• Aucun résultat trouvé

Correction du devoir surveill´ e n˚3

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Correction du devoir surveill´ e n˚3"

Copied!
18
0
0

Texte intégral

(1)

L.E.G.T.A. Le Chesnoy TB1−2011-2012

D. Blotti`ere Math´ematiques

Correction du devoir surveill´ e n˚3

Exercice 1 : Spectre d’un polynˆome et syst`eme lin´eaire

1. D´eterminer l’ensemble des racines r´eelles du polynˆomeX3+X2−X−1.

2. Soitλ∈R. On lui associe le syst`eme lin´eaire Sλ :

x + 2y − z = 0

−x + y − 2z = 0 (1 +λ)x + λ2y + λ3z = 0 d’inconnue (x, y, z)∈R3.

(a) Montrer que :

rang(Sλ) = 3⇐⇒(λ6= 1 etλ6=−1).

(b) On suppose ici queλ /∈ {−1,1}. D´eterminer l’ensemble solution deSλsans effectuer aucun calcul.

(c) R´esoudre le syst`emeSλdans le cas o`uλ=−1.

(d) R´esoudre le syst`emeSλdans le cas o`uλ= 1.

Correction

1. On remarque que 1 est racine du polynˆomeP =X3+X2−X−1. En effet : P(1) = 13+ 12−1−1 = 0.

D’apr`es le cours, il existe un unique polynˆomeQde degr´e 2 tel que : P = (X−1)Q.

Soient a0, a1, a2∈Rles coefficients deQ. On a doncQ=a2X2+a1X+a0. Calculons les coefficients de (X−1)Q, en fonction dea0, a1, a2.

(X−1)Q= (X−1)(a2X2+a1X+a0) = a2 X3+ (a1−a2) X2+ (a0−a1) X+ (−a0) . On a donc :

P= (X−1)Q ⇐⇒ 1 X3+ 1 X2+ (−1) X+ (−1) = a2 X3+ (a1−a2) X2+ (a0−a1) X+ (−a0)

⇐⇒





a2 = 1

−a2 + a1 = 1

−a1 + a0 = −1

−a0 = −1

(unicit´e des coefficients d’un polynˆome)

DeL1, on d´eduit a2= 1.

DeL4, on d´eduit a0= 1.

DeL3et a0= 1, on d´eduita1= 2.

On v´erifie que l’´equation de la ligneL2 est satisfaite pour les valeursa0= 1, a1= 2, a2= 1.

On a doncQ=X2+ 2X+ 1. On en d´eduit la factorisation suivante deP : P = (X−1)(X2+ 2X+ 1).

On ach`eve la factorisation deP en produit de facteurs de degr´e 1 grˆace `a la 1`ereidentit´e remarquable qui donne :

X2+ 2X+ 1 = (X+ 1)2.

(2)

On a finalement :

P = (X−1)(X+ 1)2.

Un produit de facteurs ´etant nul si et seulement si au moins un des facteurs est nul, l’ensemble des racines r´eelles deP est :

{−1,1}. 2. (a) Soitλ∈R. Pour ´etudier le rang du syst`eme

(Sλ) :

x + 2y − z = 0

−x + y − 2z = 0 (1 +λ)x + λ2y + λ3z = 0 on l’´echelonne `a l’aide de la m´ethode du pivot du Gauß.

Sλ ⇐⇒

1 x + 2y − z = 0

3y − 3z = 0 (L2←L2+L1)

2−2(1 +λ))y + (λ3+ (1 +λ))z = 0 (L3←L3−(1 +λ)L1)

⇐⇒

1 x + 2y − z = 0

1 y − z = 0 (L2←L2/3)

2−2λ−2)y + (λ3+λ+ 1)z = 0

⇐⇒

1 x + 2y − z = 0

1 y − z = 0

3+λ+ 1 + (λ2−2λ−2))z = 0 (L3←L3−(λ2−2λ−2)L2)

⇐⇒





1 x + 2y − z = 0

1 y − z = 0

32−λ−1) z = 0 On a donc :

(Sλ) ⇐⇒





1 x + 2y − z = 0

1 y − z = 0

32−λ−1) z = 0

. (1)

De cette ´etude on d´eduit que :

rang(Sλ) = 3 ⇐⇒ λ32−λ−1

| {z }

P(λ)

6

= 0

⇐⇒ (λ6= 1 etλ6=−1) (d’apr`es la question 1.).

(b) Soit λ /∈ {−1,1}. Alors, d’apr`es 2.(a), le syst`eme (Sλ) est de rang 3. Comme il poss`ede en outre 3

´equations et 3 inconnues, il est de Cramer. Il poss`ede donc une unique solution. Le syst`eme (Sλ)

´etant homog`ene, Ñ0

0 0

é

est solution de (Sλ). On a donc :

Sol(Sλ)=

 Ñ0

0 0

é

.

(c) D’apr`es l’´equivalence (1), appliqu´ee avecλ=−1, on a :

(S−1) ⇐⇒

x + 2y − z = 0

y − z = 0

0 = 0

. (2)

Le syst`eme (S−1) est donc de rang 2.

Son nombre d’inconnues est 3. On a donc 3-2=1 param`etre. On choisit z.

(3)

De (L2), on d´eduit que :

y=z.

De (L1) ety=z, on d´eduit quex+ 2z−z= 0 soit : x=−z.

L’ensemble solution de (S−1) est donc :

Sol(S−1)=

 Ñ−z

z z

é

: z∈R

 .

(d) D’apr`es l’´equivalence (1), appliqu´ee avecλ= 1, on a :

(S1) ⇐⇒

x + 2y − z = 0

y − z = 0

0 = 0

.

Par suite, les syst`emes (S−1) et (S1) sont ´equivalents (cf. ´equivalence (2)). Ils ont donc mˆeme ensemble solution. On a ainsi :

Sol(S1)=

 Ñ−z

z z

é

: z∈R

.

Exercice 2 : Calcul d’une somme

1. Soitn∈N. Donner la valeur de Xn

k=1

k.

2. Montrer qu’il existe un unique quadruplet (a, b, c, d) de nombres r´eels tel que :

∀x∈R\ {−1,0} x3+x2+ 1

x2+x =ax+b+ c x+ d

x+ 1. 3. En d´eduire une expression de la somme

Sn= Xn

k=1

k3+k2+ 1 k2+k sans symbole X

(et sans pointill´e...) pour toutn∈N. Correction

1. Soitn∈N. D’apr`es le cours :

Xn

k=1

k= n(n+ 1)

2 .

2. Soit (a, b, c, d)∈R4. Soitx∈R\ {−1,0}.

x3+x2+ 1

x2+x =ax+b+ c x+ d

x+ 1 ⇐⇒ x3+x2+ 1

x2+x =(ax+b)(x2+x)

x2+x + c(x+ 1) x(x+ 1)

| {z }

x2+x

+ dx

(x+ 1)x

| {z }

x2+x

Ü mise au mˆeme d´enomi-

nateur ê

⇐⇒ x3+x2+ 1

x2+x =(ax+b)(x2+x) +c(x+ 1) +dx x2+x

(4)

⇐⇒ x3+x2+ 1

x2+x =ax3+ax2+bx2+bx+cx+c+dx x2+x

⇐⇒ x3+x2+ 1

x2+x =ax3+ (a+b)x2+ (b+c+d)x+c x2+x

⇐⇒ x3+x2+ 1 =ax3+ (a+b)x2+ (b+c+d)x+c

Ñ multiplication par (x2+x)6= 0

é

On doit donc montrer qu’il existe un unique quadruplet (a, b, c, d)∈R4tel que :

∀x∈R\ {−1,0} 1 x3+ 1 x2+ 0 x+ 1 = a x3+ (a+b) x2+ (b+c+d) x+ c (3) Cette propri´et´e (3) ´equivaut `a :





a = 1

a + b = 1

b + c + d = 0

c = 1

(4)

Remarque : Notons que l’´equivalence(3)⇐⇒(4)ne d´ecoule pas imm´ediatement de l’unicit´e des coefficients d’un polynˆome car on a :

1 x3+ 1 x2+ 0 x+ 1 = a x3+ (a+b) x2+ (b+c+d) x+ c pour tout x∈R\ {−1,0} et pas a priori pour toutx∈R.

En fait, nous verrons que deux polynˆomes qui sont ´egaux sur Rpriv´e d’un nombre fini de points sont en fait ´egaux sur R (cf. chapitre sur les fonctions continues). Apr`es le cours sur la continuit´e, on pourra donner une preuve plus concise de (3)⇐⇒(4) puisqu’on saura que(⋆)´equivaut `a :

∀x∈R 1 x3+ 1 x2+ 0 x+ 1 = a x3+ (a+b) x2+ (b+c+d) x+ c

Prouvons l’assertion pr´ec´edente, i.e. : (3)⇐⇒ (4). L’implication (4) =⇒ (3) est triviale. Montrons l’im- plication (3) =⇒(4). Si (⋆) est v´erifi´ee, alors le polynˆome

P =x3+x2+1− ax3+ (a+b)x2+ (b+c+d)x+c

= (1−a) x3+ (1−(a+b)) x2+ (−(b+c+d)) x+ (1−c) admet une infinit´e de racines (tous les ´el´ements deR\{−1,0}sont racines deP). Ses coefficients sont donc

tous nuls (cf. th´eor`eme sur la majoration du nombre de racines d’un polynˆome non nul par son degr´e).

Par suite, on a :





1 − a = 0

1 − (a+b) = 0

− (b+c+d) = 0

1 − c = 0

d’o`u : 





a = 1

a + b = 1

b + c + d = 0

c = 1

Les quadruplets (a, b, c, d) qui v´erifient :

∀x∈R\ {−1,0} x3+x2+ 1

x2+x =ax+b+ c x+ d

x+ 1 sont donc les solutions du syst`eme lin´eaire :





a = 1

a + b = 1

b + c + d = 0

c = 1

(5)

On r´esout ce syst`eme lin´eaire par la m´ethode du pivot de Gauß. On montre qu’il est de Cramer ; il admet donc une unique solution. Celle-ci est :

(a, b, c, d) = (1,0,1,−1). On en d´eduit que :

∀x∈R\ {−1,0} x3+x2+ 1

x2+x =x+1 x− 1

x+ 1. (5)

3. Soitn∈N. On cherche `a calculerSn= Xn

k=1

k3+k2+ 1 k2+k . D’apr`es (5), on a pour toutk∈N, k3+k2+ 1

k2+k =k+1 k − 1

k+ 1.Par suite, on a : Sn =

Xn

k=1

k+1 k− 1

k+ 1

=

Xn

k=1

k

| {z }

n(n+1) 2 (cf. 1.)

+

Xn

k=1

1 k − 1

k+ 1

| {z }

1−n+11 (somme t´elescopique)

(lin´earit´e)

= n(n+ 1)

2 + 1− 1

n+ 1

= n(n+ 1)2

2(n+ 1) +2(n+ 1)

2(n+ 1)− 2 2(n+ 1)

= n(n2+ 2n+ 1) + 2(n+ 1)−2 2(n+ 1)

= n3+ 2n2+ 3n 2n+ 2

Exercice 3 : Sens de variation d’une fonction homographique

Soienta, b, c, dquatre nombres r´eels fix´es. On suppose quec >0. On pose ∆ =ad−bc. Soitf la fonction d´efinie par :

f:R\ ß

−d c

→R, x7→ ax+b cx+d. 1. Montrer que :

∀x∈R\ ß

−d c

∀y∈R\ ß

−d c

f(x)−f(y) = ∆× (x−y) (cx+d)(cy+d). 2. On note I et I+ les intervalles d´efinis par :I=

ò

−∞,−d c ï

etI+= ò

−d c,+∞

ï .

(a) On suppose ici que ∆>0. Montrer quef est strictement croissante surI et quef est strictement croissante surI+.

(b) On suppose `a pr´esent que ∆ <0. Montrer quef est strictement d´ecroissante sur I et que f est strictement d´ecroissante sur I+.

(c) On suppose enfin que ∆ = 0. Montrer quef est la fonction constante a

c, i.e. que :

∀x∈R\ ß

−d c

f(x) =a c. Correction

(6)

1. Soient x∈R\ ß

−d c

ety∈R\ ß

−d c

™ . f(x)−f(y) = ax+b

cx+d−ay+b cy+d

= (ax+b)(cy+d)

(cx+d)(cy+d)−(ay+b)(cx+d)

(cy+d)(cx+d) (mise au mˆeme d´enominateur)

= (acxy+adx+bcy+bd)−(acxy+ady+bcx+bd) (cy+d)(cx+d)

= adx+bcy−ady−bcx (cy+d)(cx+d)

= adx−bcx+bcy−ady (cy+d)(cx+d)

=

z }| { (ad−bc)x+

−∆

z }| { (bc−ad)y (cy+d)(cx+d)

= ∆(x−y)

(cy+d)(cx+d)

= ∆× (x−y) (cx+d)(cy+d). 2. (a) On suppose ici que ∆>0.

• Montrons quef est strictement croissante surI. Soientx, y ∈I=

ò

−∞,−d c ï

tels quex < y. Montrons que f(x)< f(y).

f(x)< f(y) ⇐⇒ f(x)−f(y)<0

⇐⇒ ∆× (x−y)

(cx+d)(cy+d) <0 (d’apr`es la question 1.) De plus :

– par hypoth`ese ∆>0 ;

– dex < y, on d´eduitx−y <0 ; – dex∈I=

ò

−∞,−d c ï

, on d´eduit quex <−d

c, puis en utilisant le fait quec >0, quecx+d <0.

– de mˆeme, dey∈I= ò

−∞,−d c ï

, on d´eduit que cy+d <0.

On a donc :

|{z}∆

>0

×

<0

z }| { (x−y) (cx+d)

| {z }

<0

(cy+d)

| {z }

<0

<0.

De cette ´etude et de l’´equivalence :

f(x)< f(y)⇐⇒∆× (x−y)

(cx+d)(cy+d) <0

on d´eduit quef(x)< f(y).

(7)

• Montrons quef est strictement croissante surI+. Soientx, y ∈I+=

ò

−d c,+∞

ï

tels que x < y. Montrons quef(x)< f(y).

f(x)< f(y) ⇐⇒ f(x)−f(y)<0

⇐⇒ ∆× (x−y)

(cx+d)(cy+d) <0 (d’apr`es la question 1.) De plus :

– par hypoth`ese ∆>0 ;

– dex < y, on d´eduitx−y <0 ; – dex∈I+=

ò

−d c,+∞

ï

, on d´eduit quex >−d

c, puis en utilisant le fait quec >0, quecx+d >0.

– de mˆeme, dey∈I+= ò

−d c,+∞

ï

, on d´eduit quecy+d >0.

On a donc :

|{z}∆

>0

×

<0

z }| { (x−y) (cx+d)

| {z }

>0

(cy+d)

| {z }

>0

<0.

De cette ´etude et de l’´equivalence :

f(x)< f(y)⇐⇒∆× (x−y)

(cx+d)(cy+d) <0

on d´eduit quef(x)< f(y).

(b) On suppose `a pr´esent que ∆<0.

• Montrons quef est strictement d´ecroissante surI. Soientx, y ∈I=

ò

−∞,−d c ï

tels quex < y. Montrons que f(x)> f(y).

f(x)> f(y) ⇐⇒ f(x)−f(y)>0

⇐⇒ ∆× (x−y)

(cx+d)(cy+d) >0 (d’apr`es la question 1.) De plus :

– par hypoth`ese ∆<0 ;

– dex < y, on d´eduitx−y <0 ; – dex∈I=

ò

−∞,−d c ï

, on d´eduit quex <−d

c, puis en utilisant le fait quec >0, quecx+d <0.

– de mˆeme, dey∈I= ò

−∞,−d c ï

, on d´eduit que cy+d <0.

On a donc :

|{z}∆

<0

×

<0

z }| { (x−y) (cx+d)

| {z }

<0

(cy+d)

| {z }

<0

>0.

(8)

De cette ´etude et de l’´equivalence :

f(x)> f(y)⇐⇒∆× (x−y)

(cx+d)(cy+d) >0

on d´eduit quef(x)> f(y).

• Montrons quef est strictement croissante surI+. Soientx, y ∈I+=

ò

−d c,+∞

ï

tels que x < y. Montrons quef(x)> f(y).

f(x)> f(y) ⇐⇒ f(x)−f(y)>0

⇐⇒ ∆× (x−y)

(cx+d)(cy+d) >0 (d’apr`es la question 1.) De plus :

– par hypoth`ese ∆<0 ;

– dex < y, on d´eduitx−y <0 ; – dex∈I+=

ò

−d c,+∞

ï

, on d´eduit quex >−d

c, puis en utilisant le fait quec >0, quecx+d >0.

– de mˆeme, dey∈I+= ò

−d c,+∞

ï

, on d´eduit quecy+d >0.

On a donc :

|{z}∆

<0

×

<0

z }| { (x−y) (cx+d)

| {z }

>0

(cy+d)

| {z }

>0

>0.

De cette ´etude et de l’´equivalence :

f(x)> f(y)⇐⇒∆× (x−y)

(cx+d)(cy+d) >0

on d´eduit quef(x)> f(y).

(c) On suppose enfin que ∆ = 0. Montrons quef est la fonction constante a

c, i.e. que :

∀x∈R\ ß

−d c

f(x) =a c. Soitx∈R\

ß

−d c

™ . f(x) =a

c ⇐⇒ ax+b cx+d= a

c

⇐⇒ (ax+b)c=a(cx+d) (cf. d´efinition de l’´egalit´e de deux fractions)

⇐⇒ acx+bc=acx+ad

⇐⇒ acx+bc−(acx+ad) = 0 (soustraction de (acx+d) `a chacun des membres)

⇐⇒ bc−ad

| {z }

= 0

La derni`ere identit´e est vraie, d’apr`es l’hypoth`ese faite sur ∆. Ayant raisonn´e par ´equivalence, la premi`ere identit´e est ´egalement vraie.

(9)

Exercice 4 : O`u chercher les racines (enti`eres) d’un polynˆome ?

1. SoitP =a3X3+a2X2+a1X+a0 un polynˆome de degr´e 3 `a coefficientsa0, a1, a2, a3r´eels.

(a) Que peut-on dire dea3?

(b) Prouver que six0 est une racine de P non nulle, alors : x0=−a2

a3 − a1

a3x0 − a0

a3x20. (c) Rappeler l’in´egalit´e triangulaire.

(d) D´eduire de (b) et (c) que six0 est une racine de P telle que |x0| ≥1, alors :

|x0| ≤c(P) o`uc(P) = |a2|+|a1|+|a0|

|a3| .

(e) Prouver alors que six0 est une racine deP, alors :

x0∈[−C(P), C(P)], o`uC(P) = Max(c(P),1).

2. On consid`ere le polynˆomeQ= 3X3+ 3X2−X+ 2 de degr´e 3. Calculer C(Q) et d´eduire de la question 1.(e) queQn’admet aucune racine dansZ.

3. Conjecturer une g´en´eralisation du r´esultat de la question 1.(e) pour un polynˆomeP de degr´enquelconque (n∈N) ?

Correction

1. (a) CommeP est un polynˆome de degr´e 3,a36= 0.

(b) Soitx0 une racine deP. On a doncP(x0) = 0, i.e.

a3x30+a2x20+a1x0+a0= 0.

Cette derni`ere ´egalit´e implique :

a3x30=−a2x20−a1x0−a0.

Si de plus x0 6= 0, alors, en divisant cette derni`ere ´egalit´e par a3x20 6= 0 (cette transformation est motiv´ee par l’´egalit´e a3x30

a3x20 =x0) on obtient : x0=−a2x20

a3x20 −a1x0

a3x20− a0

a3x20 =−a2

a3 − a1

a3x0 − a0

a3x20. (c) L’in´egalit´e triangulaire s’´enonce comme suit. Pour touta, b∈R:

||a| − |b|| ≤ |a+b| ≤ |a|+|b|. (d) Soitx0 une racine deP telle que|x0| ≥1, alorsx06= 0 et :

(∗)

|x0| = −a2

a3 − a1

a3x0 − a0

a3x20

(cf. question 1.(b))

=

a2

a3 + a1

a3x0 + a0

a3x20

(|X|=| −X|pour toutX ∈R)

a2

a3

+

a1

a3x0 + a0

a3x20

(in´egalit´e triangulaire)

a2

a3

+

a1

a3x0

+

a0

a3x20

(in´egalit´e triangulaire)

(10)

On a :

(∗∗)

a1

a3x0

=

a1

a3

1

|x0|. Comme |x0| ≥ 1, on a 1

|x0| ≤ 1 (la fonction inverse est strictement d´ecroissante sur R). En multipliant chaque membre de cette in´egalit´e par

a1

a3

≥0, on obtient : (∗ ∗ ∗)

a1

a3

1

|x0| ≤

a1

a3

.

De (∗∗) et (∗ ∗ ∗), on d´eduit :

(∗ ∗ ∗∗)

a1

a3x0

a1

a3

.

De fa¸con analogue, on prouve que : (∗ ∗ ∗ ∗ ∗)

a0

a3x20

a0

a3

.

Les in´equations (∗), (∗ ∗ ∗∗) et (∗ ∗ ∗ ∗ ∗) impliquent que :

|x0| ≤

a2

a3

+

a1

a3

+

a0

a3

=|a2|

|a3|+|a1|

|a3|+|a0|

|a3| =|a2|+|a1|+|a0|

|a3|

| {z }

c(P)

.

(e) Soitx0∈Rune racine deP. Alors :

• soit |x0|<1≤Max(c(P),1) =C(P) ;

• soit |x0| ≥1 et dans ce cas (cf. question 1.(d))|x0| ≤c(P)≤Max(c(P),1) =C(P).

Dans les deux cas, on a |x0| ≤C(P), i.e.x0∈[−C(P), C(P)].

2. Si Q = 3X3+ 3X2−X + 2, alors : c(Q) = 3 + 1 + 2

3 = 2 > 1. Donc C(Q) = 2. Par suite les racines r´eelles de Qappartiennent `a [−2,2]. Les seules racines enti`eres possibles de Qsont donc−2,−1, 0, 1, 2.

On calcule :

Q(−2) =−8 ; Q(−1) = 3 ; Q(0) = 2 ; Q(1) = 7 ; Q(2) = 36.

On en d´eduit que le polynˆomeQn’admet aucune racine enti`ere.

3. Si P = Xn

k=0

akXk est un polynˆome de degr´e n ≥1, alors il est naturel de conjecturer, compte tenu de l’´etude pr´ec´edente, que si x0 est une racine deP, alorsx0∈[−C(P), C(P)] o`u :

C(P) = Max àn−1

X

k=0

|ak|

|an| ,1 í

.

Cette conjecture est vraie et on peut la d´emontrer en adaptant la preuve donn´ee dans le cas o`un= 3.

Probl`eme : ´Etudes de suites d´efinies par r´ecurrence

Partie A : ´Etude d’une fonction polynomiale de degr´e 2 SoitP la fonction d´efinie par :

P:R→R; x7→1−x2 4 .

(11)

1. Dresser le tableau de signes de la fonctionP. 2. Dresser le tableau de variations de la fonctionP.

Partie B : ´Etude de la fonction f: [0,2[→R; x7→ 1

… 1−x2

4 .

Soitf la fonction d´efinie par :

f: [0,2[→R; x7→ 1

… 1−x2

4 .

1. Justifier que la fonctionf est bien d´efinie.

2. Justifier que√

2<2 et calculerf(√

2). On simplifiera l’expression def(√ 2).

3. D´efinir trois fonctions f1, f2, f3 telles que :

f =f3◦f2◦f1.

On pr´ecisera l’ensemble de d´epart et l’ensemble d’arriv´ee de chacune des fonctions f1, f2, f3 et on justifiera avec soin que la compos´ee de f1 parf2 (i.e.f2◦f1) est bien d´efinie et que la compos´ee de f2◦f1 parf3 est elle aussi bien d´efinie.

4. D´eterminer le sens de variation de la fonctionf sur [0,2[.

5. (a) Montrer que :

∀x∈[0,2[ f(x)≥x.

(b) Montrer que :

∀x∈[0,2[ f(x) =x⇐⇒x=√ 2.

(c) D´eduire de (a) et (b) l’ensemble solution de l’in´equation : (I) : f(x)> x.

(d) Interpr´eter graphiquement les r´esultats (b) et (c).

6. Montrer que l’intervalleI= [0,√

2] est stable parf, i.e. que :

∀x∈[0,√

2] f(x)∈[0,√ 2].

Partie C : ´Etude d’une suite (un)n∈N v´erifiant 0≤u0<√

2 et∀n∈N un+1= 1

… 1−u2n

4 Soit (un)n∈Nune suite v´erifiant :









0≤u0<√ 2 et

∀n∈N un+1= 1

… 1−u2n

4 .

1. Soitn∈N. Donner une expression deun+1 en fonction de f etun. 2. Justifier que la suite (un)n∈Nest bien d´efinie.

3. (a) Donner la d´efinition de l’assertionla suite (un)n∈N est strictement croissante. (b) D´emontrer que la suite (un)n∈Nest strictement croissante.

(c) Que peut-on en d´eduire quant `a un minorant ou un majorant ´eventuel de la suite (un)n∈N? 4. (a) Donner la d´efinition de l’assertionla suite (un)n∈N est major´ee par√

2. (b) D´emontrer que la suite (un)n∈Nest major´ee par√

2.

(12)

Partie D : ´Etude de la suite (vn)n∈N v´erifiant v0=√

2 et∀n∈N vn+1= 1

… 1−vn2

4 Soit (vn)n∈N la suite v´erifiant :









v0=√ 2 et

∀n∈N vn+1= 1

… 1−vn2

4 .

1. Calculerv1, v2, v3, v4.

2. En s’appuyant sur la question 1, ´emettre une conjecture sur la suite (vn)n∈N. 3. D´emontrer la conjecture faite `a la question 2.

Correction Partie A

1. Pour d´eterminer le tableau de signes du trinˆome du second degr´e P, on commence par ´etudier ses racines.

Soitx∈R.

P(x) = 0 ⇐⇒ 1−x2 4 = 0

⇐⇒ 1−x 2

2

= 0

⇐⇒

1−x

2 1 + x 2

= 0 (3`emeidentit´e remarquable)

⇐⇒





1−x 2 = 0 ou

1 +x 2 = 0

Ñ un produit de facteurs est nul si et seulement si

au moins l’un de ses facteurs est nul é

⇐⇒ x= 2 oux=−2

Le trinˆome du second degr´e P admet donc deux racines : −2 et 2 et a pour coefficient −1

4 <0 en x2. D’apr`es le cours, son tableau de signes est le suivant.

x −∞ −2 2 +∞

Signe deP(x) − 0 + 0 −

2. P est un polynˆome du second degr´e, ayant pour coefficientsa=−1

4,b= 0 etc= 1.

D’apr`es le cours, on sait que le changement de variations de P se produit en x=− b

2a= 0. Comme a=−1

4 <0, le tableau de variations deP le suivant.

(13)

x −∞ 0 +∞

P(0) = 1

Variations deP

ր ց

Partie B

1. La fonctionf est bien d´efinie si et seulement si :

∀x∈[0,2[, 1−x2

| {z }4

P(x)

>0.

Cette propri´et´e est vraie, d’apr`es le tableau de signes deP dress´e `a la question A-1..

2. Comme la fonction carr´ee est strictement croissante surR+= [0,+∞[, on a :

√2<2⇐⇒2<4.

Comme 2<4 est vraie, on en d´eduit que√

2<2 est ´egalement vraie.

On calcule :

f(√

2) = 1

€ 1−(√

2)2 4

= 1

…1 2

= 1

√1

√2 Å

∀a, b∈R+∗,

…a b =

√a

√b ã

= √

2 (√

1 = 1) On a doncf(√

2) =√ 2.

3. On introduit les trois fonctionsf1, f2, f3 d´efinies par : f1: [0,2[→R; x 7→1−x2

| {z }4

P(x)

; f2: ]0,+∞[→R; x7→√

x ; f3: ]0,+∞[→R; x7→ 1 x.

• Montrons que la composition f2◦f1 est bien d´efinie.

La compos´eef2◦f1 est bien d´efinie si et seulement si :

∀x∈[0,2[

| {z }

Df1

, f1(x)

| {z }

P(x)

∈]0,+∞[

| {z }

Df2

.

Cette propri´et´e est vraie, d’apr`es le tableau de signes deP dress´e `a la question A-1..

(14)

• Montrons que la composition f3◦(f2◦f1) est bien d´efinie.

La compos´eef3◦(f2◦f1) est bien d´efinie si et seulement si :

∀x∈ [0,2[

| {z }

Df2◦f1

, f2◦f1(x)

|√{z }

P(x)

∈]0,+∞[

| {z }

Df3

.

Soitx∈[0,2[.D’apr`es ce qui pr´ec`ede, on sait que P(x)>0. La fonction racine carr´ee ´etant stric- tement croissante surR+, on en d´eduit quep

P(x)>√ 0 = 0.

La compos´eef3◦(f2◦f1) est bien d´efinie.

Enfin, on v´erifie facilement quef =f3◦f2◦f1.

4. D’apr`es le tableau de variations de P dress´e `a la question A-2., on sait que f1 est strictement d´ecroissante sur [0,2[.

La fonctionf2 est strictement croissante sur ]0,+∞[ (cf. variation de la fonction racine carr´ee).

La fonctionf3 est strictement d´ecroissante sur ]0,+∞[ (cf. variation de la fonction inverse).

Commef =f3◦f2◦f1, on d´eduit du th´eor`eme sur le sens de variation d’une compos´ee de fonctions strictement monotones que la fonctionf est strictement croissante sur [0,2[.

5. (a) Soitx∈[0,2[.

f(x)≥x ⇐⇒ 1

… 1−x2

4

≥x

⇐⇒ 1 1−x2

4

≥x2 (la fonction carr´ee est strictement croissante surR+)

⇐⇒ 1≥x2 Å

1−x2 4

ã

Ñ multiplication de chaque membre par P(x) = 1−x2

4 >0 (cf. question A-1.) é

⇐⇒ 1≥x2−x4 4

⇐⇒ x4

4 −x2+ 1≥0

⇐⇒ 1

4 x4−4x2+ 4

| {z }

(x2−2)2

≥0 (cf. forme canonique d’un trinˆome du second degr´e)

⇐⇒ (x2−2)2≥0 (multiplication de chaque membre par 4>0)

Un carr´e de nombre r´eel ´etant toujours positif ou nul, on en d´eduit que la derni`ere assertion (x2−2)2 ≥0 est vraie. Ayant raisonn´e par ´equivalence, on en d´eduit que la premi`ere assertion f(x)≥xest ´egalement vraie.

(b) Soitx∈[0,2[. De mˆeme que pr´ec´edemment, on montre que : f(x) =x⇐⇒(x2−2)2= 0.

On a donc :

(15)

f(x) =x ⇐⇒ (x2−2)2= 0

⇐⇒ (x2−(√

2)2)2= 0

⇐⇒ ((x−√

2)(x+√

2))2= 0 (3`emeidentit´e remarquable)

⇐⇒

x−√ 2 = 0 ou

x+√ 2 = 0

Ñ un produit de facteurs est nul si et seulement si

au moins l’un de ses facteurs est nul é

⇐⇒ x=√

2 oux=−√ 2.

⇐⇒ x=√

2 (carx∈[0,2[ et−√

2∈/ [0,2[) (c) Soitx∈[0,2[.

f(x)> x ⇐⇒ (f(x)≥xet f(x)6=x)

⇐⇒ Ä

x∈[0,2[ etx6=√ 2ä

(cf. (a) et (b))

⇐⇒ x∈[0,√

2[ ∪]√

2,2[ (cf. 2.) L’ensemble solution de l’in´equationf(x)> xest donc [0,√

2[ ∪]√ 2,2[.

(d) SoitRun rep`ere orthonorm´e du plan. On note Cf la courbe repr´esentative def dansRetDla droite d’´equationy=xdansR.

D’apr`es (b), on sait queCf se coupent au pointAde coordonn´ees (√ 2,√

2).

D’apr`es (c), on sait que la courbeCf est au-dessus de la droiteDsur [0,√

2[ ∪]√ 2,2[.

1 2 3 4

1 2

Cf

D

bA

b

2

6. Soit x ∈ I = [0,√

2]. Alors 0 ≤ x ≤ √

2. D’apr`es la question 4., on sait que f est (strictement) croissante sur [0,√

2]⊂[0,2[. Par suite on a :

f(0)≤f(x)≤f(√ 2).

Orf(0) = 1≥0 etf(√ 2) =√

2 (cf. question 2.). On en d´eduit que : 0≤f(x)≤√

2 i.e. quef(x)∈I.

(16)

Partie C

1. Soitn∈N. D’apr`es la relation de r´ecurrence liantun+1 `aun et la d´efinition de la fonctionf, on a : un+1=f(un).

2. La suite (un)n∈Nest bien d´efinie caru0∈[0,√

2[⊂[0,√

2] =IetIest stable parf (cf. question B-6.).

3. (a) L’assertionla suite (un)n∈Nest strictement croissante signifie :

∀n∈N, un < un+1. (b) Pour toutn∈N, soitPn la propri´et´eun < un+1.

• Initialisation `an= 0

La propri´et´eP0s’´ecritu0< u1 ou bien encore, d’apr`es 1.,u0< f(u0).

Cette propri´et´e est vraie. En effet, u0∈[0,√ 2[ et :

∀x∈[0,√

2[ ∪]√

2,2[, f(x)> x (cf. question B-5.(c)).

• H´er´edit´e

Supposons que la propri´et´ePn est vraie pour un entiern∈Nfix´e, i.e. que : un < un+1.

Montrons quePn+1 est vraie, i.e. :

un+1< un+2

ce qui s’´ecrit encoref(un)< f(un+1) (cf. question 1.).

Commef est strictement croissante sur son domaine de d´efinition [0,2[ (cf. question B-4.), de un< un+1 on d´eduit quef(un)< f(un+1).

L’h´er´edit´e est ainsi d´emontr´ee.

• Conclusion

De l’initialisation `an= 0, de l’h´er´edit´e et de l’axiome de r´ecurrence, on d´eduit que la propri´et´e Pn : un< un+1

est vraie pour toutn∈N, i.e. que la suite (un)n∈N est strictement croissante.

(c) La suite (un)n∈N´etant (strictement) croissante, elle est minor´ee par son premier termeu0. 4. (a) L’assertionla suite (un)n∈Nest major´ee par√

2 signifie que :

∀n∈ N, un≤√ 2.

(b) Pour toutn∈N, soitPn la propri´et´eun ≤√ 2.

• Initialisation `an= 0

La propri´et´eP0s’´ecritu0≤√

2. Elle est vraie d’apr`es l’hypoth`ese faite suru0.

• H´er´edit´e

Supposons que la propri´et´ePn est vraie pour un entiern∈Nfix´e, i.e. que : un ≤√

2.

(17)

Montrons quePn+1 est vraie, i.e. :

un+1≤√ 2 ce qui s’´ecrit encoref(un)≤√

2 (cf. question 1.).

Commef est strictement croissante sur son domaine de d´efinition [0,2[ (cf. question B-4.), de un≤√

2 on d´eduit que : f(un)≤f(√

2) =√

2 (cf. question B-2. pour l’´egalit´ef(√ 2) =√

2) L’h´er´edit´e est ainsi d´emontr´ee.

• Conclusion

De l’initialisation `an= 0, de l’h´er´edit´e et de l’axiome de r´ecurrence, on d´eduit que la propri´et´e Pn : un≤√

2

est vraie pour toutn∈N, i.e. que la suite (un)n∈N est major´ee par√ 2.

Remarque : La suite (un)n∈N ´etant croissante et major´ee par

2, elle converge vers une limite l ∈ R v´erifiant l’in´egalit´e l≤√

2. Apr`es le cours sur les fonctions continues, on pourra v´erifier tr`es simplement que l=√

2.

Partie D

Soit (vn)n∈N la suite v´erifiant :









v0=√ 2 et

∀n∈N vn+1= 1

… 1−vn2

4 .

1. On remarque que, comme pr´ec´edemment :

∀n∈N, vn+1=f(vn).

• En particulier, pourn= 0, on av1=f(v0) =f(√ 2) =√

2 d’apr`es la question B-2.

• En particulier, pourn= 1, on av2=f(v1) =f(√ 2) =√

2 d’apr`es la question B-2.

• En particulier, pourn= 2, on av3=f(v2) =f(√ 2) =√

2 d’apr`es la question B-2.

• En particulier, pourn= 3, on av4=f(v3) =f(√ 2) =√

2 d’apr`es la question B-2.

2. D’apr`es la question 1., on peut conjecturer que :

∀n∈N, vn=√ 2

i.e. que la suite (vn)n∈Nest la suite constante dont tous les termes sont ´egaux `a√ 2.

3. Pour toutn∈N, soitPn la propri´et´evn=√ 2.

• Initialisation `an= 0

La propri´et´eP0 s’´ecritv0=√

2. Elle est vraie d’apr`es l’hypoth`ese faite surv0.

• H´er´edit´e

Supposons que la propri´et´ePn est vraie pour un entiern∈Nfix´e, i.e. que : vn=√

2.

Montrons quePn+1 est vraie, i.e. :

vn+1 =√ 2

(18)

ce qui s’´ecrit encoref(vn) =√ 2.

En appliquantf `a chacun des membres de l’´egalit´evn =√

2 on d´eduit que : f(vn) =f(√

2) =√

2 (cf. question B-2. pour l’´egalit´ef(√ 2) =√

2).

L’h´er´edit´e est ainsi d´emontr´ee.

• Conclusion

De l’initialisation `an= 0, de l’h´er´edit´e et de l’axiome de r´ecurrence, on d´eduit que la propri´et´e Pn : vn=√

2 est vraie pour toutn∈N.

Références

Documents relatifs

Quelle ´egalit´e vectorielle doit ˆetre v´erifi´ee pour que ABCM soit un parall´elogramme.. D´eterminez analytiquement les coordonn´ees du point M tel que ABCM soit

[r]

www.mathsenligne.com 5N2 - D ISTRIBUTIVITE - É QUATIONS A CTIVITES 2 On appelle EQUATION une égalité de deux expressions (les MEMBRES de l’équation) dans laquelle apparaissent

Vous avez 4 heures dans la joie et la bonne humeur mais en silence.. Le devoir comporte un seul

On utilise alors le produit de Cauchy des deux s´ eries car elles

Comme (0; 0; 0) est l’unique solution du système, on en déduit que les trois vecteurs sont non coplanaires.. (c) L’affirmation est

En d´eduire qu’il existe une valeur α, que l’on pr´ecisera, pour laquelle l’aire du rectangle ABCD est maximale2. Pr´eciser

(Si l’on ne remarque pas de racine ≪ ´evidente ≫ , on peut appliquer la m´ethode usuelle pour ´etudier les racines d’un trinˆome du second degr´e, en commen¸cant par calculer