J. B. D URRANDE
Questions résolues. Solution du III.e problème de géométrie proposé à la page 28 de ce volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 6 (1815-1816), p. 169-171
<http://www.numdam.org/item?id=AMPA_1815-1816__6__169_1>
© Annales de Mathématiques pures et appliquées, 1815-1816, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Annales de Mathématiques pures et appliquées » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale.
Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
QUESTIONS RESOLUES. I69
présumable
que tout autreprocède puisse
conduire aubut
d’une manière tout à la fois aussisimple
et aussi élémentaire.Ceux
qui
désirerontplus
dedéveloppemens
sur cesujet,
pourront consulterl’ouvrage déjà
cité sur la Discussion et la construction deslignes
etsurfaces
du secondordre ;
ouvrage danslequel je
mesuis
principalement
attaché à faire connaître les caractères et la cons-truction des huit cas
qùe présente l’équation à
deuxvariables,
etdes
quinze
cas queprésente
cellequi
en renferme trois.QUESTIONS RÉSOLUES.
Solution du III.e problème de géométrie proposé à la
page 28 de
cevolume ;
Par M. J. B. DURMXDE.
PROBLÈME. Des
troisquarrés qui peuvent être inscrits
à unmême
triangle scalène, quel
est leplus grand
etquel
est leplus petit ?
Solution. Il est évident que ce
problème
seréduit
au suivant :Des deux
quarrés
inscritsqui reposent
sur deux côtésinégaux
d’un même
triangle, quel
est leplus grand
etquel
est leplus petit ?
C’est donc sous ce
point
de vue que nous allons le résoudre.Soient a, b ,
c les trois côtés d’untriangle ; a’ ,
b’ les per-pendiculaires
abaisséesrespectivement
sur les directions de a et bI70
Q U EST ION S
des sommets
opposés;
et x , y les côtés desquarrës inscrits,
re-posant respectivement
sur a et b comme bases. Soient enfin r le rayon du cerclecireonscrit ,
et t l’aire dutriangle.
Il est d"abord évident que x
et y
seront déterminés par lesproportions
desquelles
on tireOr, on
ad’où
donc encore , en
substituant
Enfin on
a ( Applicat. de l’alg. à
lagéom.
deLACROIX )
donc enfin
Ces deux valeurs
ayant
le mêmenumérateur,
nousjugerons
deleur
grandeur
relative encomparant
leursdénominateurs ;
or,RESOLUES. 171
et , comme c ne
peut jamais surpasser
2r , il s’ensuit que cette différence suivra lesigne
t1ea-b ;
si donc onsupposc a>b,
onaura aussi
et
conséquemment
ainsi ,
desquarrés
inscritsqui posent
sur deux côtés d’untriangle,
le
plus petit
est celuiqui
pose sur leplus grand
de ces deuxcôtés.
Il est aisé de conclure de là que des trois
quarrés
inscrits à unmême
triangle scalène,
leplus grand
pose sur leplus petit côté,
le moyen sur le moyen et le
plus petit
sur leplus grand.
Si l’on demandait dans
quel
cas deux de cesquarrés
sontégaux ,
on
exprimerait
cette condition en posantce
qui
donne a=b ou c=2r ; ainsi cela alieu ,
i.0lorsque
lescôtés sur
lesquels reposent
cesquarrés
sontégaux ;
2.°lorsque
cescôtés sont