BCPST 2 2020/2021
Sujet 1 Type G2E
Corrig´ e du TD de pr´ eparations aux oraux de math´ ematiques
Exercice 1.
Soitf un endomorphisme d’un espace vectorielE de dimension finie. On suppose quef 6= 0,f 6= Id et f2=f. 1. Montrer que sihest injective eth◦g= 0 avechetg deux endomorphismes deE alorsg= 0.
Soitxun vecteur deE. Commeh◦g= 0, on en d´eduit : h(g(x)) = 0
soitg(x)∈Ker(h), soitg(x) = 0 carhest injective. On a bieng= 0 avec de telles hypoth`eses.
2. En d´eduire quef etf −Id sont non injectives.
On sait quef2=f, on en d´eduit quef2−f = 0 d’o`u (f−Id )◦f = 0. Supposonsf−Id injective alors, d’apr`es la question pr´ec´edente,f = 0 (ce qui est absurde). De mˆeme, si on supposef injective, on aboutit `af = Id (ce qui est absurde).
f etf−Id sont donc non injectives.
3. En d´eduire les valeurs propres def.
• D’apr`es la question pr´ec´edente, 0 et 1 sont valeurs propres def car f et f −Id sont non injectives. On a donc{0; 1} ⊂Sp(f).
• Soient λune valeur propre def et xun vecteur propre associ´e. On a donc f(x) =λx, soitf2(x) =λf(x) par lin´earit´e def puisf2(x) =λ2x par d´efinition dex. f2 =f donne doncf(x) =λ2x, soitλx =λ2xet donc (λ−λ2)x= 0. Or xest non nul (c’est un vecteur propre) d’o`u λ2 =λet doncλ= 0 ouλ= 1. On a doncSp(f)⊂ {0; 1}.
Bilan : Les valeurs propres def sont donc 0 et 1.
4. Soitαun r´eel non nul. Montrer quef +αId est non inversible si et seulement siα=−1.
Soitαun r´eel non nul. f+αId est non inversible si et seulement si f+αId est non injectif (carf +αId est un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie), si et seulement si, d’apr`es le cours, −α est une valeur propre def ce qui signifie d’apr`es la question pr´ec´edente queα= 0 ou α=−1. Commeαest non nul, on en d´eduit l’´equivalence propos´ee :
f+αId est non inversible si et seulement siα=−1.
Exercice 2.
L’exp´erience de cet exercice consiste `a jeter simultan´ement trois d´es (un rouge, un vert et un bleu) ´equilibr´es et `a quatre faces (num´erot´ees de 1 `a 4). Les variables al´eatoires de ce probl`eme sont :
• X, le maximum des trois nombres amen´es par les d´es.
• X1,X2,X3,X1´etant le nombre amen´e par le d´e rouge,X2 par le d´e bleu etX3par le d´e vert.
• Y, la somme des nombres amen´es par les d´es rouge et bleu etZ, la somme des nombres amen´es par les trois d´es.
1. D´eterminer la loi deX.
Les valeurs prises parX vont de 1 (pire des cas, on n’a eu que des 1) `a 4 (l’un des d´es a donn´e 4). On a donc X(Ω) =J1,4K. Soitiun ´el´ement deJ1,4K. (X 6i) a lieu signifie que chacun des d´es a donn´e au maximumi, autrement dit :
(X 6i) = (X16i)∩(X26i)∩(X36i).
Par ind´ependance et comme les Xi suivent des lois uniformes surJ1,4K, on a donc : P(X 6i) =P(X16i)×P(X26i)×P(X36i)
= i 4 × i
4 × i 4
= i
4 3
On peut donc d´esormais expliciter la fonction de r´epartitionFX deX :
FX :
R −→[0,1]
x 7→
0 six <1 1
4 3
six∈[1,2[
1 2
3
six∈[2,3[
3 4
3
six∈[3,4[
1 six>4 CommeX(Ω) =J1,4K, on en d´eduit :
P(X = 1) =FX(1)
= 1
4 3
P(X = 2) =FX(2)−FX(1)
= 2
4 3
− 1
4 3
P(X = 3) =FX(3)−FX(2)
= 3
4 3
− 1
2 3
P(X = 4) =FX(4)−FX(3)
= 1− 3
4 3
2. Montrer queP(Y =k) = k−1
16 sik∈J2,5KetP(Y =k) =9−k
16 sik∈J6,8K. Voici la table desi+j :
i\j 1 2 3 4
1 2 3 4 5
2 3 4 5 6
3 4 5 6 7
4 5 6 7 8
On en d´eduit queY(Ω) est{2,3,4,5,6,7,8}. Les d´es ´etant ´equilibr´es, on munit Ω deP la probabilit´e uniforme.
Pour toutk deY(Ω), on a donc :
P(Y =k) = Card ((Y =k)) Card (Ω)
= Card ((Y =k)) Card (J1,4K
3)
= Card ((Y =k))
64 Formule¬
Du tableau de la question pr´ec´edente, on en d´eduit :
(Y = 2) ={(1,1)} × {1,2,3,4} (Y = 3) =H3× {1,2,3,4}
(Y = 4) ={(1,3),(2,2),(3,1)} × {1,2,3,4} (Y = 5) ={(1,4),(2,3),(3,2),(4,1)} × {1,2,3,4} (Y = 6) =H6× {1,2,3,4}
(Y = 7) ={(3,4),(4,3)} × {1,2,3,4} (Y = 8) =H8× {1,2,3,4}
en posant queHk (kentier naturel) est l’ensemble
(a, b)∈J1,4K
2tels que a+b=k .On peut donc conclure grˆace `a la formule¬:
Card ((Y = 2)) = 1×4 puis :P((Y = 2)) = 4 64 = 1
16 Card ((Y = 3)) = 2×4 puis :P((Y = 3)) = 8
64 = 2 16 Card ((Y = 4)) = 3×4 puis :P((Y = 4)) =12
64 = 3 16 Card ((Y = 5)) = 4×4 puis :P((Y = 5)) =16
64 = 4 16 Card ((Y = 6)) = 3×4 puis :P((Y = 6)) =12
64 = 3 16 Card ((Y = 7)) = 2×4 puis :P((Y = 7)) = 8
64 = 2 16 Card ((Y = 8)) = 1×4 puis :P((Y = 8)) = 4
64 = 1 16 On a bien obtenu que queP(Y =k) = k−1
16 sik∈J2,5Ket P(Y =k) =9−k
16 sik∈J6,8K. 3. (a) D´emontrer que, pour tout ideZ(Ω), on a :
P(Z=i) =
8
X
k=2
P(Y =k)P(X3=i−k).
En dressant la table des i +j +k avec (i, j, k) d´ecrivant J1,4K
3, on prouve que Z(Ω) est l’ensemble {3,4,5,6,7,8,9,10,11,12}. I, l’ensemble des valeurs prises parZ, est doncJ3,12K. Soitiun ´el´ement deI.
(Y =k)26k68est un syst`eme complet d’´ev´enement (carY(Ω) =J2,8K), on peut affirmer, d’apr`es la formule des probabilit´es totales, que :
P(Z=i) =
8
X
k=2
P((Y =k)∩(Z=i))
=
8
X
k=2
P((Y =k)∩(X3+Y =i))
=
8
X
k=2
P((Y =k)∩(X3=i−k))
=
8
X
k=2
P(Y =k)P(X3=i−k)
en utilisant l’ind´ependance du dernier tir par rapport aux deux premiers et le fait que X3 ne d´epend que du lancer du dernier d´e etY du lancer des deux premiers.
(b) Montrer la probabilit´e pour que la somme des nombres amen´es par les trois d´es soit un multiple de 5 est 3
16.
De Z(Ω) = J3,12K, on en d´eduit que l’´ev´enement ”la somme des nombres amen´es par les trois d´es est un multiple de 5” est ((Z = 5)∪(Z = 10)). Avec la formule pr´ec´edente et en ajoutant que X3 suit la loi
uniforme surJ1,4K, on a : P(Z = 5) =
8
X
k=2
P((Y =k))×P((X3= 5−k))
=
4
X
k=2
k−1
16 ×P((X3= 5−k))
!
+ 0 car X3(Ω) =J1,4K
=
4
X
k=2
k−1 16 ×1
4
=
3
X
k=1
k 64
= 3×4 128
= 3 32 De mˆeme, on a :
P(Z= 10) =
8
X
k=2
P((Y =k))×P((X3= 10−k))
= 0 +
8
X
k=6
9−k
16 ×P((X3= 10−k))
!
car X3(Ω) =J1,4K
=
8
X
k=6
9−k 16 ×1
4
=
8
X
k=6
9−k 64
=27 64−21
64
= 6 64
Par incompatibilit´e de (Z = 5) et (Z = 10),P((Z = 5)∪(Z = 10)) est donc P(Z = 5) +P(Z = 10) soit 3
16.
4. Voici la derni`ere exp´erience : Nous jetons les trois d´es puis nous ´evaluons la somme des nombres amen´es par les trois d´es. Tant que cette somme n’est pas un multiple de 5, nous recommencerons le lancer des trois d´es.
N d´esigne alors le nombre de lancers r´ealis´es pour obtenir cette somme multiple de 5. Donner la loi deN ainsi que son esp´erance et sa variance.
D’apr`es le protocole exp´erimental, on peut affirmer queN suit une loi g´eom´etrique de param`etrepavecp= 3 16. On en d´eduit :
N(Ω) =N?, pour toutideN(Ω),P(N =i) = 13i−1×3
16i ,E(N) =16
3 etV(N) =1−p p2 .
BCPST 2 2020/2021
Sujet 2 Type G2E
Corrig´ e du TD de pr´ eparations aux oraux de math´ ematiques
Exercice 1.
1. (a) `A l’aide d’une int´egration par parties, montrer que Z +∞
1
sin(t)
t dtconverge.
On appelleg:t7→sin(t)
t . Par op´eration,g est continue surR?. L’unique probl`eme de Z +∞
1
sin(t)
t dtest sa borne infinie. On pose, pour tout r´eelusup´erieur `a 1,Iu=
Z u 1
g(t)dt. On fait une int´egrations par parties ce qui est possible cart7→1
t ett7→ −cos(t) sont de classe C1 sur [1, u]
, on obtient : Z u
1
sin(t) t dt=
−cos(t) t
u 1
− Z u
1
cos(t) t2 dt
= cos(1)−cos(u)
u −
Z u 1
cos(t) t2 dt.
Z +∞
1
cos(t)dt
t2 converge absolument : En effet, on peut majorert7→
cos(t) t2
sur [1, u] part7→
1 t2
, on sait (ou on d´emontre rapidement) que
Z +∞
1
1
t2dtconverge. Comme les int´egrandes sont continues positives sur [1,+∞[, le th´eor`eme de comparaison nous permet d’affirmer que
Z +∞
1
cos(t)dt
t2 converge absolument et donc qu’elle converge. lim
u−→+∞
Z u 1
cos(t)dt t2
existe donc et est finie. De plus, puisque lim
u−→+∞
cos(1)−cos(u) u
existe aussi par op´erations (on d´eduit du th´eor`eme des gendarmes que lim
u−→+∞
cos(u) u
= 0) , on en d´eduit que lim
u−→+∞(Iu) existe.
Z +∞
1
sin(t)
t dtconverge effectivement ! (b) En d´eduire que
Z +∞
0
sin(t)
t dtconverge.
De l’´equivalent sin(x) ∼
0 x, on peut d´eduire que g est prolongeable par continuit´e en 0 en posant tout simplement g(0) = 1.
Z 1 0
sin(t)
t dt est donc une int´egrale faussement impropre.
Z 1 0
sin(t)
t dt converge donc.
Or, on a vu que Z +∞
1
sin(t)
t dtconverge. On peut donc conclure, par la relation de Chasles, que Z +∞
0
sin(t) t dt converge.
2. (a) Montrer que, pour tout entier naturel non nulk, on a : Z (k+1)π
kπ
sin(t) t
dt> 2 π(k+ 1). Fixonskun entier naturel non nul. Pour toutt de [kπ,(k+ 1)π], on a :
sin(t) t
> |sin(t)|
π(k+ 1). Par croissance de l’int´egration (invocable par croissance des bornes et continuit´e des int´egrandes), on obtient donc :
Z (k+1)π kπ
sin(t) t
dt>
Z (k+1)π kπ
|sin(t)|
π(k+ 1)dt.
ce qu’on r´e´ecrit :
Z (k+1)π kπ
sin(t) t
dt>
Z π 0
|sin(t)|dt
π(k+ 1) en exploitant la fameuseπ-p´eriodicit´e de|sin|. Main- tenant, il ne nous reste plus qu’`a constater que :
Z π 0
|sin(t)|dt= Z π
0
sin(t)dt= [cos(t)]0π = 2 pour obtenir l’in´egalit´e souhait´ee...
(b) Montrer que, pour tout entier naturel non nuln,
n
X
k=1
1
k >ln(n+ 1).
On fixe k un entier naturel non nul et on remarque que pour toutxde [kπ,(k+ 1)π], on a : 1 k > 1
x. Par croissance de l’int´egration (invocable par croissance des bornes et continuit´e des int´egrandes), on a :
Z k+1 k
dx k >
Z k+1 k
dx x
i.e. 1 k >
Z k+1 k
dx
x . Ajoutons ces in´egalit´es, cela donne :
n
X
k=1
1 k >
n
X
k=1
Z k+1 k
dx x
qui devient, grˆace `a la relation de Chasles,
n
X
k=1
1 k >
Z n+1 1
dx
x ... d’o`u l’in´egalit´e souhait´ee ! (c) En d´eduire que
Z +∞
0
sin(t)
t dtne converge pas absolument et conclure.
Appelonsnun entier naturel non nul. Pour tout entierkdeJ1, nK, on a vu que : Z (k+1)π
kπ
sin(t) t
dt> 2 π(k+ 1). Ajoutons ces in´egalit´es et utilisons la relation de Chasles, cela donne :
Z (n+1)π π
sin(t) t
dt> 2 π
n+1
X
k=2
1 k soit, en utilisant la question pr´ec´edente :
Z (n+1)π π
sin(t) t
dt>2(ln(n+ 2) + 1)
π .
D’o`u (par passage `a la limite) lim
n−→+∞
Z (n+1)π π
sin(t) t
dt
!
= +∞.
Z +∞
0
sin(t)
t dt ne converge donc pas absolument. On peut donc conclure que
Z +∞
0
sin(t)
t dt converge et ne converge pas absolument ce qui contredit la r´eciproque de la proposition du cours qui dit que si une int´egrale g´en´eralis´ee converge absolument alors elle converge.
Exercice 2.
Soitnun entier naturel non nul.
1. Donner une condition n´ecessaire et suffisante sur les r´eels aetb pour que la matrice
a 1 0 b
soit diagonali- sable.
a 1 0 b
est une matrice triangulaire donc ses valeurs propres sont sur sa diagonale. Ainsi, a et b sont ses valeurs propres. On en d´eduit que la matrice
a 1 0 b
est diagonalisable si et seulement sia6=b. En effet :
• Sia6=b,
a 1 0 b
a deux valeurs propres et est d’ordre 2 donc cela suffit pour affirmer que
a 1 0 b
est diagonalisable.
• Si a=b,
a 1 0 b
a une seule valeur propre donc, si elle ´etait diagonalisable, il existerait P une matrice d’ordre 2 inversible telle que :
a 1 0 b
=P−1×aI2×P soit
a 1 0 b
=aI2 ce qui n’est pas le cas `a cause du 1 en haut `a droite de
a 1 0 b
. 2. En remarquant que, pour tout r´eel t, on a : (1 +t)n×(1 +t)n = (1 +t)2n, calculer
n
X
k=0
n k
2 . Soitt un r´eel. De (1 +t)n×(1 +t)n= (1 +t)2n et la formule du binˆome de Newton, on en d´eduit que : n
0
t0+ n
1
t1+· · ·+ n
n−1
tn−1+ n
n
tn
× n
0
tn+ n
1
tn−1+· · ·+ n
n−1
t1+ n
n
t0
=
2n
X
k=0
2n k
tk
En identifiant le coefficient detn, on a donc :
n
X
k=0
n k
2
= 2n
n
.
3. Soient X et Y deux variables al´eatoires ind´ependantes suivant la mˆeme loi binomiale de param`etres n et 1 2. SoitM la matrice
X 1
0 Y
. Quelle est la probabilit´e queM soit diagonalisable ?
L’´ev´enement M diagonalisable est l’´ev´enement X 6=Y d’apr`es la premi`ere question. Or, par la formules des probabilit´es totales (avec le syst`eme complet (X =k)(k∈X(Ω))i.e. (X =k)(k∈
J0,nK)carX suit une loi binomiale de param`etresnet 1
2), on a :
P(X =Y) =
n
X
k=0
P((X=k)∩(Y =X))
=
n
X
k=0
P((X=k)∩(Y =k))
=
n
X
k=0
P((X=k))×P((Y =k)) par ind´ependance
=
n
X
k=0
n k
× 1
2 k
× 1
2
n−k!2
=
n
X
k=1
n k
× 1
2 n2
= 1
2 2n
×
n
X
k=1
n k
2
= 1
2 2n
× 2n
n
d’apr`es la question pr´ec´edente
La probabilit´e que M soit diagonalisable est donc : 1− 1
2 2n
× 2n
n
.
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Sujet 3 Type Agro
Corrig´ e du TD de pr´ eparations aux oraux de math´ ematiques Question de cours.
Enoncer le th´´ eor`eme de Rolle.Le th´eor`eme de Rolle affirme que sif est une fonction continue sur [a, b] et d´erivable sur ]a, b[ et telle quef(a) =f(b) (avecaet bdeux r´eels tels quea < b) alors il existe un r´eel c∈]a, b[ qui v´erifief0(c) = 0.
Exercice.
On consid`ere l’´equation diff´erentielle suivante :
(E) : y00−2y0+ 2y= 2x2. d’inconnuey fonction deux fois d´erivable surR.
1. Sachant qu’un polynˆome du second degr´e est solution de (E), r´esoudre (E) et d´eterminer l’unique solutionf de (E) v´erifiant
(f(0) = 1 f0(0) = 3.
(a) On commence par r´esoudre l’´equation homog`ene associ´ee `a (E), c’est l’´equation (H) suivante : (H) : y00−2y0+ 2y= 0
d’inconnue y fonction deux fois d´erivable sur R. (H) est une ´equation diff´erentielle homog`ene lin´eaire du second ordre, son ´equation caract´eristique est l’´equation :
r2−2r+ 2 = 0
d’inconnuercomplexe et de discriminant : 4−8, c’est-`a-dire −4. Ses solutions sont donc : 2 + 2i
2 et 2−2i 2
soit 1 +iet 1−i. On en d´eduit que, pour toute fonctiony d´erivable deux fois sur R, on a :
y solution de (H)⇔ Il existe deux r´eels λ1 etλ2 tels que :y:x7−→exp(x)×(λ1cos(x) +λ2sin(x)) (b) On cherche ensuite une solution particuli`ere de (E) sous la forme d’un polynˆome de degr´e 2. Soienta,b et
ctrois r´eels. Soit y0 la fonction suivante :
y0:x7→ax2+bx+c.
y0 est d´erivable deux fois surR(c’est un polynˆome) et, pour tout r´eel x, on a : y000(x)−2y00(x) + 2y0(x) = 2a−2 (2ax+b) + 2 ax2+bx+c
= (2a−2b+ 2c) + (−4a+ 2b)x+ 2ax2 On en d´eduit :
y0 est solution de (E) ⇔ ∀x∈R,(2a−2b+ 2c) + (−4a+ 2b)x+ 2ax2= 2x2
⇔
2a−2b+ 2c = 0
−4a+ 2b = 0 2a= 2
par identification des coefficients d’un polynˆome
⇔
c = 1 b = 2 a = 1
Ainsi, la fonctionx7−→x2+ 2x+ 1 est donc une solution de l’´equation diff´erentielle (E).
(c) En conclusion, pour toute fonctiony d´erivable deux fois sur R, ysolution de (E) si et seulement si : Il existe deux r´eelsλ1 etλ2 tels que :y:x7−→exp(x)×(λ1cos(x) +λ2sin(x)) +x2+ 2x+ 1 (d) Soitf une fonction solution de (E). Il existe donc deux r´eelsλ1 etλ2tels que :
f :x7→exp(x)×(λ1cos(x) +λ2sin(x)) +x2+ 2x+ 1 f est deux fois d´erivable et on a :
( f(0) = 1
f0(0) = 3 ⇐⇒
( λ1+ 1 = 1 2 +λ1+λ2 = 3
⇐⇒
( λ1 = 0 λ2 = 1
On en d´eduit que il existe une et une seule fonctionf solution de (E) telle que
( f(0) = 1
f0(0) = 3 , c’est : f :x7→exp(x) sin(x) +x2+ 2x+ 1.
2. L’objet de cette question est de v´erifier num´eriquement le r´esultat pr´ec´edent en ´ecrivant une fonction, en langage Python, permettant d’obtenir une approximation de la courbe repr´esentative de f surR+.
On fixe un r´eel strictement positifhet, pour tout entier natureli, on posexi=ih.
(a) Justifier que, pour tout r´eel x, on a : f(x+s) =f(x) +sf0(x) + o
s→0(s) et f(x+s) +f(x−s) = 2f(x) +s2f00(x) + o
s→0 s2 .
La fonctionf est de classeC∞surR. Elle admet donc, en tout r´eel, un d´eveloppement limit´e de tout ordre.
Soitxun r´eel. On a en particulier :
f(x+s) =f(x) +sf0(x) + o
s→0(s) f(x+s) =f(x) +sf0(x) +s2
2f00(x) + o
s→0 s2 f(x−s) =f(x)−sf0(x) +(−s)2
2 f00(x) + o
s→0 s2 D’o`u, par somme, on a :
f(x+s) +f(x−s) =f(x) +sf0(x) +s2
2f00(x) +f(x)−sf0(x) +(−s)2
2 f00(x) + o
s→0 s2
= 2f(x) +s2f00(x) + o
s→0 s2 Pour tout r´eelx, on a bien :
f(x+s) =f(x) +sf0(x) + o
s→0(s) et f(x+s) +f(x−s) = 2f(x) +s2f00(x) + o
s→0 s2 .
(b) En d´eduire, pour tout entier naturel i, une approximation de f0(xi) et une approximation de f00(xi) en fonction d’´el´ements de la famille (f(xj))j∈N.
Soitxun r´eel. D’apr`es la question pr´ec´edente, on a :
f0(x) =f(x+s)−f(x)
s + o
s→0(1) ce qui entraˆıne quef0(x)≈f(x+s)−f(x)
s . En particulier, pour tout entier natureli, on a : f0(xi)≈ f(xi+h)−f(xi)
h
≈ f(xi+1)−f(xi) h
Pour tout entier natureli, on obtient de fa¸con analogue :
f00(xi)≈ f(xi+h) +f(xi−h)−2f(xi) h2
≈ f(xi+1) +f(xi−1)−2f(xi) h2
(c) On suppose avoir construit, pour un certain entier naturel non nul n, des approximations def(x0),f(x1), . . ., f(xn), not´eesfe(x0),fe(x1),. . .,fe(xn).
A l’aide de la question pr´ec´edente, proposer une approximationfe(xn+1) def(xn+1) en fonction d’´el´ements de la famille
fe(x0),fe(x1), . . . ,fe(xn) . D’apr`es la question pr´ec´edente, on a :
f00(xn)−2f0(xn) + 2f(xn)≈f(xn+1)
h2 +f(xn−1)
h2 −2f(xn)
h2 −2f(xn+1)
h +2f(xn)
h + 2f(xn).
Or, commef est solution de (E), on af00(xn)−2f0(xn) + 2f(xn) = 2x2n, d’o`u : 2x2n≈ f(xn+1)
h2 +f(xn−1)
h2 −2f(xn)
h2 −2f(xn+1)
h +2f(xn)
h + 2f(xn).
On en d´eduit :
1 h2 −2
h
f(xn+1) = 2x2n−f(xn−1)
h2 +2f(xn)
h2 −2f(xn)
h −2f(xn).
Comme 1 h2−2
h existe et est non nul lorsquehappartient `a
0,1 2
car 1 h2−2
h = 1−2h
h . En prenanthdans
0,1 2
, on peut donc poser :
fe(xn+1) =2(hxn)2−f(xe n−1) + (2−2h−2h2)fe(xn)
h(1−2h) .
(d) Donner, `a l’aide de l’´egalit´e f0(0) = 3, une valeur approch´ee fe(x1) de f(x1) puis proposer, `a l’aide de la question pr´ec´edente, une fonction, en langage Python, permettant d’obtenir une approximation de la courbe repr´esentative def.
D’apr`es ce que l’on a vu dans la question 2)a), on a :
f0(x0)≈ f(x1)−f(x0)
h .
D’o`uf(x1)≈hf0(x0) +f(x0). On a donc, commef(0) = 1 etf0(0) = 3, l’approximation suivante : fe(x1) =f(x0) +hf0(x0)
=f(0) +hf0(0)
= 1 + 3h.
De la question pr´ec´edente, on d´eduit cette fonction permettant d’obtenir une approximation de la courbe repr´esentative def :
i m p o r t p y l a b i m p o r t m a t h
def a p p r o x f(N,h):
l i s t e a b s c i s s e=[0. ,h]
l i s t e v a l a p p r o x f= [ 1 . , 1 . + 3 *h] for i in r a n g e(N):
xi=l i s t e a b s c i s s e[len(l i s t e a b s c i s s e) -1]
fxi=l i s t e v a l a p p r o x f[len(l i s t e v a l a p p r o x f) -1]
f x i m o i n s 1=l i s t e v a l a p p r o x f[len(l i s t e v a l a p p r o x f) -2]
d e n o m= 1 . /h**2 -2./h
n o u v v a l= ( 2 *xi* * 2 - ( 1 . /h* * 2 ) *f x i m o i n s 1+ ( 2 . /h* * 2 ) *fxi- ( 2 . /h)*fxi-2*fxi)/d e n o m l i s t e v a l a p p r o x f.a p p e n d(n o u v v a l)
l i s t e a b s c i s s e.a p p e n d(xi+h)
p y l a b.p l o t(l i s t e a b s c i s s e,l i s t e v a l a p p r o x f) En tapantapproxf(100,0.1), on a obtenu :
0 2 4 6 8 10 12
40000 30000 20000 10000 0 10000 20000
Pour v´erifier la coh´erence des r´esultats obtenus, on peut adapter l’algorithme pr´ec´edent en ajoutant le calcul des r´eels de la famille (f(xi))16i6N+1 `a l’aide de l’expression de f obtenue dans la question 1) :
i m p o r t p y l a b i m p o r t m a t h
def a p p r o x f v e r i f(N,h):
l i s t e a b s c i s s e=[0. ,h]
l i s t e v a l a p p r o x f= [ 1 . , 1 . + 3 *h] for i in r a n g e(N):
xi=l i s t e a b s c i s s e[len(l i s t e a b s c i s s e) -1]
fxi=l i s t e v a l a p p r o x f[len(l i s t e v a l a p p r o x f) -1]
f x i m o i n s 1=l i s t e v a l a p p r o x f[len(l i s t e v a l a p p r o x f) -2]
d e n o m= 1 . /h**2 -2./h
n o u v v a l= ( 2 *xi* * 2 - ( 1 . /h* * 2 ) *f x i m o i n s 1+ ( 2 . /h* * 2 ) *fxi- ( 2 . /h)*fxi-2*fxi)/d e n o m l i s t e v a l a p p r o x f.a p p e n d(n o u v v a l)
l i s t e a b s c i s s e.a p p e n d(xi+h) l i s t e v a l f=[]
for i in r a n g e(len(l i s t e a b s c i s s e)):
a b s c o u=l i s t e a b s c i s s e[i]
n o u v v a l=m a t h.exp(a b s c o u)*m a t h.sin(a b s c o u)+a b s c o u* * 2 + 2 *a b s c o u+1 l i s t e v a l f.a p p e n d(n o u v v a l)
p y l a b.p l o t(l i s t e a b s c i s s e,l i s t e v a l a p p r o x f) p y l a b.p l o t(l i s t e a b s c i s s e,l i s t e v a l f)
En tapantapproxfverif(100,0.1), on a obtenu :
0 2 4 6 8 10 12
40000 30000 20000 10000 0 10000 20000
(e) Adapter la fonction pr´ec´edente pour v´erifier la coh´erence des r´esultats obtenus.
cf r´eponse pr´ec´edente ! On a pu constater, en comparant les deux graphiques que c’est tout `a fait coh´erent ! 3. Montrer quef est de classeC∞ surR. Montrer que, pour tout entier naturelndiff´erent de 2, on a :
un+2= 2un+1−2un
o`u on a pos´e, pour tout entier natureln,un =f(n)(0).
Par somme et produit, on constate quef est de classeC∞. Commef est solution de (E), pour tout r´eel x, on a :
f00(x)−2f0(x) + 2f(x) = 2x2 ce qui donne en d´erivant une premi`ere fois :
∀x∈R, f000(x)−2f00(x) + 2f0(x) = 4x
puis :∀x∈R, f0000(x)−2f000(x) + 2f00(x) = 4 puis, en d´erivantnfois avecnentier naturel sup´erieur `a 3, pour tout r´eelx, on a : :
f(n+2)(x)−2f(n+1)(x) + 2f(n)(x) = 0 On obtient donc en particulier :
f00(0)−2f0(0) + 2f(0) = 2×02 f000(0)−2f00(0) + 2f0(0) = 4×0 f0000(0)−2f000(0) + 2f00(0) = 4
∀n∈N∩[3,+∞[, f(n+2)(0)−2f(n+1)(0) + 2f(n)(0) = 0.
et donc :
u2−2u1+ 2u0 = 0 u3−2u2+ 2u1 = 0 u4−2u3+ 2u2 = 4
∀n∈N∩[3,+∞[, un+2−2un+1+ 2un = 0.
On obtient donc en particulier :
Pour tout entier naturelndiff´erent de 2, on a :un+2= 2un+1−2un.
4. D´eterminerf(n)(0) pour tout entier natureln.
(un)n∈N n’est pas une suite r´ecurrente lin´eaire d’ordre 2. On va introduire (vn)n∈N la suite suivante :
∀n∈N, vn=g(n)(0) avec :g:x7→exp(x) sin(x).
Soitnun entier naturel. g´etant une solution de (H), pour tout r´eel x, on a : g00(x)−2g0(x) + 2g(x) = 0
ce qui donne en d´erivantnfois :
∀x∈R, g(n+2)(x)−2g(n+1)(x) +g(n)(x) = 0
et donc :∀n∈N, vn+2−2vn+1+ 2vn = 0. (vn)n∈Nest une suite r´ecurrente lin´eaire d’ordre 2, les solutions de son ´equation caract´eristique ´etant 1 +i et 1−i, soit√
2 exp iπ
4
et √ 2 exp
−iπ 4
, on en d´eduit qu’il existe AetB deux r´eels tels que, pour tout entier natureln, on ait :
vn=√ 2n
× Acos
nπ 4
+Bsin nπ
4
et, comme on connaˆıtv0 etv1, on a facilementAetB : ( v0 = 0
v1 = 1 donc :
( A = 0
√2×
Acosπ 4
+Bsinπ 4
= 1 donc :
( A = 0 A+B = 1 donc :
( A = 0 B = 1 Pour tout entier natureln, on a donc :
vn =√ 2n
×sin nπ
4
Orf :x7→g(x) +x2+ 2x+ 1, on en d´eduit que, pour tout entier natureln, on a :
f(n)(0) =
g(n)(0) sin>3 g(2)(0) + 2 sin= 2
g0(0) + 2 sin= 1 g(0) + 1 sin= 0
et donc, en utilisant ce qu’on vient de prouver sur (vn)n∈N, on obtient que, pour tout entier natureln, on a :
f(n)(0) =
√ 2n
×sin nπ
4
sin>3 4 sin= 2
3 sin= 1 1 sin= 0
BCPST 2 2020/2021
Sujet 4 Type Agro
Corrig´ e du TD de pr´ eparations aux oraux de math´ ematiques Question de cours.
Qu’appelle-t-onracine d’un polynˆome ?Qu’appelle-t-onordre de multiplicit´e d’une racine d’un polynˆome ?
• SoientP ∈K[X] un polynˆome eta∈K; on dit queaest racine de P si et seulement siP(a) = 0.
• On dit queaest racine d’ordre kdeP (k∈N∗) si et seulement si (X−a)k diviseP mais (X−a)k+1ne divise pasP (ce qui signifie qu’il existe un polynˆomeQtel que P = (X−a)kQavecQ(a)6= 0).
Exercice.
Soittun r´eel positif ou nul. Pour tout r´eelx, on pose :
Pt(x) =x3+tx−1.
1. Montrer que le polynˆomePtadmet une unique racine r´eelleu(t).
Ptest de classeC∞ surR(c’est un polynˆome) et on a :
∀x∈R, Pt0(x) = 3x2+t et commet>0, pour tout r´eel non nulx, on a :
Pt0(x)>3x2
>0
Comme de plus Pt est continue, on en d´eduit quePt est strictement croissante sur R. Rappelons que Pt est continue, on peut alors affirmer, par le th´eor`eme de la bijection continue, quePtr´ealise une bijection deRsur
x→−∞lim (Pt(x)), lim
x→+∞(Pt(x))
, soitRcar , commePt(x)∼
∞x3, on peut affirmer que :
x→+∞lim (Pt(x)) = +∞ et lim
x→−∞(Pt(x)) =−∞
.
Le polynˆomePtadmet bien une unique racine r´eelleu(t).
2. On noteul’application d´efinie surR+ qui, `a tout r´eel positift, associeu(t).
(a) Montrer queu(R+)⊂]0; 1].
On aPt(0) =−1,Pt(u(t)) = 0 etPt(1) =t donc :
Pt(0)< Pt(u(t))6Pt(1) On en d´eduit, par stricte croissance dePt, que 0< u(t)61.
On a bien :u R+
⊂]0; 1].
(b) D´emontrer que la fonctionuest strictement d´ecroissante surR+. Soientt etsdeux r´eels strictement positifs tels quet < s. On a :
Pt(u(s)) = (u(s))3+tu(s)−1 = (t−s)u(s) car (u(s))3+su(s)−1 = 0 carPs(u(s)) = 0 Oru(s)>0 (d’apr`es la question pr´ec´edente), doncPt(u(s))<0. OrPt(u(t)) = 0, on a donc :
Pt(u(s))< Pt(u(t)).
Par stricte croissance dePt, on en d´eduit queu(s)< u(t).
La fonctionuest donc strictement d´ecroissante.
(c) Calculer lim
t→+∞(u(t)).
Indication : utiliser l’expression dePt(u(t)).
La fonctionuest d´ecroissante (d’apr`es un question pr´ec´edente) surR+, elle est minor´ee (par 0 par exemple puisque u(R+)⊂]0; 1]), elle admet donc une limite`en +∞d’apr`es le th´eor`eme de la limite monotone et on peut affirmer que`appartient `a [0,1]. On a
(u(t))3−1 =−t×u(t).
Si`6= 0, alors lim
t→+∞(−t×u(t)) =−∞, donc lim
t→+∞ (u(t))3−1
=−∞. Or, par somme, lim
t→+∞ (u(t))3−1 est`3−1, c’est donc (par unicit´e de la limite) absurde, cela prouve donc que`= 0.
t→+∞lim (u(t)) = 0.
(d) Montrer que l’applicationuest bijective deR+ vers ]0; 1], de r´eciproque :
v:
]0; 1] - R+
y -
1−y3 y Soity un ´el´ement de ]0,1]. Posonst=v(y), on a :
Pv(y)(y) =y3+v(y)×y−1
=y3+1−y3
y ×y−1
= 0.
Or Pv(y) a un unique z´ero, c’est u(v(y)). On en d´eduit queu(v(y)) = y. Tout y de ]0,1] admet donc v(y) pour ant´ec´edent paru,uest donc surjective. ´Etant injective (car strictement d´ecroissante) et surjective, u est bijective deR+ vers ]0,1]. Deu(v(y)) =yv´erifi´ee pour touty de ]0,1], on peut alors d´eduire que :
uest bijective deR+ vers ]0; 1] etvest sa r´eciproque.
(e) Repr´esenter graphiquement grˆace au langagePythonla fonctionvsur ]0; 1]. En d´eduire le trac´e de repr´esentation graphique de la fonctionu.
Commevest l’application
]0; 1] - R+
y -
1−y3 y
, il est ais´e de la repr´esenter graphiquement. Pour repr´esenter u, qui est la r´eciproque dev, on peut faire la sym´etrie par rapport `a la premi`ere bissectrice. On peut aussi le faire en Python en passant deplot(t,y)dans le programme `aplot(y,t). On propose donc le programme suivant :
i m p o r t n u m p y as np
i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt def v(y):
r e t u r n 1/y-y**2
y=np.l i n s p a c e( 0 . 01 , 1 , 1 0 0 ) # Ne pas c o m m e n c e r `a z ´e r o p o u r ´e v i t e r la non d ´e f i n i t i o n t=v(y)
plt.s u b p l o t s()
plt.x l a b e l(’ $y$ ’);plt.y l a b e l(’ $t$ ’) plt.p l o t(y,t,l a b e l=r ’ $t = v ( y ) $ ’) plt.l e g e n d()
plt.s a v e f i g(’ graphe - v . pdf ’,f o r m a t=’ pdf ’) plt.s u b p l o t s()
plt.y l a b e l(’ $y$ ’);plt.x l a b e l(’ $t$ ’) plt.p l o t(t,y,l a b e l=r ’ $y = u ( t ) $ ’) plt.l e g e n d()
plt.s a v e f i g(’ graphe - u . pdf ’,f o r m a t=’ pdf ’)
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 y
0 20 40 60 80 100
t
t = v(y)
0 20 40 60 80 100
t 0.0
0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y
y = u(t)
Figure1 – Le graphe dev et celui deu
On a obtenu :
(f) Justifier que la fonctionuest continue surR+.
Par quotient, la fonctionvest continue et strictement d´ecroissante sur ]0,1]. Par le th´eor`eme de la bijection continue, on peut affirmer que :
La fonctionu, en tant que r´eciproque dev, est bien continue surR+.
(g) D´emontrer que la fonction uest d´erivable surR+ puis d´eterminer, pour tout r´eel positift, une expression deu0(t) en fonction det etu(t).
Par quotient, la fonctionv est de classeC1 sur ]0,1] et, pour touty dans ]0,1], on a : v0(y) = −3y3−(1−y3)
y2
= −2y3−1 y2
La d´eriv´ee dev ne s’annulant pas, on sait, d’apr`es le cours, que la fonctionuest de classe C1 surv(]0,1]), i.e. surR+. Or, pour tout r´eel positift, on au(t)3+t×u(t)−1 = 0, cela donne :
∀t∈R+,(3(u(t))2+t)×u0(t) +u(t) = 0 soit, pour tout r´eel positift,u0(t) =− u(t)
3(u(t))2+t puisque, pour tout r´eel positift, 3(u(t))2+t6= 0.
uest d´erivable surR+ et, pour tout r´eel positift, u0(t) =− u(t) 3(u(t))2+t.
BCPST 2 2020/2021
Sujet 5 Type Agro
Corrig´ e du TD de pr´ eparations aux oraux de math´ ematiques Question de cours.
Quand dit-on que deux fonctions sont ´equivalentes au voisinage d’un point ? Donner des ´equivalents usuels dex7→ln(1 +x) et dex7→1−cos(x) au voisinage de 0 .• Soientf et g deux fonctions d´efinies au voisinage d’un pointa. On dit quef(x)∼
a g(x) si lim
x→a
f(x) g(x)
existe et vaut 1.
• Dans le cours, il est pr´ecis´e que :
ln(1 +x)∼
0 x et 1−cos(x)∼
0
x2 2 .
Exercice.
Rappel : algorithme de dichotomie. On consid`ere une fonction f continue sur un segment [a, b]. On suppose que f s’annule exactement une fois sur[a, b], en un point que l’on noteγ. On d´efinit les suites(ak)k>0et(bk)k>0de la fa¸con suivante :
• a0=aetb0=b.
• Pour tout entier naturelk, on noteck= ak+b2 k et :
si f(ak)f(ck)60, alors ak+1=ak et bk+1=ck
sinon, on pose ak+1=cket bk+1=bk. On sait alors que les suites(ak) et(bk)convergent toutes les deux versγ, en v´erifiant :
∀k∈N, ak6γ6bk et∀k∈N, bk−ak=b−a 2k .
On peut montrer que si l’entierk est tel que b−a2k 6ε, alorsak etbk sont des valeurs approch´ees deγ `aε-pr`es.
1. On consid`ere pour tout entiern>2, la fonctionfn d´efinie surR∗+ par :fn(x) =xn−ln(x)−n.
(a) Dresser le tableau de variations defn.
Soitnun entier sup´erieur `a 2.fnest d´erivable par somme et produit surR∗+, et, pour tout r´eel strictement positif x, on a :
fn0(x) =nxn−1−1 x
=nxn−1 x .
Cette quantit´e est positive si et seulement si x > n r1
n, i.e. x > n−1/n. Ainsi, la fonction fn est croissante sur
"
n
r1 n,+∞
"
et d´ecroissante sur
# 0, n
r1 n
# .
(b) On rappelle et on admet l’in´egalit´e suivante : ∀x∈R∗+, ln(x)6x−1 (?). En d´eduire que pour tout entiern>2, il existe un unique r´eelun∈i
0;n−n1h
tel quefn(un) = 0 et un unique r´eelvn∈i
n−n1; +∞h
tel quefn(vn) = 0.
La fonctionfnest continue par somme. De plus, elle est strictement croissante (d’apr`es l’´etude men´ee dans la question pr´ec´edente) sur
"
n
r1 n,+∞
"
, elle r´ealise donc, par le th´eor`eme de la bijection continue, une bijection de
"
n
r1 n,+∞
"
sur
"
fn n
r1 n
! , lim
x→+∞(fn(x))
"
. On calcule ais´ement :
fn n
r1 n
!
= 1 n− 1
nln 1
n
−n= 1
n(1 + ln(n))−n.
D’apr`es l’in´egalit´e rappel´ee, on afn n
r1 n
!
61−n, on en d´eduit quefn n
r1 n
!
<0 puisquen>2. De plus, pour tout r´eel strictement positifx, on a :
fn(x) =xn
1−ln(x) xn
−n
ce qui prouve que lim
x→+∞(fn(x)) = +∞. 0 est donc un ´el´ement de
"
fn n
r1 n
! , lim
x→+∞(fn(x))
"
. Par le th´eor`eme de la bijection continue, on a donc bien prouv´e qu’il existe unvn ∈i
n−n1; +∞i
tel que fn(vn) = 0. De la mˆeme fa¸con, en exploitant la continuit´e et la stricte d´ecroissance defnsuri
0;n−n1i
et le fait que lim
x→0+(fn(x)) = +∞, on obtient qu’il existe un unique r´eelun∈i
0;n−n1i
tel quefn(un) = 0. Pour obtenir la conclusion souhait´ee, il suffit de signaler quefn n
r1 n
!
est non nul (car strictement n´egatif).
2. Etude de la suite´ (vn)
La suite (vn)n>2 v´erifie donc l’´egalit´e :∀n>2,vnn−ln(vn)−n= 0.
(a) Justifier en utilisant si besoin (?) quefn
(2n)n1
>0, puis en d´eduire que :∀n>2,vn6(2n)n1. Fixonsnun entier sup´erieur `a 2. En utilisant l’in´egalit´e rappel´ee, on trouve que :
fn
(2n)1/n
>n−1
n(2n−1)
>n−2 +1 n
>0
car somme d’un terme sup´erieur ou ´egal `a z´ero, et d’un autre strictement positif. Ainsi, fn
(2n)1/n
> 0, soit fn
(2n)1/n
> fn(vn). Commefnest strictement croissante suri
n−1n; +∞h
et que (2n)1/netvnsont deux ´el´ements de cet intervalle, on peut affirmer quevn<(2n)n1 et en particulier la r´eponse demand´ee.
(b) En utilisant l’algorithme de dichotomie, d´eterminer des valeurs approch´ees `a 10−3pr`es des termesvnpournallant de 2 `a 30. Repr´esenter la suite (vn) graphiquement.
On rappelle que la fonction plot des modules pylab ou matplotlib.pyplot permet de faire des repr´esentations graphiques comme le montre l’exemple suivant :
import matplotlib.pyplot as plt X=[n for n in range(20)]
Y=[(2/3)**k for k in X]
plt.plot(X,Y,’o’) plt.show()
Voici une fonction Python qui, en utilisant l’algorithme de dichotomie, d´etermine des valeurs approch´ees `a 10−3pr`es des termesvn pournallant de 2 `a 30. puis permet de repr´esenter la suite (vn) graphiquement :
def d i c h o(a, b, f, p r e c):
’ ’ ’
R e t o u r n e une v a l e u r a p p r o c h ´e e d ’ un z ´e r o de f e n t r e a et b a v e c p r ´e c i s i o n p r e c
’ ’ ’
w h i l e b-a > p r e c:
c = (a+b)/2
if f(a)*f(c) <= 0:
b = c
e l s e:
a = c
r e t u r n (a+b)/2
i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt i m p o r t n u m p y as np
X = l i s t(r a n g e(2 , 3 1 ) )
Y = [d i c h o( ( 1 /n) * * ( 1 /n) , (2*n) * * ( 1 /n) , l a m b d a x:(x**n-np.log(x) -n) , 1 0 * * ( - 9 ) ) for n in X]
plt.p l o t(X, Y, ’ o ’) plt.s h o w()
On a obtenu :
> > > Y
[ 1 . 6 7 6 7 7 6 6 9 5 2 9 6 6 3 7 , 1 . 5 3 6 1 8 0 7 6 3 2 1 1 7 6 3 4 , 1 . 4 3 8 1 2 1 3 1 8 1 7 7 2 0 8 8 , 1 . 3 6 9 8 6 4 8 1 0 2 6 5 2 5 9 , 1 . 3 2 0 2 7 3 4 0 5 9 6 4 7 7 6 7 , 1 . 2 8 2 7 6 3 8 2 2 7 1 3 3 5 0 9 , 1 . 2 5 3 4 3 6 5 2 4 9 5 5 8 1 4 , 1 . 2 2 9 8 8 2 0 3 8 2 4 0 6 1 4 6 , 1 . 2 1 0 5 4 4 1 9 4 4 3 6 2 4 3 , 1 . 1 9 4 3 7 7 3 1 1 0 2 8 1 7 2 , 1 . 1 8 0 6 5 4 2 5 7 4 0 1 4 7 6 7 , 1 . 1 6 8 8 5 4 3 2 6 8 6 9 4 2 9 , 1 . 1 5 8 5 9 5 0 7 2 5 7 0 9 2 , 1 . 1 4 9 5 8 9 3 6 3 9 4 0 7 4 2 6 , 1 . 1 4 1 6 1 7 4 6 2 8 6 8 5 4 1 6 , 1 . 1 3 4 5 0 8 3 5 1 2 4 4 6 6 1 7 , 1 . 1 2 8 1 2 6 9 3 1 3 2 3 5 4 5 1 , 1 . 1 2 2 3 6 5 0 5 5 9 9 2 1 8 9 8 , 1 . 1 1 7 1 3 5 1 1 7 6 8 0 5 6 , 1 . 1 1 2 3 6 5 3 8 4 0 9 3 1 4 5 3 , 1 . 1 0 7 9 9 6 5 5 0 0 7 7 9 8 , 1 . 1 0 3 9 7 9 1 5 1 3 0 4 5 7 2 7 , 1 . 1 0 0 2 7 1 5 9 8 5 7 5 2 4 8 , 1 . 0 9 6 8 3 8 6 6 5 7 0 6 5 6 8 , 1 . 0 9 3 6 5 0 3 1 3 3 8 2 0 5 9 9 , 1 . 0 9 0 6 8 0 7 6 4 9 6 7 0 7 7 , 1 . 0 8 7 9 0 7 7 7 3 4 5 1 7 0 6 2 , 1 . 0 8 5 3 1 2 0 3 4 9 1 3 5 9 8 7 , 1 . 0 8 2 8 7 6 7 1 5 4 0 8 5 2 3 7 ] puis :
(vn) semble visiblement converger vers 1.
(c) Montrer que (vn) converge et d´eterminer sa limitel.
Soitn un entier sup´erieur `a 2. Commefn(1)6 0 (carfn(1) = 1−n etn >2), soit fn(1)6fn(vn) , nous avons vn > 1 car fn est strictement croissante suri
n−1n; +∞h
et 1 et vn sont deux ´el´ements de cet intervalle. Il suffit ensuite de conclure par le th´eor`eme des gendarmes, en utilisant une question pr´ec´edente :
16vn6(2n)n1. Comme lim
n→+∞(1) = 1 et lim
n→+∞
(2n)n1
= 1, on obtient que (vn) converge et que sa limitelvaut 1.
(d) On admet le r´esultat suivant : sian ∼
n→+∞bnavec lim
n→+∞(bn) = +∞, alorsln(an) ∼
n→+∞ln(bn). On rappelle de plus queln(x) ∼
x→1x−1.D´eterminer un ´equivalent devn−l.
Soitnun entier sup´erieur `a 2. Nous savons quevnn= ln(vn)+n. Comme lim
n→+∞(n) =∞et lim
n→+∞(ln(vn)) = 0, on sait que ln(vn)+n ∼
n→+∞n. On a donc :vnn ∼
n→+∞n. Comme lim
n→+∞(n) = +∞, alors, d’apr`es l’´enonc´e, ln (vnn) ∼
n→+∞ln(n), soitvn ∼
n→+∞
ln(n) n . 3. Etude de la suite´ (un)
(a) Proposer une m´ethode permettant de d´eterminer des valeurs approch´ees `a 10−3pr`es des termesunpournallant de 2 `a 8.
On reprend la mˆeme fonctiondichoque l’on avait impl´ement´e pour (vn) puis, pour d´eterminer des valeurs approch´ees
`
a 10−3 pr`es des termesunpournallant de 2 `a 8, on tape dans la console :
X = l i s t(r a n g e(2 , 9))
Y = [d i c h o(10**( -10) , (1/n) * * ( 1 /n) , l a m b d a x:(x**n-np.log(x) -n) , 1 0 * * ( - 3 ) ) for n in X] plt.p l o t(X, Y, ’ o ’)
plt.s h o w() On a obtenu :
> > > Y
> > > Y
[ 0 . 1 7 6 7 7 6 6 9 5 3 7 1 6 3 6 9 , 0 . 1 7 3 3 4 0 3 1 8 6 6 2 6 5 8 6 7 , 0 . 1 7 6 7 7 6 6 9 5 3 7 1 6 3 6 9 , 0 . 1 8 1 1 9 4 9 1 5 9 9 4 4 2 3 9 , 0 . 1 8 5 4 5 9 0 9 3 9 7 2 6 0 0 5 7 , 0 . 1 8 9 3 2 6 6 3 5 6 0 6 1 3 8 3 , 0 . 1 9 2 7 7 6 3 5 3 2 5 0 9 9 2 6 ]
puis :
(un) semble visiblement converger vers 0,2.
(b) Calculerfn(un+1). En d´eduire le sens de variation de (un).
Soit n un entier sup´erieur `a 2. Constatons d’abord que un 6 1 puisque un ∈ i 0;n−1nh
. Comme fn(un+1) = unn+1−ln(un+1)−n, on a donc :
fn(un+1)>un+1n+1−ln(un+1)−n.
Commeun+1n+1−ln(un+1) =n+ 1 carfn+1(un+1) = 0, on obtient donc quefn(un+1)>1 et doncfn(un+1)>0, soit : fn(un+1)>fn+1(un).
Comme fn est strictement d´ecroissante sur i 0;n−n1h
et que un+1 et un sont deux ´el´ements de cet intervalle, on peut affirmer donc queun+16un.La suite (un) est donc d´ecroissante. On note que notre graphique pr´ec´edent est contredit par cette r´eponse.
(c) Justifier que lim
n→+∞(unn) = 0, puis montrer queun ∼
n→+∞e−n.
Soitnun entier sup´erieur `a 2. Nous avonsun6n−1/ndonc 06unn6 1
n et, par th´eor`eme d’encadrement, on a alors
n→+∞lim (unn) = 0 puis, par composition lim
n→+∞(exp (unn)) = 1, soit lim
n→+∞(exp (ln(un) +n)) = 1 carunn= ln(un) +n.
On obtient donc lim
n→+∞(enun) = 1, soitun ∼
n→+∞e−n. On note de nouveau et modestement que notre graphique pr´ec´edent est contredit par cette r´eponse.
BCPST 2 2020/2021
Sujet 6 Type Agro
Corrig´ e du TD de pr´ eparations aux oraux de math´ ematiques Question de cours.
Dans un espace probabilis´e (Ω,A,P) donner la d´efinition d’un syst`eme complet d’´ev´enements. ´Enoncer alors la formule des probabilit´es totales pour calculerP(A) pourA un ´ev´enement quelconque.Soient I une partie de N et (Ai)i∈I une famille d’´ev´enements. On dit que (Ai)i∈I est un syst`eme complet d’´ev´enements si les deux conditions suivantes sont v´erifi´ees :
1. ∀(i, j)∈JIK
2,i6=j⇒Ai∩Aj=∅ 2. [
i∈I
Ai= Ω
SoitA un ´ev´enement. La formule des probabilit´es totales affirme queX
i∈I
P(A∩Ai) existe et :
P(A) =X
i∈I
P(A∩Ai)
=X
i∈I
P(Ai)×PAi(A)
Exercice.
On consid`ere la suite (un)n>1 telle queu1∈]0;π[ et, pour toutn∈N?, on a : un+1=
1 + 1 n
sin(un).
1. Montrer que pour tout entiern>3 : 0< un< π 2
Pour toutnentier naturel sup´erieur `a 3, on appelleP(n) l’hypoth`ese suivante : P(n) : ” 0< un< π
2 ”.
Deu1 ∈]0, π[, on d´eduit 0<sin(u1)61. Comme u2 = 2 sin(u1), on a 0 < u2 62, puis 0<sin(u2)61 car 2∈]0, π[. Deu3=3
2sin(u2), on d´eduit que 0< u363
2 et donc 0< u3< π 2 car π
2 '1,57.P(3) est donc vraie.
On supposeP(n) vraie pour un certain entier naturelnsup´erieur `a 3. DeP(n), on d´eduit que 0<sin(un)<1 et donc, commeun+1 =
1 + 1
n
sin(un) et
1 + 1 n
>0, on a : 0< un+1 <1 + 1
n Or 1 + 1
n 6 4
3 donc 1 + 1 n < π
2. Ceci permet d’affirmer que P(n+ 1) est donc vraie si P(n) l’est. P(3) est vraie et, pour tout entier naturelnsup´erieur `a 3,P(n) impliqueP(n+ 1).P(n) est donc vraie pour tout entier naturelnsup´erieur `a 3 d’apr`es le principe de r´ecurrence.
Pour tout entier naturelnsup´erieur `a 3, on a bien : 0< un <π 2. 2. D´eterminer le seul r´eel vers lequel la suite (un) peut converger.
Si la suite (un)n∈N? converge vers un r´eel` alors :
• 06`6π
2 (par passage `a la limite dans l’in´egalit´e de la question pr´ec´edente).
• `= sin(`) car on sait que, pour tout n∈N?, on a : un+1=
1 + 1 n
sin(un). Or lim
n→+∞(un+1) =` et, par produit, lim
n→+∞
1 + 1
n
sin(un)
= sin (`). Par unicit´e de la limite, on en d´eduit que`= sin(`).
De`= sin(`) et 06`6 π
2, on d´eduit que`= 0 (Il suffit de faire une ´etude rapide de la fonctionx7→sin(x)−x surh
0,π 2
i). On peut conclure :
Le seul r´eel vers lequel la suite (un)n∈N? peut converger est 0.
3. Repr´esenter graphiquementun en fonction de npour plusieurs valeurs deu1, puis ´emettre une conjecture sur la monotonie de la suite (un).
On utilise Python pour calculer les 100 premiers termes de la suite (un)n∈N? et on la repr´esente ensuite : i m p o r t n u m p y as np
i m p o r t m a t p l o t l i b.p y p l o t as plt def u(N=100 ,u1=N o n e):
if u1 is N o n e:
u1=np.r a n d o m.r a n d()*np.pi # C h o i x au h a s a r d de u1 ul=[u1]
for n in r a n g e(1 ,N):
ul.a p p e n d( ( 1 + 1 /n)*np.sin(ul[ -1])) r e t u r n ul
for s in r a n g e( 4 ) : # On f a i t 4 d e s s i n s ul=u()
plt.s u b p l o t s()
plt.x l a b e l(’ $n$ ’);plt.y l a b e l(’ $y$ ’)
plt.p l o t(ul,l a b e l=’ $y = u_ { n +1} $ ’) # A t t e n t i o n , d ´e c a l a g e de 1 sur les i n d i c e s On repr´esente quelques graphes de cette suite pour diff´erentes valeurs deu1 :
0 20 40 60 80 100
n 0.2
0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
y
y=un+1
0 20 40 60 80 100
n 0.0
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5
y
y=un+1
0 20 40 60 80 100
n 0.0
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5
y
y=un+1
0 20 40 60 80 100
n 0.2
0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4
y
y=un+1
A partir de ces diff´erents trac´es, on conjecture :
La suite (un)n∈N? semble ˆetre croissante jusqu’`a un certain indice, d´ecroissante ensuite, pour tendre vers 0.