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Z 1 −1 u4du La m´ethode est donc d’ordre 3

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Universit´e P. et M. Curie Sylvie Delabri`ere Licence de Math´ematique Equations diff´erentielles Ann´ee 2004-2005 M´ethodes de r´esolution num´erique LM 383 Corrig´e de l’examen du 14 Juin 2005

I 1) Les polynˆomes de bases sont

l0(u) = 3

8u(3u−2), l1(u) = −1

4(3u−2)(3u+ 2), l2(u) = 3

8u(3u+ 2), donc p2(u) =f(−2

3)3

8u(3u−2)−f(0)1

4(3u−2)(3u+ 2) +f(2 3)3

8u(3u+ 2) 2) M :

Z 1

−1

f(u)du∼f(−2 3)

Z 1

−1

3

8u(3u−2)du−f(0) Z 1

−1

1

4(3u−2)(3u+2)du+f(2 3)

Z 1

−1

3

8u(3u+2)du C’est `a dire :

Z 1

1

f(u)du∼ 3 4f(−2

3) + 1

2f(0) + 3 4f(2

3)

3) La m´ethode est d’ordre sup´erieur ou ´egal `a 2 par construction. Or : Z 1

−1

u3du= 0 = 3 4(−2

3)3+ 0 + 3 4(−2

3)3 Donc la m´ethode est d’ordre sup´erieur ou ´egal `a 3.

Z 1

−1

u4du = 2 5 6= 3

4 16

81 + 0 + 3 4

16 81 = 8

27 La m´ethode est donc d’ordre 3.

4) a) L’ordre de la m´ethode est impair et on a une sym´etrie des coefficients et des points autour de 0. On sait que dans ce cas, le noyau de Peano est une fonction paire.

b) K(t) = Z 1

1

(u−t)3+du−[3 4(−2

3 −t)3++1

2(−t)3++ 3 4(2

3−t)3+]

= (1 +t)4 4 si 2

3 ≤t≤1

= (1 +t)4

4 − 3

4(−2

3−t)3 si 0≤t≤ 2 3

= (1 +t)4

4 − 3

4(−2

3−t)3−1

2(−t)3 si−2

3 ≤t≤0 1

(2)

= (1 +t)4

4 − 3

4(−2

3−t)3−1

2(−t)3− 3 4(2

3−t)3 si−1≤t≤ −2 3

c) Il suffit de montrer que K(t) est positif sur [−1,0]. Or sur [−1,−2 3], K(t) = (1 +t)4

4 ≥0 et sur [−2

3,0], on v´erifie queK(t) =t4 + 3t3 +1 9 ≥0.

5) Comme K(t) est positif sur [−1,+1], on a : E(f) = 1

24f(4)(ξ)E(u→u4) = 1

24f(4)(ξ)(2 5 − 8

27) =Cf(4)(ξ) avec C = 1

12 7 5×27

6)Sur un intervalle [t0, t0+h], par le changement de variablex =t0+h 2+uh

2, on obtient la m´ethode :

Z t0+h

t0

f(x)dx∼ h 2[3

4f(t0+h 6) + 1

2f(0) + 3

4f(t0+5h 6 )]

Eh(f) = C

25h5f(4)(ξ) II

1) La consistance de F est ´evidente. Elle est stable avec la constante : L

6 + 2L 3 (1 + T

2L) + L

6 ((1 +L(1 +T L)) 2)

F(h) = 1 2f(x)f

x+h

2f(x)

, F′′(h) = 1

4f2(x)f′′

x+h

2f(x)

, d’o`u

F(0) = 1

2f(x)f(x), F′′(0) = 1

4f2(x)f′′(x), G(h) =f(x+hf(x+hf(x))) [x+hf(x+hf(x))]

=f(x+hf(x+hf(x)) [f(x+hf(x)) +hf(x)f(x+hf(x))]

et, par un calcul analogue,

G′′(h) = f′′(x+hf(x+hf(x))) [f(x+hf(x)) +hf(x)f(x+hf(x))]2 2

(3)

+f(x+hf(x+hf(x)))

2f(x)f(x+hf(x)) +hf2(x)f′′(x+hf(x))′′

, d’o`u

G(0) =f(x)f(x), G′′(0) =f2(x)f′′(x) + 2f′2(x)f(x).

3) On d´eduit de la question pr´ec´edente la formule de Taylor F(x, h) =f(x) + h

2f(x)f(x) +h2 6

f2(x)f′′(x) +f(x)f′2(x)

+O(h3). 4)

η(y(t), h) = y(t+h)−y(t)

h −F (y(t), h)

=y(t) + h

2y′′(t) +h2 6 y′′′(t)

f(y(t)) + h

2f(y(t))f(y(t)) + h2 6

f2(y(t))f′′(y(t)) +f(y(t))f′2(y(t))

+O(h3)]

=f(y(t)) +h

2f(y(t))f(y(t)) + h2 6

f2(y(t))f′′(y(t)) +f(y(t))f2(y(t))

f(y(t)) + h

2f(y(t))f(y(t)) + h2 6

f2(y(t))f′′(y(t)) +f(y(t))f′2(y(t))

+O(h3)] =O(h3) 5) L’erreur de consistance est un O(h3) donc le sch´ema est d’ordre 3.

III

1) La consistance est ´evidente. F1 est stable avec la constante : 3

4L(1 + T

6M) +1

2L(1 + T

2M) + 3

4L(1 + 5T 6 M) o`u M est la constante de stabilit´e de la fonction F.

2) a)

1(y(t), h)| ≤

y(t+h)−y(t)

h − 3

8f

y(t+ h 6)

−1 4f

y(t+ h 2)

−3 8f

y(t+5h 6 )

+|3 8f

y(t+h 6)

− 1 4f

y(t+h 2)

− 3 8f

y(t+5h 6 )

− 3

8f

x+h

6F(x, h)

+1 4f

x+ h

2F(x, h)

+ 3 8f

x+ 5h

6 F(x, h)

|

3

(4)

La deuxi`eme valeur absolue est inf´erieure `a : hL

3 8η

y(t),h

6

+ 1 4η

y(t),h

2

+3 4η

y(t),5h 6

D’apr`es la partie II, cette expression est bien un O(h4) b) Comme

y(t+h)−y(t)

h = 1

h Z t+h

t

f(y(x)) dx

on utilise la m´ethode de quadratureM de la partieIpour majorer la premi`ere valeur absolue. On sait que l’erreur de cette m´ethode sur l’intervalle [t, t+h]

est un O(h5). Donc, en divisant par h, on obtient bien aussi un O(h4).

c) Le sch´ema associ´e `a F1 est d’ordre sup´erieur ou ´egal `a 4. C’est donc un meilleur sch´ema que celui qui est associ´e `a F.

4

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