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1 face Pluie, Vent, Tonnerre, Tempête.

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Academic year: 2022

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DISQUES DE BRUIT

(MARQUE SCOLADISQUE) 1 face — Pluie, Vent, Tonnerre, Tempête.

2 face — Départ d'un train, Train en marche, Arri- vée d'un train.

1 face — Coups de fusil, Coups de canon, Mitrail leuse, Mitraillette, Eclatement d'obus, Fusillade.

B.2. M 2 face — Bombardement, Chars d'assaut, Troupes en marche, Cavalerie en marche.

1 face — Applaudissements, Applaudissements avec B. 3 acclamations, Foule en émeute.

2 face — Conversations, Rires, Cris de douleur.

1 face — Glas, Angélus, Cloches en fête, Cloches de cathédrale.

B. 4 2 face — Tocsin, Sirène début d'alerte, Sirène fin d'alerte, Sirène de paquebot, Sirène de remor- queur.

1 face — Départ d'une auto, Auto en pleine course, Arrivée d'une auto, Départ d'un avion, Avion en vol, Escadrille en vol, Arrivée d'un avion.

B. 5 2 face — Avion en piqué, Charrette sur route : rapprochant, s'éloignant, Cheval au galop, Bruit de la mer.

1 face — Cris d'animaux : Chien : aboiement, hur- lement, Chat, Cheval, Porc, Vache, Mouton, Lion.

B 6 2 face — Chants d'oiseaux : Chants d'oiseaux à l'am- rore, Rossignol, Canari. Coucou, Coq, Poule, Grillons, Oies.

Sonneries réglementaires de clairon (1 série). — B. 7 Sonneries réglementaires de trompettes (1 sé- rie). — (Liste des sonneries sur demande).

Sonneries réglementaires de clairon (1 série). — B. 8 Sonneries réglementaires de trompettes (2 série)

— (Liste des sonneries sur demande).

B. 9 Batteries de tambour. Sonnerie aux morts. Minute de silence. Marche funèbre tambour.

Atmosphère de grand-messe (une face). — Atmosphère B. 10 de foules: à l'intérieur (chuchotements et conver- sations) — en panique (clameurs et cris) —

bruyante (rumeurs et brouhaha).

Atmosphère d'usines — Atelier avec machines diverses — Aciérie — Atelier de presse à découper.

Carillon sonnant le 1/4, la 1/2, les 3/4, d'heure, l'heure B. 11 — Douze coups au beffroi de la ville — Remon- réveil-matin — L'horloge : coucou. tage de la sonnerie d'un réveil — Sonnerie d'un

Disques B1 M, B2 M : 760 fr.

Disques B3, B4, B5, B6, B7, B8, B9, B10, B11 : 650 fr. Emballage de 1 à 4 disques : 105 fr. — Port en sus

En Vente : Editions Billaudot, 14, rue de l'Échiquier, Paris-10

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"Boulevard de la chance"

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Cette pièce n'a pas la prétention d'être « acadé- mique ». Son style, ses personnages et leur appa- rence s'y opposent. Ce n'est pas un spectacle de « salon ».

Nous n'avons à vous présenter que des êtres sans classe parce que sans foyer, sans morale peut-être parce que sans joie, et sans peine apparente, indif- férents à une société qui feint de les ignorer.

Qu'on nous pardonne de les avoir amenés devant vous, avec cette excuse que ce sont des êtres de chair qui vivent... et qui souffrent... comme le reste du monde...

P. V. et G .-R. V.

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Paul VANDENBERGHE & G .-R. VILLAINE

"BOULEVARD de la CHANCE"

Pièce en trois actes

P A RIS

L I B R A I R I E T H E A T R A L E EDITIONS BILLAUDOT, Successeur 3, RUE DE MARIVAUX (2e), ET 14, RUE DE L'ÉCHIQUIER (10e)

Tous droits d'exécution publique et de reproduction réservés pour tous pays.

N. B. — Toute copie ou reproduction des rôles est interdite par la loi et passible d'amende.

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DECOR

Il doit suggérer une sorte de carrefour (ou lieu de passage) situé au centre d'un quelconque « bidon- ' ville » comme on en rencontre encore à la lisière de Paris. Il est cerné par des pans de palissade déla- brée et des amorces de vieux baraquements recou- verts de tôles rouillées. Au loin, sur une toile de fond, on distingue des immeubles neufs en construc- tion.

L'action peut se dérouler également entre des ten- tures, et dans ce cas, de simples pans de toile à sacs seraient davantage indiqués que des rideaux qui ris- queraient d'être encore trop « élégants».

Dans l'un et l'autre cas, l'essentiel est de créer grâ- ce aux accessoires, un climat de tristesse sordide.

Ces accessoires, glanés dans les greniers ou les « dé- barras», iront des boites de conserves vides aux vieux cadres de vélos rouillés, en passant par tout ce qui est hors l'usage ; ferraille, vieux chiffons, vieilles caisses etc...

Il est indispensable que tous les spectateurs puis- sent voir, parmi ce désordre, un poteau portant un panneau de bois sur lequel on lit, en lettres-pochoir : Carrefour des mille misères.

On ménagera dons le décor trois ou quatre dégage- ments que le metteur en scène (ou chef de troupe) utilisera au mieux des entrées et sorties de nos per- sonnages.

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PERSONNAGES (par ordre d'entrée en action )

LE BOUC. Il porte une barbe hirsute, des haillons, des chaussures trouées, et, die tous est le plus crasseux.

Mme BENOIT, (dite la Comtesse). De 55 à 60 ans.

Elle est vêtue de sombre, très modestement mais elle est extrêmement soignée de sa personne et presque « distinguée ».

LE PROFESSEUR. La cinquantaine. Un clochard comme le Bouc, mais avant d'être un hom- me déchu il a été jadis professeur dans un lycée. Cela s'entend et parfois cela se voit.

MARCEL, dit BAROUD. 30 ans. Un manchot an- cien légionnaire. Il porte une vieille tuni- que ou un blouson kaki de l'armée.

NOEMIE, (dite Mme POUBELLE). Une chiffonnière, vêtue d'oripaux pittoresques, mais qui a des prétentions à l'élégance.

JOSEPH, (son mari). Vêtu dans le même style que son épouse : melon cabossé, jaquette verdâ- tre et en loques sur un pantalon tire-bou- chonnant.

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JEAN dit BRIQUET, 24 ans. Tête nue, un blouson de cuir, un pantalon un peu fatigué. Propre et sympathique.

FLEURETTE, 20 ans. Jupe plutôt sombre. Corsage clair ou chandail léger. Teint pâle.

LE PRETRE, La bonne trentaine. Soutane, comme il se doit, mais avec une ceinture de cuir.

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"Boulevard de la chance"

ACTE PREMIER

Assis sur une caisse à gauche, le Bouc compulse un journal de courses et un carnet. Parfois il hoche la tête. Puis il pose son journal, cherche dans l'une de ses poches où il plonge jusqu'au fond de la dou- blure et en extrait un bout de crayon qu'il suce avant d'écrire quelques chiffres sur son carnet.

Il reprend son journal et... ses recherches.

Entre deux caisses, un tas de chiffon, du moins le croirait-on, mais c'est le professeur qui dort, la tête appuyée sur les sacs, la tête tournée vers le fond de la scène.

Entre Mme Benoit, dite la Comtesse, qui revient de faire quelques emplettes, car elle tient à la main un filet à provisions. Elle passe comme pour rega- gner son domicile, en bonne ménagère, mais l'atti- tude du Bouc l'amuse et l'intrigue, et elle s'arrête un instant pour souffler.

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SCENE PREMIERE Mme BENOIT, le BOUC, le PROFESSEUR Mme BENOIT. — Tiens, vous n'êtes pas encore parti vous ? (Il fait non de la tête.) Pas d'inspira- tion pour vos pronostics aujourd'hui ?

LE BOUC, se grattant la tête. — Ce qui me turlu- pine, c'est le handicap.

Mme BENOIT. — Alors vous n'êtes pas certain de gagner cet après-midi ?

LE BOUC. — Sûr que si ! Comme tous les jours.

Mme BENOIT. — Vous gagnez tous les jours ? LE BOUC. — Oui... sur le papier. Mes clients le savent bien. Tenez, hier encore, à Longchamps, trois gagnants dans les trois premières. Je n'ai été battu dans lia cinquième que sur une faute du jockey. Si j'étais l'entraineur, je te J'aurais foutu à la porte ! Quelle heure qu'il est ? Mme BENOIT. — Il doit être dans les dix heures.

LE BOUC. — Faut que je me grouille. Aujourd'hui je vais à Auteuil. Vous auriez pas un ticket die métro pair hasard ?

Mme BENOIT. — Hélas non.

LE BOUC. — Même un qui serait pus bon ? Mme BENOIT, amusée. — Je ne vois pas ce que vous pourriez faire avec un ticket déjà poinçonné ? LE BOUC, malin. — Dites, la resquille ça me con- nait ! (Il explique et mime:) Je tends le ticket au

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poinçonneur en cachant les trous avec mon pouce, et en même temps je crie : ouille !

(Il porte la main à sa joue en faisant une gri- mace.)

Mme BENOIT. — Vous criez : ouille ?

LE BOUC. — Oui, comme ça : ouille ! Le gars sur- saute et me regarde en poinçonnant machinalement mon bifton... que je récupère illico en disant : faites pas attention, j'ai une dent de sagesse qui m'élance ! Le tour est joué et je passe sur le quai en me tenant la joue et en traînant lia patte.

Mme BENOIT. — Et ça réussit toujours ? LE BOUC. — Neuf fois sur dix. Faut vous dire que ces gars-là, y manquent de conscience profession- nelle. (Avec mépris.) Des feignants quoi !

Mme BENOIT. — Si c'est un billet périmé qu'il vous faut, vous en trouverez bien un aux alentours du métro ?

LE BOUC. — Oui, mais faudra que je me baisse.

Pis y a la question des microbes. Avec vous j'avais confiance. Vous êtes le genre de femme à vous laver les mains deux fois par jour, vous !

Mme BENOIT, riant. — Même davantage ! LE BOUC. — Vous voyez ! Alors bien vrai ? Pas le moindre ticket dans le fond de votre porte-mon- naie ?

Mme BENOIT. — Pas le moindre, pour la bonne raison que je ne prends jamais ni métro ni autobus.

Depuis sept mois que je suis dans le quartier, je ne l'ai pour ainsi dire pas quitté.

LE BOUC. — Vous appelez ça un quartier vous ? Mme BENOIT. — Dame ! Comment voulez-vous que je dise ?

LE BOUC. — Les gens d'en face qu'habitent dans

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des vraies maisons en briques, y z'appellent ça : bidonville, oui la zone, ou le coin des clodos, ou le rendez-vous des pouilleux... au choix ! Et y z'empê- chent leurs gosses de venir jouer par ici ! (Il se gratte énergiquement et redit en haussant les épau- les:) Des pouilleux ! C'est injurieux. Oui n'a pas mérité ça !

Mme BENOIT. — Si !... un petit peu. Mais il ne tient qu'à nous, habitants de l'endroit, de leur prouver le contraire.

LE BOUC. — En quoi faisant ?

Mme BENOIT. — Par exemple, en balayant chacun le devant de sa porte.

LE BOUC. — Moi j'ai pas de balai. J'ai même pas de porte alors !

Mme BENOIT. — Je sais bien, mais c'est une image.

LE BOUC, les yeux ronds. — Une image ? Mme BENOIT. — Oui... une manière de symbole si vous préférez.

LE BOUC, se grattant la tête. — Oh ! la la !... Si vous causez avec des symboles, moi je perds les pédales. Adressez-vous au professeur ! Lui, il est de taille à vous suivre.

Mme BENOIT, gentiment modeste. — Il est même beaucoup trop savant pour moi. Mais l'érudition et le simple bon sens ne vont pas toujours de pair.

Avec du bon sens on peut arriver à être presque heureux dans les pires circonstances, alors que le Professeur, je l'ai remarqué, est le plus malheureux de nous tous ici.

LE BOUC. — Voulez-vous que je vous dise ? Il est trop intelligent. Moi je suis bête comme un cochon, ça simplifie rudement ma vie.

Mme BENOIT. — Vous n'êtes pas bête du tout. et

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vous êtes malin comme un singe. La preuve : le coup des tickets !

LE BOUC, rit, un peu flatté. — Ah ! oui ! (Pour amuser Mme Menoit, il refait son numéro en le for- çant un peu.) Ouillie ! ! !

(L'interjection a été si forte que le Professeur, invisible jusqu'à présent, sursaute et, émer- geant du tas de chiffons, se met sur son séant en disant:)

LE PROFESSEUR. — Ah ! ta gueule vieille noix ! Mme BENOIT, a sursauté elle aussi, mais à cause du Professeur. — Oh ! vous m'avez fait peur Pro- fesseur ! Je ne savais pas que vous étiez ici !

LE PROFESSEUR, très régence, avec ironie. — Excu- sez-moi, Comtesse.

Mme BENOIT. — Ne m'appelez pas Comtesse. Je m'appelle madame Benoit.

LE PROFESSEUR. — Ah ! ça, il faudra vous y faire ma bonne dame ! Ici, on a tous des surnoms. C'est unie ma ni ère comme une autre de changer de peau, comme à la légion étrangère. D'abord, je ne vois pas pourquoi vous vous offusquez ? Vous m'appelez bien : Professeur, vous !

Mme BENOIT. — Mais parce que vous, vous avez été

« réellement » professeur ! Alors que moi, je n'ai jamais été Comtesse.

LE PROFESSEUR, très rond de jambe. — Vous eus- siez été digne de l'être, belle dame !

LE BOUC. — Et pis c'est un surnom qui flatte ! Tandis que moi, on m'appelle le bouc ! C'est insul- tant.

Mme BENOIT. — Je ne trouve pas. C'est une abré- viation die book-maker n'est-ce pas ? Et comme vous fréquentez les champs de courses...

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FARDS marque Yamilé (La meilleure marque française)

En vente eux Editions BILLAUDOT 14, rue de l'E

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