L E B ARBIER
Solution d’un cas particulier du problème de dynamique proposé à la page 72 de ce volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 8 (1817-1818), p. 298-303
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298
Solution d’un
casparticulier du problème de dynamique proposé à la page 72 de
cevolume ;
Par M. LE BARBIER.
QUESTIONS
PROBLÈME. Déterminer
le mouvem,-nt du centre degravité
d’un corps solide
posé
sur unplan
horizon~al et t~rrninéin~érieure~nent
par une courbe
donnée,
dans le cas oi’l’ lepiar~ qui
passe parl’axe du corps
partage
ce corps era deuxp~xr ticjs égales
etsymé- triques (.If) fi
Solution. Soient ABDE
(fig. 2 )
la sectÎC;1 duplan
vertical avecle corps ; A~B~D~E~ cette section dans la
position d’ëquiULre ; position
où l’axe
~$ , ~ qui
est alorsA/B/ ,
estsupposé vertical ; Ox, 0~
deux axes
rectangulaires, pris
dans leplan
de la sectionABDE,
tels que Ox
représente
lapiojection
duplan horizontal ;
G le centrede
gravité
du corps ; K lepoint
de- contact de la section ABDEavec
le plan
horizontal. Soient deplus CA ,
CE deux axes rec-tangulaires, auxquels
nous rapportonsl’équation
de la sectionABDE ;
M la masse du corps, y g la
gravité, h
la hauteur du centre degravité
G au-dessus duplan horizontal ,
dans saposition d’équi- libré ; GX,
GY deux droitesquelconques rectangulaires
entre elles.(4) L’axe du corps est ici, comme dans notre lt~~’m~ïre sur la si~bilité de
l’équilibre
des corpsflottans (
A~N:~LE5, - tom. VIII 1 page 37 ), la droiteverticale
qui,
dans la positiond’équilibre
du corps, passe par son centre degravité.
299 Soient enfin menés
GK ,
ainsi que la droiteGH ; perpendiculaire
sur Ox. Soient faits
La force
Mg, dirigée
suivant la verticaleGH,
sed(’compose,
à cause de la résistance du
plan horizontal ,
en deux autres, l’unedirigée
suivantGK,
et l’autredirigée
suivantGF , perpendiculaire
à
GK ;
de sorte que~~Cos.p
sera la forceMg, déconlposéc
suivantGK. Mais cette dernière
force,
que nous pouvonsreprésenter
par lapartie
KM duprolongement
deGK,
sedécompose,
à son tour, suivantKN , perpendiculaire
à OX etKL , dirigée
suivantOX ;
ainsi,
en achevant leparallélogramme KMNL,
on auraK.N=~~YI~Cos.2~.
Le centre de
,gravité
du corps sera donc mue en vertu de la forceunique
’
.
La seconde des
équations ~~) ~ ~r~n~l~s ,
tom.VIII ~
pag.3g)
devient ainsi
on bien
Soit maintenant
y~~, fx l’équation
de la courbeABDE , rapportée
aux axes
GX,
GY. Si ondésigne généralement
par xl’abscisse
du
point K,
on aura évidemmentmais comme , au moyen de la formule
trjgo.JlGmétrique qui
donne300
QUESTIONS
la
tangente
de la différence de deux arcs en fonction des tangentes de’chacund’eux ,
on ail
viendra,
en vertu des valeurs deTang.0153
etTang ~
Désignons ,
pourabréger,
cette dernière fonction de x parFx
et faisons x=a-~-~, Si a
designe
I"abscissequi repond
aupoint
A,« sera une
petite quantité,
dansf hypothèse
où le corps a été très-peu écarté de sa
position d’équilibre.,;
de sorte que , si l’ondéveloppe
la fonction
F~a-~-~~ ,
suivant lespuissances
ascendantesde ",
au uioyen du ~h~or~me de~’~~y~iar ; l’équation
du mouvementdeviendra ,
en
employant
les fonctionsprime seconde, tierce
de laThéorie
des fonctions ~nrxlüi~~es,
,Cela
posé
t de la valeur deSin.f
on tirera celle deCos.~;
et,eêmme d’ailleurs
OS.tp= h+e y d~. il viendra
toutes. réductions faites ,
Si l’on
désigne,
pourabréger,
le second membre de cetteéquation
par
$.y ,
t onaura, à
cause de~===~-~
ou bien
$imp~ement
f=
RÉSOLUES.
parce
que ~
est ~éro en mêmetemps
que ? ; on auradonc ; p~~
le retour des
suites,
substituant cette
expression
de . dansl’équation (2),
prenant aet ~ négativement,
commel’indique
lafigure 1
et ne retenant que lapremière puissance de ;,
il viendraCette
équation
sesimplifie
enprenant
l’axe AG ducorps
pouraxe des x. En
effet ,
dans ce casa. ~h , ,~h~~ , f~h =o~o ~
d’oùF/~===o~
et parconséquent
-équation
dontF Intégrale
est~ e~ ,~~ étant deux constantes arbitraires.
Si
maintenant on différentie les foncfions Fa et~~x
on trouvera?c~.~7/jr. -
~
302
QUESTIONS
Supposons
maintenant que lacourbe ABDE soit
unedes
section.coniques,
renfermées -dansl’équation:
l’origine
des abscisses étant située -tu sommet de la courbe. Si l’ontransporte
cetteorigine
à. une distance Il du sommet, et que l’on prenne pour xpositives
cellesqui
sedirigent
vers le sommet , onaura
j!;==~2013~ ~
de sorte quesi, après
avoir substitué cettevaleur
de x dansl’équation (3) ,
on efface l’accent de la nouïellëabscisse
~~ ~
et que l’onfasse,
pourabréger
il viendra
D’après
les valeurs de ~F~a et$~ , rapportées ci-dessus ~
ou trouvera,en observant
toujours
quefh---o , f~h.- oa,
et en faisant les ré-ductions convenables
Ainsi,
ensupposant qu’il n’y
aitpoint
de vitesseinitiale
on aura"
valeur fort
simple qui
fait voir 1.11 que le mouvement estindépen-
dant de la
grandeur
du corps et de sonpoids ;
2.° quel’équilibre
sera stable ou non
stable,
suivant que A seraplus petit
ouplus grand que !. n
ou , en d’autres termes, quel’équilibre
sera stableou non
stable ,
suivant que la hauteur du centre degravité
au-dessus du
plan
horizontal seraplus petite
ouplus grande
que lerayon:de courbure
au sommet de lacourbe ,
etque
le mouvementsera
nui , lorsque
la hauteur du centre degravité
seraégalè
aurayon de courbure,
Quant
à cette dernièrecondition
y il est facilede s’en assurer , par
l’inspection
seule de laligure ,
et par la valeurconnue du rayon de courbure des
lignes
-du second ordre(*).
On conclut encore de la valeur
de i
ce théorème que lespetits
mouvemens seront les mêmes pour tous les corps dont la section ABDE est une des
lignes
du second ordrequi
ont le même para-mètre ; puisque
la valeurde g
estindépendante
de m,Si l’on
désigne
par T letemps
d’une oscillationentière
re-présentant toujours
comme à1"ord’inaïre ,
lerapport
du rayon a ladeuli-circonférence ,
on auraet par
conséquent
d’où l’on voit que le
temps
d’une oscillation entière est leplus petit possible lorsque h=o ,
et vatoujours
enaugmentant , jus- qu’à ~==~
où il est leplus grand possible ;
c’est-à-direqu’alors
le mouvement est
nul.
On aura la
position
du centre degravité moyennant
les coor-données HG et
OH ;
or , HG étantégal
à~2013§
sera connu ;quant
àOH ,
il est -,facile de voir que l’on a .et, comme nous avons
S!n.~
en fonction linéairede
tout seraconnu dans cette dernière
expression.
- ~ w , j.- - , ---. - -. r, .,a . -- . -- -->
,-r- -
---
,, - - . ! --- -.-.., ,,; ., , - , ,j. , -.,
- - --
-.., r -, L -.-.--- . , . -
0)
Voyez
le ~’raité de calculdifférentiel
et de c~Ic~liuté~rdl
de M. LA~~o~ ~ ,~tome 1 ~ page