Ensembles Applications : Exercices
Exercice 1
Soient E un ensemble et A, B, C trois parties de E. Montrer : 1)
pA
C
qXpB
C
qpA
XB
qC.
2)
pA
C
qYpB
C
qpA
YB
qC.
3)
"
A
XB
A
XC
A
YB
A
YC
ùñB
C.
4)
pA
YB
qXpB
YC
qXpC
YA
qpA
XB
qYpB
XC
qYpC
XA
q. 5)
pA
C
qpB
C
qpA
B
qC
A
pB
YC
q6) A ¯ △ B ¯
A △ B
Exercice 2
Dans C on d´efinit la relation R par : z R z
1ðñ|z
||z
1|1) Montrer que R est une relation d’´equivalence.
2) D´eterminer la classe d’´equivalence de chaque z de C .
Exercice 3
On d´efinit sur R la relation R par : x R y
ðñx 2
y 2
x
y.
1) Montrer que R est une relation d’equivalence.
2) Calculer la classe d’´equivalence d’un ´el´ement x de R . Combien y-a-t-il d’´el´ements dans cette classe ?
Exercice 4
Soit
pE,
¤qun ensemble ordonn´e. On d´efinit sur P
pE
q-
O la relation
par :X
Y
ðñ(X
Y ou
x
PX ,
y
PY x
¤y).
V´erifier que
est une relation d’ordre.
Exercice 5
Soient E,F et G trois ensembles, f : E
ÝÑF et g : F
ÝÑG deux applications ; on consid`ere l’application h : E
ÝÑF
G d´efinie par :
x
PE : h
px
qpf
px
q, g
px
qq.
1) Montrer que si f et g sont injectives, alors h l’est aussi.
2) On suppose que f et g sont surjectives, h est-elle n´ecessairement surjective ?
Exercice 6
Soient E un ensemble et f : E
ÝÑE une application telle que : f
f of of . Montrer que f est injective si et seulement si f est surjective.
Exercice 7
Soient E un ensemble et p : E
ÝÑE une application telle que : p
pop.
Montrer que si p est injective ou surjective, alors p
Id E .
Exercice 8
Soient E, F deux ensembles, f : E
ÝÑF et g : F
ÝÑE deux applications telles que : gof ogof est surjective et f ogof og est injective.
Montrer que f et g sont bijectives.
Exercice 9
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http:// abcmaths.e-monsite.com
Soit X un ensemble. Montrer qu’il n’existe pas de surjection de X sur l’ensemble de ses parties P
pX
q.
On pourra raisonner par l’absurde et consid´erer pour f : X
ÝÑP
pX
ql’ensemble A
x
PX
{x
Rf
px
qExercice 10
Soient X, Y deux ensembles et f : X
ÝÑY une application.
1) Montrer que f est injective si et seulement si, pour tout g : Z
ÝÑX et tout h : Z
ÝÑX , on a f og
f oh
ùñg
h .
2) Montrer que f est surjective si et seulement si, pour tout g : Y
ÝÑZ et tout h : Y
ÝÑZ , on a gof
hof
ùñg
h .
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Correction
Exercice 1
1)
pA
C
qXpB
C
qpA
XC ¯
qXpB
XC ¯
qpA
XB
qXC ¯
pA
XB
qC.
2) Comme 1)
3) B
pA
YB
qXB
pA
YC
qXB
pA
XB
qYpC
XB
qpA
XC
qYpC
XB
qpA
YB
qXC
C 4)
pA
YB
qXpB
YC
qXpC
YA
qpB
YpA
XC
qqXpC
YA
qpB
XpC
YA
qqYpA
XC
qpB
XC
qYpB
XA
qYpA
XC
q5)
pA
C
qpB
C
qpA
XC ¯
qXpB
XC ¯
qpA
XC ¯
qXpB ¯
YC
qpA
XC ¯
XB ¯
qYpA
XC ¯
XC
qpA
XB ¯
qXC ¯
p
A
B
qC
Et :
pA
B
qC
A
XpB ¯
XC ¯
qA
XpB
YC
qA
pB
YC
q6) A ¯ △ B ¯
pA ¯
XB ¯ ¯
qYpB ¯
XA ¯ ¯
qpA ¯
XB
qYpB ¯
XA
qA △ B
Exercice 2
1) Soient z , z
1, z
2des complexes quelconques.
Reflexivit´e : z R z car
|z
||z
|.
Sym´etrie : z R z
1z
1R z car
|z
||z
1|et donc
|z
1||z
|.
Transitivit´e : z R z
1et z
1R z
2alors
|z
||z
1||z
2|donc z R z
2. Donc R est une relation d’´equivalence.
2) La classe d’´equivalence d’un point z
PC est l’ensemble des complexes qui sont en relation avec z, c’est-
`
a-dire l’ensemble des complexes dont le module est ´egal ` a
|z
|. G´eom´etriquement la classe d’´equivalence de z est le cerlce C de centre 0 et de rayon
|z
|: C =
|z
|e iθ
{θ
PR
Exercice 3
1) Evident, il suffit de remarquer que x R y
ðñx 2
x
y 2
y
2) Soit x
PR . On cherche les ´el´ements y de R tels que x R y. On doit donc r´esoudre l’´equation x 2
y 2
x
y.
Elle se factorise en
px
y
qpx y
qpx
y
q0
ðñpx
y
qpx y
1
q0.
La classe de x est donc ´egale ` a x, 1
x. Elle est constitu´ee de deux ´el´ements, sauf si x
1
x
ðñx
1 2 . Dans ce cas, elle est ´egale ` a 1 2 .
Exercice 4
Reflexivit´e : pour tout X
PP
pE
qon a : X
X car X
X.
Antisym´etrie : pour X, Y
PP
pE
qtels que X
Y et Y
X , alors par d´efinition de
on a :
x
PX
y
PY : x
¤y et y
¤x.
Comme la relation
¤est une relation d’ordre alors : x
¤y et y
¤x
ùñx
y.
Donc
x
PX
y
PY : x
y ; ce qui implique que X
Y (dans ce cas en fait X est vide ou un singleton).
Transitivit´e : soit X, Y, Z
PP
pE
qtels que X
Y et Y
Z. Si X
Y ou Y
Z , alors il est clair que X
Z.
Supposons que X et Y
Z alors :
x
PX
y
PY
z
PZ x
¤y et y
¤z.
alors par transitivit´e de la relation
¤on obtient :
x
PX
z
PZ : x
¤z Donc X
Z.
Conclusion :
est une relation d’ordre.
Exercice 5 1) Soient x, y
PE.
h
px
qh
py
qðñ"
f
px
qf
py
qg
px
qg
py
q ùñx
y d`es que f ou g est injective.
2) Contre exemple : Soit E un ensemble contenant 2 ´el´ements a et b : E
a, b et consid´erant F
G
E et f
g
Id E surjectives (´evident).
On aura alors
x
PE : h
px
qpId E
px
q, Id E
px
qqpx, x
q.
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On a :
pa, b
qPE
E , mais il n’existe pas d’´el´ement x de E qui v´erifie : h
px
qpa, b
qDonc h n’est pas n´ecessairement surjective.
Exercice 6 Si f est injective :
comme
x
PE : f
pf of
qpx
qqf
px
q; f
f
Id E , donc f est bijective.
Si f est surjective : pour tout x
PE , il existe y
PE tel que x
f
py
qet f
f
px
qf
f
f
py
qf
py
qx . Donc f
f
Id E ; donc f est bijective.
Exercice 7
Si p est injective. Comme
x
PE , p
pp
px
qqp
px
q. On d´eduit que p
Id E .
Si p est surjective, pour tout x
PE , il existe y
PE tel que x
p
py
qet p
px
qp
p
py
qp
py
qx , d’o` u p
Id E
Exercice 8
On a g
pf
g
f
qest surjective et
pf
g
f
qg est injective, donc g est bijective.
d’autre part : f
g
f
g
1
pg
f
g
f
q pf
g
f
g
qg
1 est donc surjective et injective, donc bijective.
En conclusion, f
g
f est bijective et g bijective, donc f est bijective.
Exercice 9
Utilisons l’indication, Si f ´etait surjective, nous pourrions trouver a
PX tel que A
f
pa
q.
Supposons d’abord a
PA ; on obtient a
Pf
pa
qet par cons´equent a
RA, ce qui contredit notre hypoth`ese.
Supposons maintenant que a
RA ; on obtient a
Rf
pa
qet par cons´equent a
PA , ce qui contredit notre hypoth`ese.
Par cons´equent, l’´el´ement a n’appartient ni `a A, ni ` a son compl´ementaire, ce qui est impossible.
Par suite, A ne poss`ede pas d’ant´ec´edent par f , qui est donc non surjective.
Remarque : Ce sujet entre dans le cadre du ”paradoxe de Russell ” (Paradoxe du menteur).
Exercice 10 1)
Supposons d’abord f injective et soient g : Z
ÝÑX et h : Z
ÝÑX telles que f
g
g
h.
Alors, pour tout z de Z, on a f
pg
pz
qqf
ph
pz
qqùñg
pz
qh
pz
qpuisque f est injective.
On a donc bien g
h .
Pour montrer l’implication r´eciproque, on proc`ede par contrapos´ee en supposant que f n’est pas injective.
Soit x
y tel que f
px
qf
py
q. Posons Z
0 , g
p0
qx et h
p0
qy.
Alors on a f
g
p0
qf
h
p0
qpf
px
qf
py
qq; alors que g
h .
2)