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II) Puissance d’une matrice et suites

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Texte intégral

(1)

Correction : Devoir surveill´e n˚2

MP Clemenceau 2020-21 Vendredi 2 octobre 2020

Probl` eme I : alg` ebre

On d´esigne parE l’ensemble des matrices carr´ees d’ordre 2 de la forme a c

0 b

,o`ua, b, csont des nombres r´eels.

I) Etude de structures

1) a) D´emontrer queE,muni de l’addition des matrices et de leur produit par un scalaire r´eel, est un espace vectoriel r´eel.

Correction :on nous demande donc de montrer que cet ensemble est un sous espace vectoriel deM2(IR).

Pour (a, b, c) = (0,0,0) la matrice est la matrice nulle qui est donc un ´el´ement deE. Celui-ci est donc non vide.

Soit ((a, b, c),(a0, b0, c0))∈(IR3)2 etλ∈IR, on a a c

0 b

+λ a0 c0

0 b0

=

a+λa0 c+λc0 0 b+λb0

En posant (a00, b00, c00) = (a+λa0, b+λ+b0, c+λc0) on retrouve bien une matrice ´el´ement de E.

Conclusion :E est bien un sous espace vectoriel deM2(IR) et donc (E,+, .) est un IR espace vectoriel.

b) Trouver une base et la dimension deE.

Correction : Soit A un ´el´ement de E. Il existe (a, b, c) ∈ IR3 tel que A = a c

0 b

. En posant E1,1 =

1 0 0 0

, E2,2 = 0 0

0 1

et E1,2 = 0 1

0 0

, on a A = aE1,1 +bE2,2 +cE1,2, donc E = V ect(E1,1, E2,2, E1,2). Ces trois matrices forment clairement une famille libre, c’est donc une base deE qui est donc de dimension 3.

2) a) D´emontrer queE est stable pour la multiplication des matrices.

Correction : soit

a c 0 b

, a0 c0

0 b0

∈E2. On a a c

0 b

a0 c0 0 b0

=

aa0 ac0+cb0 0 bb0

Cette derni`ere matrice est bien un ´el´ement deE doncEest stable par la multiplication.

b) En d´eduire que,E muni de l’addition et de la multiplication des matrices, est un anneau.

Correction : d’apr`es la premi`ere question on peut d´ej`a dire que (E,+) est un groupe ab´elien. Plus exactement c’est un sous groupe de (M2(IR),+). On vient de montrer qu’il est stable par la multiplication et on a, de plus, la matrice identit´e ´el´ement deE. Tout ceci permet de dire queE est un sous anneau de (M2(IR),+, .).

Conclusion : (E,+, .) est un anneau.

c) Cet anneau est-il commutatif ?

Correction :cet anneau n’est pas commutatif car on a par exemple : 0 1

0 0

1 0 0 2

= 0 2

0 0

et

1 0 0 2

0 1 0 0

= 0 1

0 0

(2)

3) On d´esigne parGl’ensemble des matrices deE telles quea >0 etb >0.

D´emontrer que Gest un groupe multiplicatif.

Correction : G est non vide car I2 est un ´el´ement de E et est bien un ´el´ement de G. On a pour tout (a, b, c)∈ IR3, det

a c 0 b

=ab. On en d´eduit que si a >0 et b >0 alors la matrice est inversible. A l’aide du calcul fait `a la question2a)ou par formule g´en´erale de l’inverse d’une matrice d’ordre 2 on obtient que

a c 0 b

−1

= 1

aabc 0 1b

. On en d´eduit que c’est un ´el´ement deG.

Conclusion :Gest un sous groupe de (Gl2(IR),×), c’est donc un groupe.

II) Puissance d’une matrice et suites

SoitA= a c

0 b

∈E.

4) a) On supposea6=b.D´emontrer que ∀p∈N, Ap=

ap cap−bp a−b

0 bp

.

Correction : soit (a, b, c) ∈ IR3 tel que a 6= b. Montrons par r´ecurrence que, pour p ∈ IN, Ap =

ap cap−bp a−b

0 bp

.

Pourp= 1,cap−bp

a−b =c le r´esultat est donc vrai pourp= 1.

Soitp∈IN. On suppose queAp=

ap cap−bp a−b

0 bp

.

On a alors : Ap+1=ApA=

ap cap−bp a−b

0 bp

 a c

0 b

=

ap+1 c

ap+bap−bp a−b

0 bp+1

=

ap+1 cap+1−bp+1 a−b

0 bp+1

Le r´esultat est alors vrai au rang p+ 1. L’h´er´edit´e est donc v´erifi´ee.

Le th´eor`eme de r´ecurrence s’applique et donc le r´esultat est vrai pour toutp∈IN.

b) On suppose quea=b.CalculerAp pourp∈N; on exprimera les coefficients en fonction deaetc.

Correction :sia=bon aA=aI2+c 0 1

0 0

. Or les matricesI2et 0 1

0 0

commutent, on peut donc appliquer la formule du binˆome de Newton. De plus

0 1 0 0

2

est la matrice nulle d’o`u, pourp∈IN

Ap =

p

X

k=0

p k

an−kI2ck 0 1

0 0 k

=apI2+pap−1c 0 1

0 0

=

ap pcap−1

0 ap

Remarque : on peut retrouver se r´esultat en faisant tendre b vers a dans le r´esultat de la question pr´ec´edente, mais il faut la continuit´e des fonctions `a valeurs vectorielles.

5) Pour toutn∈N×, on poseBn=

n

X

p=0

1 p!Ap=

αn γn

0 βn

,en convenant queA0=I= 1 0

0 1

et, pour tout xr´eel,

ϕn(x) = 1 + x 1!+x2

2! +· · ·+xn n! =

n

X

k=0

xk k!

a) Rappeler l’in´egalit´e de Taylor-Lagrange avec ses hypoth`eses.

Correction :Soitnun entier. Soitf une fonction de classe Cn+1 sur un intervalleI. On suppose que f(n+1)est born´ee surI. Soita∈I, on a pour toutx∈I

f(x)−

n

X

k=0

f(k)(a)

k! (x−a)k

6

(x−a)n+1 (n+ 1)! sup

I

f(n+1)

(3)

b) D´emontrer que, pourxfix´e, la suite de terme g´en´eral ϕn(x) converge et que sa limite estex.

Correction :Soitb∈IR, la fonction exponentielle est de classeCsur ]− ∞, b] et, pour tout entiern non nul et toutx∈]− ∞, b], f(n)(x) = ex. On en d´eduit, par croissance de l’exponentielle, que f(n) est major´ee par eb sur ]− ∞, b].

On peut alors utiliser l’in´egalit´e de Taylor Lagrange `a l’ordren`a cette fonction sur l’intervalleI=]−∞,0]

et en prenanta= 0 :

ex

n

X

k=0

1 k!xk

6 |x|n+1 (n+ 1)!

Pour toutx∈IR on a lim

n→+∞

|x|n+1

(n+ 1)! = 0. On en d´eduit que la suite (ϕn(x))n∈IN converge vers ex. c) On supposea6=b.

Calculerαn, βn etγn en fonction dea, b, c, ϕn(a) etϕn(b).

D´emontrer que les suites (αn)n,(βn)n,et (γn)n ont des limites respectivesα, β, γ que l’on calculera.

Correction :par d´efinition, pourn∈IN,Bn=

n

X

p=0

1 p!Ap =

αn γn 0 βn

. On a alors, d’apr`es la question 4a)et le fait queA0=I2:

αn = 1 +

n

X

p=1

1

p!ap βn= 1 +

n

X

p=1

1

p!bp et γn= c b−a

n

X

p=1

1 p!ap

n

X

p=1

1 p!bp

!

Dans γn on peut ajouter dans les deux sommes le terme pour p = 0 qui est ´egal `a 1. On a donc : αnn(a),βnn(b) et γn = c

b−a(ϕn(b)−ϕn(a)).

On utilise alors la question pr´ec´edente pour pouvoir faire un passage `a la limite, c’est `a dire que les suites convergent, et on obtientα= ea,β = ea et γ= c

b−a eb−ea .

Remarque :on montre de mˆeme que poura=b,α= ea,β= eb etγ=cec. 6) Pour toutA =

a c 0 b

∈E, on poseA0 = α γ

0 β

, o`u α, β et γ ont ´et´e d´efinis `a la question II.2, et on notef l’application deE dansE d´efinie parf(A) =A0.

a) L’applicationf est-elle lin´eaire ?

Correction :dans les deux casa6=beta=b on af(0E) =I2 doncf n’est pas lin´eaire.

b) L’applicationf est-elle injective ? Correction :SoitA=

a c 0 b

etB=

a0 c0 0 b0

deux ´elements deE tels quef(A) =f(B). On a alors ea = ea0, eb= eb0 et donc, par injectivit´e de l’exponentielle,a=a0,b=b0.

Dans le cas o`ua6=b, on a alors a0 6=b0 et on d´eduit de la formule deγ quec=c0. On retrouve ce r´esultat aussi dans le casa=b, et donc a0 =b0.

f est donc injective.

c) L’applicationf est-elle surjective ?

Correction :dans les deux cas, a6=bet a=b, on aγ= ea qui est un nombre r´eel strictement positif.

La matrice−I2qui est un ´el´ement de E, n’a alors pas d’ant´ec´edent parf. f n’est pas surjective.

d) D´eterminer l’image deE parf.

Correction : comme pour tout r´eel a, ea est strictement positif, on en d´eduit que pour tout A ∈ E, f(A) est un ´el´ement deG, donc Im(f)⊂G.

R´eciproquement : soitB=

a0 c0 0 b0

un ´el´ement deG, c’est `a dire avec a0>0 etb0>0.

On chercheA∈E tel quef(A) =B.

Apr`es calculs on obtient : – sia0 6=b0 alorsa6=bet





a= ln(a0) b= ln(b0) c=c0ln(bb0)−ln(a0−a0 0)

(4)

– sia0 =b0 alorsa=bet

a= ln(a0) c= c0

a0

Dans les deux casB admet un ant´ec´edent dansE doncG⊂Im(f).

Conclusion : Im(f) =G.

7) On suppose maintenant que 0< a <ln 2 et 0< b <ln 2.

On pose, pourA∈E,

n

X

p=1

(−1)p−1

p (f(A)−I)p=

an cn

0 bn

et ψn(x) =

n

X

k=1

(−1)k−1 k xk.

a) Calculeran, bn et cn lorsquea6=b,puis lorsquea=b.

Correction : sia6=bon a, apr`es calculs





ann(ea−1) bnn eb−1

cn=c ψn(ea−1)−ψn(eb−1) .

Sia=b,

(an =bnn(ea−1)

cn=c(1−(−1)n(ea−1)n) .

On admet que la suite de terme g´en´eralψn(x), x∈]0,1[ fix´e, converge vers ln(1 +x).

b) Dans chacun des deux cas pr´ec´edents, d´emontrer que les suites (an)n,(bn)n et (cn)n ont respectivement pour limitesa, b etc.

Correction : Les relations 0< a <ln(2) et 0< b <ln(2) sont ´equivalentes `a 1 <ea <2, 1<eb <2.

On en en d´eduit que 0<ea−1<1 et 0<eb−1<1. On peut alors faire les passages `a la limite

(5)

Probl` eme II : analyse

Pour tout entier naturel ndans IN, on notehn=

n

X

k=1

1

k, fn=hn−ln(n).

On consid`ere les suites (un)n∈IN et (vn)n∈IN d´efinies par : u1= 1 et pour n≥2, un= 1

n+ ln(1−1

n) ; vn= 1

n−ln(1 +1 n)

1) Rappeler le domaine de d´efinition de la fonction (x7→x+ ln(1−x)). Pr´eciser son d´eveloppement de Taylor

`

a l’ordre 2 en 0.

Correction : la fonction ln ´etant d´efinie sur IR+ il faut que 1−x > 0. L’ensemble de d´efinition de x7→x+ ln(1−x) est donc ]− ∞,1[.

D’apr`es le d´eveloppement limit´e dex7→ln(1−x) au voisinage de 0 `a l’ordre 2 on a : x+ ln(1−x) =x−x−1

2x2+o(x2) =−1

2x2+o(x2) 2) Soitnun entier naturel. Quel est le signe de un?

Correction :par d´efinition deun on au1= 1 et doncu1>0.

La fonctionx7→ln(1 +x) est concave. La tangente en 0 a pour ´equationy =x, on a donc, pour toutx∈ ]−1,+∞[, ln(1+x)6x. On en d´eduit que, pourn∈IN\{0,1},−1

n´etant dans ]−1,+∞[, ln

1− 1 n

6−1

n et par suite 1

n+ ln

1− 1 n

60, c’est `a dire un 60.

Remarque : autre m´ethode. On fait l’´etude des variations de la fonctionx7→x+ ln(1−x) sur [0,1[. Celle-ci est d´ecroissante et s’annule en 0. On en d´eduit le r´esultat.

Remarque importante :un d´eveloppement limit´e donne un r´esultat local et donc ne peut pas donner le signe cherch´e pour tout entiern.

3) Justifier que la s´erie X

n≥1

un est convergente.

Correction : d’apr`es la question1), comme 1

n

n∈IN

est une suite convergente vers 0, on aun∼ −1 2

1 n2. La s´erie X 1

n2 ´etant une s´erie de Riemann convergente, on en d´eduit que la s´erie X

un est convergente.

4) Etudier la fonction (f : x7→x−ln(1 +x)) sur [0,1].

Correction : la fonction (f : x7→x−ln(1 +x)) est correctement d´efinie sur [0,1]. Elle y est d´erivable et, pourx∈[0,1],f0(x) = 1− 1

1 +x = x

1 +x. On en d´eduit que f0 est positive sur [0,1] et donc quef est croissante sur [0,1].

Commef(0) = 0, on en d´eduit que pourx∈[0,1],f(x)>0.Mais finalement ceci n’´etait pas explicitement demand´e.

5) Justifier que la s´erie X

n≥1

vn est convergente.

Correction : au voisinage de +∞on a vn= 1

n−ln

1 + 1 n

= 1 n−

1 n−1

2 1 n2 +o

1 n2

= 1 2n2 +o

1 n2

On en d´eduit quevn ∼ 1

2n2, or la s´erie X 1

n2 est une s´erie de Riemann convergente. On en d´eduit que la s´erieX

vn est convergente.

6) Soitnun entier naturel non nul. Exprimer en fonction de n,vn−un. En d´eduire une expression de

N

P

n=1

(vn−un) en fonction deN pour tout entier naturelN sup´erieur ou ´egal `a 3.

Correction :on a par d´efinition des suites :v1−u1= 1−ln(2)−1 =−ln(2).

Soitn∈IN\ {0,1},vn−un=−ln

1 + 1 n

−ln

1− 1 n

=−ln n+ 1

n

+ ln n

n−1

.

(6)

On en d´eduit alors par t´elescopage :

N

X

n=2

vn−un=−ln

N+ 1 N

+ ln(2).

Par suite

N

X

n=1

vn−un=−ln

N+ 1 N

.

7) Que peut-on dire des suites (

N

P

n=1

vn)N∈IN et (

N

P

n=1

un)N∈IN? Justifier que

+∞

X

n=1

vn=

+∞

X

n=1

un.

Correction : comme on a montr´e `a la question 2) que, pour n > 2, un 6 0 on en d´eduit que la suite (

N

P

n=1

un)N∈IN est d´ecroissante.

On a vu `a la question4) que, pourx∈[0,1],f(x)>0. On en d´eduit que pour tout n∈IN vn >0 et par suite la suite (

N

P

n=1

vn)N∈IN est croissante.

D’apr`es la question pr´ec´edente on a pour N > 3

N

X

n=1

vn

N

X

n=1

un = −ln

N+ 1 N

. On en d´eduit que

N→+∞lim

N

X

n=1

vn

N

X

n=1

un= 0.

On obtient donc que les suites (

N

P

n=1

vn)N∈INet (

N

P

n=1

un)N∈INsont adjacentes. Par propri´et´e elles sont donc convergente (on le savait) et ont mˆeme limite. On a donc

+∞

X

n=1

vn =

+∞

X

n=1

un. Dans la suite du probl`eme, on noteγla somme des s´eries P

n>1

vn et P

n>1

un. 8) D´emontrer que γest dans l’intervalle ]0,1[.

Correction :par propri´et´e sur les suites adjacentes, γest l’unique r´eel tel que pour toutN ∈IN,

N

X

n=1

vn6γ6

N

X

n=1

un. Les suites (

N

P

n=1

vn)N∈IN et (

N

P

n=1

un)N∈IN sont strictement monotones, on en d´eduit pour N = 1 que 0<

v1< γ < u1et donc γ∈]0,1[.

9) Soitnun entier naturel non nul. Justifier que : ln(n+ 1)6hn61 + ln(n) Correction :la fonction t7→ 1

t est d´ecroissante sur [1,+∞[.

On a alors, pourk ∈IN, 1 k+ 1 6

Z k+1 k

1 t dt6 1

k. En sommant alors pour k variant de 1 `a non a alors

n

X

k=1

1

k+ 1 6ln(n+ 1)6hn. En reprenant la premi`ere in´egalit´e en changeant nen n−1 et en ajoutant le premier terme 1, on obtienthn6ln(n) + 1.

10) Justifier que la suite (fn)n∈IN est d´ecroissante.

Correction :soit n∈IN. On a fn+1−fn= 1

n+ 1 −ln(n+ 1) + ln(n) = 1 n+ 1+ ln

n n+ 1

= 1

n+ 1+ ln

1− 1 n+ 1

=un+1

A l’aide de la question2)on en d´eduit quefn+1−fn60 et donc la suite (fn)n∈IN est d´ecroissante.

11) D´emontre que la suite (fn)n∈IN est convergente et de limiteγ.

Correction : d’apr`es ce qui pr´ec`ede, pour tout entiern, fn+1−fn =un+1. On en d´eduit par t´elescopage quefn−f1=

n−1

X

k=1

uk+1=

n

X

k=2

uk=

n

X

k=1

uk−1. Or f1= 1 et doncfn=

n

X

k=1

uk. On en d´eduit la convergence de (fn)n∈IN et sa limite estγ.

Remarque : on peut aussi montrer qu’elle est minor´ee par 0, comme elle est d´ecroissante elle converge.

12) Soitrun entier naturel>1.

a) Soitaun nombre r´eel >0. Exprimer en fonction de aetr:I(a) = lim

x→+∞

Z x a

1 trdt

(7)

Correction :on a, pourx > a, comme on ar >1, Z x

a

1 trdt=

1 1−r

1 tr−1

x

a

= 1

r−1 1

ar−1 − 1 xr−1

. On fait alors tendrexvers +∞et on obtientI(a) = 1

r−1 1 ar−1. b) Soit (wn) une suite de nombres r´eels qui converge vers 0.

On suppose que la suite (nr(wn+1−wn))n∈IN est convergente vers une limite` telle que` >0.

Soienta, bdans IR+∗ tels que 0< a < ` < b. Justifier l’existence d’un entier naturelN sup´erieur ou ´egal

`

a 2 tel que pour tout entier natureln≥N, on ait les in´egalit´es : a≤nr(wn+1−wn)≤b

D´emontrer que la suite (nr−1wn)n∈IN est convergente et expliciter en fonction de`etrsa limite.

Ce r´esultat reste-t-il vrai si la limite`de la suite (nr(wn+1−wn))n∈IN est 0 ? Correction :par d´efinition de la convergence on a

∀ε >0,∃n0,∀n>n0,|nr(wn+1−wn)−`|< ε On applique la d´efinition de limite avecε=`−a >0 ce qui donne un rangn1. On applique la d´efinition de limite avecε=b−` >0 ce qui donne un rangn2.

On choisitN = max(n1, n2) et on a pourn≥N|nr(wn+1−wn)−`| ≤`−aET|nr(wn+1−wn)−`| ≤b−`.

Ainsi

∀(a, b)∈(IR+)2tel que 0< a < ` < b, ∃N/∀n≥N, a≤nr(wn+1−wn)≤b On consid`ere toujours (a, b)∈(IR+)2. On a alors, pour n>N, a

nr 6wn+1−wn 6 b

nr. On en d´eduit, par t´elescopage a

n

X

k=N

1

kr 6wn+1−wN 6b

n

X

k=N

1

kr. La fonction t 7→ 1

tr est d´ecroissante donc, par la m´ethode de comparaison s´erie int´egrale on obtient en supposantN0 >N >1 :

a Z n+1

N0

1 trdt6a

n

X

k=N0

1

kr 6wn+1−wN0 6b

n

X

k=N0

1 kr 6b

Z n N0−1

1 trdt

On peut alors faire tendre n vers +∞ car toutes les suites intervenant dans cette double in´egalit´e convergent, on obtientaI(N0)6−wN0 6bI(N0−1).

On en d´eduit alors quea 1 r−1

1

N0r−1 6−wN0 6b 1 r−1

1 (N0−1)r−1. On a donc−a>(r−1)N0r−1wN0 >−b N0r−1

(N0−1)r−1. Soitε >0. On choisita=`−εet b =`+ε

2. Comme lim

N0→+∞

N0r−1

(N0−1)r−1 = 1, pour N0 `a partir d’un certain rang on a−b N0r−1

(N0−1)r−1 >−`−ε, et par suite−`+ε>(r−1)N0r−1wN0 >−`−ε.

Conclusion : (nr−1wn)n∈IN converge vers− ` r−1.

Dans le cas`= 0 on reprend le raisonnement aveca=−εet b=εet on retrouve le mˆeme r´esultat.

13) D´emontrer qu’il existe un nombre r´eel αque l’on explicitera tel que :

∀n∈IN,

n

X

k=1

1

k = ln(n) +γ+α n+o(1

n)

Correction : Posonswn=γ−fn (`a partir du rang 1). On a alors wn →0 (question 11) et (questions 10 et 3)

wn+1−wn=fn−fn+1=−un+1∼ 1 2n2

Ainsi,n2(wn+1−wn)→ 12. La question 12 donne alorsnwn→ −12 et doncwn∼ −2n1 . On a alors

n

X

k=1

1

k = ln(n) +γ+ 1 2n+o(1

n)

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