J. B. D URRANDE
Questions résolues. Solution du problème d’alliage proposé la page 264 de ce volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 5 (1814-1815), p. 368-369
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368
QUESTIONS RÉSOLUES.
Solution du probléme d’alliage proposé la page 264
de
cevolume ;
Par M. J. B. DURRANDE.
QUESTIONS
PROBLÈME. Deux
vases contenantdes volumes
connusV, V’
de mélanges
deplusieurs liquides,
dont lenombre
et lesproportions
sont
inconnus pourchaque
vase ; neserait-il
paspossible
de cons-truire deux vases
plus petits
et d’une mêmecapacité ,
telsqu’en
les
emplissant
à lafois
dans les deux vasesdonnés, et
versantensuite
danschacun
leliquide extrait
del’autre,
lesmélanges
de
liquides
contenus dans lesdeux
vases ,après
cetteopération
,soient
exactement de même nature ? etquelle devrait être
pourcela la capacité
commune desdeux
vaseségaux ?
Solation. Puisqu’on suppose les liquides
exactementmêlés dans
chaque
vase , onpeut
considérer lesmélanges
commedeux liquides
de nature
différente qu’il faut mêler exactement, par l’opération proposée.
Soit donc désignée par
xla capacité
commune des’deux
vaseségaux
etinconnus ; l’opération exécutée, les volumes des deux
liquides
contenus dans les deux vases serontRESOLUES. 369
afin
donc que les deux mélanges
soient exactementfaits dans les
mêmesproportions,
ondoit avoir
d’où
ontire
ainsi la
capacité
communedes deux
vasesdemandés
est leproduit
des
volumes des deux mélanges , divisé par leur
somme. -Soit V>V’; on
ace
qui
montre que lacapacité x
esttoujours plus grande qne la
moitié duplus petit
desdeux volumes donnés ,
maismoindre que
lamoitié du plus grand.
Dans
le cas où l’on aV’=V,
fi on trouvesimplement x= I 2 V ;
ce
qui
est d’ailleursévident.
On
voit donc que l’on peut, par
uneopération unique, mêler
exactement deux
liquides
contenus dansdeux
vasesdifférens ,
lors-qu’on
n’apas
lafaculté de les
verser entotalité dans
un,troisième
vase.