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Le mouvement Marey, Étienne-Jules Paris, 1894 ETH-Bibliothek Zürich Shelf Mark: Rar 641

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Le mouvement

Marey, Étienne-Jules Paris, 1894

ETH-Bibliothek Zürich

Shelf Mark: Rar 641

Persistent Link: https://doi.org/10.3931/e-rara-9274

Chapitre XV. Locomotion comparée

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CHAPITRE XV

LOCOMOTION COMPARÉE

Sommaire . — Locomotion comparée chez différents Mammifères ter¬

restres : Homme, Cheval, Éléphant. — Locomotion comparéechez les différents Oiseaux. — Classementdes différents typesdelocomotion.

—Locomotion comparée des Tortues etdesLézards. —Grenouilles, Crapauds et Têtards . — Serpents ,Anguilles etPoissons . — Insectes etArachnides.

Locomotion comparée . — Le plus grand intérêt de la

Zoologie n’est pas de décrire, ni de classer les formes si variées que présente le règne animal,mais de saisir le lien qui existe entre la forme et lafonction. L’union de plus en plus intime de l’Anatomieet dela Physiologie comparées mènera sans doute à.la découverte des lois fondamentales de la Morphologie, lois qui permettront, à l’inspection d’un organe,de prévoirlesparticularités de sa fonction.

On est assurémentbien loin de comprendrecesrelations pour la plupart des organes;mais déjà, pour quelques-uns,

le mécanisme de leur action est assez bien connu pour que la notion anatomique éclaire la fonction physiologique. La forme du squelette d’un animal vertébré, le volume et la longueurde ses muscles,les dimensions relatives des rayons

de ses membressont enrelations nécessaires avecle genre

de locomotionqui lui est propre. Aces relations président des lois mécaniques inflexibles dont quelques-unes déjà se dégagent nettement ;on pressentque bientôt elles se formu¬

leront d’une façon précise.

Mais,pour déterminer ces lois,il faut que les caractères de

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la locomotion d’un animal soient déterminés avec autant de précision que sa conformation anatomique . La Clironopho - tographie ,etsurtout les épures qu ’elle permet de construire , ne laissent rien à désirer comme expression fidèle d’un type

de locomotion . Quelques exemplesvont montrer les ressources de cette méthode .

Locomotion comparée chez différents Mammifères terrestres . —Ce qui frappe tout d’abord , c’est la variété de conformation des Mammifères terrestres et la variété non moins grande de leurs modes delocomotion . Mais, derrière cette diversité apparente , les zoologistes ont saisi de pro¬

fondes analogies . Pour ne citer que les plus visibles , les membres inférieurs de l'Homme correspondent évidemment aux membres postérieurs des quadrupèdes , et dans toute la série des Mammifères on peut reconnaître , dans ces membres , des pièces homologues , osseuses ou musculaires , qui ne diffèrent , d’une espèce à l’autre , que par leurs pro¬

portions relatives , leur développement inégal , la fusion de certaines pièces , l’atrophie ou la déformation de certaines autres . Ce qu ’ilimporte d ’établir , c’est le lien qui rapproche ces différences anatomiques des différences fonctionnelles correspondantes . Or,la Chronophotographiemontre très bien comment se comportent , dans la marche ou la course , les différents segments desmembres chez les différentes espèces . Tel animal repose sur le sol par l’extrémité de ses doigts , tel autre par la plante du pied tout entière ; celui -ci procède par oscillations alternatives de ses membres , celui -là par un brusque allongement qui produit le saut . Mais l’œil ne peut saisir exactement la part que prennent , dans ces actes divers , chacun des segments osseux ; l ’épure chronopho - tographique , au contraire , exprime tousces détails avec une parfaite précision .

Ainsi lesépures 191,192 et193 représentent , à peu près à la même échelle , les déplacements des divers segments des membres postérieurs pendant un demi-pas de marche chez l ’Homme, leCheval et l’Eléphant .Ellesmontrent qu ’un même rayon osseux adesmouvements différents ,de même qu ’il a des

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257

longueurs et des formesdifférentes,dans les trois types que nous comparons,et que ce segment prend une part inégale

aux flexionset extensions alternatives du membre.On conçoit alors pourquoi les muscles chargésde mouvoir ces rayons

t

Fig . 191. — Mouvementsdesdivers rayons du membre inférieur de l’Homme dans uu demi-pas de marche.

osseux présentent,chez les diversanimaux,des différences de longueur et de volumeen rapportavec les mouvements qu’ils produisent. C’est en analysant de cette manièreles types de

tig . 192. — Mouvement du membre postérieur duCheval dans un demi-pas.

locomotion propres àun très grand nombre d’espèces qu’on aura les éléments nécessaires pour saisir Iles rapports qui existent entre la forme des organes et les caractèresdela fonction qu’ils remplissent (1).

Et si l’on revient alors à l’étude de l’Homme,la signification

(1) Voir Marey, Recherches expérimentales sur la Morphologie des muscles . C. It . de l’Académie des Sciences ,12sept . 1887.

Makey. —LeMouvement. 17

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2o8 LE MOUVEMENT

des particularités individuelles dans la conformation du corps apparaîtra clairement.Les variétés dans la longueur des rayonsosseux des membres,ou dans le développement de certains muscles, qui s’accentuent si fortementquandon compare entreelles différentesraces d’Hommes, rapprochent chaque type humain de quelque espèceanimale quiprésente

Fig. 193. _ Mouvement du membre postérieur de l'Éléphant.

à un haut degrédes caractères analogues. Si, par exemjile, par le développement des gastrocnémiens ou par celui des muscles extenseurs de la cuisse,un Hommese rapproche des animaux sauteurs, on en pourra conclure, avec quelque vraisemblance, qu’il présente pour le saut des aptitudes spéciales, et ainsi du reste.

Locomotion comparée chez les différents Oiseaux. — On sait que la conformationdes ailes des Oiseaux les rend propres àdeux types de vol bien distincts, le vol àvoileet

le vol ramé. Des ailes longues et étroites appartiennent aux Oiseaux voiliers ; des ailes plus courtes et plus larges aux Oiseaux rameurs. Si l’aileest tout àfaitréduite dans ses sur¬

faces, l’Oiseaune peut plus voler dans l’air, maisil vole très bien dans l’eau, commele Pingouin et le Manchot.Ce vol dans l’eau s’observe égalementchez certaines Tortues ma¬

rines dontles membres antérieurs rappellent par leur struc¬

ture la forme desailes du Pingouin.Du reste les Tortues et les Oiseaux se rapprochent par un grand nombre de carac¬

tères anatomiques.

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259

La relation entre la forme des ailes et les caractères du vol peut se poursuivre dans d’autres détails de la confor¬

mation des Oiseaux. Nous avons montré ailleurs que le volume et la formedes muscles diffèrentchez le voilier et chez lerameur : au premier, des muscles courts et épais,

au second,des muscleslongset grêles;et ces différences se retrouventdans la forme du squelette thoracique dont les pièces sternales traduisent la forme des muscles qui s’y inséraient.

La Chronophotographie a fait ressortir les différences du vol chezles principaux types d’Oiseaux que nous avons pu étudier ;et il est plusqueprobable qu’en l’appliquant à un grand nombre d’espèces on trouvera, entreles types de vol,des nuances et des transitions pareilles à celles que l’Anatomie comparéepermet de reconnaître entreles genres

et les espèces ornithologiques.

Classement des différents types de locomotion. — Il n’est pastoujours possible de prendre l’Anatomie comparée pour point de départ d’un classement physiologique. C’est parfois la différence ou l’analogie fonctionnelle qui sera le plus apparente et qui mettra sur la voiede relations zoolo¬

giques. C’est pourquoi nous avons tenté de recueillir les images d’un grand nombre d’espècesd’animaux,de manière à rassembler une série de types physiologiques destinés à être groupés et classés entre eux commeles pièces d’un musée d’anatomie comparée, en attendant que de ces rap¬

prochements naisse quelque lumière.

La principale difficulté de cette entreprise n’est pas de se procurer beaucoup d’espèces différentes, mais de placer chacune d’elles dans les meilleures conditionspour l’étudier .

Les animaux domestiques ou les espèces apprivoisées sont d’un maniement assezfacile, mais les autres ne prennent leurs allures naturelles que dans des conditions spéciales qu’on n’arrive à réaliser qu’après de longs tâtonnements.

( 1) Le Vol des Oiseaux , p . 39 . Paris , G . Masson , 1890 .

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200 LE MOUVEMENT

Unanimal effrayén’apas son allure normale,etsi onle force k passerpur un chemin que l’on croit avoir bien préparé,il s’obstine à,prendre une direction contraire. C’est parfois la vive lumière avec Laquelle ilfaut éclairerl'animal qui l'effraie

et le fait enfuir. D’autresfoisil ue trouve pas sous ses pieds le point d’appui nécessaire.Il faut,dans certains cas, éclairer l’animal au-devant d’un champ obscur, d’autresfoisle faire

se détacher en silhouette sur un fond clair. Dans tous les cas,on doit lui préparerun chemin rectiligne dont il ne puisse s’écarter .Forcé delimiter l’exposé de ces études, nous ne donneronsquede rares exemplesde locomotion comparée,

avec les dispositions employéespour recueillir les images.

Locomotion comparée delà Tortueet duLézard . — Une Tortue aquatique placée dans un aquarium de verre était éclairéepar transparence comme dans ladisposition repré¬

sentéefigure 156. L’animal plongeait, marchait au fond de l’aquarium , mais àun moment donné était forcé de remonter

Fig. 194. — Allure quadrupède d'uneTorlue d eau qui nage en montant .

hla surface pour respirer ; c'est de cet instant qu’on prolitait.

La figure104 montrel’animal exécutant dans l’eau unemarche quadrupèdeavec la succession des mouvements des quatre membres (pii caractérise l’allure du pas (l ). C’est par un mode de progression semblable que la Tortue, après avoir respiré , redescendaitau fond de l'aquarium.

D’autres espèces, la Tortue marinepar exemple,ont deux genres de locomotion bien distincts, l’alluredu pas qui vient d’être décrite,et celle quenous avons comparée au vol. Dans

(1) Voir la succession de ces mouvements au chapitre xi : Notation synoptique des allures du Cheval .

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LOCOMOTION COMPARÉE. 261

cette dernière allure,les pattes postérieures sont étendues, immobiles et accolées l’une à l’autre, tandis <pie les pattes antérieures s’abaissent et sélèvent symétriquementen exé¬

cutant les mouvements de l’aile d’un Oiseau rameur .

Fipr- 195. — Lazard gris (lasuccessiondesimagesselit de droite à gauche).

Enfin les Tortues de terrenousont paru marcher à l’allure du pas; mais n’ayant paseu le temps d’apprivoiserces ani¬

maux,nous11’avonspasréussiàles faire marcherau -devantde

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Fig. 196. — Gecko (la succession des images se lit de gauche à droite ).

l’objetifphotographique. I/animal ,terrifiésans doute par le bruit de l’appareil , gardait obstinément la tête et lespattes rentrées soussa carapace.

Le Lézard est extrêmement difficile à manier. Pour le placer dans des conditions favorablesà l’observation, nous

(9)

262

nous sommes servi de la gouttière annulaire décritefigure132 et destinée ti l’étude des mouvements de l’eau. La partie transparente de cette gouttière était éclairée par dessous ; l’appareil , placé àun niveau supérieur , recevaitles images réfléchies par un miroir incliné à 43°. Ainsi,un Lézard placé surla glace qui formait le fond de la gouttière donnait sasil - houettesur la plaque sensible.

Mais, sur cette surface de verre trop glissante ,leLézard griset leLézard vert étaient incapablesde courir ;le Gecko,

au contraire,avecses doigts spatulés , courait parfaitement.

Pour placertous ces animauxdans des conditions compara¬

bles, il fallut coller sur la glace du fond une mousseline bien transparente , qui présentait cependant les aspérités nécessairespour la locomotion.

Les figures 193 et 190 montrent la marcheduLézard gris et

Fig. 197. — Locomotion des Batraciens aui différentes phases de leur développement .

celle du Gecko. L’allure est la même de part et d’autre, c’est celle du trot légèrement désuni (1).Mais chez le Gecko, dont

(1) Voir chap . xi , tableau synoptique , les caractères du trot du Cheval .

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le corpsest plus court , les em¬

preintes il'ar¬

rière vontse faire

très près de celles des membres an¬

térieurs , et les mouvementssont très étendus, ce qui produit une torsion serpen - tine du corps tout entier . Com¬

me ces mouve¬

mentssontextrê- mementrapides , il faut, pour en discerner la suc¬

cession, prendre un très grand nombre d'ima¬

ges,soixante en¬

viron par se¬

conde.

Grenouilles , Crapaudset Tê¬

tards .—Suivant la phase de leur développement , les Batraciens ont des types de locomotion dif¬

férents :tant que

le Têtard n’a pas encore ses mem¬

bres suffisam-

LOCOMOTION' COMPARÉE.

VJ’V/ '

203

i

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198.—

Couleuvreterrestre(larampantsuccession des imagesse litdedroiteà) .gauche

(11)

Fig .199.—Anguillenageant (gauche).lasuccessiondesimagessededroitelità

264 LE MOUVEMENT .

rScèsâk ?. :

-

ment développés il nage avec sa queue à la ma¬

nière d'un Pois¬

son (197 ligne 1).

Quandlaqueue a disparu et que les quatre mem¬

bres sontformés , la natation du Batracien res¬

semble àcelle de rilomme (fig.l97 ligne 2).Les jam¬

bes ,très écartées d’abord , se rap¬

prochent brus¬

quement l’une de l’autre , puis se fléchissent en se rapprochant du corps , enfin s’é¬

cartent de nou¬

veau pour donner une impulsion nouvelle parleur brusque rappro¬

chement . Peu - dant ce temps , les membres an¬

térieurs , serrés contre le thorax , semblentcomplè - tement inactifs(l )

(1) Par une erreur du graveur , la suc -

(12)

LOCOMOTION COMPARÉE. 205 Enfin , dans la phase intermédiaire où , les membres étant formés , la queue n’a pas encore disparu , le Batracien a un mode de progression mixte : entre les jambes qui font les mouvements de la nage (197ligne 3), la queue frétille conti¬

nuellement .

Serpents , Anguilles , Poissons . — Suivant qu ’ils se meu¬

vent sur terre ou dans l’eau , les Serpents ont des modes de locomotion légèrement différents : une Couleuvre terrestre , placée àsec dans lecanal qui aétédécrit plus haut , y exécute des ondulations très larges (fig. 198). En même temps que l’animal progresse , l’ondulation se propage dans son corps , de l'avant à l’arrière , comme cela se passe pour une Anguille

Fig. 200. — Chien de mer nageant .

qui nage . La Couleuvre aquatique , mise àsecdans le canal , progresse de même , et l'Anguille aussi .

Mais ces animaux ,placés dans l’eau , y nagent par un mouve¬

ment onduleux demoindre amplitude et beaucoup plus régu¬

lier . La ligure 199 est la natation de l’Anguille ; le mode de progression est identique à celui de la Couleuvre , sauf une action plus marquée de la queue .Cette queue , dans l’Anguille , étant transversalement aplatie , donne une action propulsive cessiondesimages est intervertieenplusieurs endroits de lafigure 197 ligne 2.

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(14)

LOCOMOTION COMPARÉE ,

analogue à celle des autres , Poissons,et exécutedes on- j dulations plus marquées j (jue le reste du corps.

Chez, les autres Poissons ; le mouvement ondulatoire j du corps est moins accen¬

tué. Très apparent encore | sur le Chien de mer dont 1 les formes sont allongées j (fig. 200), il n’existe plus, chezcertaines espèces, que dansla queue, le corps ne ;;

se courbant que d’une façon ;*

très faible,chez les Cyprins j

par exemple. j

Insectes et arachnides , i

Chez les Insectes qui ont six pattes et chez lesAra¬

chnidesqui en ont huit , le mode de progression pré¬

sente des différences (pii tiennent exclusivement au nombre des pattes. Dans

ces espèces,les mouvements des membres d’une même paire alternententre eux, et

les mouvements d’unepatte alternent avec ceux de la patte suivante. Il s’ensuit, commel'ont trèsbien obser¬

vé Carlet et M.de Moor(i ),

«pie chez un Coléoptère

( I) De Moor (Archives de bio¬

logie, Liège , 1800). L’auteur donne un historique fort complet des

267

Fig203..—

Marche d 'une Araignée (lasuccessionse lit deàgauche droite) .

(15)

Fig .204 .—

Marche dunScorpion (successiouselitdela gaucheàdroite ).

268 LE MOUVEMENT.

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par exemple(fig.

201), les deux pattes extrêmes d’un côté seront à l'appui, et la

pa tte moyenne sera au levé, tan¬

dis que, de l’au¬

tre côté, la patte omyenne sera à l’appuietlesdeux extrêmes au levé.

Quand un Insecte tourne sur lui - même, les mou¬

vementssontplus faibles et parfois nuis du côté qui regarde le centre de courbure.

Chez les Insec¬

tes qui pratiquent

études faites sur la locomotion des In¬

sectes : il décrit la manière dont il a obtenu des pistes co¬

lorées chaque patte de l'Insecte , enduite d ’une cou¬

leur particulière ,lais¬

sait la trace de ses appuis sur une feuille de papier ; il expose également les arti¬

fices d'éclairage qui lui ont permis de mieux observer la succession des mou¬

vements .

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LOCOMOTION COMPARÉE. 269 également la marche et le saut , nous n’avons pas encore pu saisir la brusque détente des membres postérieurs , mais la marche se fait dans les mêmes conditions que chez les Coléoptères , par exemple , ainsi qu ’on le voit figure 202 sur un Insecte orthoptère .

Chez les Arachnides les quatre pattes de chaque côté pro¬

cèdent par alternance ,desorte qu’il y en a toujours deux au levé et deux à l’appui . Cela peut se constater sur l’Araignée (tig. 203). Pour distinguer plus facilement les pattes qui sont à l’appui de celles qui sont au levé, nous avons éclairé l ’animal par en haut , de telle sorte que l’ombre de ses mem¬

bres se projetait sur la surface blanche sur laquelle il marchait .Dans ces conditions ,pour chaque membre à l’appui , l’ombre vient à son extrémité rejoindre la patte elle -même ; pendant le levé , au contraire , il y a discontinuité entre l’ex¬

trémité de la patte et celle de l’ombre qu ’elle projette . Lamarche du Scorpion est extrêmement rapide : l’animal procède par brusques élans qu ’ilfaut provoquer en l’excitant .

La successiondes mouvementsdes membres est sirap ide ,qu ’il ne nous a pas été possible de la déterminer sur les images (tig . 201).

Tous ces Insectes marchaient sur une glace couverte de papier ou de mousseline éclairée , par transparence ou par réllexion ,etétaient dirigés dans leur marche par deux lames de verre , verticales et parallèles , qui les empêchaient de s’écarter de la direction voulue .

Ces quelques exemples suffisent à montrer comment on peut recueillir etcomparer ,sur différentes espèces animales , lesimages chronophotographiques qui traduisent leur genre de locomotion . En recueillant un très grand nombre de ces images on aura les éléments nécessaires pour les études de Physiologie comparée que nous nous proposons de faire .

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