• Aucun résultat trouvé

a. Montrer que

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "a. Montrer que"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

MPSI B 29 juin 2019

Énoncé

1. On considère trois nombres réels a, b, c quelconques.

a. Montrer que

a 3 + b 3 + c 3 − 3abc = (a + b + c) 1 2

(a − b) 2 + (b − c) 2 + (c − a) 2

b. En déduire que, si a, b, c sont trois réels strictement positifs, ils vérient a + b + c ≥ 3(abc)

13

, 1

a + 1 b + 1

c ≥ 3(abc)

13

.

2. On considère les suites (a n ) n∈ N , (b n ) n∈ N , (c n ) n∈ N déterminées par la donnée de leurs premiers termes a 0 > 0 , b 0 > 0 , c 0 > 0 et par les relations de récurrence

 

 

 

 

a n+1 = a n + b n + c n

3 b n+1 = (a n b n c n ) 1/3

3 c n+1

= 1 a n

+ 1 b n

+ 1 c n

.

Justier que les suites sont bien dénies et montrer que : ∀n ≥ 1, c n ≤ b n ≤ a n . 3. Démontrer que (a n ) n∈ N et (c n ) n∈ N sont adjacentes. Que peut-on dire de (b n ) n∈ N ? 4. a. Montrer que a 1 c 1 = b 2 1 entraîne a n c n = b 2 1 pour tous les n . Que peut-on en

conclure pour la limite des trois suites ?

b. Montrer que si a 1 c 1 6= b 2 1 , la suite (b n ) n∈ N est monotone.

Corrigé

1. a. Il s'agit d'une simple vérication. On développe et ordonne d'abord le crochet de droite, on obtient :

2(a 2 + b 2 + c 2 ) − 2(ab + ac + bc) Quand on multiplie par a + b + c , on obtient :

2(a 3 + b 3 + c 3 ) + 2(ab 2 + ac 2 + ba 2 + bc 2 + ca 2 + cb 2 )

− 2(a 2 b + abc + ca 2 + ab 2 + b 2 c + abc + abc + bc 2 + c 2 a)

= 2(a 3 + b 3 + c 3 ) − 6abc b. Dans la relation précédente, en remplaçant a par a

13

, b par b

13

, c par c

13

, on obtient

(tout est > 0 )

a + b + c = 3(abc)

13

+ terme positif avec des puissances 1 3 De même, en remplaçant a par a

13

, b par b

13

, c par c

13

, on obtient

1 a + 1

b + 1

c = 3(abc)

13

+ terme positif avec des puissances − 1 3 Cela prouve les inégalités demandées.

2. Les deux inégalités de la question précédentes se reformulent en : 3

1

a + 1 b + 1 c ≤ (abc)

13

≤ a + b + c 3

Il s'agit de la comparaison classique entre moyennes harmonique, géométrique et arith- métique.

Les suites sont bien dénies car chaque nouveau terme est strictement positif ce qui permet la poursuite du processus. La comparaison des moyennes montre par récurrence que

∀n ≥ 1 : c n ≤ b n ≤ a n

3. Montrons que (c n ) n∈ N et (a n ) n∈ N sont adjacentes.

Preuve de la croissance de (c n ) n∈N .

c n ≤ b n ≤ a n ⇒

 

 

 1 a n

≤ 1 c n

1 b n

≤ 1 c n

⇒ c n+1 = 3

1 a

n

+ b 1

n

+ c 1

n

≥ c n

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai Arecu3

(2)

MPSI B 29 juin 2019

Preuve de la décroissance de (a n ) n∈ N .

c n ≤ b n ≤ a n ⇒

( c n ≤ a n

b n ≤ a n

⇒ a n+1 = a n + b n + c n

3 ≤ a n

Majoration de la diérence.

b n ≤ a n ⇒ a n+1 = a n + b n + c n

3 ≤ 2a n + c n

3 D'autre part c n+1 ≥ c n donc

a n+1 − c n+1 ≤ 2a n + c n

3 − c n = 2

3 (a n − c n ).

On en déduit que (a n − c n ) n∈N est majorée par une suite géométrique de raison 2 3 < 1 . Elle converge donc vers 0 par le théorème d'encadrement.

Il est alors évident, d'après le théorème d'encadrement encore, que (b n ) n∈N

converge vers la limite commune de (a n ) n∈ N et (c n ) n∈ N .

4. Le point essentiel dans les deux questions suivantes est la formule a n+1 c n+1 = a n b n c n (a n + b n + c n )

a n b n + b n c n + c n a n (1)

a. En particulier, si a n c n = b 2 n , la formule devient a n+1 c n+1 = b 3 n (a n + b n + c n )

a n b n + b n c n + b 2 n = b 2 n

Comme tout est positif, lorsque a 1 c 1 = b 2 1 on obtient a 2 c 2 = b 2 1 = b 2 2 et la relation se propage par récurrence, la suite des b n est alors constante. Les trois suites convergent vers b 1 qui est la moyenne géométrique de a 1 et c 1 .

b. On va montrer que si a 1 c 1 < b 2 1 , la suite des b n est décroissante. Remarquons que b 3 2 = a 1 b 1 c 1 < b 3 1 ⇒ b 2 < b 1 .

Il s'agit donc de montrer que a n c n < b 2 n pour tous les entiers n . La relation (1) peut encore s'écrire a n+1 c n+1 = f (a n c n ) avec

f : x → ux

x + v , u = b n (a n + b n + c n ), v = a n b n + b n c n .

La fonction f est croissante car elle peut s'écrire f (x) = u − uv

x + v et que tout est strictement positif. Alors :

a n c n < b 2 n ⇒ a n+1 c n+1 = f (a n c n ) < f (b 2 n ) = b 2 n puis :

b 3 n+1 = a n+1 b n+1 c n+1 < b 3 n ⇒ b n+1 < b n

Le raisonnement est analogue lorsque a 1 c 1 > b 2 1 et conduit à une suite décrois- sante.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

2

Rémy Nicolai Arecu3

Références

Documents relatifs

On choisit dans le plan le plus éloigné de la carte postale cinq points représentant des bâtiments repérables sur le plan de

• Les valeurs pour lesquelles le dénominateur est nul s’appellent parfois les

Soit n un entier naturel non nul, déterminer le cardinal de l’ensemble des applications bijectives de {1, 2, 3,.. Donner un système de représentants des classes d’équivalence de

[r]

Donner un exemple de matrice dans M 3 ( R ) qui est inversible et semblable à son inverse mais qui n'est pas semblable à une matrice de la forme de la question 42. Cette création

Montrer que toute partie non vide admet un plus petit

On considère trois nombres réels a, b, c quelconques.. Que

Dans cette partie, les remarques géométriques sont bienvenues mais les preuves doivent s'appuyer sur des calculs complexes.. Soit z ∈ C, montrer que z−u z−v imaginaire pur si