R ´ ECITER SON COURT ¸ CA NE DOIT PAS ˆ ETRE LONG ! 1. Si A est un ensemble de cardinal n, il y a n p p-listes d’´ el´ ements de A.
2. Si E est un ensemble ` a p ´ el´ ements et F une partie ` a n ´ el´ ements.
Si n < p il n’y a pas d’injections et si n > p il y en a (n−p)! n! . 3. S n =
n
X
k=0
k = n(n + 1)
2 .
4. (u k ) k∈ N est une suite g´ eom´ etrique de raison q 6= 1 donc S =
n
X
k=m
u k = u m
1 − q n−m+1 1 − q 5. Pour tous (a, b) ∈ C , a n − b n
n−1
X
k=0
a k b n−1−k . 6. Pour tout p ∈ [[1, n − 1]], n p
= n−1 p−1
+ n−1 p
(formule du triangle de Pascal).
7. Grˆ ace ` a la formule du binˆ ome de Newton : A n =
n
X
k=0
n k
=
n
X
k=0
n k
1 k .1 n−k = (1 + 1) n = 2 n B n =
n
X
k=0
(−1) k n
k
=
n
X
k=0
n k
(−1) k .1 n−k = (−1 + 1) n = 0.
8. Soit f : E → F , f est injective lorsque ∀(x, y) ∈ E 2 , f(x) = f (y) ⇒ x = y.
9. Soit f : E → F , f est surjective lorsque ∀y ∈ F, ∃x ∈ E tel que y = f (x).
10. Soit A ∈ M n,p ( K ) et B ∈ M p,q ( K ), alors C = AB ∈ M n,q ( K ) et c i,j =
n
X
k=1
a i,k b k,j 11. Soit A une matrice carr´ ee de taille n inversible et λ ∈ K ∗ ,
(A −1 ) −1 = A, (λA) −1 = 1
λ A −1 , (AB) −1 = B −1 A −1 et ( t A) −1 = t (A −1 )
D ´ ENOMBREMENT
1. (a) Il s’agit des 10-listes de [[1, 10]] (l’ordre compte et les ´ el´ ements ne sont pas forc´ ement distincts), il y en a 10 10 .
(b) Il y a 5 choix pour les deux premiers chiffres, puis 10 8 (nombre de 8-listes de [[1, 10]]) choix pour les suivants, donc 5 × 10 8 .
(c) Il y a 5 choix pour les deux premiers chiffres, puis 8! (nombre de permutations des 8 chiffres restants) choix pour les suivants, donc 5 × 8!.
(d) Il y a 4! choix (nombre de permutations des 4 paires de chiffres).
2. (a) Il y a 20! 17! podiums possibles. C’est le nombre de 3-listes d’´ el´ ements distincts des 20 concurrents, car l’ordre compte et les ´ el´ ements sont distincts (un concurrent ne peut pas occuper 2 places du podium).
(b) Si Toad est premier, il reste ` a choisir qui est sur la deuxi` eme place et qui est sur la troisi` eme. Il s’agit donc des 2-listes d’´ el´ ements distincts des 19 concurrents restants, donc 19! 17! = 19 × 18.
(c) Toad a trois positions possibles (la 1, la 2 ou la 3). Sur les deux places qu’il reste, il y a 19 × 18 choix possibles (l’ordre compte et les ´ el´ ements sont distincts), donc il y a 3 × 19 × 18 choix possibles.
(d) Il y a 20
3
possibilit´ es pour la question 2.(a), car il faut choisir 3 personnes parmi 20 (sans ordre et sans remise), et
19 2
possibilit´ es pour la question 2.(c) car il faut choisir les 2 autres concurrents parmi les 19 restants (sans ordre et sans remise).
3. Soit E un ensemble fini de cardinal n ∈ N . On appelle P (E) le nombre de parties de E.
(a) Card(P(E)) = 2 n . (b) Il y en a
n k
. (c) On a P(E) = S n
k=0 {X ∈ P(E) : Card(X) = k} (o` u l’union est disjointe). Donc, X
X ∈P(E)
2 Card(X ) =
n
X
k=0
X
X∈P (E), Card(X)=k
2 Card(X) =
n
X
k=0
X
X∈P (E), Card(X )=k
2 k =
n
X
k=0
2 k X
X∈P (E), Card(X )=k
Au vu de la question 3.(b) on a donc :
n
X
k=0
2 k n
k
=
n
X
k=0
n k
2 k 1 n−k = (2 + 1) n = 3 n .
SYST ` EMES LIN ´ EAIRES 1. Soit (A|B ) la matrice augment´ ee associ´ ee au syst` eme. On a
(A|B ) L
1←−L ∼
1L
1 2 1
−1 m − 2 −3 2 2m + 2 m − 1
1
−m − 3
−2m − 1
L
2←L
2+L
1L
3←L
3−2L
1∼
L
1 2 1
0 m −2
0 2m − 2 m − 3
1
−m − 2
−2m − 3
Soit
(A|B) L
3←L ∼
3−2L
2L
1 2 1
0 m −2
0 −2 m + 1
1
−m − 2 1
L
2↔L
3∼
L
1 2 1
0 −2 m + 1
0 m −2
1 1
−m − 2
On obtient :
(A|B) L
2←−
1 2
L
2∼
L
1 2 1
0 1 − m+1 2
0 m −2
1
− 1 2
−m − 2
L
1←L
1−2L
2L
3←L
3−mL
2∼
L
1 0 m + 2
0 1 − m+1 2 0 0 −2 + m m+1 2
2
− 1 2
− m 2 − 2
Et finalement :
(A|B) L
3←2L ∼
3L
1 0 m + 2
0 1 − m+1 2 0 0 m 2 + m − 4
2
− 1 2
−m − 4
On a un polynˆ ome de degr´ e 2, ces deux racines sont m ± = −1±
√ 17
2 .
Si m / ∈ {m − , m + }, alors
(A|B) ∼
L
1 0 m + 2 0 1 − m+1 2
0 0 1
2
− 1 2
−m−4 m
2+m−4
L
1←L
1−(m+2)L
3L
2←L
2+
m+12L
3∼
L
1 0 0 0 1 0 0 0 1
3m
2+8m m
2+m−4
− 2m 2m
2+2m−8
2+6m
−m−4 m
2+m−4
Donc (S) ⇐⇒
x 1 = m 3m
2+m−4
2+8m
x 2 = − 2m 2m
2+2m−8
2+6m
x 3 = m −m−4
2+m−4
.
Finalement l’ensemble des solutions est
n 3m
2+8m
m
2+m−4 , − 2m 2m
2+2m−8
2+6m , m −m−4
2+m−4
o . Si m ∈ {m − , m + }, par exemple m = m + , alors
(A|B ) ∼
L
1 0 m + + 2 0 1 − m
+2 +1
0 0 0
2
− 1 2
−m + − 4
,
donc (S) ⇐⇒
x 1 + (m + + 2)x 3 = 2 x 2 − m
+2 +1 x 3 = − 1 2 0 = −m + − 4
Donc le syst` eme est incompatible. De mˆ eme si m = m − .
2. La matrice A m est inversible si, et seulement si, m / ∈ {m − , m + }.
EQUATIONS DIFF ´ ´ ERENTIELLES (D’apr` es concours CCINP 2018) 1. R´ esoudre sur ]0, +∞[ l’´ equation diff´ erentielle xy 0 − (2x 2 − 1)y = x.
On r´ esout l’´ equation homog` ene associ´ ee : xy 0 − (2x 2 − 1)y = 0 ⇔ y 0 − (2x − 1 x )y = 0.
On pose a(x) = −2x + x 1 de primitive A(x) = −x 2 + ln(x).
Ainsi les solutions de l’´ equation homog` ene sont y H (x) = Ce x
2−ln(x) = C
x e x
2o` u C ∈ R . On recherche une solution par la m´ ethode de variation de la constante :
y P (x) = C(x) 1
x e x
2avec C 0 (x) = b(x)e A(x) = 1 × e −x
2+ln(x) = xe −x
2.
On reconnait presque la forme u 0 e u avec u(x) = −x 2 et donc C(x) = − 1 2 e −x
2soit y p (x) = − 2x 1 . Les solutions de l’´ equation sont : S(]0, +∞[) =
x ∈]0, +∞[7→ C
x e x
2− 2x 1 , C ∈ R
2. (a) • Si ∆ > 0 alors l’´ equation caract´ eristique admet deux racines r´ eelles r 1 et r 2 et : S H ( R ) =
x ∈ R 7→ C 1 e r
1x + C 2 e r
2x , (C 1 , C 2 ) ∈ R 2
• Si ∆ = 0 alors l’´ equation caract´ eristique admet une racine double r et : S H ( R ) =
x ∈ R 7→ (C 1 x + C 2 )e rx , (C 1 , C 2 ) ∈ R 2 ,
• Si ∆ < 0 alors il y a deux racines complexes conjugu´ ees r 1 = a + ib et r 2 = a − ib et : S H ( R ) =
x ∈ R 7→ e ax [C 1 cos(bx) + C 2 sin(bx)] , (C 1 , C 2 ) ∈ R 2
(b) Pour a = 3 l’´ equation devient u 00 + 2u 0 + u = 0 et on est dans le cas o` u ∆ = 0 avec r = −1.
S E ( R ) =
t ∈ R 7→ (C 1 t + C 2 )e −t , (C 1 , C 2 ) ∈ R 2 ,
(c) Au vu de leur expression, les solutions de cette ´ equation sont born´ ees sur R il n’y a pas de terme en exp dans les solutions, c’est ` a dire si, et seulement si, ∆ < 0 et Re(r 1 ) = Re(r 2 ) = 0.
Cela arrive uniquement lorsque a = 1, en effet on r´ esout alors u 00 + u = 0 et les solutions sont alors de la forme t 7→ cos(t) + C 2 sin(t) donc born´ ees.
3. (a) Pour t ∈ R , on pose u(t) = y(e t ) o` u y est une fonction deux fois d´ erivable.
u est deux fois d´ erivable par compos´ ee de fonctions d´ erivables sur R et : u 0 (t) = e t y 0 (e t ) et u 00 (t) = e 2t y 00 (e t ) + e t y 0 (e t ) (b) Montrer que u est solution de (E) sur R si, et seulement si, ∀t ∈ R :
u(t) 00 + (a − 1)u 0 (t) + u(t) = 0
⇔ e 2t y 00 (e t ) + e t y 0 (e t ) + (a − 1)e t y 0 (e t ) + y(e t ) = 0
⇔ e 2t y 00 (e t ) + ae t y 0 (e t ) + y(e t ) = 0 On pose x = e t > 0 donc x ∈ I =]0, +∞[ et donc :
∀t ∈ R , e 2t y 00 (e t ) + ae t y 0 (e t ) + y(e t ) = 0 ⇔ ∀x ∈ R , x 2 y 00 (x) + axy 0 (x) + y(x) = 0 Ce qui est bien ´ equivalent ` a dire que y est solution de (F ) sur I.
(c) D’apr` es le 2.(b), on a u(t) = (C 1 t + C 2 )e −t , il suffit de poser t = ln(x) pour x > 0 et donc : y(x) = (C 1 ln(x) + C 2 )e − ln(x) = C 1 ln(x)
x + C 2 x S F (I ) =
x ∈ I 7→ C 1 ln(x) x + C 2
x , (C 1 , C 2 ) ∈ R 2 ,
SOMME ET PRODUITS 1. On a ch x = e x + e −x
2 et sh x = e x − e −x
2 .
La fonction ch est paire : ∀x ∈ R , ch(−x) = e −x + e −(−x)
2 = ch x = e −x + e x
2 = ch(x) La fonction sh est impaire : ∀x ∈ R, sh(−x) = e −x − e −(−x)
2 = ch x = e −x − e x
2 = − sh(x) 2. Soit x ∈ R ∗ , alors e x 6= 1.
(a)
n
X
k=1
e kx =
n
X
k=1
(e x ) k = e x 1 − e xn 1 − e x On factorise par l’arc moiti´ e :
n
X
k=1
e kx = e x e xn/2 (e −xn/2 − e xn/2 )
e x/2 (e −x/2 − e x/2 ) = e (n+1)x/2 − sh(xn/2)
− sh(x/2) = e (n+1)x/2 sh(xn/2) sh(x/2) (b) Avec le 2.(a) on reconnait le produit de deux sommes que l’on sait calculer :
X
16i,j6n
e x(i−j) =
n
X
i=1 n
X
j=1
e x(i−j)
=
n
X
i=1
e xi
!
n
X
j=1
e −xj
=
n
X
i=1
(e x ) i
!
n
X
j=1
(e −x ) j
= e (n+1)x/2 sh(xn/2)
sh(x/2) × e −(n+1)x/2 sh(−xn/2) sh(−x/2)
= e (n+1)x/2 .e −(n+1)x/2 . sh(xn/2)
sh(x/2) × − sh(xn/2)
− sh(x/2)
=
sh(xn/2) sh(x/2)
2
3.
X
06i6j6n
e x(i−j) =
n
X
j=0 j
X
i=0
e xi−xj
=
n
X
j=0
e jx
j
X
i=0
e −xi
=
n
X
j=0
e jx 1 − e −(j+1)x 1 − e −x
= 1
1 − e −x
n
X
j=0
e jx − e −x
= 1
1 − e −x
1 − e (n+1)x
1 − e x − (n + 1)e −x
!
Pas de simplification suppl´ ementaire.
PROBL` EME
CALCUL MATRICIEL
Partie A - Etude d’applications de ´ M 2 ( R ) 1. ´ Etude de l’injectivit´ e de f
(a) f(R) = R 2 =
1 −1 1 −1
2
= 0 2 et f (S) = S 2 =
0 1 1 0
2
= I 2 . (b) On remarque facilement que f (0 2 ) = 0 2 et f (I 2 ) = I 2 .
Donc R et 0 2 ont la mˆ eme image par f et donc f n’est pas injective.
(De mˆ eme S et I 2 ont la mˆ eme image par f .) 2. ´ Etude de la surjectivit´ e de f
Soit M ∈ M 2 (R) une solution de l’´ equation M 2 = D o` u D =
−1 0
0 0
.
(a) M 2 = D donc M D = M.M 2 = M 3 = M 2 .M = DM et donc M et D commutent.
(b) On pose M =
x y z t
avec (x, y, z, t) ∈ R 4 , alors : DM =
−x 0
−z 0
et M D =
−x −y
0 0
On en d´ eduit que y = z = 0 et donc M =
x 0 0 t
est une matrice diagonale.
(c) On calcule alors M 2 =
x 2 0 0 t 2
et on devrait avoir x 2 = −1 (impossible) et t 2 = 0.
Ainsi l’´ equation M 2 = D n’admet aucune solution.
(d) L’application f n’est pas surjective car la matrice D n’admet aucun ant´ ec´ edent par f . 3. ´ Etude de f −1 (S 2 (R))
(a) Une matrice sym´ etrique A v´ erifie t A = A et une matrice antisym´ etrique A v´ erifie t A = −A.
(b) Soit S dans M 2 ( R ) est sym´ etrique alors f (S) = S 2 , or
t (f (S)) = t (S 2 ) = t S t S = S.S = S 2 = f(S) Donc f (S) est aussi sym´ etrique.
(c) Il s’agit de prouver que l’image d’une matrice antisym´ etrique A par f est une matrice sym´ etrique.
Soit A une matrice antisym´ etrique :
t (f (A)) = t (A 2 ) = t A t A = (−A).(−A) = A 2 = f (A) Donc f (A) est sym´ etrique soit f(A 2 ( R )) ⊂ S 2 ( R ).
f −1 (S 2 ( R )) = A 2 ( R ) signifie que les ant´ ec´ edents par f des matrices sym´ etriques seraient exac- tement les matrices antisym´ etriques. Or on a vu au 3.(b) que les images par f des matrices sym´ etriques sont sym´ etriques, c’est ` a dire f (S 2 ( R )) ⊂ S 2 ( R ).
On a donc S 2 ( R ) ⊂ f −1 (S 2 ( R )) soit f −1 (S 2 ( R )) 6= A 2 ( R ).
4. ´ Etude de la bijectivit´ e de g (a) On pose B =
3 −1 2 −2
alors det(B) = −4 6= 0 donc B −1 = − 1 4
−2 1
−2 3
= 1
2 − 1 4
1 2 − 3 4
. (b) La bijectivit´ e de g tient ` a l’inversibilit´ e de la matrice B .
En effet, si on pose l’application h : M → B −1 M alors
h ◦ g(M) = B −1 (BM ) = M et g ◦ h(M) = B(B −1 M ) = M
On a donc trouv´ e h tel que h ◦ g = g ◦ h = Id, c’est ` a dire que h est la bijection r´ eciproque de g
donc g est bijective.
On pose N =
0 1 1 0 0 1 0 0 0
ainsi que T = 2I 3 + N et A = N + t N .
5. N n’est pas inversible : elle est sous sa forme ´ echelonn´ ee et n’a que deux pivots (et pas 3) donc son rang vaut 2 et pas 3.
6. N 0 = I 3 , N 1 = N , N 2 =
0 0 1 0 0 0 0 0 0
et pour n > 3, N n = 0 3 .
7. On exploite la formule du binˆ ome de Newton car I 3 et N commutent et donc pour n ∈ N ∗ : T n = (2I 3 + N ) n =
n
X
k=0
n k
(2I 3 ) n−k N k =
2
X
k=0
n k
2 n−k N k = 2 n I 3 + n2 n−1 N + n(n − 1)
2 2 n−2 N 2 Soit
T n = 2 n I 3 +
0 n2 n−1 n2 n−1
0 0 n2 n−1
0 0 0
+
0 0 n(n − 1)2 n−3
0 0 0
0 0 0
=
2 n n2 n−1 2 n−3 n(n + 3)
0 2 n n2 n−1
0 0 2 n
8. Algorithme du pivot de Gauss-Jordan :
0 1 1 1 0 1 1 1 0
!
L
1↔L
2∼
L
1 0 1 0 1 1 1 1 0
!
L
3←L
3−L
1∼
L
1 0 1
0 1 1
0 1 −1
! L
3←−L
3/2 L
3←L
3−L
2∼
L
1 0 1 0 1 1 0 0 1
! L
1←L
1−L
3L
2←L
2−L
3∼
L
1 0 0 0 1 0 0 0 1
!
Et en partant de l’identit´ e par les mˆ emes op´ erations ´ el´ ementaires :
1 0 0 0 1 0 0 0 1
!
L
1↔L
2∼
L
0 1 0 1 0 0 0 0 1
!
L
3←L
3−L
1∼
L
0 1 0
1 0 0
0 −1 1
! L
3←−L
3/2 L
3←L
3−L
2∼
L
0 1 0
1 0 0
1 2
1 2
−
12! L
1←L
1−L
3L
2←L
2−L
3∼
L
−
12 12 121
2
−
12 121 2
1 2