• Aucun résultat trouvé

Sur la mesure des forces électromotrices maxima et minima dans les couples à un seul électrolyte

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur la mesure des forces électromotrices maxima et minima dans les couples à un seul électrolyte"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238279

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238279

Submitted on 1 Jan 1884

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur la mesure des forces électromotrices maxima et minima dans les couples à un seul électrolyte

Émile Reynier

To cite this version:

Émile Reynier. Sur la mesure des forces électromotrices maxima et minima dans les couples à un seul électrolyte. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.444-448. �10.1051/jphystap:018840030044401�.

�jpa-00238279�

(2)

444

la surface

A.,

la vapeur

possède

la tension

qui correspond

à l’état

d’équilibre

entre le

liquide

et sa vapeur, c’est-à-dire la tension maxima pour la

température

t, et que de même

près

de A’ la va-

peur a la tension

qui

convient à l’état

d’équilibre

entre le

liquide

et sa vapeur.

Mais la

pression

existant actuellement au-dessus de A’ n’est pas

égale

à la

pression

existant au-dessus de A : elle est

plus petite

de la

pression

duc à une hauteur A de vapeur, c’est-à dire de

h6,

si l’on

désigne par 8

le

poids spécifique

de la vapeur.

Par

conséquent,

la tension maximum

qui

convient à la surface

électrisée A’ est

plus petite

que la tension

qui

convient à la surface

non électrisée A de la

quantité

AS.

Il est d’ailleurs aisé de calculer Iz en fonction de la densité élec-

trique u

à la surface du

liquide.

En

effets,

la

pression

électro-

statique

est, comme l’on sait,

égale

à

2npv2;

comme c’est cette pres-

sion

électrostatique qui

maintient le

liquide soulevé,

on doit avoir

en

désignant par A

le

poids spécifique

du

liquide.

On tire de là

Par

conséquent)

une

slujace liliiide

étant

électrisée)

si l’on

désiyne

par u la densité

électrique

à sa

su/face)

la tension n1.axilna cle la vapeur en contact avec cette

su/face

élec-

trisée est

plus petite qu’elle

ne serait si la

siiiface n’était pas électrisée,

la

telnpérature

étant la

mêîne,

de la

quantité

2

TTu. 2 6 A, 6A désignant

le rapport des densités de la vapeur et du

liquide.

SUR LA MESURE DES FORCES ÉLECTROMOTRICES MAXIMA ET MINIMA DANS LES COUPLES A UN SEUL

ÉLECTROLYTE (1);

PAR M. ÉMILE REYNIER.

Parmi toutes les valeurs que peut

prendre

la force éleelromo-

(1 ) Hésumé d’une Communication faite à la Société française de Physique,

dans la séance du 16 novembre 1883.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030044401

(3)

trice d’un

couple

à un seul

électrolyte,

il y en a deux

qu’il

faut

connaître : la

plus grande

et la

plus petite.

Je crois avoir réussi à obtenir avec certitude la mesure de ces

grandeurs

extrêmes au

moyen de mes deux modèles de

pile à

mczxin2a et à

minin2a,

les-

quels

peuvent être montés avec divers

liquides

et des électrodes

positives

et

négatives

variées.

Le

couple

à nlaxÙna

(fig. y possède

une électrode

positive Gu,

Fie-- i.

plissée

et

ajourée, développant

une surface efficace de

30dq,

c’est-

à-dire trois cents fois

plus grande

que celle de l’électrode

néga-

tive. Celle-ci se compose d’un fil de 3"’"’ de diamètre

plongeant

au centre du

récipient.

Le

couple,

dont la

capacité

est de 800cc, a une résistance de

0ohm, 2

à 4

ollms,

selon le

liquide employé:

valeur

négligeable quand

la résistance totale du circuit

galvanométrique

atteint

plu-

sieurs milliers

d’ohms ;

sa force électromotrice

perd

moins de

1h

de sa valeur par un travail d’une heure à l’intensité de i milli-

ampère.

On peut donc considérer la

pile

comme constante,

pendant

le peu de minutes nécessaire à une mesure de

potentiel

par les méthodes

galvanométriques

connues.

Le

couple

à minima

(fiÊ-. 2)

a les mêmes dimensions extérieures

(4)

446

que le

précédent;

mais c’est l’électrode

négative qui possède

ici

la

plus grande surface,

5dq environ. L’électrode

positive

est un fil

de

omm, 5

de

diamètre,

dont la surface

immergée

a moins de 1cq. Les

résistances de cette

pile

sont à peu

près

les mêmes que celles du

couple

à maxima.

Pour mesurer la force électromotrice minima du

couple,

on

met les deux fils

qui

vont au

galvanomètre

en communication avec

Fij;. 2.

les deux bornes d’une clef’ de court

circuit;

on ferme la clef pen- dant

plusieurs heures, puis

ou l’ouvre, et l’on fait aussitôt une mesure

qui

donne une valeur très

approchée,

sinon exacte, de la dillérence de

potentiel

cherchée. L’électrode

positive

de ce

couple

ayant une très

petite surface,

les

produits d’oxydation

formés par l’action de l’air ne s’élaborcnt

qu’en

faible

quantité;

ils sont

réduits par la fermeture en court circuit et ne se reforment pas

assez vite pour troubler sensiblement la mesure. A l’ouverture de la

clef,

le

couple

ne

renférme point

de corps autres que

ceux contenus dans sa

définition.

Avec ces deux modèles de

pile, j’ai

mesuré les forces électromo- trices maxima et minima d’un certain nombre de combinaisons vol-

taïques

à un seul

électrolyte.

Voici le Tableau des chiffres obtenus :

(5)
(6)

448

D’après

les considérations

exposées plus haut,

il me semble

que la force électromotrice minima d’un

couple

à un seul électro-

lyte

doit être considérée comme la force élcctromotrice vraie du

système;

la surélévation de cette force

jusqu’au

maximum résul- terait de l’addition

spontanéc

de

produits d’oxydation

formés par l’intervention de

l’air, produits

dont l’action ne devrait pas être confondue avec les

énergies chimiques

mises

en jeu

dans le

couple

propremen t d i t.

PILE-ÉTALON POUR LA MESURE DES FORCES ÉLECTROMOTRICES (1);

PAR M. ÉMILE REYNIER.

L’appareil

que

je

propose comme étalon de force électromotrice

est un

couple

de

Volua, zinc--cuivre,

construit dans les formes

et dimensions de

l’appareil

que

j’ai

décrit sous le nom

de pile à

n1axÙna

(fi-*.

I, p.

445).

On sait que, dans ce

modèle,

le rapport des surfaces

positive

et

négative

est environ

300 ;

c’est ce très

grand développement

re-

latif de l’électrode

positive qui

assure la constance du

couple.

La force électromotrice de l’étalon

dépend

naturellement du

liquide qui

le

garnit (voir

les valeurs des forces électromotrices maxÙna dans le Tableau de la p.

447)’

Avec le zinc ordinaire et la dissolution de sulfate de

zinc,

la

force élecuromotrice est

égale

à un volt. MM.

Ayrton

et

Perry

avaient

déjà

noté cette différence de

potentiel

du

système

zinc-

cuivre-sulfate de zinc ;

mais, n’ayant point

donné à ce

couple

une

disposition qui

lui

pcrn1Ît

de débiter un courant, ils n’ont pu le proposer comme étalon que pour les mesures par les inétliodes à circuit ouvert.

Malgré

la

propriété qu’elle

a de donner le volt,

je

ne

préfère

pas la dissolution de sulfate de

zinc,

parce que ce sel est

toujours plus

ou moins

acide,

et ces variations d’acidité de la

liqueur

peu-

vent

inspirer

des doutes sur la valeur exacte de la force électro-

(’ ) Hésmné d’une Communication faite à la Société française de Physique,

dans la séance du 16 novembre 1883.

Références

Documents relatifs

Il est certain d’autre part que, tandis que dans le cas des maxima et minima le passage d’une m´ ethode ` a l’autre peut se faire petit ` a petit et ne demande pas de

Supposons que les deux contours soient tels qu'il existe des surfaces G, qui passent par ces contours et qui diff6rent... Sur les maxima et les minima des

Nous allons donner encore une condition pour l'existence d'un maxi- mum ou d'un minimum qui servira aussi ~ distinguer un maximum d'un minimum... Sur les maxima

Pour chacune de ces valeurs de ni l'équation (7) admet deux racines égales, donc pour les valeurs maximum et minimum de w a ou de A, deux des trois quantités x ,y,z, et par

cette plus grande variable se trouve en dénominateur, et le minimum quand elle se trouve en numérateur ; et que si la plus grande des variables est affectée du plus petit exposant,

Sur une de ces lignes, dans les voisinages du maximum, considérons l'angle a) que la normale extérieure à la surface fait avec la verticale dirigée en haut. Cet angle sera en

Si l'on considère, en effet, les nombres qui occupent la même place dans deux permutations symétriques, les sommets correspondants des deux lignes brisées qui les représentent

Les postes fédérales allemandes absorbent de leur côté les postes de Bavières et du Wurtemberg; en 1923 est créée.le VIAG (Entreprises Industrielles Réunies) pour