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Espaces vectoriels exercices corrigés S2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Pr Ayoub MATIOUI www.etude-generale.com

Espaces vectoriels - correction des exercices

Exercice 1

 E ⊂ ℝ3, 𝐸 ≠ ∅ car le vecteur (0, 0, 0) ∈ 𝐸, mais 𝐸 n’est pas stable pour l’addition, en effet, si on prend par exemple 𝑋 = (1, 1, 1) 𝑒𝑡 𝑌 = (1, 0, 0), on a bien 𝑋 ∈ 𝐸 𝑒𝑡 𝑌 ∈ 𝐸 mais 𝑋 + 𝑌 = (2, 1, 1) ∉ 𝐸, donc 𝐸 n’est pas un sous-espace vectoriel.

 𝐹 ⊂ ℝ3 est un sous-espace vectoriel de ℝ3, en effet

0 ∈ 𝐹, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐹 ≠ ∅

Si 𝑥 = (𝑥1, 𝑥2, 𝑥3) ∈ 𝐹𝑒𝑡 𝑦 = (𝑦1, 𝑦2, 𝑦3) ∈ 𝐹 on a

2𝑥1− 𝑥2+ 3𝑥3= 0 𝑒𝑡 2𝑦1− 𝑦2+ 3𝑦3 = 0 Vérifions que 𝑥 + 𝑦 ∈ 𝐹. On a

𝑥 + 𝑦 = (𝑥1+ 𝑦1, 𝑥2+ 𝑦2, 𝑥3+ 𝑦3)

Et 2(𝑥1+ 𝑦1) − (𝑥2+ 𝑦2) + 3(𝑥3+ 𝑦3) = (2𝑥1− 𝑥2+ 3𝑥3) + (2𝑦1− 𝑦2+ 3𝑦3) = 0 ∀𝜆 ∈ ℝ, ∀𝑥 ∈ 𝐹, 𝜆𝑥 = (𝜆𝑥1, 𝜆𝑥2, 𝜆𝑥3) 𝑒𝑡

2𝜆𝑥1− 𝜆𝑥2+ 3𝜆𝑥3= 𝜆(2𝑥1− 𝑥2+ 3𝑥3) = 0 ⟹ 𝜆𝑥 ∈ 𝐹.

 𝐺 ⊂ 𝐶[(𝑎, 𝑏)] est un sous-espace vectoriel de 𝐶[(𝑎, 𝑏)], en effet La fonction nulle ∈ 𝐺 donc 𝐺 ≠ ∅

Si 𝑓 ∈ 𝐺 et g ∈ 𝐺, on a (𝑓 + g)(a) = 𝑓(a) + g(a) = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑓 + g ∈ 𝐺

Exercice 2

 Appelons V le sous-espace vectoriel de ℝ3 engendré par les vecteurs 𝑣1 𝑒𝑡 𝑣2. Soit 𝑋 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) un vecteur de ℝ3, alors

(2)

Pr Ayoub MATIOUI www.etude-generale.com 𝑋 ∈ 𝑉 ⇔ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝜆1𝑣1+ 𝜆2𝑣2

⇔ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = (𝜆1− 𝜆2, 𝜆1+ 2𝜆2, −𝜆2)

⇔ {

𝑥 = 𝜆1− 𝜆2

𝑦 = 𝜆1+ 2𝜆2 𝑧 = −𝜆2

⇔ 𝑥 − 𝑦 = 3𝑧

Donc les composantes (𝑥, 𝑦, 𝑧) de tous les vecteurs de V vérifient 𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 = 0 D’où 𝑉 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3: 𝑥 − 𝑦 − 3𝑧 = 0}

 Appelons W le sous-espace vectoriel de ℝ3 engendré par les vecteurs 𝑤1, 𝑤2 𝑒𝑡 𝑤3. Soit 𝑋 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) un vecteur de ℝ3, alors

𝑋 ∈ 𝑊 ⇔ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝜆1𝑤1+ 𝜆2𝑤2+ 𝜆3𝑤3

⇔ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = (6𝜆1+ 𝜆2, 4𝜆2+ 3𝜆3, 2𝜆1− 𝜆2− 𝜆3)

⇔ {

𝑥 = 6𝜆1+ 𝜆2 𝑦 = 4𝜆2+ 3𝜆3 𝑧 = 2𝜆1− 𝜆2− 𝜆3

⇔ 𝑥 − 𝑦 = 3𝑧

Donc 𝑊 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ3: 𝑥 − 𝑦 − 3𝑧 = 0}

Remarquer que 𝑉 = 𝑊 et que ceci est dù, en partie, au fait que 𝑤1, 𝑤2 𝑒𝑡 𝑤3 sont eux même des vecteurs de V ; on peut l’établir soit en remarquant que les composantes de 𝑤1, 𝑤2 𝑒𝑡 𝑤3

vérifient la condition 𝑥 − 𝑦 − 3𝑧 = 0, soit en remarquant que

𝑤1= 4𝑣1− 2𝑣2 ; 𝑤2 = 2𝑣1+ 𝑣2 𝑒𝑡 𝑤3= 𝑣1+ 𝑣2.

Exercice 3

a.

𝑋 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ⇔ 2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 = 0 ⇔ 𝑦 = 2𝑥 + 3𝑧

⇔ 𝑋 = (𝑥, 2𝑥 + 3𝑧, 𝑧) ⇔ 𝑋 = (𝑥, 2𝑥, 0) + (0, 3𝑧, 𝑧) ⇔ 𝑋 = 𝑥(1, 2, 0) + 𝑧(0, 3, 1)

(3)

Pr Ayoub MATIOUI www.etude-generale.com Donc tout vecteur de E s’écrit sous forme de combinaison linéaire de 𝑣1=

(1, 2, 0) 𝑒𝑡 𝑣2= (0, 3, 1), {𝑣1, 𝑣2} est alors une famille génératrice de E.

Donc tout vecteur de F s’écrit sous forme de combinaison linéaire de 𝑤1 = (1, 0, 0) 𝑒𝑡 𝑤2 = (0, 1, 1), {𝑤1, 𝑤2} est alors une famille génératrice de F.

b. Déterminons d’abord les éléments de 𝐸 ∩ 𝐹 ∶

𝑋 = (𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐸 ∩ 𝐹 ⟺ 2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑧 ⟺ 2𝑥 + 2𝑧 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑧 ⇔ 𝑥 = −𝑧 = −𝑦

⇔ 𝑋 = (−𝑧, 𝑧, 𝑧) = 𝑧(−1, 1, 1) 𝐸 ∩ 𝐹 est donc le sous-espace vectoriel de E et de F engendré par (−1, 1, 1).

Exercice 4

Il est clair que si tous les 𝑎𝑖 sont nuls alors 𝐸 = ℝ𝑛.

Supposons que les 𝑎𝑖 ne sont pas tous nuls, par exemple 𝑎1≠ 0, nous allons écrire les éléments de 𝐸 sous forme de combinaisons linéaires, ce qui montrera que 𝐸 est un sous-espace vectoriel

𝑋 ∈ 𝐸 ⇔ 𝑎1𝑥1+ 𝑎2𝑥2+ ⋯ + 𝑎𝑛𝑥𝑛= 0 ⇔ 𝑥1= −𝑎2

𝑎1𝑥2𝑎3

𝑎1𝑥3− ⋯ −𝑎𝑛

𝑎1𝑥𝑛 ⇔ 𝑋 = (−𝑎2

𝑎1𝑥2𝑎3

𝑎1𝑥3− ⋯ −𝑎𝑛

𝑎1𝑥𝑛, 𝑥2, … , 𝑥𝑛)

⇔ 𝑋 = 𝑥2(−𝑎2

𝑎1, 1, 0, … , 0) + 𝑥3(−𝑎3

𝑎1, 0, 1, 0, … , 0) + ⋯ + 𝑥𝑛(−𝑎𝑛

𝑎1, 0, 0, … , 1) En posant

𝑣2= (−𝑎2

𝑎1, 1, 0, … , 0) ; 𝑣3= (−𝑎3

𝑎1, 0, 1, 0, … , 0) ; … ; 𝑣𝑛 = (−𝑎𝑛

𝑎1, 0, 0, … , 1) On a 𝑋 = 𝑥2𝑣2+ 𝑥3𝑣3+ ⋯ + 𝑥𝑛𝑣𝑛

𝐸 est donc le sous-espace de ℝ𝑛 engendré par la famille {𝑣2, 𝑣3, … , 𝑣𝑛}

Exercice 6

(4)

Pr Ayoub MATIOUI www.etude-generale.com a.

 On a vu que dans un espace-vectoriel de dimension 𝑛, plus de 𝑛 vecteurs sont nécessairement liés. La famille {𝑣1, 𝑣2, 𝑣3, 𝑣4, 𝑣5} est donc liée puisqu’elle contient 5 vecteurs dans un espace vectoriel de dimension 4.

Les vecteurs 𝑣1 et 𝑣5 sont proportionnels, 𝑣5= 2𝑣1, la famille {𝑣1, 𝑣5} est donc liée.

La famille {𝑣1, 𝑣2, 𝑣5} est liée puisqu’elle contient deux vecteurs liés, 𝑣1 et 𝑣5.

 Pour vérifier si une famille est libre ou liée, on écrit une combinaison linéaire nulle et on regarde si tous les coefficients sont nuls.

−𝜆1𝑣1+ 𝜆2𝑣2+ 𝜆3𝑣3= 0 ⟹ (𝜆1+ 2𝜆3, −2𝜆1− 3𝜆2− 𝜆3, 𝜆2− 𝜆3, 4𝜆1+ 𝜆2+ 7𝜆3) = 0

⟹ {

𝜆1+ 2𝜆3= 0

−2𝜆1− 3𝜆2− 𝜆3= 0 𝜆2− 𝜆3= 0 4𝜆1+ 𝜆2+ 7𝜆3= 0

⟹ {𝜆1= −2𝜆3 𝜆2 = 𝜆3

𝜆1, 𝜆2, 𝜆3 ne sont pas nécessairement tous nuls, pour 𝜆3= 1, par exemple, on obtient la relation : −2𝑣1+ 𝑣2+ 𝑣3= 0, donc la famille {𝑣1, 𝑣2, 𝑣3} est liée.

−𝜆1𝑣2+ 𝜆2𝑣3+ 𝜆3𝑣4= 0 ⟹ (2𝜆2+ 𝜆3, −3𝜆1− 𝜆2+ 𝜆3, 𝜆1− 𝜆2, 𝜆1+ 7𝜆2− 𝜆3) = 0

⟹ {

2𝜆2+ 𝜆3= 0

−3𝜆1− 𝜆2+ 𝜆3= 0 𝜆1− 𝜆2 = 0 𝜆1+ 7𝜆2− 𝜆3= 0

⟹ {𝜆3= −2𝜆2 (1è𝑟𝑒é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛) 𝜆1= 𝜆2 (3é𝑚𝑒é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)

Et en remplaçant dans la 2è𝑚𝑒 ou la 3é𝑚𝑒 équation on obtient 𝜆1= 𝜆2= 𝜆3= 0

−𝜆1𝑣2+ 𝜆2𝑣3+ 𝜆3𝑣4+ 𝜆4𝑣5= 0

⟹ (2𝜆2+ 𝜆3+ 2𝜆4, −3𝜆1− 𝜆2+ 𝜆3− 4𝜆4, 𝜆1− 𝜆2, 𝜆1+ 7𝜆2− 𝜆3+ 8𝜆4) = 0

⟹ {

2𝜆2+ 𝜆3+ 2𝜆4= 0

−3𝜆1− 𝜆2+ 𝜆3− 4𝜆4= 0 𝜆1− 𝜆2= 0

𝜆1+ 7𝜆2− 𝜆3+ 8𝜆4= 0

⟹ {

𝜆3= −2(𝜆2+ 𝜆4)(1è𝑟𝑒é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛) 𝜆1= 𝜆2(3é𝑚𝑒é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)

𝜆3= 8(𝜆2+ 𝜆4)(4é𝑚𝑒𝑒𝑡 3é𝑚𝑒é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠) 𝜆3= 4(𝜆2+ 𝜆4)(2è𝑚𝑒 𝑒𝑡 3é𝑚𝑒é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠) On obtient 𝜆1= 𝜆2, 𝜆3 = 𝜆2+ 𝜆4= 0, c’est-à-dire 𝜆1 = 𝜆2= −𝜆4 et 𝜆3= 0. 𝜆1, 𝜆2, 𝜆3 𝑒𝑡 𝜆4 ne sont pas nécessairement tous nuls, pour 𝜆1= 1, par exemple, on obtient la relation : 𝑣2+ 𝑣3− 𝑣5 = 0, donc la famille {𝑣2, 𝑣3, 𝑣4, 𝑣5} est liée.

b.

−𝜆1(𝑤1+ 𝑤2) + 𝜆2(𝑤1+ 𝑤3) + 𝜆3(𝑤2+ 𝑤3) = 0 ⟹ (𝜆1+ 𝜆2)𝑤1+ (𝜆1+ 𝜆3)𝑤2+ (𝜆2+ 𝜆3)𝑤3

= 0

La famille {𝑤1, 𝑤2, 𝑤3} étant libre, on a

(5)

Pr Ayoub MATIOUI www.etude-generale.com {

𝜆1+ 𝜆2= 0

𝜆1+ 𝜆3 = 0 ⟹ 𝜆1= 𝜆2= 𝜆3= 0 𝜆2+ 𝜆3= 0

La famille {(𝑤1+ 𝑤2), (𝑤1+ 𝑤3), (𝑤2+ 𝑤3)} est aussi libre.

−𝜆1(𝑤1+ 𝑤2) + 𝜆2(𝑤1− 𝑤3) + 𝜆3(𝑤2+ 𝑤3) = 0

⟹ (𝜆1+ 𝜆2)𝑤1+ (𝜆1+ 𝜆3)𝑤2+ (𝜆3− 𝜆2)𝑤3 = 0 La famille {𝑤1, 𝑤2, 𝑤3} étant libre, on a

{

𝜆1+ 𝜆2= 0

𝜆1+ 𝜆3= 0 ⟹ 𝜆2= 𝜆3= −𝜆1 𝜆3− 𝜆2= 0

En prenant 𝜆1= −1, par exemple, on obtient :

−(𝑤1+ 𝑤2) + (𝑤1− 𝑤3) + (𝑤2+ 𝑤3) = 0 La famille {(𝑤1+ 𝑤2), (𝑤1− 𝑤3), (𝑤2+ 𝑤3)} est donc liée.

c.

𝑝1, 𝑝2 𝑒𝑡 𝑝3 sont des éléments de l’espace vectoriel 𝑃3(ℝ), on raisonne de la même manière que précédemment :

𝜆1𝑝1+ 𝜆2𝑝2+ 𝜆3𝑝3= 0 ⟹ ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝜆1𝑝1(𝑥) + 𝜆2𝑝2(𝑥) + 𝜆3𝑝3(𝑥) = 0 ⟹ 𝜆1(𝑥3− 1) + 𝜆2(𝑥3− 2𝑥 + 𝑘) + 𝜆3(𝑥 + 1) = 0 ⟹ (𝜆1+ 𝜆2)𝑥3+ (𝜆3− 2𝜆2)𝑥 − 𝜆1+ 𝑘𝜆2+ 𝜆3= 0 La famille {𝑥3, 𝑥2, 𝑥, 1} étant la base canonique de 𝑃3(ℝ), on a

{

𝜆1+ 𝜆2= 0 𝜆3− 2𝜆2= 0

−𝜆1+ 𝑘𝜆2+ 𝜆3= 0

En remplaçant 𝜆1 par −𝜆2 et 𝜆3 par 2𝜆2 dans la 3é𝑚𝑒équation on obtient

(𝑘 + 3)𝜆2= 0, donc, si 𝑘 ≠ −3 la famille est libre et si 𝑘 = −3 elle est liée ; par exemple, en prenant 𝜆2= 1 on obtient la relation : −(𝑥3− 1) + (𝑥3− 2𝑥 − 3) + 2(𝑥 + 1) = 0.

Exercice 7

Dans ce genre de question, il suffit de montrer que tout vecteur de 𝑃2(ℝ) s’écrit de manière unique sous forme de combinaison linéaire de 𝑞0, 𝑞1, 𝑞2.

(6)

Pr Ayoub MATIOUI www.etude-generale.com Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎2𝑥2+ 𝑎1𝑥 + 𝑎0 un élément de 𝑃2(ℝ), on a

𝑎2𝑥2+ 𝑎1𝑥 + 𝑎0= 𝑏2(𝑥 − 1)2+ 𝑏1(𝑥 − 1) + 𝑏0

= 𝑏2(𝑥2− 2𝑥 + 1) + 𝑏1𝑥 − 𝑏1+ 𝑏0 = 𝑏2𝑥2+ (𝑏1− 2𝑏2)𝑥 + 𝑏0− 𝑏1+ 𝑏2

Or, le polynôme 𝑃(𝑥) s’écrit de manière unique dans la base canonique {1, 𝑥, 𝑥2} de 𝑃2(ℝ), d’où

{

𝑏2= 𝑎2 𝑏1− 2𝑏2= 𝑎1

𝑏0− 𝑏1+ 𝑏2= 𝑎0

Et l’unique solution est 𝑏0= 𝑎0+ 𝑎1+ 𝑎2 ; 𝑏1= 𝑎1+ 2𝑎2 ; 𝑏2= 𝑎2 ; donc tout polynôme 𝑃(𝑥) de 𝑃2(ℝ) s’écrit de manière unique :

𝑃(𝑥) = 𝑎2𝑞2(𝑥) + (𝑎1+ 2𝑎2)𝑞1(𝑥) + (𝑎0+ 𝑎1+ 𝑎2)𝑞0(𝑥) Ce qui exprime que {𝑞0, 𝑞1, 𝑞2} est une base de 𝑃2(ℝ).

Par exemple, le polynôme 𝑃(𝑥) = 2𝑥2+ 3𝑥 − 8 s’écrit dans la base {𝑞0, 𝑞1, 𝑞2} : 𝑃(𝑥) = 2(𝑥 − 1)2+ 7(𝑥 − 1) − 3.

Exercice 8

a.

Pour chercher une base d’un espace vectoriel, il faut trouver une famille libre et génératrice, mais, souvent, il suffit de montrer que tout élément de cet espace s’écrit de manière unique sous forme de combinaison linéaire.

𝑋 = (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) ∈ 𝐸 ⇔ 𝑥 = 3𝑦 − 2𝑧 + 𝑡 ⇔ 𝑋 = (3𝑦 − 2𝑧 + 𝑡, 𝑦, 𝑧, 𝑡)

⇔ 𝑋 = 𝑦(3, 1, 0, 0) + 𝑧(−2, 0, 1, 0) + 𝑡(1, 0, 0, 1)

Donc, tout vecteur 𝑋 de 𝐸 s’écrit de manière unique sous forme de combinaison linéaire des vecteurs 𝑣1= (3, 1, 0, 0); 𝑣2= (−2, 0, 1, 0) 𝑒𝑡 𝑣3= (1, 0, 0, 1), la famille de 𝐵1= {𝑣1, 𝑣2, 𝑣3} est donc une de 𝐸.

b.

On vient de trouver une base de 𝐸 comportant 3 éléments, donc 𝐷𝑖𝑚𝐸 = 3 et pour montrer que 𝐵2 est une base, il suffit de vérifier qu’elle est libre (ou génératrice, ce qui est plus long !)

𝜆1(1, 1, 1, 0) + 𝜆2(−1, 1, 2, 0) + 𝜆3(−3, −1, 1, 2) = 0

(7)

Pr Ayoub MATIOUI www.etude-generale.com

⟹ {

𝜆1− 𝜆2− 3𝜆3= 0 𝜆1+ 𝜆2− 𝜆3= 0 𝜆1+ 2𝜆2+ 𝜆3= 0

2𝜆3= 0

⟹ 𝜆1 = 𝜆2= 𝜆3= 0

La famille 𝐵2 est donc une base de 𝐸.

c.

Dans la base 𝐵1, le vecteur 𝑣 = (2, −2, −3, 2) s’écrit

(2, −2, −3, 2) = 𝜆1(3, 1, 0, 0) + 𝜆2(−2, 0, 1, 0) + 𝜆3(1, 0, 0, 1)

= (3𝜆1− 2𝜆2+ 𝜆3, 𝜆1, 𝜆2, 𝜆3) D’où

{

3𝜆1− 2𝜆2+ 𝜆3= 2 𝜆1= −2 𝜆2= −3 𝜆3= 2 C’est-à-dire, 𝜆1= −2 , 𝜆2= −3 , 𝜆3= 2 , donc

𝑣 = −2(3, 1, 0, 0) − 3(−2, 0, 1, 0) + 2(1, 0, 0, 1) Et les composantes de 𝑣 dans la base 𝐵1 sont (−2, −3, 2).

Dans la base 𝐵2, le vecteur 𝑣 = (2, −2, −3, 2) s’écrit

(2, −2, −3, 2) = 𝜆1(1, 1, 1, 0) + 𝜆2(−1, 1, 2, 0) + 𝜆3(−3, −1, 1, 2)

= (𝜆1− 𝜆2− 3𝜆3, 𝜆1+ 𝜆2− 𝜆3, 𝜆1+ 2𝜆2+ 𝜆3, 2𝜆3) D’où

{

𝜆1− 𝜆2− 3𝜆3= 2 𝜆1+ 𝜆2− 𝜆3= −2 𝜆1+ 2𝜆2+ 𝜆3 = −3

2𝜆3= 2 C’est-à-dire, 𝜆1= 2 , 𝜆2 = −3 , 𝜆3= 1 , donc

𝑣 = 2(1, 1, 1, 0) − 3(−1, 1, 2, 0) + (−3, −1, 1, 2) Et les composantes de 𝑣 dans la base 𝐵2 sont (2, −3, 1).

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