T ÉDENAT
Solution du problème proposé à la page 232 de ce volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 1 (1810-1811), p. 302-311
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Solution du problème proposé à la page 232 de
ce
volume ;
Par M. TÉDENAT , correspondant de la première classe de l’Institut,
recteurde l’académie de Nismés.
ENONCÉ. Deux
canauxrectilignes
secoupent, sous
une inclinaisondéterminée, et
une ville se troupesituée,
d’une manière connue, dans l’un desquatre angles formés
par leur intersection.On peut établir deux
ponts
sur ces canaux, et construire une routede communication de ces deux
ponts
à la ville pourl’usage
delaquelle
ils sont destinés.
Il
s’agit
de déterminer enquels
lieuxil faut
établir ces deuxponts,
et-dequelle
manière on doitdiriger
les branches de la route,pour que la
longueur
totale de celle-cisoit
la moindrepossible.
Considérations
préliminaires.
L’énoncé duproblème
ne statuant enaucune manière sur la
disposition
des diversesparties
de la route à cons-truire ;
ilfaut,
pour le résoudrecomplètement,
nes’assujétir
à aucunecondition
qui
ne soitrigoureusement
nécessaire pourparvenir
au mini-mum
auquel
on veut atteindre.Or ,
commeil n’y
a que troispoints à unir, il
nepeut y
avoir auplus
que trois branches de route,
lesquelles
doivent êtrerectilignes,
et dontcelles
qui
se terminent auxponts
doivent êtrerespectivement perpendi-
culaires aux directions des canaux ; et,
puisque
ces branches de routedoivent lier entre eux les
points
où elles aboutissent d’unepart,
il fautque de l’autre elles concourent en un même
point.
A la
vérité,
ilpourrait
bien sefaire,
du moins dans certain cas,qu’il
fallût moins de trois branches de route, pour obtenir un minimum de
longueur totale ;
mais c’est ce que le calcul doitindiquer,
desoi-même ,
R É S O L U E S. 303
en donnant zéro pour
la longueur
dechacune
desbranche3 de
routûqui
nedevront
pas exister.On
voit,
par cequi précède,
que tout seréduit il
déterminer lepoint
de concours des trois branches de route ; les
ponts
devant se trouver aux extrémités desperpendiculaires
abaissées de cepoint
sur lesdirections
des deux canaux.
Occupons-nous
donc duproblème
suivant :PROBLÈME.
Unpoint
étant donnédéposition
entre lescôtés
d’unangle
connu ;déterminer ,
dans cetangle ,
un nouveaupoint
dont la,somme des
distances à
sesdeux
côtés et aupoint
donné soit un mini-mum.
Soient BAC (Hg. 3) l’angle donné,
et 0 lepoint donné ;
ils’agit de
déterminer dans cet
angle
unpoint
Z tellement situéqu’en
abaissantde ce
point
sur AB et AC lesperpendiculaires
ZN etZM,
etenjoignant
le même
point
aupoint donner par la
droiteZO ,
on aitZN+ZM+ZO=
minimum.
Solution. Soient
pris
le sommet A del’angle
donné pourorigine
descoordonnées
rectangulaires y
et le côté AC pour axe des x;désignons
parl’angle BAC,
par a et b les coordonnées dupoint O,
et par x ety
celles dupoint Z ;
nous aurons alorsdésignant
doncpar S
la somme des troisdistances ZN, ZM, ZO ,
nousaurons
Les variables x et y de cette
équation
étant absolumentindépen- dantes ,
ilfaudra ,
pourobtenir
les conditions duminimum , égaler
séparément à zéro dS dx
et dS dy, ce quidonnera
QUESTIONS
et telles sont les
équations qui
devraient donner les valeursparti-
culières des coordonnées x et y du
point
Zqui répondent
au minimum.Mais il est facile de voir
qu’en général
ces deuxéquations
ne peu-vent subsister à la
fois,
attenduqu’on
enpeut déduire ,
entre les seulesdonnées du
problème ,
uneéquation
de relationqui peut
fort bien ne passe
verger. Si,
eneffet,
onprend
la somme de leursquarrés,
on obtien-dra , toutes réductions faites ,
Ainsi y
sil’angle
donné n’est pas de60° ,
iln’y
aura 3a proprement
parler,
ni maximum niminimum ; c’est-à-dire , qu’en
variant laposi-
tion du
point Z,
lalongueur
S croîtra ou décroîtra continuellementet pourra
acquérir
toutes les valeurspossibles depuis
l’infinipositif jusqu’à
l’infininégatif (*).
Si,
aucontraire, l’angle
donné ASB est de60°,
les deuxéquations (G)
étant alorséquivalentes ,
onn’a,
entre les coordonnées xet y
dupoint Z ? qu’une simple
relationexprimée
soit par l’une ou parl’autre
-de ces deux
équations , soit
par uneéquation
résultant deleur
combi-naison ;
il y adonc,
dans ce cas 3 une infinité depoints qui résolvent
le
problème.
Cherchons le lieu
géométrique
de tous cespoints ; soient,
pourcela , divisées
l’une par l’autre leséquations (G);
on aura ainsic’"est-à-dire 2
telle est donc
l’équation
du lieugéométrique
de tous lespoints qui résol-
vent alors le
problème;
et l’on voit que ce lieu n’est autre chosequ’une parallèle,
menée par lepoint donné ,
a la droitequi
divisel’angle
donné en deux
parties égales.
(*) Il n’en serait pas ainsi, si
l’angle
donné , au lieu d’êtrerectiligne,
étaitmixtiligne
ou
curviligne.
Leproblème , envisagé
sous cepoint
de vue , reste encore à résoudre.( Note des éditeurs. ) Ainsi
R É S O L U E S. 305
Ainsi
l’angle donné BAC ( fig. 4 )
étant de60° ,
et la droite AD ledivisant en deux
parties égales ; si,
par lepoint
donné0 ,
on mèneà AD une
parallèle
indéfinieOK ;
enquelque
lieuqu’on
établissele
point Z
sur cetteparallèle,
la somme des trois distancesZN, ZM 3
ZO ,
seratoujours
la même et moindre que si lepoint
Z était horsde cette direction.
Il faut
pourtant
observer que comme , hors des limites 0 etK,
leminimum n’a
plus
lieu que euégard
auchangement
dusigne
dequel- qu’une
des trois distancesZN, ZM , ZO,
il est nécessaire que lepoint Z
ne sorte pas de ces
limites,
si l’on veut commel’exige
laquestion,
que ce soit la somme de leurs valeurs
absolues qui
soit un minimum.Si , analitiquement parlant ,
il nepeut
y avoir deminimum ,
lors-que
l’angle
donné est différent de60° ;
c’estuniquement
parce que l’analise suppose que lepoint
cherchépeut
êtrequelconque
sur leplan
de
l’angle donné,
etqu’elle
estobligée
de faire entrer en considération leschangemens qu’entraînent,
dans lessignes
desdistances, leurs
chan-gemens de
situation ;
c’est parcequ’elle
nepeut exprimer,
ni que lepoint
cherché ne doitpoint
sortir del’angle donné,
ni que la somme des trois distances doit êtreprise indépendamment
dusigne qui peut
affecter chacune d’elles. On
conçoit
en effet que, euégard
à ces limi-tations,
cette somme nepeut plus
décroîtreindéfiniment ;
et comme, d’un autrecôté,
elle ne saurait être constante pour toutes les situa- tions quepeut prendre
lepoint
cherché sans sortir des limitesqui
luisont
assignées ,
elle doit alors êtresusceptible
d’unminimum. Essayons
de déterminer a
quelle
situation dupoint
cherché ilpeut répondre.
Pour cela supposons d’abord que le
point Z (fig. 3),
au lieu d’êtreabsolument
indéterminé,
soitassujéti,
dans sesvariations a
êtreconstamment à une même distance connue ZO=r du
point donnée,
ou,ce
qui
revient aumême,
à êtretoujours
sur la circonférence d’un cercleayant
lepoint
0 pour centre et r pour rayon ; lavaleur générale de
S
deviendra
alorsTom. I.
42
306
et l’on aura en outre
les
conditions
du minimum seront doncéquations
entrelesquelles
éliminantdy dx,
on se trouveraavoir, pour déter-
miner lepoint Z,
les deuxéquations
Ainsi ,
lepoint Z
se trouvera a l’intersection du cercle décrit dupoint
0 comme centre , avec r pour rayon, et de la
parallèle menée,
parson
centre ,à
la droitequi
divisel’angle
donné en deuxparties égales;
le problème
aura doncanalitiquement
deuxsolutions;
mais la situa- tion dupoint
Z laplus
voisine du sommet del’angle
donné sera laseule
admissible,
dansl’hypothèse
que nous considerons ici.Cherchons,
dans cettehypothèse,
ce que devientl’expression
deS.
Lesdeux équations qui doivent déterminer
lepoint
Zdonnent
pour
cepoint
d’un
autrecôté,
la valeur de Speut
être écriteainsi :
@n aura
donc ,
ensubstituant
etréduisant,
Si
actuellement noussupposons qu’on rende
à r sonindétermina-
R E S O L U E S. 307
tion
primitive ,
nous remarquerons que lapremière partie
de la valeurde S étant constante, cette somme décroitra dans le
même
sens quer ou en sens
inverse ,
suivant queI20132Sin.03B3
serapositif
ounégatif ,
c’est-à-dire , suivant qu’on
auraAinsi.
suivant quel’angle
donné seraplus petit
ouplus grand que 60°,
il y aura del’avantage
àapprocher
ou àéloigner
lepoint
cherché du
point donné ;
d’où onpeut déjà
conclure que,lorsque l’angle
donné est moindre que60°,
il faut que lepoint
cherché seconfonde avec le
point donner
cequi
réduit labranche
de route ZOà
zéro,
comme on le voit( fig. 5 ).
Mais il faudrait bien se
garder
de conclure de cequi précède
que,lorsque l’angle
donné estplus grand
que60°,
il faut que lepoint
Z se confonde avec le
point K ( fig. 6 )
où AC estcoupée
par la pa- rallèle menée dupoint 0
à la droite ADqui
divisel’angle donné
endeux
parties égales.
Toutceci,
eneffet,
est subordonné à la suppo sition que lepoint
cherché doit être établi surOK ;
et , s’il estvrai qu’il
seraitplus avantageux
de le mettre en Kqu’en
tout autrepoint
entre 0
et’K ,
s’il est vrai aussiqu’il
convienne mieux de leplacer
surOK que hors de sa direction à une
pareille
distance de0 ;
on con-çoit qu’il pourrait
bien yavoir,
entre K etA,
une situation dupoint
cherché où le
désavantage
résultant de sa déviation de la directionOK se trouverait
plus
quecompensé par
uneplus grande
distancedu
point
0. Pourlever
cettedifficulté, proposons-nous
leproblème
suivant :
PROBLÈME.
Unpoint
étant donné entre les- côtés d’unangle
connu ;
déterminer ,
sur l’un des côtés de cetangle,
un nouveaupoint
dont la somme des distances à l’autre côté et au
point donné
soitun
minimum ?
Soit
BAC ( fig. 7 )
unangle donné ,
et 0 unpoint donné
entre:les côtés de cet
angle ,
ils’agit
de trouver, sur le côtéAC,
unpoint
QUESTIONS
Z tel
qu’en
lejoignant
aupoint
0 par la droite ZO et au côtéAB
par laperpendiculaire ZN,
on aitZO+ZN=minimum.
Solution.- En
adoptant
les mêmes conventions et dénominations queci-dessus,
et faisantS=ZO+ZN,
la valeur de Sparticulière
à la ques- tionprésente
se déduira de sa valeurgénérale
en y faisant y=o ; onaura donc
égalant
ensuitedS dx
azéro ,
ilviendra
d’où
équation qui,
combinée avecl’équation y=o qui
convient aupoint
Z , peut prendre
cette formele
point Z
n’est donc autre chose quel’intersection
de AC avec uneperpendiculaire
abaissée sur AB d’unpoint
dont les coordonnées sont a et -b.On construira donc comme il
suit ;
on abaissera dupoint
0 sur-’AC la
perpendiculaire
OE que l’onprolongera
au-delà dupoint E
d’une
quantité EF=EO ;
abaissant alors dupoint
F sur AB la per-pendiculaire
FNcoupant
ACeII Z,
on auraZO+ZN=minimum ,
comme il est facile de s’en assurer par des
considérations géomé- triques ;
de manière que lepoint
Z sera lepoint
cherché.Toutes les fois donc
( fig. 6 ) qu’on
auraAng.OKC>Ang.NKA ( et
cela arriveratoujours lorsqu’on
auraAng.BAC
>60° ), le point cher-
ché devra être situé entre K et
A,
etconstruit
comme ilvient
d’être309 R E S O L U E S.
expliqué ( 6g. 7 ),
en sorte que ZM sera zéro.Il y a cependant
desexceptions
que nous allonsexpliquer.
Soient
toujours
BAC( fig. 8 ) l’angle donné,
et 0 lepoint donné,
et soit mené
AO ;
si l’on aAng.BAC+Ang.OAC=90°,
la construc-tion
expliquée ( fig. 7 )
feratomber
lepoint
cherché enA ;
de manièreque
lesdeux
distances ZM et ZN s’évanouiront.Si
l’on a ( Ëg. 8 ) Ang.BAC+Ang.OAC> 90°,
la eonstructionexpli- quée ( fig. 7 )
fera tomber lepoint
cherché sur leprolongement
de ACau-delà de
A; mais,
comme alors la distance ZN deviendranégative,
cette solution ne pourra être
admise ;
il faudradonc ,
comme dansle
cas
précédent, laisser
lepoint
cherché en A.Si
cependant ,
dans ce cas ,l’angle
OAB estobtus ( fig. 9 ),
lepoint
Z devra être établi à
rintersection
de AC avec laperpendiculaire
ONabaissée du
point 0
sur leprolongement
de AB au-delà deA. Alors
ZM
seulement seranul,
et ZNtombera
hors del’angle
BAC.Résumons présentement
les différens cas que nous venonsd’analiser.
I.° Si
Fangle BAC ,
formé par les deux canaux , est moindre que 60°( fig. 5 ) ,
les deuxponts
devront être lespieds
M et N desperpendi-
culaires OM et ON abaissées de la ville sur leurs
directions ;
cespér- pendiculaires
elles-mêmes seront les directions des routesqui devront
unir
la ville aux deuxponts,
et dontla longueur
totale sera,2." Si
l’angle BAC ,
formé par les directions des deux canauxest de 60°
(fig. 4 ) ;
en faisant passerpar
la ville uneparallèle
OKà la droite AD
qui
divise cetangle
en deuxparties égales,
etprenant arbitrairement
sur cette droitè unpoint Z
entre 0 etK,
lesponts pourront
être étahlîs auxpieds
M et N desperpendiculaires
abaisséesdu
point Z
sur les directions des canaux , et cesperpendiculaires avec
la
droite ZO seront
les directions desbranches
de routequi joindront
la ville aux deux
ponts.
Lalongueur
totale de la route à construireaura encore ici pour
expression
comme dans lepremier
caset y
comme on pourraétablir
lepoint Z
en 0 ou enK,
on pourra rendre nulle l’une des deux branches de route ZO et ZM.3.0
L’angle BAC 3
formé par les directions des canaux, étantplus grand
que60° ;
si la situation 0 de la ville esttelle ( fig. 8 )
que l’on ait.Ang.BAC+Ang.OAC90° (*) ;
ilfaudra ( fig. 7 )
abaisserdu
point
0 sur AG laperpendiculaire
OE que l’onprolongera
d’une-quantité EF=EO ;
abaissant alors dupoint
F sur AB laperpendi-
culaire
FN p coupant
AC enZ,
lesponts devront
être établis en Net
Z ,
et oncommuniquera
de la ville à l’un et àl’autre,
par le&routes OZ et
ZN, dont.
lalongueur
totale serade
manière
que ZM sera nulle.4.° L’angle
BAC étanttoujours plus grand
que60° ;
si la villeest tellement située
( fig. I0 )
quel’angle
BAO soitdroit, il
ne fau-dra qu’un pont unique, lequel
devra être établi à l’intersection A desdeux
canaux , ou, si cela estimpraticable p
les deuxponts
devrontêtre établis le
plus proche
de Aqu’il
sepourra.
ZM et ZN seront alorsnuls,-
et lalongueur
de la routeumque
OA sera5.°
Enfin,
si laville
est tellementsituée ( fig. 9 )
quel’angle
BAOsoit
obtus
en abaissant dupoint 0
sur leprolongement
de AB laperpendiculaire ON , coupant
ACen Z ;
lespoints Z
et N seront ceuxoù,il faudra établir
les
deuxponts ;
ZM sera alorsnulle,
et ZO etZN ne
formeront qu’une
droiteunique
ON dont lalongueur
totale sera(*) On suppose, dans ceci, que le cpté AC de
l’angle
BAC est celuiduquel le
point
0 se trouve leplus
voisin.RÉSOLUES. 3II aSin.03B32013bCos.03B3.
Au surplus si ,
dans ce cas , on netrouvait
pasconvenable d’établir
un
pont
sur leprolongement
du canal AB au-delà deA ,
on se con-formerait alors à la
solûtion
du casprécédent (*).
Démonstration du théorème énoncé à la page 232 de ce
volume ,
etde quelques
autrespropriétés du quadri- latère ;
Par MM. ROCHAT ,
DESTAINVILLE , LHUILIER , VECTEN , TÉDENAT , LEGRAND, FAUQUIER , etc. , etc.
LA
vérité de ce théorèmes’aperçoit sur-le-champ ,
en considérant que , si l’onimagine quatre
masseségales
situées auxquatre
sommetsd’un
quadrilatère p
les trois droitesqui joindront
les milieux des côtésopposés
et des deuxdiagonales ,
devantégalement
contenir le centre degravité
de tout lesystème ,
devrontnécessairement
se couper au même(*)
Tout cequi
vient d’être dit prouvequ’un problème simple,
enthéorie,
peutsouvent se
compliquer, lorsqu’il s’agit
d’en obtenir une solutionapplicable à
la pra-tique ;
et ce , à raison de certaines conditions et limitationsqu’on pourrait appeler
en
quelque
sorte,extra-analitique,
parcequelles
ne peuvent êtreexprimées
par des formulesd’algèbre :
conditionsqui s’opposent à
ce que lesquantités
cherchées soientsoumises à la loi de continuité.
Ceux
qui
écrivent pour lesjeunes-gens , toujours portés à envisager
lesquestions
de
géométrie
et d’analise d’une manière tropabstraite
feraient sans doute une choseutile,
en leur offrantquelquefois
des modèles de solutions de ce genre.. (Note des