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TD  — Ind´ependance – Corrig´e

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Int´egration et probabilit´es

ENS Paris, 2013-2014

TD  — Ind´ependance – Corrig´e

Exercice `a chercher du TD pr´ec´edent

E

xercice 0. SoitXune variable al´eatoire r´eelle.

. On suppose queXadmet un moment d’ordren∈N. (a) Montrer que pour toutt∈R:

φX(t) =

n

X

k=

(it)k k! E

hXki

+ (it)n (n−)!E

"

Xn Z

(−u)nexp(ituX)du

# .

(b) Montrer que

φX(t) =

n

X

k=

(it)k k! E

hXki +(it)n

n! n(t), o `u|n(t)| ≤E[|X|n] et lim

tn(t) =.

. On suppose queXadmet des moments de tous ordres et que lim sup

n→∞

kXkn n = 

R <.

Ici,kXkn=E[|X|n]/n. Montrer qu’alorsφX ed´eveloppable en s´erie enti`ere au voisinage de tout r´eel, le rayon de convergence ´etant≥R/e. En d´eduire que :

t

R e,R

e

, φX(t) =

X

k=

(it)k k! E

hXki .

Corrig´e :

. (a) On applique la formule de Taylor avec ree int´egral `au7→exp(iyu) : exp(iy) =

n

X

k=

(iy)k

k! + (iy)n (n−)!

Z

(−u)nexp(iuy)du.

Le r´esultat s’ensuit en prenanty=Xet en prenant l’esp´erance (qui elin´eaire).

Pour des queions, demande de pr´ecisions ou explications, n’h´esitez pas `a m’envoyer un mail `a igor.kortchemski@ens.fr , ou bien `a venir me voir au bureau V.

(2)

(b) En remarquant queR

(−u)ndu=/n, on a : φX(t) =

Xn k=

(it)k k! E

hXki

+ (it)n (n−)!E

"

Xn Z

(−u)n(exp(ituX)−)du

# .

Ainsi,

n(t) =nE

"

Xn Z

(−u)n(exp(ituX)−)du

# ,

et en appliquant le th´eor`eme de Fubini, on obtient la majoration

|n(t)| ≤nE[|X|n] Z

(−u)ndu=E[|X|n]. De plus, pouru∈[,] on a

Xn Z

(−u)n(exp(ituX)−)

≤|X|n(−u)n,

majoration ind´ependante detpar une applicationλ[,]⊗Pint´egrable. Le th´eor`eme de conver- gence domin´ee garantit que lim

tn(t) =.

. Soit t ∈ R. Puisque X a des moments de tout ordre, d’apr`es le TD pr´ec´edent, elle e C et poss`ede donc un d´eveloppement de Taylor `a tout ordren≥:

φX(t) =φX(t) + Xn k=

(t−t)k

k! φ(k)X (t) +Rn(t, t), o `u le ree ed´efini par

Rn(t, t) = Zt

t

(t−u)n

n! φ(n+X )(u)du.

Il s’agit donc de d´emontrer que celui-ci tend vers . On a vu au TD pr´ec´edent que φ(n+)X (u) = in+E

Xn+exp(iuX)

. Ainsi :

|Rn(t, t)| ≤(|tt|kXkn+)n+

(n+)! .

L’hypoth`ese sur kXkn et la formule de Stirling permettent ais´ement de voir que cette quantit´e tend verspour|tt|< R/e.

On a vu en TD que si X, Y sont deux variables al´eatoires r´eelles telles que lim supn→∞

kXkn n <

,lim supn→∞

kYkn

n <∞etE[Xn] =E[Yn] pour toutn≥, alorsφX(t) =φY(t) pour toutt∈R, et doncX etY n’ont pas mˆeme loi (en revanche, ce n’epas vrai en g´en´eral, cf le dernier exercice du TD ). L’id´ee ´etait de montrer que φX = φY d’abord sur le disque ouvert de centre  et de rayon R/e, puis de prolonger `a tout le plan complexe en utilisant le fait que φX etφY sont d´eveloppables en s´erie enti`ere autour de tout point du plan, avec un rayon de convergence au moins ´egal `a R/e (valeur qui ne d´epend pas du point consid´er´e). Plus formellement, on peut montrer que l’ensemble des pointsz∈Ctels queφX(z) =φY(z) eouvert et ferm´e et non vide, et donc ´egal `aCtout entier par connexit´e.

0 – Petite question

(3)

E

xercice 1. Soient X et Y deux variables al´eatoires r´eelles ind´ependantes. Soit F : R×R →R+ une fonion bor´elienne. Montrer queE[F(X, Y)] =E[g(Y)], o `ug :R→R ela fonion d´efinie parg(y) = E[F(X, y)] poury∈R.

Corrig´e : On ´ecrit :

E[F(X, Y)] = Z

R

F(x, y)P(X,Y)(dxdy) = Z

R

F(x, y)PX(dx)⊗PY(dy)

= Z

R

PY(dy) Z

R

F(x, y)PX(dx)

!

= Z

R

PY(dy)g(y) =E[g(Y)].

1 – Variables al´eatoires ind´ependantes

E

xercice 2. SoientXetY deux variables al´eatoires gaussiennes (centr´ees r´eduites) ind´ependantes. Mon- trer que les variables al´eatoires X+Y etXY soient ind´ependantes.

Corrig´e :

Soient F, G : R → R+ deux fonions bor´eliennes. En remarquant que (x, y) 7→ (x+y,xy) e un C diff´eomorphisme deR×RsurR×Rde jacobien−, la formule du changement de variable donne

E

"

F X+Y

√

!

G XY

√

!#

= Z

R×R

F x+y

√

!

G xy

√

! 

πex

+y

dxdy

= Z

R×R

F x+y

√

!

G xy

√

! 

πe

x+y

! + xy

!

dxdy

= Z

R×R

F(x)G(y)

πex

+y

dxdy

= Z

R

F(x)

√πexdx

! Z

R

G(y)

√πey

dy

! .

On en d´eduit queX+Y etXY soient ind´ependantes, et sont toutes les deux gaussiennes centr´ees r´eduites.

E

xercice 3. On d´efinit sur (Ω,A,P) des variables al´eatoiresU, . . . , Unind´ependantes et de loi uniforme sur{,, . . . , p}.

. Trouver la loi deMn= maxknUk.

. Montrer que

E[Mn]

p −→

p→∞

n n+. Corrig´e :

. Pour toutk∈ {, . . . , p}, on a,

P(Mnk) =P(Uk, . . . , Unk) =P(Uk). . .P(Unk) =P(Uk)n= k p

!n

.

On en d´eduit la loi deMn:

P(Mn=k) =P(Mnk)−P(Mnk−) =kn−(k−)n

pn .

(4)

. On a,

E(Mn) =

p

X

k=

P(Mnk), et donc

E(Mn)

p =

p

p

X

k=

− k− p

!n!

= p

p

X

k=

− k p

!n! .

On reconnaˆıt une somme de Riemann de la fonionx7→−xn, dont l’int´egrale entreetvaut n/(n+). D’o `u le r´esultat.

Remarque.On a vu en TD qu’on pouvait tranformer la derni`ere somme en int´egrale par rapport `a la mesure de Lebesgue (en faisant intervenir des parties enti`eres) et utiliser le th´eor`eme de convergence domin´ee :

p

p

X

k=

− k p

!n!

= p

Zp

dx − bxc p

!n!

= Z

dx − bpxc p

!n! .

L’id´ee d’´ecrire des sommes `a param`etres comme des int´egrales par rapport `a la mesure de Lebesgue en

faisant intervenir des parties enti`eres e`a retenir.

E

xercice 4. (Formule de compensation.)Soient (Xn)nune suite de variables al´eatoires r´eelles ind´ependantes et de loiµetN une variable al´eatoire `a valeurs dansNind´ependante de la suite (Xn)n.

. On suppose queµela loi de Bernoulli de param`etrep∈],[ c’e-`a-dire que µ=+ (−p)δ,

et queN suit la loi de Poisson de param`etreλc’e-`a-dire que P(N =k) =eλλk

k!. On pose

P = XN

i=

Xi et F=NP = XN

i=

(−Xi),

avecP =F=sur{N =}. Les variables al´eatoiresP etF repr´esentent respeivement le nombre de piles et de faces dans un jeu de pile ou face de param`etrep `aN lancers.

(a) D´eterminer la loi du couple (P , N).

(b) En d´eduire les lois deP etF et montrer queP etF sont ind´ependantes.

. On ne fait plus d’hypoth`ese sur les lois. Soitf :R→R+une fonion mesurable. Montrer que

E





 XN

i=

f(Xi)







=E(N) Z

R

f(x)µ(dx),

avecPN

i=f(Xi) =sur{N =}. Corrig´e :

(5)

()(a) On aP(P =, N =) =P(N =) =eλ, et pourn≥et≤kn, P(P =k, N =n) = P





 N =n,

Xn i=

Xi=k







= P(N =n)P





 Xn

i=

Xi=k







= eλλn n!

n k

!

pk(−p)nk

= eλ(λp)k k!

(λ(−p))nk (n−k)!

()(b) On a pourk, l≥,

P(P =k, F=l) =P(P =k, N =k+l) = eλp(λp)k k!

!

eλ(p)(λ(−p))l l!

! .

Donc les variables al´eatoiresP etF sont ind´ependantes et de lois respeives les lois de Poisson de param`etresλpetλ(p).

() On a

E





 XN

i=

f(Xi)







= E





 X

n

1{N=n}

Xn i=

f(Xi)







= X

n

E





 1{N=n}

Xn i=

f(Xi)







= X

n

P(N =n)E





 Xn

i=

f(Xi)







= X

n

P(N =n)nE(f(X))

= E(N) Z

R

f(x)µ(dx).

E

xercice 5. Soit (Ω,F,P) un espace probabilis´e etXune variable al´eatoire r´eelle d´efinie sur (Ω,F,P).

. Si deux tribusAetAsur (Ω,F,P) sont ind´ependantes et ont un ´el´ement communA, montrer queP(A) =ouP(A) =.

. SoitCune sous-tribu deF telle que siC∈ C, alorsP(C) =ouP(C) =. Montrer que siXeC mesurable, alorsXeconante presque s ˆurement.

Indication : on pourra introduire la fonion de r´epartitionF deX et consid´ererx= inf{x∈R;F(x) =

}.

. Soitf :R→Rune fonion bor´elienne. On suppose quef(X) etXsont ind´ependantes. Montrer quef(X) econante presque s ˆurement.

Corrig´e :

. On aP(A∩A) =P(A)=P(A). D’o `uP(A) =ouP(A) =.

(6)

. Pour toutx∈R,{Xx} ∈ Cet doncF(x) =P[X≤x] =ou. Comme lim

x→∞F(x) =et lim

x→−∞F(x) =

, on ax:= inf{x∈R;F(x) =} ∈(−∞,∞). CommeF ecroissante, sia < x< b, on aF(a) =et F(b) =. En particulier,P(x−/n < X≤x+/n) =pourn≥. Or :

{x}=\

n

x−

n;x+ n

.

Cette interseion ´etant d´ecroissante etP ´etant finie, on a donc P(X=x) = lim

n→∞P

x−

n;x+ n

=. Ainsi,X=xp.s.

. PosonsY =f(X) et notonsC=σ(Y). Par hypoth`ese, les tribus engendr´ees parY etXsont ind´ependantes.

Or siC∈ C, alorsCσ(X) carf emesurable. Ainsi, pour toutC∈ C,C eind´ependant de lui- mˆeme, et doncP(C) =ouP(C) =. Le r´esultat en d´ecoule d’apr`es la deuxi`eme queion.

2 – Ind´ependance et fonctions caract´eristiques

E

xercice 6. SoientXetY deux variables al´eatoires r´eelles born´ees. D´emontrer queXetY sont ind´ependantes si, et seulement si :

k, l∈N, E hXkYli

=E hXki

E hYli

. ()

Indication.Lire le titre de cette partie.

Corrig´e :

L’implication efacile, car siXetY sont ind´ependantes, alorsXketYkle sont ´egalement. R´eciproquement, supposons que () ev´erifi´ee. La fonion cara´eriique de (X, Y) edonn´ee en (u, v)∈Rpar :

φ(X,Y)(u, v) =E[exp(iuX) exp(iuY)] =E













X

k=

(iu)kXk k!













X

l=

(iv)lYl l!













SoitCun majorant de|X|et|Y|, de sorte que X

k,l

|u|k|v|kCk+l

k!l! = exp(|u|C) exp(|v|C)<. On peut ainsi appliquer le th´eor`eme de convergence domin´ee :

φ(X,Y)(u, v) = X

k,l

ik+lukvl k!l! E

hXkYli .

D’apr`es l’hypoth`ese, on a donc φ(X,Y)(u, v) = X

k,l

ik+lukvl k!l! E

hXki E

hYli

=







X

k=

(iu)kE hXki k!













X

l=

(iv)lE hYli l!







.

En appliquant le th´eor`eme de convergence domin´ee de la mˆeme mani`ere, il en d´ecoule φ(X,Y)(u, v) =E







X

k=

(iu)kXk k!





 E







X

l=

(iv)lYl l!







=φX(u)·φX(v),

d’o `u le r´esultat.

(7)

 – Compl´ements (hors TD)

E

xercice 8.

. Mathias a deux enfants dont une fille.Quelle ela probabilit´e que l’autre enfant soit un garc¸on ?

. Mathilde a deux enfants. Le plus jeune eune fille. Quelle ela probabilit´e que l’aˆın´e soit un garc¸on ?

Corrig´e :

Une famille de deux enfants peut se repr´esenter par (a, a) o `uai ef (fille) oug (garc¸on) suivant que le i-i`eme enfant eune fille ou un garc¸on. Tous les couples (ai, aj) sont ´equiprobables. Posons donc Ω={(f , g),(f , f),(g, g),(g, f)}.

. On sait qu’un enfant e une fille on cherche donc P(E|A) avec E = {(f , g),(g, f),(g, g)} et A= {(f , g),(f , f),(g, f)}. Ainsi,P(E|A) =/.

. On cherche d´esormaisP(F|B) o `u F ={(g, g),(g, f)} etB={(f , f),(g, f)}. On trouve alors P(F|B) =

/.

E

xercice 9. (Processus de Poisson) Soit (Xn, n ≥ ) une suite de variables al´eatoires ind´ependantes d´efinies sur (Ω,A,P), de mˆeme loi exponentielle de param`etre. On poseT=et pour toutn≥,

Tn=X+. . .+Xn. Pour toutt≥, on pose

Nt= max{n≥:Tnt}.

. Soitn≥. Calculer la loi dun-uplet (T, . . . , Tn).

. En d´eduire la loi deNt pour toutt >.

. Pourn≥ett >, on d´efinit surΩune nouvelle mesure de probabilit´eQn,t par la formule Qn,t(A) =P(A∩ {Nt =n})

P(Nt =n) , A∈ A. Calculer la loi dun-uplet (T, . . . , Tn) sous la mesure de probabilit´eQn,t. Corrig´e :

. Soitf :Rn

+→R+, une fonion mesurable. On a E(f(T, . . . , Tn)) =

Z

Rn

+

f(x, x+x, . . . , x+x+. . .+xn)e(x+x+...+xn)dx. . . dxn.

Orφ: (x, . . . , xn)∈(R+)n7→(x, x+x, . . . , x+x+. . .+xn)∈ {< t< . . . < tn}eunC-diff´eomorphisme de jacobien ´egal `adonc d’apr`es la formule du changement de variables,

E(f(T, . . . , Tn)) = Z

Rn+

f(t, t, . . . , tn)etn1{<t<...<tn}dt. . . dtn,

ce qui signfie que la loi de (T, . . . , Tn) a pour densit´eetn1{<t<...<tn} par rapport `a la mesure de Lebesgue surRn.

(8)

. Soitn∈N. On a{Nt =n}={Tnt, Tn+> t}car la suite (Tn)nep.s. croissante et doncP(Nt= n) =P(Tnt, Tn+> t). On en d´eduit d’apr`es la queion () que pourn≥,

P(Nt=n) = Z

Rn++

etn+1{<t<...<tn<tn+}1{tnt}1{tn+>t}dt. . . dtndtn+

= Z

Rn+

1{<t<...<tnt}dt. . . dtn Z

t

etn+

= tn n!et,

o `u la deuxi`eme ´egalit´e eune cons´equence du th´eor`eme de Fubini-Tonelli. Et l’on a P(Nt=) =P(T> t) =P(X> t) =

Z

t

exdx=et. On voit queNt suit la loi de Poisson de param`etret.

. Soitf :Rn

+→R+, une fonion mesurable. On a E(f(T, . . . , Tn)1{Nt=n})

= E(f(T, . . . , Tn)1{Tnt,Tn+>t})

= Z

Rn++

f(t, . . . , tn)1{tnt,tn+>t})etn+1{<t<...<tn<tn+}dt. . . dtndtn+

= Z

Rn+

f(t, . . . , tn)1{<t<...<tn<t}dt. . . dtn Z

t

etn+dtn+dtn+

= et Z

Rn+

f(t, . . . , tn)1{<t<...<tn<t}dt. . . dtn,

o `u la troisi`eme ´egalit´e eune cons´equence du th´eor`eme de Fubini-Tonelli. Donc EQ

n,t(f(T, . . . , Tn)) =

E(f(T, . . . , Tn)1{Nt=n}) P(Nt=n)

= n!

tn Z

Rn+

f(t, . . . , tn)1{<t<...<tn<t}dt. . . dtn,

ce qui signfie que la loi de (T, . . . , Tn) sousQn,t a pour densit´en!tn1{<t<...<tn<t}par rapport `a la mesure de Lebesgue surRn.

E

xercice 10. ( ) Soient X et Y deux variables al´eatoires r´eelles ind´ependantes et telles que les variables al´eatoires X+Y etXY soient ind´ependantes. Montrer que les deux variables X etY sont deux variables al´eatoires gaussiennes.

Corrig´e :

Grandes ´etapes de la solution : en utilisant une ´equation fonionnelle v´erifi´ee par les fonions ca- ra´eriiques, trouver le module de la fonion cara´eriique deX+Y, puis son argument.

Fin

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