T HOMAS DE S T -L AURENT
Questions résolues. Solution du problème d’optique proposé à la page 32 du précédent volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 17 (1826-1827), p. 33-35
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QUESTIONS
RÉSOLUES.
33lui des rayons
parallèles ,
si ce n’estqu’elle
cesse alors d’êtresymé- trique par
rapport à l’axe des x.Lorsque
lepoint
rayonnant est ex- térieur aucercle ,
lacaustique
touche ce cercle à ses intersectionsavec la
polaire
de cepoint.
QUESTIONS RÉSOLUES.
Solution du problème d’optique proposé à la
page 32 du précédent volume ;
THOMAS de ST-LAURENT, Officier
auCorps royal d’état-major.
POUR généraliser
un peu leproblème
dont ils’agita
nous l’énon-cerons ainsi
qu’il
suitPROBLÈME. Lorsque
des rayons de lumières émanés d’un même. point quelconque pénètrent obliquement
dans l’intérieur d’une tassecylindrique
deporcelaine blanche ;
il seforme
aufond
de la tasseune
caustique
bienprononcée.
On propose de trouverl’équation
decette courbe ?
Solution. Les rayons
qui pénètrent
dans l’intérieur de la tasse ,après
s’être réfléchis à la rencontre de sa surfacelatérale-, forment,
par leur rencontre
consécutive ,
une surfacecaustique
dont l’inter- section avec le fond de la tasse est évidemment la courbedemandée.
Pour fixer les idées supposons l’axe de cette tasse
vertical ,
etconséquemment
son fond horizontale.Pour avoir la direction du rayon réfléchi
qui répond
à unpoint
d’incidence
quelconque
on saitqu’il
nes’agit
que de mener une droite par cepoint
et par un autrepoint symétrique
avec lepoint
rayonnant par rapport au
plan
tangent aucylindre
aupuiut
d’in-cidence dont il
s’agit.
Tom. XVII. 3
34 QUESTIONS
R E S O L U E S.Mais ce
plan
tangent touche lecylindre
suivant tous lespoints
d’une même droite
verticale ;
donc tous les rayons incidensqui
ontleurs
points
d’incidence dans une même droite verticale ont leurs rayons réfléchiscompris
dans un mêmeplan
vertical passant parcette droite et par un
point
situésymétriquement
avec lepoint
rayonnant,
parrapport
auplan qui
touche lecylindre
suivant cettedroite.
Si l’on considère sur le
cylindre
une autre droite infinimentvoi-
sine de
celle-là,
comme le lieu d’une nouvelle série depoints
d’in-.cidence ;
les rayons réfléchiscorrespondans
seront dans un secondplan
verticalqui
coupera lepremier
suivant une droite verticale dont tons lespoints appartiendront
évidemment à la surface caus-tique
àlaquelle
les rayons réfléchis donnent naissance.Cette surface est donc formée d’nne suite d’élémens
rectilignes
verticaux ;
c’est donc une surfacecylindrique verticale ;
et consé-quemment,
pour encompléter
ladéfinition ,
il suffira d’en connaî-tre une
section
par unplan
horizontal.Or
si ,
par lepoint
rayonnant, onconçoit
unplan horizontal ,
et
qu’on
ne considère que les rayons incidenscompris
dans ceplan,
il est clair que la
caustique
àlaquelle
ilsdonneront
naissance seral’intersection de leur
plan
avec la surfacecaustique cylindrique
dontil vient d’être
question ; mais ,
d’un autrecôté ,
cettecaustique
sera évidemment celle
qui
aurait lieu dans le cercle résultant de’la
section
ducylindre
par leplan horizontal ;
donc telles serontaussi les sections horizontales de la surface
caustique,
et, en par-ticuiier,
sa section par leplan
de la base ducylindre.
Ainsi la
caustique formée
aufond
d’une tassecylindrique,
pardes rayons de lumière émanés d’un même
point quelconque
de l’es-pace , n’est autre que la
caustique à laquelle
lacirconférence
dece
fond
donneraitnaissance,
si l’on substituait aupoint
lumineuxsa
projection orthogonale
sur leplan
de cettecirconférence,
c’est-à-dire,
que cette courbe estprécisément
cellequi
a fait lesujet
dumémoire
qu’on
vient de lire.QUESTIONS P R O P O S É E S.
35On voit d’ailleurs que, si l’on fait mouvoir le
point
lumineuxsur une droite
parallèle à
l’axe de la tasse , lacaustique
ne chan-gera ni de
figtire
ni desituation ;
d’ou il suitqu’à l’inverse ,
lepoint
lumineux étantsupposé
le centre d’unesphère
idéale d’unrayon
quelconque ,
si l’on fait mouvoir la tasse de manière queson axe soit constamment
tangent
à cettesphère,
lafigure
de lacaustique
demeurera invariable.Lorsqu’il s’agit
des rayonssolaires ,
onpeut y
sans erreur sen-sible,
les supposerparallèles ;
et alors lacaustique
est telle que l’exi-gent
ces sortes de rayons.Quelle
que soit d’ailleurs l’élévation du soleil surl’horizon ,
et dequelque
manière et dansquelque
sensqu’on
incline la tasse , lafigure
de lacaustique
demeurera inva-riable ;
de sorte que sonpoint
de rebroussement se trouvera cons- tamment à une distance du centre du fond de la tasseégale
à lamoitié du rayon de ce fond.
QUESTIONS PROPOSÉES.
Théorèmes de géométrie.
I.
Si
deuxlignes
dum.ième
ordre ont m2013I sécantes communes ,elles ou idéales
(*),
elles en auront unem.ième, qui
pourra être aussi réelle ouidéale ;
de sorte que leurs mapoints
d’intersectiollseront distribués m à m sur m droites.
Si les deux courbes ont m20132 sécantes communes,
comprenant
conséquemment
m220132m de leurspoints d’intersection ;
les 2mpoints
d’intersection restans
appartiendront
à uneligne
du second ordre.Si les deux courbes ont seulement m-3 sécantes communes, com-
prenant
conséquemment
m220133m de leurspoiuîs d’intersection ;
les3m
points
d’intersection restansappartiendront
à uneligne
du troi-sième ordre.
(*a On entend uniquement ici par sécante commune à deux lignes du m.ième
ordre uue droite qui renferme m de leurs