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INSTALLATION ET ORGANISATION D’UN SERVICE DE MAINTENANCE DES MACHINES ET EQUIPEMENTS AGRICOLES DANS LA COMMUNE D’ABOMEY-CALAVI.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

****************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

****************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

****************

DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE ET ENERGETIQUE

****************

Option

:

Mécanisation Agricole

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Rédigé et soutenu par : Sous la direction de : Paul N. METONOU Guy Omer HOUNTONDJI

Ir du Génie Rural Agro-machiniste (Exploitation-maintenance)

3ème PROMOTION/MACHINISME AGRICOLE

REPUBLIQUE DU BENIN

****************

THEME

INSTALLATION ET ORGANISATION D’UN SERVICE DE MAINTENANCE DES MACHINES ET EQUIPEMENTS AGRICOLES DANS LA COMMUNE D’ABOMEY-CALAVI.

Président du jury : SEMASSOU Clarence Membre du jury : HEYIHIN Georges Membre du jury : EGBOHO Franck

Année Universitaire : 2013 - 2014

(2)

Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page i

DEDICACE

Je dédie ce travail :

- Au Seigneur Dieu Tout-Puissant qui m’a accordé la grâce d’être instruit et d’évoluer jusqu’à ce niveau. A lui soit la gloire éternellement. Amen ! ;

- A mon Père METONOU Akovognon, et ma mère DEDEWANOU Gbéchédé qui m’ont soutenu inlassablement durant toutes ces années de tous les moyens dont ils disposaient ;

- A M. HOUECHEKPO H. Hector, qui malgré que je ne sois qu’un inconnu de lui m’a soutenu financièrement, et ses conseils d’encouragement ;

- Au couple DEGBOGBAHOUN, pour son soutien et ses constants encouragements « YOU CAN DO IT » ;

- A tous mes frères et sœurs, qui trouveront en moi un modèle d’humilité et d’excellence;

- A tous ceux qui ont contribué à ma formation et à ma réussite.

Que Dieu vous remplisse de toute la joie et de la paix dans votre foi.

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page ii

REMERCIEMENTS

Je ne peux ne pas être reconnaissant à Dieu le Tout Puissant, qui a manifesté sa gratitude envers moi en suscitant des hommes et des femmes qui ont contribués à ma formation. Il s’agit notamment de :

- Monsieur Guy Omer C. HOUNTONDJI, Ingénieur du Génie Rural, Agro- Machiniste qui a été mon encadreur (Maître de mémoire) pour la réalisation de ce travail ;

- Docteur Gédéon CHAFFA, chef de département (GME) de l’EPAC ;

- Docteur Alphonse QUENUM, chef option productique du département (GME) de l’EPAC ;

- Tout le corps enseignant de l’EPAC, pour leur contribution à la qualité de notre formation, en particulier les Professeurs du Département de Génie Mécanique et Energétique (GME) : Guy-Fortuné ANAGO, Toussaint KOSSOU, Naïmoulaye CHITOU, Emile SANYA, Charles NOUNAGNON, Roger AHOUANSOU, Gontrand BAGAN, Sibiath OSSENI, Issiaka MALIKY DJAMIYOU ;

- Les familles METONOU, DEDEWANOU, SEMASSA, DEDEGBE, NOUKPOAKOU et AVOCEVOU ;

- Francisco AGOUNKPE, Corence KOTINGAN, les sœurs ADJANONHOUN, la famille GODONOU et les frères ALEMOU ;

- Tous les camarades de la deuxième et troisième promotion de Mécanisation Agricole (MA) de l’EPAC ;

Mes sincères salutations à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail. Que le règne de l’Eternel Dieu influence leur vie dans sa plénitude.

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page iii

RESUME

Le Bénin est un pays en voie de développement dont l’agriculture constitue la base de l’économie. Elle représente près de 38% du produit intérieur brut (PIB) et occupe 80% de la population active. La volonté politique affichée de faire de l’agriculture un secteur porteur de croissance et de création de richesse, implique le développement des technologies permettant de rentabiliser la production agricole. Cet objectif ne peut être atteint sans la réalisation d’étude minutieuse dans le domaine agricole. Ce domaine si vaste regroupe entre autres secteurs, celui de la maintenance des machines agricoles. Pourquoi la maintenance ? C’est pour optimiser la fiabilité des équipements. Pour ce fait, palier au déficit criard des centres d’entretien et de réparation est un atout. Dans le présent travail, nous apportons quelques contributions pour l’amélioration de la situation actuelle. Ainsi, à partir des résultats de l’analyse approfondie des contraintes, la maintenance est l’une des attentes des producteurs et autres acteurs. C’est pour cela que nous préconisons la création d’un service de maintenance des machines et équipements agricole dans la commune d’Abomey-Calavi.

Mots clés : maintenance ; machines et équipements agricoles ; produits agricoles.

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page iv

ABSTRACT

Benin is a developing country whose agriculture constitutes the basis of the economy; Elle represents close to 38% of the gross domestic product (GDP) and occupy 80% of the active population. The political will displayed to make of agriculture a sector carrier of growth and creation of wealth, imply the development of technologies permitting of profitabilise the agricultural production. This objective cannot be reached without the meticulous survey realization in the agricultural domain. This so vast domain regroups sectors, the one of the agricultural machine maintenance, among others. Why the maintenance? It is to optimize the reliability of facilities. For this fact landing to the loud deficit of the maintenance centers and repair is an asset. In the present work, we bring some contributions for the improvement of the present situation. From results of the analysis deepened of constraints the maintenance is thus, one of producer waiting’s and other actors. It is for it that we recommend the creation of a service of machine maintenance and facilities agricultural in the township of Abomey-Calavi.

Key words: maintenance; machines and agricultural facilities; agricultural products.

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page v

TABLE DES MATIERES

DEDICACE……….. i

REMERCIEMENTS……….……… ii

RESUME……… iii

ABSTRACT………..……… iv

1èrePARTIE ... 2

PRESENTATIONDESSTRUCTURES ... 2

I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE PROVENANCE : EPAC ... 3

I-1 HISTORIQUE ... 3

I-2 ENCRAGE DE L’EPAC AU SEIN DE L’UAC ... 4

I-3 VOCATION DE L’EPAC ... 5

II- STRUCTURE D’ACCEUIL ... 5

II-1 OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS DU PPMA-B ... 6

II-2 STRATEGIE D’INTERVENTION DU PPMA-B ... 7

II-3 GROUPES CIBLES ET RESULTATS OBTENUS ... 7

2ème PARTIE ... 11

PROJET DE FIN D’ETUDE ... 11

I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET ... 12

II- DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE ... 12

II-1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ... 12

II-2 CARACTERISTIQUES AGRO-ECOLOGIQUES ... 13

II-3 SOLS ET VEGETATION ... 13

II-4 LA POPULATION ... 13

III- LE PROJET ... 14

III-1 OBJECTIFS DU PROJET ... 14

III-1-1 Objectif général ... 14

III-1-2 Objectif spécifique ... 14

(7)

Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page vi

III-2 RESULTATS ATTENDUS ... 14

IV- MATERIELS ET METHODE ... 14

IV-1 MATERIELS ... 14

IV-2 METHODES ... 15

V- ETUDE DU PROJET ... 16

V-1 ETUDE DU MARCHE ... 16

V-1-1 Présentation du produit ... 16

Définitions : ... 16

V-1-2 Résultats d’enquête : ... 17

V-1-4 Analyse de l’offre ... 22

V-1-5 Détermination de la part du Marché : ... 22

V-2 PLAN MARKETING ... 22

V-3 STRATEGIE D’INTERVENTION ... 25

V-3-1 Organisation technique du travail : ... 25

V-3-2 Exploitation des outils : détermination des actions prioritaires ... 27

VI- INSTALLATION DU PROJET (Infrastructures, équipements et personnel) ... 27

VII- CALCUL ECONOMIQUES ET FINANCIERES ... 31

VII-1 DETERMINATION DU COUT DU PROJET ... 31

VII-1-1 Coût de l’investissement : ... 31

VII-1-2 Amortissement des investissements : ... 32

VII-2 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR) ... 34

VII-2-1 Besoin en Fonds de Roulement pour une année d’exploitation ... 34

VII-2-2 Besoin en fonds de roulement pour 5 années d’exploitation ... 34

VII-3 CAPITAL PERMANENT DU PROJET (CP) : ... 36

VII-3-1 Schéma de financement :... 36

VII-3-2 Plan de remboursement de l’emprunt : ... 36

VII-4 COMPTE DE RESULTATS PREVISIONNELS ... 39

VII-5 DETERMINATION DE LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT ... 40

VII-6 BUDGET DE TRESORERIE PLURIANNUEL : ... 40

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page vii

VII-7 VALEURS IMMOBILISEES DE FIN D’EXERCICES ... 41

VII-8 BILANS PREVISIONNELS ... 41

VIII- TECHNIQUES DE MAINTENANCE... 42

IX- SECURITE ET HYGIENE DE TRAVAIL ... 43

X- PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNANT ... 44

CONCLUSION ... 45

BIBLIOGRAPHIE ... 46

ANNEXES ... 48

(9)

Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page viii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : statistique des matériels agricoles ... 21

Tableau 2 : Prévisions de matériels agricoles de la commune d’Abomey-Calavi ... 22

Tableau 3 : indicatif des prix d’exécution des prestations ... 24

Tableau 4 : Contrat de suivi périodique, appuis conseil planification et réalisation des entretiens ... 25

Tableau 5: infrastructures et équipements ... 27

Tableau 6 : Salaire du personnel ... 30

Tableau 7 : Valeur des investissements ... 31

Tableau 8 : Amortissement technique des investissements ... 32

Tableau 9 : Besoins en fonds de roulement 1ère année ... 34

Tableau 10 : Fonds de roulement pour 5 ans ... 35

Tableau 11 : Capital Permanent du projet ... 36

Tableau 12 : schéma du financement ... 36

Tableau 13 : Plan de remboursement ... 37

Tableau 14 : Prévision des recettes... 38

Tableau 15 : Compte de résultats prévisionnels pour 5ans ... 39

Tableau 16 : Répartition des résultats ... 40

Tableau 17 : Capacité d’autofinancement ... 40

Tableau 18 : Budget de trésorerie pluriannuel ... 40

Tableau 19 : Valeur immobilisée de fin d’exercice ... 41

Tableau 20 : Bilan prévisionnel ... 41

Tableau 21 : Seuil de rentabilité ... 42

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Ancrage de l’EPAC au sein de l’UAC... 4

Figure 2 : Photos de quelques machines agricoles mises en place par le PPMA...10

Figure 3 : Importance des entretiens ... 17

Figure 4 : Réalisation de l’entretien journalier ... 18

Figure 5 : Durée de réparation ... 18

Figure 7 : Capacité des exploitants à payer les frais d’entretien ... 20

Figure 8 : organigramme de la communication ... 26

Figure 9: Organigramme de l’entreprise ... 28

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page 1 INTRODUCTION

Au regard des enjeux du développement durable, il est plus que jamais nécessaire de trouver une solution technique et économique aux problèmes de la maintenance des machines et équipements agricoles. C’est pour cette préoccupation majeure que s’inscrit notre étude dont l’objectif global est de mettre en place un service qui s’occupera de l’entretien, de la réparation et du dépannage des machines et équipements agricoles.

L’École Polytechnique d’Abomey-Calavi est une entité de l’Université d’Abomey- Calavi. Établissement d’enseignement supérieur et professionnel, son but principal est de former et de mettre à la disposition des entreprises industrielles des techniciens aptes à exprimer leur savoir-faire, ceci après une formation professionnelle dans l’un de ses départements. Soucieuse de jauger les aptitudes pratiques de ses étudiants en fin de cycle, l’école organise des stages de fin de formation. Ces stages sont organisés pour permettre aux étudiants de percevoir de près les problèmes pratiques et d’en apporter si possible des solutions, et ce à travers un Travail de Fin d’Etudes (T.F.E). Le choix du PPMA comme lieu de déroulement de notre stage n’est pas fortuit, car il s’inscrit dans la recherche et l’étude dans le cadre de la maintenance, efficace et efficient.

Cette étude a pour objectif de répondre à l’un des besoins, des facteurs limitant l’utilisation des machines et équipements allant du travail du sol jusqu’à la transformation des produits dans le département de l’Atlantique.

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page 2

1

ère

PARTIE

PRESENTATION DES STRUCTURES

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page 3

I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE PROVENANCE : EPAC I-1 HISTORIQUE

Fruit de la coopération bénino-canadienne, le Collège Polytechnique Universitaire (CPU) a accueilli ses premiers étudiants en février 1977. Situé dans l’enceinte de l’Université Nationale du Bénin, le CPU a été un établissement public de formation scientifique et technique supérieures orientées vers la professionnalisation. En tant que tel, il constitue un maillon important du système de formation universitaire du Bénin voire du système éducatif. Il a une vocation sous régionale, ainsi, il est ouvert autant aux étudiants nationaux qu’Africains. La première promotion en est sortie en 1980.

Dans son évolution, le Collège Polytechnique Universitaire (CPU) a connu des réformes structurelles importantes. L’une des plus importantes est sa mutation en Ecole Polytechnique. En effet, en février 2005 par décret N° 2005-078 portant création, attribution, organisation et fonctionnement, le CPU est devenu « Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) ». Elle couvre deux (02) grands domaines d’activités constitués en secteurs à savoir : le Secteur Biologique et le Secteur Industriel. Le secteur Industriel est subdivisé en quatre (04) Départements que sont : le Génie Civil, le Génie Electrique, le Génie Mécanique et Energétique et le Génie Informatique et Télécommunication. Quant au Département Génie Mécanique et Energétique (GME) qui est l’ancrage de notre spécialité, il abrite les filières que sont : Mécanisation Agricole (MA), Energétique et Productique.

En effet, dans la dynamique de son développement et pour répondre au mieux à la demande sans cesse croissante en ressources humaines qualifiées pour couvrir les nouveaux secteurs en plein essor dans notre pays, l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) a pris l’initiative de créer en 2009, le Département « Génie Mécanique et Energétique », la filière « Machinisme Agricole ».

La formation proposée se veut être en parfaite adéquation avec l’approche

« formation-emploi » qui de nos jours s’impose aux institutions de formation. Elle est sanctionnée aux termes d’un cycle de trois (03) années académiques par une Licence Professionnelle en Machinisme Agricole.

Les techniciens formés sont capables de répondre parfaitement aux exigences du marché de l’emploi dans les domaines de la mécanisation agricole.

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page 4

L’initiative de la création de cette filière est née de la volonté de l’administration de l’EPAC d’accompagner le Gouvernement de notre pays dans sa vision de faire de l’agriculture, la base de son développement économique ; un noble objectif à atteindre par la modernisation des moyens de production. A cet effet, entre autres actions entreprises, se trouve en bonne place la promotion de la mécanisation agricole. Cette dernière tire toute son importance de son caractère transversal à tous les autres domaines du secteur agricole.

Pour ce faire, d’importants programmes de promotion de la mécanisation agricole ont été mis en œuvre ce qui par conséquent, a engendré un besoin croissant en ressources humaines qualifiées pour couvrir le domaine. Il s’agit d’Ingénieurs, de techniciens et de spécialistes, etc. C’est ce qui entre autres justifie la création de la filière « Machinisme Agricole » qui vient à point nommé, car elle permettra de combler le déficit actuel en ressources humaines qualifiées nécessaires pour le bon fonctionnement des structures mises en place dans le cadre du développement de la mécanisation de notre agriculture. Ce sont aussi, des opportunités d’emplois directs qui s’offrent aux étudiants qui ont eu le courage et la vision prospective de choisir cette filière naissante mais pleine d’avenir.

I-2 ENCRAGE DE L’EPAC AU SEIN DE L’UAC

Au sein de l’UAC, les formations de l’EPAC sont rassemblées par secteur englobant des départements d’études ; ainsi nous avons :

Figure 1 : Ancrage de l’EPAC au sein de l’UAC

UAC

ECOLES

EPAC

Secteur Biologique Secteur Industriel

Génie Civil Génie Electrique

Génie Mécanique et

Energétique

Energétique Mécanisation

Agricole Productique Génie Informatique

et Télécomunication

...

FACULTES

...

(15)

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I-3 VOCATION DE L’EPAC

L’EPAC est un établissement public universitaire d’enseignements techniques et professionnels. Elle est dotée d’une personnalité morale et jouit d’une autonomie financière. Elle est sous l’autorité du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Elle est une entité de l’UAC où elle est logée. A ce titre, elle dépend sur les plans académique et administratif du Recteur de l’UAC.

En qualité de grande école, l’EPAC a pour missions d’assurer :

- des formations conduisant essentiellement au Diplôme de Technicien Supérieur ; - des formations conduisant essentiellement au diplôme d’Ingénieur de Conception

et à la Maîtrise Professionnelle dans les secteurs industriel et biologique ;

- la formation aux Diplômes d’Etudes de Troisième Cycle, conformément aux textes en vigueur à l’Université d’Abomey-Calavi ;

- la recherche scientifique et technique ;

- le perfectionnement et la formation continue des personnels des entreprises privées et de toute structure étatique qui en expriment le besoin.

Les formations à l’EPAC permettent aux étudiants qui en sortent :

- d’acquérir de larges connaissances nécessaires à la maîtrise des domaines et spécialités embrassés ;

- de développer l’esprit de créativité et d’initiative d’entreprise ;

- de s’adapter en tout temps aux normes des sciences et technologies en perpétuelle évolution ;

- de promouvoir son équilibre mental, physique et moral et son sens critique de la science.

II- STRUCTURE D’ACCEUIL

Le Programme de Promotion de la Mécanisation Agricole au Bénin (PPMA-B) a été créé le 03 mars 2008. Par cet acte, le Gouvernement de la République du Bénin a pris une option majeure pour lever deux défis majeurs : réduire la pénibilité des opérations de production, de transformation, et contribuer à l’accroissement de la production agricole ainsi qu’à la croissance économique et la réduction de la pauvreté. Ainsi, l’initiative de la création du PPMA-B s’inscrit dans le cadre de la mise

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en œuvre du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole. Il vise à moderniser et à rendre l’agriculture béninoise plus performante et compétitive.

II-1 OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS DU PPMA-B Objectifs

Le programme vise de façon globale à réduire la pénibilité des opérations de production, de transformation et à contribuer à l’accroissement de la production agricole ainsi qu’à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté.

De façon spécifique, il s’agit :

- d’améliorer les services d’appui technique en vue de la promotion durable de la mécanisation agricole ;

- de stimuler les demandes en mécanisation agricole ; - de promouvoir l’offre en mécanisation.

Résultats Attendus

La mise en œuvre du projet permettra de satisfaire à terme les demandes des producteurs et transformateurs en services de mécanisation.

Par objectif spécifique, les résultats attendus sont les suivants : Composantes du PPMA-B

Le PPMA-B est articulé en quatre composantes à savoir :

Composante 1 : Amélioration des services d’appui technique de la mécanisation agricole, qui vise à rendre fonctionnelles les structures d’appui à la promotion de la mécanisation agricole au bénin.

Composante 2 : Promotion de l’offre en mécanisation agricole, dont l’objectif est d’améliorer le taux de mécanisation des opérations agricoles et de transformation des produits et denrées agricoles.

Composante 3 : Amélioration de l’accès des producteurs et transformateurs aux matériels agricoles appropriés, qui permettra de rendre fonctionnelles les structures prestataires de services agricoles.

Composante 4 : Organisation et gestion du programme, qui vise à améliorer l’efficacité des interventions du projet.

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Pour atteindre ces différents objectifs et avoir les résultats attendus, il importe de définir une stratégie d’intervention.

II-2 STRATEGIE D’INTERVENTION DU PPMA-B

Sept axes stratégiques sont mis en œuvre pour l’atteinte des objectifs du programme ; il s’agit essentiellement de :

- L’adaptation des choix technologiques au savoir-faire endogène de chaque zone ;

- L’adaptation du mode d’utilisation des matériels au niveau d’organisation des bénéficiaires et à la rentabilité technique ;

- La régionalisation du système de maintenance-réparation et de prestation de services ;

- L’intégration production-transformation-conservation ;

- Le renforcement de la liaison recherche-développement et vulgarisation ;

- La mise en place de mécanismes/règles de promotion d’une offre en mécanisation adaptée ;

- La mise en synergie avec les différents programmes et projets de développement ainsi que toutes les actions qui visent la promotion des filières agricoles.

II-3 GROUPES CIBLES ET RESULTATS OBTENUS Groupes cibles

Les principaux groupes cibles du Programme sont :

- les CUMA : Coopératives d’Utilisateurs de Matériels Agricoles ; - les CEMA : Centres d’Exploitation des Machines Agricoles ; - les prestataires privés ;

- les ONG exerçant dans le secteur ; - les gros exploitants agricoles ; - Les Petits Exploitants Agricoles,

- les Jeunes et les Femmes désireux de s’investir dans l’agriculture pour la valorisation des vallées, fermes d’Etat, fermes d’élevage, Centres de Promotion Agricole ;

- les Groupements de Femmes Transformatrices de Produits Agricoles.

- les Prestataires Privés de Service.

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page 8

Résultats obtenus

Depuis sa mise en œuvre, le PPMA-B a mené bon nombres d’actions dont les résultats sont:

La mise en place dans tous les départements de notre pays tant à titre gracieux qu’onéreux, de matériels agricoles au profit du monde agricole. Ils sont constitués de l’acquisition de lots de matériels agricoles composés de :

- tracteurs de 30 et de 60 cv ;

- charrues à disques pour tracteurs de 30 à 60 chevaux ; - remorques agricoles de 3 à 5 tonnes ;

- motoculteurs ; - faucheuses ;

- semoirs à céréales avec fertiliseurs ; - appareils de traitement avec kit herbicide ;

- pulvériseurs à dents coudées (Rotavator) de 1,2 à 2 m ; - pulvérisateurs ;

- épandeurs d’engrais organique ; - pièces de rechange ;

- essoucheuses ;

- planteuses de manioc ; - herses à dents flexibles ; - moissonneuses batteuses ; - motopompes ;

- batteuses de riz ;

- petites unités d’arrosage ; - vanneuses-calibreurs ; - cultivateurs ;

- charrues à soc ; - batteuses à grain ; - défibreuses.

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En matière d’infrastructures, l’on peut citer notamment :

- Construction de quinze (15) ateliers de maintenance et de réparation du matériel agricole dans les Communes de : Tanguiéta, Djougou, Banikoara, Kandi, Allada Péhunco, Savalou, Savè, Tchaourou, Covè, Kétou, Adjohoun, Abomey-Calavi, Lokossa et Klouékanmè ;

- Réhabilitation du centre de mécanisation agricole de Boko ; - Rizeries à Glazoué et à Malanville ;

- Usines de transformation des produits agricoles (de tomate, de jus de mangue, d’ananas, de pomme de cajou, de noix de cajou, d’orange) ;

- Usines de montage des tracteurs et matériels agricoles à Ouidah ; Formation

- Formation de 120 tractoristes et de 60 maintenanciers sur toute l’étendue du territoire national ;

Tracteurs de 30 à 90 CV

Charrues à disques de 30 à 120 CV Remorques de 2, 3 et 5 tonnes

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Motoculteurs multifonctionnels Faucheuses

Pièces de rechange et consommables

Figure 2 : Photos de quelques machines agricoles mises en place par le PPMA-B

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2

ème

PARTIE

PROJET DE FIN D’ETUDE

(22)

Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page 12

I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET

La politique agricole du Bénin connaît depuis quelques années de profonds changements. De nouvelles politiques prônant la diversification et l’intensification des cultures ont commencé par voir le jour. Un pays dont le développement passe par la puissance de son agriculture se doit de la moderniser pour être compétitif. Cette modernisation de l’agriculture est étroitement liée à la mécanisation, c’est-à-dire à l’utilisation des machines et équipements pour la réalisation des opérations culturales allant de la pré-production à la post-production.

Ainsi, le Gouvernement du Bénin a initié des actions au nombre desquelles nous avons des projets et programmes, en témoigne le Programme de Développement de la Mécanisation Agricole au Bénin (PPMA-B) mise en œuvre depuis 2008 et soutenue par une Stratégie Nationale de Mécanisation Agricole (SNMA). Les actions de ce Programme portent aujourd’hui sur un important lot d’équipements agricoles disséminés à travers le territoire national.

Néanmoins, cette mécanisation de l’agriculture connait encore d’énormes difficultés de ressources humaines performantes pour le développement. L’état des lieux fait en témoigne sur le fonctionnement adéquat des équipements disponible dans l’étude.

Cette situation de mécanisation agricole dans la commune d’Abomey-calavi justifie le présent thème de notre projet : « la création d’un service de maintenance et d’entretien primaire dans cette commune ».

II- DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

La zone de couverture de mon projet est la commune d’Abomey-Calavi située dans le département de l’Atlantique.

II-1 SITUATION GEOGRAPHIQUE

La commune d’Abomey-Calavi est située dans la partie sud-ouest de la République du Bénin et du département de l’Atlantique. Elle est limitée au nord par la commune de Zè, au sud par l’océan Atlantique, à l’Est par les communes de Sô-Ava et de Cotonou, et à l’ouest par les communes de Tori-Bossito et de Ouidah. C’est la

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Réalisé et soutenu par : Paul N. METONOU 3ème promotion MA/GME/EPAC Page 13

commune la plus vaste du département de l’Atlantique. Elle s’étend sur une superficie de 539Km² représentant 0,48% de la superficie nationale du Bénin.

La commune d’Abomey Calavi compte soixante-dix (70) villages et quartiers de ville répartis sur neuf (9) arrondissements que sont : Calavi Centre, Godomey, Akassato, Zinvié, Ouédo, Togba, Hêvié, Kpanroun et Golo-Djigbé.

II-2 CARACTERISTIQUES AGRO-ECOLOGIQUES

La commune d’Abomey-Calavi a un relief peu accidenté. Les principaux traits caractéristiques sont :

- Une bande sablonneuse avec des cordons littoraux, - Un plateau de terre de barre,

- Et des dépressions.

Le climat est de type subéquatorial marqué par deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches. Le réseau hydrographique est constitué essentiellement de deux plans d’eau que sont le lac Nokoué et la lagune côtière. Par ailleurs, la commune dispose d’une façade maritime juxtaposée à la lagune côtière, des marais, des ruisseaux et des marécages.

II-3 SOLS ET VEGETATION

Les types de sols rencontrés dans la commune d’Abomey-Calavi sont : les sols ferrugineux tropicaux et des sols sablonneux peu propices à l’agriculture, des sols hydromorphes très inondables occupant une petite partie au nord du territoire. Les terres cultivables sont estimées à 464,5 Km².

On y rencontre la mangrove à palétuviers dans la zone côtière, une savane dégradée sur le plateau, des cultures maraîchères le long des marais.

II-4 LA POPULATION

Le troisième recensement général de la population de 2002 estime la population de la commune d’Abomey-Calavi à 422 462 habitants soit 21% de la population des départements de l’Atlantique. Les femmes représentent 51,37% de la population totale de la commune. D’une densité moyenne de 571 habitants par Km².

(24)

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L’ethnie dominante dans la commune est le Aïzo, mais les migrations récentes ont permis l’installation d’autres ethnies comme les Fon, les Toffin, les Yorouba, les Nagos, les Goun et autres.

Les religions les plus pratiquées sont le christianisme, les religions traditionnelles, l’islam et autres.

III- LE PROJET

Thème : Installation et organisation d’un service de maintenance des machines et équipements agricole dans la commune d’Abomey-calavi.

III-1 OBJECTIFS DU PROJET III-1-1 Objectif général

Le projet vise à installer un service de maintenance primaire pour l’entretien préventif des machines et équipements agricoles au niveau des acquéreurs afin d’éviter les pannes récurrentes et de mettre au sein des utilisateurs la culture d’entretien préventif et à s’auto-employer.

III-1-2 Objectif spécifique

- Evaluer l’environnement technique de réalisation du projet ;

- Etudier la portée du projet et faire de prestation d’entretien et de réparation ; - Evaluer les paramètres technico-économiques du projet.

III-2 RESULTATS ATTENDUS

- Les conditions techniques de réalisation du projet sont connues ; - La satisfaction des prestations et le mode de gestion sont justifiés ; - La rentabilité du projet est avérée.

IV- MATERIELS ET METHODE

IV-1 MATERIELS

Les supports matériels et moyens humains qui seront utilisés dans le cadre de la présente étude sont :

Documentation :

- Plan de développement de la Commune d’Abomey-calavi ;

- Documents cadres de politique et de stratégies agricole en général et de la mécanisation en particulier ;

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- Rapports d’études et d’évaluations des sous-secteurs de l’agriculture et de l’environnement ;

- Statistiques agricoles de la commune;

- Documents cartographiques : cartes agro-écologique et agro-pédologique du Bénin ;

Micro-ordinateur et logiciels spécifiques de traitement de textes et d’analyse de données statistiques ;

Champs des utilisateurs ;

Atelier de réparation des matériels agricoles ;

Machines agricoles (Equipements agricoles légers et lourds) ; Moyens humains:

- Personnel d’encadrement du PPMA ; - Maître de mémoire ;

- Moi-même.

IV-2 METHODES

La méthodologie utilisée dans le cadre de la conduite de cette étude est :

- Participation aux activités d’entretien et de réparation promues dans la commune sous gestion de PPMA;

- Séjour dans le milieu et visites périodiques de terrain ;

- Enquête auprès des acteurs du secteur : utilisateurs, artisans, structures étatiques : CARDER, PPMA-B, etc. ;

- Recherche d’informations par : études documentaires axées sur la

bibliographique spécialisée et sur internet (web) ;

- Analyse des informations, des statistiques et autres données collectées ; - Rédaction du rapport;

- Restitution périodique avec les encadreurs : le Maître de stage, le Maître de mémoire ;

- Soutenance du mémoire.

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V- ETUDE DU PROJET

Ce projet a pour objectif de répondre à l’un des besoins des facteurs, limitant l’utilisation des machines et équipements dans la commune pour la mécanisation liée au développement de la technologie de production agricole.

V-1 ETUDE DU MARCHE V-1-1 Présentation du produit

Définitions :

Maintenance : l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé. Dans le domaine agricole, c’est l’ensemble des travaux visant à conserver les matériels (tracteurs, motoculteurs, débroussailleuses, charrues, pulvériseurs, pulvérisateurs, remorques, gyrobroyeurs, …) en fonctionnement parfait pendant le rodage, l’utilisation et le stockage.

Rodage : réalisé pour les matériels agricoles neufs ou réparés, il permet aux surfaces actives des pièces de s’habituer à travailler ensemble avant de faire passer le matériel à un régime d’utilisation normal.

Visite technique périodique : est effectuée sur le matériel en vue d’apprécier l’état technique des matériels agricoles et la possibilité de leur utilisation ultérieure. Elle est effectuée deux (02) fois par an par les moyens de diagnostic.

Réparation ou entretien curatif : l’ensemble des travaux assurant la remise des matériels agricoles en bon état.

Entretiens périodiques ou préventive : l’ensemble des travaux réalisés de façon périodique et qui vise à maintenir les matériels en bon état de fonctionnement. On distingue :

- L’entretien journalier (EJ) : réalisé chaque jour au début du poste ou toutes les 8 à 10 heures de fonctionnement ;

- Premier entretien (E1) : réalisé toutes les 60,80 ou 100 heures de fonctionnement (varie en fonction du constructeur);

- Deuxième entretien (E2) : réalisé toutes les 240, 320 ou 400 heures de fonctionnement (varie toujours en fonction du constructeur);

- Troisième entretien (E3) : réalisé toutes les 960,1280 ou 1600 heures de fonctionnement (varie toujours en fonction du constructeur);

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- Entretien saisonnier (ES) : dans les pays tempérés comme le Bénin, il est réalisé au début de chaque campagne agricole, dans certains pays il est réalisé en fonction des changements des saisons.

Remarque : Dans les conditions particulières de travail (zone sablonneuse, désert ou montagneux) il est admis un écart de moins de 10% de la périodicité de l’entretien prescrite. Par ailleurs, on peut également déterminer la périodicité de l’entretien d’après la consommation de combustible d’un tracteur fonctionnant à charge moyenne.

V-1-2 Résultats d’enquête : Entretien Préventif :

- 95% des personnes interrogées dans la commune d’Abomey-Calavi avouent qu’ils n’ont jamais pratiqué l’entretien préventif sur leur équipement ;

- Importance de l’entretien préventif :

Figure 3 : Importance des entretiens

On conclut que 70% des personnes interrogées ont jugé important l’entretien préventif. Alors le besoin se fait sentir donc.

Entretien Journalier :

Propriétaires : 80% des propriétaires d’équipements interrogés avouent qu’ils ne connaissent pas toutes les opérations qui entrent dans cette forme d’entretien et qu’ils ont connaissance seulement des réparations

30

40 20

10

Importance d'entretien %

Très important Important Peu important Pas du tout

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Utilisateurs :

- 10% seulement des utilisateurs réalisent entièrement les opérations de l’entretien journalier de façon régulière ;

- 23% des utilisateurs réalisent partiellement les opérations de l’entretien journalier de façon régulière ;

- 30% une fois en passant réalisent les opérations de l’entretien journalier ; - 37% ignore les opérations d’entretien journalier.

En conclusion, plus de 80% des propriétaires d’équipement ignorent les opérations d’entretien journalier et 75% des utilisateurs réalisent partiellement ou pas du tout les opérations d’entretien journalier. Ce manque d’entretien journalier peut occasionner assez de pannes qu’on pouvait éviter surtout lorsque le service après-vente reste à désirer.

Durée des réparations : les réponses des personnes interrogées se présentent comme suit :

- Moins de 48 heures 5% ;

- De 48 heures à une semaine 10% ; - D’une semaine à deux semaines 35% ; - Au-delà de deux semaines 50%.

Figure 5 : Durée de réparation

10

33 30 37

Réalisation de l'entretien Journalier

Entièrement et régulièrement partiellement et Régulièrement Occasionnellement

Ignore

5 10

35

50 48 heures

48 heures < D 1semaine 1semaine < D 2 semaines D > 2 semaines

Figure 4 : Réalisation de l’entretien journalier

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En ce qui concerne la durée des réparations 95% des personnes interviewées déclarent que la durée des réparations est souvent supérieure à 48 heures. Ce qui une fois encore justifie la nécessité de l’entretien préventive pour les équipements afin d’éviter des pannes récurrentes dans une agriculture pluviale.

Fréquence mensuelle des pannes : Pourcentage des personnes interviewées

Concernant la fréquence des pannes, selon les résultats obtenus, plus la présence du matériel est très importante plus la fréquence des pannes est très élevée. De plus selon les informations recueillies au PPMA-B et auprès de certains utilisateurs des matériels agricoles, ces pannes sont souvent dues, soient à une mauvaise manipulation ou au mauvais entretien, soient au non-respect des conditions d’utilisation de ces matériels. Il se pose alors une question fondamentale, celle de la formation des ressources humaines à l’utilisation des équipements agricoles.

Tracteur : Motoculteur :

Débroussailleuse : Autres équipements :

Figure 6 : Fréquence mensuelle des pannes

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Capacité des exploitants à payer les frais d’entretien périodique :

Figure 7 : Capacité des exploitants à payer les frais d’entretien

L’analyse de l’histogramme de la capacité des exploitants agricoles à payer les frais d’entretien périodique montre que, en fonction de la taille croissante des exploitations agricoles, le taux des exploitants agricoles à payer les frais d’entretien périodique moins chers est décroissant et de plus, ce même histogramme montre que, plus l’exploitation est importante, le taux des exploitants agricoles à payer est plus chère et la prestation des entretiens périodiques est croissant. On peut donc conclure que, malgré que les exploitants agricoles aient tendance à avoir les prestations moins chères, ils sont aussi conscients que plus l’exploitation n’est grande, plus les prestations ne sont plus coûteuses

Définitions :

- Petite exploitation : taille des surfaces emblavées est inférieure ou égale à 5 ha. Elle dispose de faucheuses et d’un motoculteur au plus.

- Exploitation moyenne : taille des surfaces emblavées est comprise entre 5 et 20 ha. Elle dispose souvent de quelques faucheuses, motoculteurs et parfois d’un tracteur.

- Grande exploitation : taille moyenne des surfaces emblavées est supérieure à 20 ha. Elle dispose souvent d’un grand nombre de motoculteurs, tracteurs et autres équipements agricoles.

75

60

45

25

35

45

0 5 10

Petite exploitation Exploitation moyenne Grande exploitation 5000 à 10000

F.CFA

10000 à 20000 F.CFA

20000 à 50000 F.CFA

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Service après-vente :

- Disponibilité des pièces de rechange : 95% des personnes interviewées avouent que les pièces de rechanges ne sont pas disponibles sur place au Bénin. Quand elles sont disponibles, le prix de revient coûte très cher. La plupart des pièces de rechange courantes sont achetées au Nigéria ou au Ghana.

- Disponibilité les centres d’entretien et de réparation : les 100% des personnes interviewées ont déclaré que les centres sont quasi inexistants dans les villages de même que les techniciens qualifiés. Il faut chaque fois se rendre à Cotonou pour réparer les pannes ou inviter les techniciens ce qui revient très chère.

V-1-3 Situation des matériels agricoles dans la commune d’Abomey-Calavi Selon les statistiques du PPMA-B au 30 juin 2013, la commune d’Abomey-Calavi a bénéficié de sa part : 41 tracteurs, 40 motoculteurs, 64 débroussailleuses et 126 autres équipements (Charrue, remorque, pulvériseurs, pulvérisateur, gyrobroyeur, cultivateur…). Aussi il est à signaler que 15% des propriétaires des machines agricoles ont déclaré qu’ils ont acquis leurs matériels en dehors du PPMA-B. Par conséquent, avec la politique de promotion de la mécanisation agricole du Gouvernement, nous envisageons l’accroissement annuel des matériels agricoles dans la commune d’Abomey-Calavi de 20%. Les prévisions de matériels agricoles dans la commune d’Abomey-Calavi se présentent ainsi comme suit :

Tableau 1 : statistique des matériels agricoles

N° Matériels Agricoles

Mise en place par le PPMA-B

Acquis auprès d’autres importateurs

Années

1ère 2e 3e 4e 5e

1. Tracteur 41 6 47 56 67 81 81

2. Motoculteur 40 6 46 55 66 79 79

3. Débroussailleuse 64 10 74 88 106 127 127 4. Autres

équipements 126 19 145 174 209 251 251

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V-1-4 Analyse de l’offre

Les petites et moyennes entreprises (PME) régulièrement installées dans la commune d’Abomey-Calavi et qui offrent les mêmes services de maintenance sont quasi inexistantes. Les quelques mécaniciens diésélistes qui existent sont inefficaces sur l’entretien des matériels agricoles et connaissent peu l’organisation (planification) périodique des entretiens de ces équipements agricoles. En fin les obligations contractuelles sont peu maitrisées.

V-1-5 Détermination de la part du Marché :

Le résultat des enquêtes sur la capacité des exploitants agricoles à payer les frais d’entretien périodique, montre que 75% des petits exploitants, 60% des exploitants moyens et 45% des gros exploitants sont prêts à payer les frais d’entretien périodique compris entre 5.000 et 10.000 F.CFA. De ce point de vue, nous envisageons intervenir sur 45% des équipements de la commune d’Abomey-Calavi dès la première année avec une augmentation annuelle de 10% jusqu’en 3e année et 65% pour les autres années.

Tableau 2 : Prévisions de matériels agricoles de la commune d’Abomey-Calavi

Matériels 1

ère Années 2ème Années 3ème Années 4ème Années 5ème Années Pr.Ma Pa.Ma Pr.Ma Pa.Ma Pr.Ma Pa.Ma Pr.Ma Pa.Ma Pr.Ma Pa.Ma

Tracteur 47 21 56 31 67 44 81 53 81 53

Motoculteur 46 21 55 30 66 43 79 51 79 51

Débroussailleuse 74 33 88 48 106 69 127 83 127 83 Autres équipements 145 65 174 96 209 136 251 163 251 163

- Pr.Ma : prévisions de matériels agricoles de la commune d’Abomey-Calavi ; - Pa.Ma : Part du marché

V-2 PLAN MARKETING

La prestation que nous proposons aux utilisateurs de matériels agricoles aura pour finalité la signature des contrats (voir modèle du contrat en annexe) avec ces derniers pour la réalisation des opérations suivantes :

- Faire le suivi périodique, appui conseil et la planification des entretiens des matériels agricoles ;

- Faire la réparation des matériels agricoles en cas de pannes ;

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- Réaliser les entretiens EJ et E1 au besoin du client ;

- Donner des conseils dans la gestion et l’utilisation des matériels agricoles ; - Recherche et fourniture des pièces de rechange.

V-2-1 Politique des prix : Suivi périodique :

Selon notre enquête sur le terrain, au moins 45% des exploitants agricoles sont prêts à payer entre 5.000 et 10000 F.CFA par mois pour l’entretien périodique. Ce taux peut être revu à la hausse en fonction de la loi du marché, c’est-à-dire de l’offre et de la demande des années à venir. Mais dans le cadre de la rédaction de ce projet nous supposons que le taux est fixé.

Pour évaluer le nombre de contrat, pour les calculs on considéra comme :

Exploitation moyenne : une entreprise disposant d’un tracteur, d’un motoculteur et de deux faucheuses (10.000 F.CFA/mois) :

Petite exploitation : d’un motoculteur et d’une débroussailleuse ou de deux autres équipements (5000 F.CFA/mois) ;

La mise en application de ce service est conditionnée par la signature d’un contrat d’une durée d’un an renouvelable chaque fois.

Réparation des matériels en cas de panne et recherche de pièce de rechange

En ce qui concerne les réparations les prix seront fixés en tenant compte de la gravité des pannes à réparer ainsi que des prix que leurs sont appliqués par les mécaniciens ordinaires sur le marché.

Recherche des pièces de rechange :

o Acquisition de la pièce sur le territoire National ; Frais d’ouverture de dossier de commande de pièce : - Cotonou et environ : 5000F/Commande ;

- Hors de Cotonou entre 10.000 et 30.000 FCFA.

o Acquisition de la pièce hors du territoire National : 50.000 FCFA.

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NB :

Toute commande de pièce de rechange est conditionnée par le versement intégrale du prix de la pièce si le coût de revient est inférieur ou égal à 10.000 FCFA et de 80% si le coût de revient est supérieur à 10.000 FCFA.

Le coût prévisionnel des pièces à commander peut toutefois influencer (à la hausse ou à la baisse) le montant pour l’ouverture du dossier de commande.

Les réparations :

Le coût des réparations est en fonction du coût de revient des pièces à remplacer, du temps de réparation et des charges d’exploitation de l’atelier de maintenance.

Tableau 3 : indicatif des prix d’exécution des prestations :

Matériels Prestations

Coût mensuel des contrats F.CFA

Prix unitaire d’exécution des prestations F.CFA Suivi périodique et

appui conseil

Commande de

pièces Réparations Exploitant moyen 10.000

Petit exploitant 5.000

Tracteur 25.000 35.000

Motoculteur 10.000 10.000

Débroussailleuse 5.000 5.000

Autres équipements 5.000 5.000

- Ces prix sont obtenus sur la base de la moyenne des prix appliqués par les techniciens du PPMA-B ;

- Ces prix ne prennent pas en compte les intrants à utiliser (huile, gasoil, essence, graisse, …) et le coût des pièces de rechange qui sont à la charge du demandeur lors des prestations.

V-2-2 Prévision mensuelle des prestations :

- En ce qui concerne le suivi périodique, appui conseil et planification des entretiens puis la réalisation des entretiens périodiques, nous supposons que sur la part du marché le nombre de tracteur étant égal au nombre de motoculteur, le contrat pour les exploitants moyens est égal au nombre de tracteur ; quant aux petits exploitants, ayant au moins deux autres équipements, le nombre de contrat est égale à la part du marché de débroussailleuse et autres équipements divisé par 2.

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- Pour les réparations nous envisageons 5 réparations par mois sur 70% de la part du marché ;

- Pour la commande de pièces de rechange en moyenne 2 sur 5 réparations auront besoin de commande de pièce ;

Tableau 4 : Contrat de suivi périodique, appuis conseil planification et réalisation des entretiens

Nature des prestations (Cibles et équipements)

1ère Année

2ème année

3ème année

4ème année

5ème année

Exploitants moyens 21 31 44 53 53

Petits exploitants 49 72 103 123 123

Tracteur

Commande de pièces 30 43 61 74 74

Réparations 74 108 152 184 184

Motoculteur

Commande de pièces 29 42 60 72 72

Réparations 72 106 150 180 180

Débroussailleuse :

Commande de pièces 47 68 96 116 116

Réparations 117 169 241 289 289

Autres équipements :

Commande de pièces 91 134 190 228 228

Réparations 228 335 475 571 571

V-3 STRATEGIE D’INTERVENTION

V-3-1 Organisation technique du travail :

L’organisation du service de maintenance met en exergue trois (3) fonctions de base à appliquer en dehors de la fonction GESTION qui consiste à faire des choix et à dégager des priorités d’action ; il s’agit de :

- La fonction METHODE : assure le rôle de préparation1, la qualité de l’observation et de l’analyse2 ;

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- La fonction ORDONNANCEMENT : assure le rôle de coordination et de la qualité de la communication3 ;

- La fonction EXECUTION : assure le rôle d’intervention et de la qualité professionnelle (formation, expérience).

1 : Suivi attentif du comportement du matériel, loi d’usure ; Observer une seule chose à la fois (un paramètre et ses effets), observer sans juger, tout observer et tout noter (ne rien éliminer à priori et prendre efficacement note) ; elle permettra de distinguer les éléments et de comprendre la nature des liaisons entre les éléments isolés, d’une part, entre un élément et l’ensemble, d’autre part.

2 : Il est souhaitable dans le cadre d’analyse d’opérations, de faire des décompositions. Par exemple, du parc matériel à entretenir en : (ensemble ; sous-ensemble ; Elément). Les arbres de décision binaire en sont une illustration logique d’un processus d’analyse d’opérations, ceux-ci permettent une exploitation informatique plus aisée.

3 : Dans une entreprise c’est le lien indispensable entre l’Information, la Décision et l’Action. Elle peut se faire sous forme orale, écrite, graphique ou télévisuelle.

Figure 8 : organigramme de la communication

Remarque : La réalisation de toute prestation est assujettie à la signature d’un contrat qui fera office de bon de commande sur lequel sera mentionné :

- Le type de prestation (les opérations à réaliser) ; - Le coût ;

- Les conditions particulières de réalisation ;

- La durée de livraison du matériel. (Voir contrat type en annexe)

Information Ordre

Informateur Décideur Actionneur Mise en mémoire Retour

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V-3-2 Exploitation des outils : détermination des actions prioritaires

Pouvoir ressortir l’importance d’une masse d’informations, faire apparaître ce qui est confusément perçu sont les préoccupations importantes du gestionnaire. L’efficacité de ses actions dépendra de la manière dont la sélection de la masse d’information.

Il existe plusieurs « outils méthodologiques », tels que les matrices de criticité, les graphes de PARETO, … et la « courbe ABC ».

En résumé, un technicien de maintenance doit avoir la qualité d’un bon observateur – d’un bon analyste – d’un bon communicateur et savoir déterminer les actions prioritaires de maintenance à mettre en œuvre.

VI- INSTALLATION DU PROJET (Infrastructures, équipements et personnel) Tableau 5: infrastructures et équipements

Désignation Qté Caractéristiques

1. Bâtiment 1 Atelier, fausse de vidange, Bureau,

Magasin

2. Mobilier de bureau 3 Table+3chaises

3. Banc 2 3m de long

4. Ordinateur de bureau 2

5. Ordinateur portatif 2

6. Moto 2 Dame et homme (125cm3)

7. Armoire à clés 1 FACON

8. Caisse à clé 1 FACON

9. Cric 4 05 tonnes

10. Pompe à graisse d’atelier 1 11. Pompe à graisse mobile 4

12. Compresseur 1

13. Etau 1

14. Palan 1 4 tonnes

15. Chargeur batterie 1

16. Bidon 6 Capacité 50litres chacun

17. Chaussure de sécurité 6 standard

18. Téléphone portable 6

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19. Torche baladeur 2

20. Torche ordinaire 6

21. Panneau de signalisation

publicitaire 1

Personnel : Organisation des ressources humaines Organigramme de l’entreprise :

Figure 9 : Organigramme de l’entreprise

Attributions du personnel : o Le Directeur :

L’entreprise est dirigée par le promoteur nanti d’une licence en machinisme agricole. Il assure la gestion des ressources humaine et financière, la coordination de l’entreprise avec l’extérieur, la planification des activités, la recherche du marché et en assure la responsabilité morale.

o Maintenancier :

Doter d’un diplôme obtenu sur le tas et d’une expérience avérée dans le domaine de la maintenance des matériels agricoles. Il est chargé de l’exécution des travaux conformément au contrat et de l’organisation de l’atelier. Il a sous sa responsabilité deux ouvriers (apprentis maintenanciers) et un gardien.

o Secrétaire comptable :

Titulaire du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) option comptabilité. Il est la mémoire de l’entreprise et aide le Directeur dans la gestion des ressources financières, dans la rédaction des procès-verbaux des réunions, participe à la planification des activités et à l’élaboration du budget.

Directeur

Maintenancier

Secrétaire comptable

Gardien

Ouvriers (Mécanicien automobile et Maintenancier)

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Salaire du personnel :

Le personnel permanent est composé de quatre (04) agents (le Directeur, le Maintenancier, le Secrétaire-comptable et le gardien).Le traitement de ce personnel nécessite des cotisations versées par chacune des tranches de prestation gérées par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Ce sont les charges patronales.

A partir de la 3ème année d’exercice continu, le salaire de tout le personnel permanent, déjà immatriculé à la CNSS dès la première année, connaitra une augmentation constante de 20% du salaire de base tous les deux ans.

Le taux de cotisation (charges patronales) se présente par branche comme suit : Prestation familiale : 9% du salaire, à la charge de l’employeur ; Risques professionnels : 2% du salaire, à la charge de l’employer ;

Pension : 10% dont 6,4% à la charge de l’employer et 3,6% supporté par le salarié.

Au total, ces taux sont égaux à 17,4% de la masse salariale de base, à la charge de l’entreprise.

Les ouvriers en situation d’apprentissage, vont bénéficier des primes mensuelles qui peuvent varier en fonction des rendements. La durée de l’apprentissage est de 5 ans.

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