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Sur les forces électromotrices de polarisation et les chaleurs de formation de différents sels

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00241958

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241958

Submitted on 1 Jan 1916

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Sur les forces électromotrices de polarisation et les chaleurs de formation de différents sels

F. Ollive

To cite this version:

F. Ollive. Sur les forces électromotrices de polarisation et les chaleurs de formation de différents sels.

J. Phys. Theor. Appl., 1916, 6 (1), pp.124-127. �10.1051/jphystap:019160060012401�. �jpa-00241958�

(2)

124

L’intensité lumineuse I varie avec la puissance E de la lampe. 1 peut être représenté par la formule empirique :

(E = cr" Tn~. A est une constante. De (22) et (~3), nous tirons:

équation qui fournit l’équivalent mécanique en fonction de la tempé-

rature. Un lumen est représenté par la même équation (24) mais avec

une constante K différente. Nous calculons :

-

. -, - - - , -, - 7 - -, - - , - -

Ce tableau montre que le lumen (et l’équivalent mécanique de la

lumière du rayonnement du corps noir) (pratiquement du graphite)

est indépendant de la température quand on prend comme limite

du spectre visible À1

=

0, 76~. Donc, pour fixer une valeur du lumen

qui soit une eonstante, il est nécessaire de préciser qu’il s’agit d’un

2-ayonnentent du corps noir avec À.

=

0, 76 comme limite de visi- bilité.

SUR LES FORCES ÉLECTROMOTRICES DE POLARISATION ET LES CHALEURS DE FORMATION DE DIFFÉRENTS SELS (1) ;

Par M. F. OLLIVE

.

Force électroinotrice de polarisation pour différents ions. - SC

=

force électromotrice de polarisation anodique ou cathodique ; c’est la

force électromotrice minimum nécessaire pour séparer les anions A

à l’anode, et les cations C à la cathode.

(e étant la force électromotrice minimum nécessaire pour séparer l’électrolyte en ions A et (~ . )

( 1) Travail transmis pour insertion par Violle.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019160060012401

(3)

125 Ces valeurs sont exprimées en volts ; elles se rapportent aux ions

en concentration normale, c’est-à-dire un équivalent-gramme par litre.

EXEMPLE 1.

-

Pour électrolyser en ses ions Cu et sa une solu-

tion normale de sulfate de cuivre S04Cu, il faudra une force électro- motrice minimum :

EXEMPLE II.

-

De même pour AuC13, on aura :

Chaleur de for1natîon électrolytique ou chaleur’ de formation d’un électrolyte en solution nor111 ale à partir des ions.

-

Cette chialeur c~E peut s’obtenir en calories-grammes par la formule :

A== 0,~~ ; n est le nombre d’équivalents positifs ou négatifs en-

trant dans la molécule-gramme ; e est la force électromotrice de pola-

risation ci-dessus.

On peut encore poser :

Les valeurs de qc pour le cation, et de q, pour l’anion, corres- pondent à un atome-gramme compté aveé sa valence en calories-

grammes.

ExEMpLE I.

-

Pour une molécule-gramme de sulfate de cuivre S04Cu, on aura :

-

ou

EXEMPLE II.

-

Pour une molécule-gramme de chlorure de potas-

sium KC1, on aura :

.

ou

(4)

126

EXEMPLE III.

-

Pour une molécule-gramme de sulfate d’aluminium

on aura :

TABLEAU A.

." p~,;~-~ ..

REMARQUE. 2013 Les valeurs EA et ec ont été déduites de celles ins- crites dans le Recueil de constantes de la Société de Physique en prenant la moyenne des valeurs indiquées par différents observateurs.

Elles ont été établies de manière que les forces électromotrices de

polarisation anodiques soient toutes négatives et les cathodiques positives, ce qui est plus conforme à la théorie des ions. De même les chaleurs de formation électrolytiques, conformément à cette même théorie, sont, pour une valence-gramme, de 96.490 coulombs, négatifs pour les anions, positifs pour les cations.

Les signes

-

ou + indiquent la valence de l’anion ou du cation.

- + = ++

Aiusi Br, Ab sont monovalents ; 0, Ba, divalents, etc.

Relation entre les chaleurs de formcction, les forces électromotrices de polarisation et les coefficients de solubilité’ de differents sels.

-

Soit qE la chaleur de formation électrolytique d’un sel, qdiss sa cha- leur de formation en solution aqueuse, et qi la chaleur totale initiale de ce même sel. Quel que soit le degré de concentration de la solu-

tion, on peut poser, en vertu du principe de la conservation de

l’énergie :

(5)

127

Posons, d’autre part :

d’où

qsol étant la chaleur de formation du sel à l’état solide.

Soit M le poids du sel anhydre dissous dans 1.000 grammes d’eau,

c

celui du même sel dissous dans la même quantité d’eau à satura- tion, on peut poser :

puis :

eut finalement :

.

REMARQUE. 2013 Les valeursde e déduites dutableau A se rapportent

aux ions en concentration normale, aussi avons-nous pris M =1 équi-

valent. Il est évident que, dans la pratique, on devrait donner à 11Z

une valeur inférieure à

s.

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