eml 2007 corrigé rapide
exercice 1
1. est symétrique réelle, donc diagonalisable.
2. • S’agit-il de calculer les valeurs propres et les vecteurs propres de ? On commence alors par effectuer sur la matrice les opérations élémentaires
L1 ↔ L2 ; L2 ← L2 + L1 , L3 ← L3 – L1 . On obtient la matrice
1
2 1 2
0 1 4
1 4
1 2
0 1
2
1 2
* On peut remarquer que est valeur propre de , puisque la matrice comporte alors une ligne de zéros. On détermine alors le sous-espace propre correspondant (dont une équation est
0), puis on reprend, avec , en explicitant le système : 1
2 2
1 1
0 2 1
4
1 4
1
2 0
0
; 2 1 0 1
2 1
2 0
n peut en effet diviser la troisième équation par qui est non nul.) Le système obtenu (O
admet une solution non nulle ssi 0, ssi 1 ou .
La deuxième valeur propre est donc 1, le sous-espace propre correspondant est la droite vectorielle engendrée par (1, 1, 1).
* On peut aussi poursuivre les opérations élémentaires, en effectuant : L2 L ; L ← L – 3 3 3 L 2
trice On obtient alors la ma
1
2 2
1 0 1
2
1 2
0 0 1
2 1
Et on obtient bien sûr les mêmes éléments propres. 2
* On peut effectuer l’opération L3 ← + L2, ce qui fournit une matrice échelonnée, (mais non aussi travailler sur le système explicité, ce
es 9 coefficients de la matrice de passage , la triangulaire), et poursuivre la résolution… On peut
qui permet de changer l’ordre des inconnues , , …
• Mais s’agit-il bien des déterminer les éléments propres de ? En précisant qu’elle est symétrique, l’énoncé nous fournit en fait 8 d
« matrice des vecteurs propres » :
1 1 1
On peut donc avoir l’idée de calculer 1
1 1
1 ; 1 1
1 1 0
1 1 , et résoudre 1
0 1
0 … On trouve 0
et 1.
On montre ainsi qu’en prenant
1 1 1
1 0 1
1 1 0 ;
1 0
1 0
0 2 0
0 0 1
on a . En effet les calculs précédents montre que possède 2 valeurs propres, 1 et 2 , que la somme des dimensions des sous-espaces propres correspondants est égale à 3, donc que est diagonalisable, et la théorie du changement de base fournit le résultat. (En fait, est
pour être tout à fait rigoureux, il faudrait montrer que la matrice est inversible, dire qu’elle constituée de trois vecteurs-colonnes propres de , donc que est diagonalisable…)
• Bref, une question bien difficile, et inutilement : la diagonalisation de la matrice 2 se fait bien plus aisée, et on embraye sur la question 3 en écrivant … Et c’est dommage pour ceux qui n’ont pas traité cette question, pour le reste de l’exercice il faudra se contenter des ramasser quelques miettes…
La méthode du pivot aboutit à 1
3
1 1 1
1 2 1
1 1 2
3. Après avoir établi (par exemple par récurrence) , on obtient
1 2 1 1
1 1 2 1
1 1 1 2
4. a Le raisonnement par récurrence habituel, soigneusement rédigé.
b On en déduit 1
3 1 2 1
2 1 1
2 1 1
2 1
3 3
1 2
1 2
1, et est-ce que 2 ? Oui ! car c’est équivalent à : 2
3
1 3
1 3
1 1 3
3
1 3
1 3
1 1 3
3 1 3
Les calculs sont semblables avec et , d’où la conclusion.
c. 1 1, donc lim 0, donc .
d. Le genre de question sur laquelle il ne faut pas trop s’attarder….
3
1 1
2
1 1
2
1 1
2
3 3
1
2 3
1
3 1
3 1
2 1
3
1 1
3
1 3 En effet, √ | | | | | | : élever au carré les deux membres de l’inégalité pour s’en convaincre.
, , sont positifs, en utilisant l’inégalité triangulaire (| | | | | |), on obtient alors
1 3
1 3
1 3
1 3
1 1
3 3 2
ulte…
suffit de prendre Et la conclusion en rés
e. D’après la q estion précédente, pour obtenir u 10 , il tel que ; 2 100 ;
10
8 convient (car 27 = 128).
Fort heureusement les deux autres exercices s’avèrent bien plus raisonnables…
préliminaire
1. e ar est la somme de deux fonctions continues sur 0 ; ∞ . exercice 2
st continue sur 0 ; ∞ c
est strictement croissante sur 0 ; ∞ car sa dérivée, 2 , est positive (ou en nt que somme de deux fonctions strictement croissantes).Les limites de ne posent aucun
ent la rédaction) : lim ∞ ; lim ∞.
ue et srictement croissante sur 0 ; ∞ , lim ∞ ; lim ∞, donc
de 0 ; une uniq
s ta
problème (mais on détaille soigneusem 2. est contin
réalise une bijection ∞ sur R. 0 , donc l’équation 0 admet ue olution dans 0 ; ∞ .
3. ln 2 0,25 0,69 0 ; 1 1 0 ; est strictement croissante, donc 1
2 1
artie A 1.a. Pour tout p
,
1 2
1 4
4 2 1
4
2 4 1
est du signe du numérateur, qui est un polynôme du second degré dont les racines sont 4 1 √ et 1 √ . Mais 1 √ ; 1 √ , donc est du signe de 2 4 1, soit igne e à l’intérieur des racines »), sur , et est donc strictement croissante sur .
b.
positif (« du s d
0 car 4 ln 2 4 0,69 1 ; donc . t croissa
est strictemen nte sur , donc 1 .
1 1 0, donc 1 1. On a bien
1 1
2 1
2 1
c. Pour tout , 1 car est croissante sur , donc 1 d’après
2. a. !
b. Par récurrence, en utilisant 1.c.
c. , ; est croissante sur , donc est monotone. 1 , donc oiss te.
est décr an
d. est décroisante et minorée par , elle donc convergente. Sa limite ℓ est un point fixe , car est continue sur . Or
de appartenant à 1
4 4
1ln 0 0
, c’es bon :l m .
part 1 1
a li ite de est donc le réel ie B
est une somme
1.a. de fonctions de classe C sur , donc est de classe C sur .
e ; e ln
b. Le système 0 est équivalent successivement à :
e et ln 0
e et ln n
l et ln et
0 et
admet donc un seul point critiqu ; ln .
2. est classe C2 sur (somme de fonctions de classe C2), et
ln 0 ln
car ln
e , le point ; e 1
; e Au point critique on a
ln ; 1
; ln 1
O et donc
2 1
r ln 0, donc ln ,
2 0
n’admet donc pas d’extremum local sur : c’est triste ! exercice 3
1. est ≥ 0, continue sur R*, et
d e d e d e lim e 1 1
Donc ait, la d’une loi exponentielle
0 :
d e 1 1
e
lim lim
est une densité de probabilité (en f e paramètre 1…).
densité de probabilité d
2. a. Pour
1 1
P 0 P 1 e e e
Pour 1 :
1
P P 1 e d e
P 1
b. est à valeurs dans N, donc 1 est à valeurs dans N*, et pour tout N* :
1 P 1 1 1
P e e 1
e 1 1
e Donc 1 suit la loi géométrique de paramètre 1 .
Par conséquent E 1 1
1 1
e e 1
e ; V 1
1e
1 1
e e 1
e
Et en utilisant les formules E E ; V V :
E e
1 1 1
e 1 ; V e
e 1
e
le est d’utiliser la question précédente, qui montre que est le nombre d’échecs qui précède le premier succès lors d’épreuves identiques et indépendantes, la probabilité du succès à chaque épreuve étant 1
c. Le plus simp
. On sait comment simuler une telle épreuve à l’aide de la fonction random : random < = 1 − 1/e . En effet , random retourne un
1, en suivant la loi uniforme, et la probabilié que ce nombre soit inférieur ou égal à 1 −1/e est égal à… 1 – 1/e. Je propose donc la rédaction suivante :
program eml2007;
là que pour faire joli – ou orienter la réponse ? ou alors je tête le concepteur…
s, donc 2 1 et sont indépendantes. et admettent des
1 E 2 1
2 nombre au hasard entre 0 et
var y:integer; u:real;
begin
randomize;
u random;y 0;
while random > 1 – exp(-1) do y:= y+1;
ut ‘,y);
writeln(‘y va end.
Et le u random du texte n’est n’ai pas compris ce qu’avait en 3.a. et sont indépendante
espérances, donc admet une espérance, et
E 2 1 E 2E 1 1
e 1
E E 2 1 0
;
V E V E
e 1
b. Si 1, alors 2 1 1, ,
si 0, alors 2 1 1, , .
Donc . Donc
V E E E 0.
Mais V E E , donc
e 1
e 1
e 1
e 1
arquons d’abord que 2 1 sui la loi uniforme sur {−1 ; 1}.
0 2 1 1 , donc par indépendance :
c. Rem >
Si ,
P 1 e
Si n < 0, 2 1 1 , donc par indépendance :
1
2 1 1
P e e
Et avec 0, on a 0 0 , donc
P 0 1 1
.a En fait, est la partie entière de : c’est clair si 1, et c’est vrai aussi si 0 1.
’événement 0, il ne compte pas (i . Par conséquent,
prend ses valeurs dans [0 ; 1[, et donc 1 si 1.
b. Avec 0 ; 1 , car quand .
du c, et d la σ-additivité de la probabilité, on déduit :
P D t 1 1 e 1
e 4
Quant à l l est de probabilité nulle !)
0 si < 0, Donc
c. Avec 0 ; 1 et fixés :
P e d e e e e 1 e
d. Du b et e
1 e
1 1
e 1
1 e
1 e
e. En récapitulant les résultats, on a donc
0 si 0 ;
1 e
1 e
si 0 1 ; 1 si t 1
est continue sur ∞ ; 0 et ]1 ; +∞ [ (fonction constante), sur ]0 ; 1[ (quotient de deux fonctions continues avec le dénominateur qui ne s’annule pas). est continue en 0 et en 1 (les limites à droite et à gauche sont égales à 0 , 1 ). donc est continue sur R.
est de classe C1 sur R\{0 ; 1}.
ne variable aléatoire à densité. Une densité de 0 ; 1}, et en prolongeant de manière arbitraire en 0 et 1. On obtient donc par exemple :
Donc est la fonction de répartition d’u sera obtenue pas dérivation de sur R\{
e
1 e si ; 0 sinon
Evidemment la résolution de cette question (et de la question 2) est plus facile si on a étudié
att 002…
0 ; 1 entivement l’exercice 1 edhec 2