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Filière MP

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

MATHÉMATIQUES I

Pour tout entier naturel non nul , on notera le polynôme de Taylor d’ordre de l’exponentielle au point 0 :

On notera : un système de racines complexes de . On remarquera qu’en posant

pour tout , ,

le système est un système de racines du polynôme

. (1)

Le but de ce problème est d’établir les deux résultats suivants, auxquels on don- nera un sens précis et dont la preuve fera l’objet des parties II et III du pro- blème, qu’on peut conjecturer à l’aide d’un logiciel de calcul formel :

Lorsque , les nombres complexes tendent à "s’accumu- ler" sur le cercle de centre 0 et de rayon .

Les nombres complexes tendent à se répartir "régulièrement" sur le cer- cle précédent. Dans la dernière partie on applique ce résultat à l’obtention d’un équivalent du nombre de racines de dont la partie réelle est positive.

Enfin quelques rappels dont la preuve n’est pas demandée.

1- Une suite extraite (ou sous suite) d’une suite ( ) de nombres complexes est une suite de la forme est une suite strictement croissante d’entiers on pourra noter , si l’on préfère .

2- De toute suite bornée de nombres réels ou complexes on peut extraire une suite convergente.

3- (Convergence dominée pour les séries) Soit , une suite double de nombres complexes. On suppose qu’existe une suite de réels positifs telle que :

Pour tout couple , .

Pour tout entier , la suite admet une limite .

n Pn

n

Pn( )X Xk ---k!

k=0

n

=

λn,1 λn,2, ,… λn n,

[ , ] Pn

nIN* zn k, λn k, ---n

= zn k,

[ ]1≤ ≤k n Πn= Pn(nX)

n ξn k, = zn k, ezn k, 1e

ξn k,

Pn

zn zp

( n) (pn)

[ pn p n( ) ]

un k,

( )(n k, )IN×IN vk ( ) n k,

( ) un k, vk

k naun k, lk

(2)

Filière MP

Alors pour tout la série

converge et la série converge et l’on a :

Les trois premières parties sont indépendantes entre elles sauf les ques- tions II.E.3 et III.C.1.

Partie I - Étude d’une courbe plane

I.A - Soit un nombre complexe ( et ). Déterminer, en fonc- tion de et de une forme trigonométrique du nombre complexe . I.B - Démontrer que la fonction , définie sur par :

est un homéomorphisme croissant de sur dont la fonction récipro- que est de classe sur .

I.C - En déduire l’existence d’une fonction de dans telle que pour tout réel , et :

I.D - Exprimer de manière simple , . Donner une valeur approchée à près, en justifiant l’algorithme utilisé, de la constante .

I.E - Montrer que est une fonction continue, -périodique et paire ; démontrer qu’elle est de classe sur et que, pour tout :

nIN un k,

k0 lk

k0

un k,

k=0

nlim lk

k=0

=

z = ρe ρIR+* θIR

ρ θ ξ= zez

u ] 0 1, ]

u t( ) 1+lnt ---t

=

] 0 1, ] ] -, ]1 C1 ] -,1 [

θar( )θ IR IR θ r( )θ ] 0 1, ]

r( )eθ r( )θ cosθ 1 ---e

=

r( )0 r(π2)

106 r( )π

r

C1 ]0 2π, [ θ]0 2π, [

r d

θ

d--- r2sinθ rcosθ1 ---

=

(3)

I.F - Donner un équivalent simple en de la fonction définie par lorsque par valeurs supérieures ( est défini au I.B). Grâce à une expression de à l’aide de , en déduire que, lors- que par valeurs supérieures :

Prouver que est de classe par morceaux sur .

I.G - Un plan affine euclidien orienté est rapporté à un repère orthonormé di- rect ; dessiner sommairement la courbe dont une équation polaire est

. Quelle est l’image de par la transformation complexe ?

Partie II - Étude des modules des racines

désigne toujours un entier naturel non nul.

II.A - Prouver que, pour , les sont deux à deux distincts. Il en est donc de même des .

II.B - Pour entier naturel, on pose :

On considère le polynôme défini par :

a été défini par la formule (1). Montrer que

Exprimer les racines de à l’aide des . II.C -

II.C.1) Soit un réel tel que . Montrer que, pour tout nombre com- plexe tel que :

h v

hav h( ) = 1u(1h) h0 u

1cosθ u r( ( )θ ) θ0

r( )θ = 1θ+o( )θ

θar( )θ C1 IR

Γ

ρ = r( )θ Γ zazez

n

k[[ 1,n]] λn k, zn k,

p

qn p,

1 si p =0

n!

np(np)!

--- = 1 j n---

j=0 p1

si 1≤ ≤p n

0 si p>n

=

Qn Qn( )X n!

nn

---XnΠn 1 ---X

  

=

Πn

Qn( )X qn p, Xp

p=0

n qn p, Xp

p=0

= =

Qn zn k,

r 0< <r 1

z z r

1 1z

---Qn( )z (1qn p, )rp

(4)

Déterminer :

II.C.2) En déduire que, pour assez grand, toute racine de satisfait puis que pour tout , il existe un entier naturel tel que pour tout entier naturel , on ait :

,

II.D - On considère une suite de nombres complexes qui converge vers un complexe tel que .

II.D.1) Déterminer la limite de la suite si .

II.D.2) On suppose , déterminer la limite des suites de terme général :

et

puis la limite de la suite de terme général :

II.E - Comportement asymptotique des

II.E.1) Soit une racine complexe du polynôme . Prouver la relation : (2) (on pourra utiliser une formule de Taylor)

II.E.2) Soit une suite strictement croissante d’entiers naturels et une suite de complexes telle que, pour chaque entier , soit une racine de

. On suppose de plus que cette suite converge vers un nombre complexe . Montrer que et en déduire, à l’aide de la formule (2), que . II.E.3) Démontrer qu’en posant :

(on pourra raisonner par l’absurde et utiliser la question précédente).

sup

nlim zr

1 1z ---Qn( )z

n z Qn

z >r R>1 N

n>N

k{ ,1 2, , n} zn k, <R zp ( )

z z 1

zpezp

( ) Re z( ) = 1 Re z( )1

αp 1 t

----p

pezptdt

0

p

= βp pp

---p!

1 p+1 ---

=

pp

---p! 1 t ----p

pezptdt

0

p

1 p+1 ---

ξn k,

z Πp

z

(zez)p+1pp

---p! 1 t ----p

peztdt

0

p

=

pn

( ) zp

( n) n zp

Πp n

n z

z 1 zez 1

---e

= ξn k, = zn k, ezn k,

nlimmax

1≤ ≤k n ξn k, 1 e--- = 0

(5)

Partie III - Répartition des arguments

Dans toute cette partie, est un entier naturel non nul. On pose, pour , non nul :

(toujours avec )

On note le module de et l’un quelconque de ses arguments, de sorte que :

Enfin on rappelle que le polynôme et les ont été définis à la question II.B.

III.A - Démontrer, que la fonction de la variable réelle :

est développable en série entière au voisinage de et que :

III.B - Majoration des

III.B.1) Établir, pour , et , la relation :

III.B.2) Calculer . Prouver, par récurrence sur l’entier , que, pour tout et pour tout :

en déduire :

n pIN

sn p, zn kp,

k=1

n

=

Sn p, ξn kp,

k=1

n

= ξn k, = zn k, ezn k, ρn k, ξn k, φn k, IR

ξn k, = ρn k, en k,

Qn qn p,

fn x

x Q′n( )x Qn( )x --- a

0 fn( )x sn p, +1xp

p=0

=

Sn p, n1 p0 p+1

( )

qn p, +1 qn i , sn p, +1i

i=0

p

=

sn,1 p

n1 p1

sn p, 3p

Sn p, 3pe3p

(6)

III.C - Équirépartition des

III.C.1) Soit non nul. Prouver que :

III.C.2) En déduire que, si est une fonction -périodique, continue, de classe par morceaux sur , à valeurs complexes :

Partie IV - Étude des racines de partie réelle positive

IV.A - Notons le module de et son argument tel que . Démontrer que :

(on pourra raisonner comme à la question II.E.3).

Comment interpréter ce résultat qualitativement ?

IV.B - Déduire de la question III.C.2 et de la précédente que, si est une fonction -périodique, continue, de classe par morceaux sur , à valeurs complexes :

IV.C - On note le nombres de racines de dont la partie réelle est positive.

Démontrer que lorsque :

••• FIN •••

φn k, pZZ

1

n--- eipφn k,

k=1

n

nlim = 0

f

C1 IR

1 n---

nlim f(φn k, )

k=1

n ---1 f( )φ dφ

π

π

=

rn k, zn k, θn k, πθn k, <π

(1max≤ ≤k n rn k, r(θn k, ))

nlim

f

C1 IR

1 n---

nlim f[θn k, r(θn k, )sinθn k, ]

k=1

n ---1 f( )φ dφ

π

π

=

Nn Pn

n Nn~ 1

2--- 1 ---

n

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