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Texte intégral

(1)

Corrigé du capes blanc du 25/02/2011.

Exercice 1

Le logarithme

1. Soit a la racine n(n+1)èmede x. Notons un= un(x)et un+1=un+1(x). Alors un= n(an+1−1) et un+1= (n + 1)(an− 1), donne

un− un+1 = nan(a − 1) − (an− 1) = (a − 1)[nan− (1 + a + · · · + an−1)]

= (a − 1)

n−1

X

k=0

(an− ak).

La somme Pn−1k=0(an− ak)est positive si a ≥ 1 et négative si a ≥ 1. On a donc un− un+1≥ 0 quelle que soit la valeur de a. La suite (un)nest donc décroissante. Si x ≥ 1, pour tout n ≥ 0, un = n x1/n− 1 ≥ 0. La suite (un)n est donc minorée, et puisqu'elle est décroissante, elle est convergente.

2. L'identité ab − 1 = (a − 1) + (b − 1) + (a − 1)(b − 1) dans laquelle on remplace a et b par x1/n et y1/n donne, après multiplication par n,

n(xn1yn1 − 1) = n(x1n− 1) + n(yn1 − 1) + n(xn1 − 1)(yn1 − 1), soit un(xy) = un(x) + un(y) + un(x)un(y)/n.

3. Soit 0 < x < 1, et y = 1/x.Puisque un(xy) = un(1) = 0, la question précédente donne

0 = un(x) + un(y) + un(x)un(y)

n ,

soit

un(x) = − un(y) 1 +un(y)

n

·

Puisque y > 1, la suite (un(y)) est convergente, et faisant tendre n vers l'inni on obtient l'existence et la valeur de lim

n→∞un(x) = − lim

n→∞un(y).

4. L'identité démontrée à la question 2,

un(xy) = un(x) + un(y) + un(x)un(y) n donne, en faisant tendre n vers l'inni, f(xy) = f(x) + f(y).

5. Puisque f(x) est limite de la suite décroissante (un(x))n on a f(x) ≤ u1(x), soit f (x) ≤ x − 1.

Puisque cette majoration est vraie pour tout x, on a aussi, en remplaçant x par 1/x,

f 1 x



≤ 1

x− 1 = 1 − x x , soit f(x) ≥ (x − 1)/x, puisque f(1/x) = −f(x).

(2)

x

1

x≤ f (x) − f (1)

x − 1 ≤ 1 si x > 1, 1 ≤ f (x) − f (1)

x − 1 ≤ 1

x si x > 1.

Dans les deux cas lorsque x tend vers 1, le taux d'accroissement f (x) − f (1)

x − 1 tend vers 1. La fonction f est donc dérivable en 1, de dérivée f0(1) = 1. Soit maintenant x0> 0, arbitraire, et h > −x0. L'identité x0+ h = x0

 1 + h

x0



donne f(x0+ h) = f (x0) + f

 1 + h

x0

 puis

f (x0+ h) − f (x0)

h =

f

 1 + h

x0



h = 1

x0

f

 1 + h

x0

 h x0

= 1 x0

f

 1 + h

x0



− f (1) h

x0

·

Quand h tend vers 0, h/x0tend vers 0, et puisque f est dérivable en 1, de dérivée 1 lim

h→0

f (x0+ h) − f (x0)

h = 1

x0

·

7. (a) Puisque f0(x) = 1/xla fonction f est croissante. On a donc limx→+∞f (x) = supf (x) ; x ∈ R?+

. Par la question 5, f(2) ≥ (2 − 1)/2 = 1/2. L'identité f(xy) = f(x) + f(x) donne par

récurrence f(xn) = nf (x), et donc f(2n) = nf (2) ≥ n/2. La fonction f n'est donc pas majorée et limx→+∞f (x) = +∞.

(b) Puisque f(x) est limite de la suite décroissante un(x) on a, pour tout x, f (x) ≤ u2(x) = 2 √

x − 1 ≤ 2√ x.

Il en résulte que, pour x ≥ 1,

0 ≤ f (x) x ≤ 2

√x x = 2

√x, et, par le théorème des gendarmes lim

x→+∞

f (x) x = 0.

(c) Pour tout x > 0, xf(x) = − f 1

x

 1 x

.Puisque limx→0

1

x = +∞, il en résulte limx→0xf (x) =

− limu→+∞

f (u) u = 0.

La fonction exponentielle

1. La fonction ln de dérivée 1/x > 0 est continue et strictement croissante. Elle établit donc une

bijection de son domaine de dénition, ]0, +∞[ sur son image, qui est l'intervalle ]limx→0f (x), limx→+∞f (x)[ = ]−∞, +∞[ = R.

2. Puisque ln est la bijection réciproque de exp, pour tous x, y ∈ R,

ln(exp(x + y))) = x + y = ln(exp(x)) + ln(exp(y)) = ln(exp(x) exp(y)).

L'injectivité de ln donne alors exp(x + y) = exp(x) exp(y).

3. La fonction exp est la réciproque d'une fonction strictement monotone et dérivable. Elle est donc dérivable, et puisque ln0(u) = 1/u, en dérivant les deux membres de l'égalité ln(exp(x)) = xon obtient

1

exp(x)exp0(x) = 1 c'est à dire exp0(x) = exp(x).

(3)

Exercice 2

1. (a) Soit P(n) la propriété  un+1≥ un et un≥ 0.

 Puisque u0, u1, a0≥ 0on a u2= u1+ a0u0≥ u1≥ 0 et donc P(1) est vrai.

 Supposons P(n) vrai avec n ≥ 1. Avec an ≥ 0, on en déduit un+2= un+1+ anun≥ un+1≥ 0 et donc un+2≥ un+1et un+1≥ 0, c'est à dire P(n + 1).

Ainsi P(1) est vraie, et, pour tout n ≥ 1, l'implication P(n) =⇒ P(n + 1) est vraie.

Par le principe de récurrence P(n) est vrai pour tout n ≥ 1, ce qui implique un+1≥ un

pour tout n ≥ 1.

(b) Soit n ≥ 2 (et donc n − 1 ≥ 1). Par la question précédente on a un−1≤ un, puis un+1= un+ an−1un−1≤ un+ an−1un= un(1 + an−1).

La tangente en (0, 1) au graphe de la fonction exponentielle est la droite d'équation y = 1 + x. Puisque l'exponentielle est convexe on a donc 1 + x ≤ ex pour tout réel x et en particulier 1 + an−1≤ ean−1.

(c) Par la question précédente, pour tout n ≥ 2,

un+1 ≤ unean−1 ≤ un−1ean−2ean−1≤ . . . ≤ u2exp(a1+ . . . + an−2+ an−1)

≤ u2exp

+∞

X

n=1

an

!

car les an sont ≥ 0.

La suite (un)n≥1 est donc majorée, et, puisqu'elle est croissante par (1.a), elle est con- vergente.

(d) L'hypothèse u1 > 0et la question précédente donnent, pour tout n ≥ 1, un ≥ u1> 0. On en déduit

an= un+2− un+1

un

≤un+2− un+1

u1

, puis

N

X

n=1

an ≤ 1 u1

N

X

n=1

(un+2− un+1) = 1 u1

(uN +2− u1) ≤ 1 u1

L.

Les somme partielles PNn=1an sont donc majorées, et, puisque les an sont positifs, la série P an est convergente.

2. (a) Soit P(n) la propriété  |ui| ≤ vi pour tout i, 0 ≤ i ≤ n .

 Pour n = 1 on a u0≤ |u0| = v0et u1≤ |u1| = v1et donc P(1) est vraie.

 Supposons P(n) vraie. Alors

|un+1| ≤ |un| + |an−1un−1| ≤ vn+ |an−1|vn−1= vn+1. On a donc |ui| ≤ vi pour tout i ≤ n + 1 et P(n + 1) est vraie.

(b) On commence par remarquer que la suite (vn) satisfait v0 ≥ 0, v1 ≥ 0 et satisfait la récurrence (1) en remplaçant an par |an|. Puisque, par hypothèse, la série

+∞

X

n=1

|an| est convergente, la suite (vn)est convergente par I.1.c. On a

|un+1− un| = |an−1||un−1| ≤ |an−1|vn−1= vn+1− vn.

La suite (vn)étant convergente, la série de terme général vn+1− vn est convergente. Par le critère de comparaison pour les séries à termes positifs, il en est de même de la série de terme général |un+1− un|.

(c) La série P+∞n=1(un− un−1), est absolument convergente, donc convergente. Or la con- vergence de la suite (u )est équivalente à la convergence de la série P+∞(u − u ).

(4)

3. La convergence de la série de Riemann

n=1n2 et la majoration 0 ≤ an

n2, donnent la convergence de la série

+∞

X

n=0

an. Par la question 1.(c) on en déduit la convergence de la suite (un)n.

4. Supposons d'abord L > 0.

(a) Puisque uk−1 → L 6= 0 on a uk+1− uk = uk−1

k(k + 1) ∼ L

k(k + 1)· Pour k assez grand, uk+1− uk est donc positif. Le théorème des équivalents pour les séries à termes positifs donne :

L − un =

+∞

X

k=n

(uk+1− uk) ∼

X

k=n

L k(k + 1) =

+∞

X

k=n

 L k − L

k + 1



= L n· (b) La dénition de εn, puis l'égalité un+1− un= an−1un−1donnent

εn+1− εn = un+1− un+ L n + 1−L

n

= 1

n(n + 1)un−1+ L n + 1−L

n

= − 1

n(n + 1)(L − un−1)

∼ −L

n3 (par la question précédente).

Pour k assez grand, εk− εk+1est donc positif et en utilisant (3,a) :

εn =

X

k=n

k− εk+1) ∼

X

k=n

L

k3· (1)

Comme la fonction t → 1/t3est positive décroissante sur ]0, +∞[, on a, pour tout k ≥ 1, Z k+1

k

L

t3dt ≤ L k3

Z k k−1

L t3dt.

En sommant pour k de n à l'inni cela donne L

2 n2 = Z +∞

n

L t3dt ≤

X

k=n

L k3

Z +∞

n−1

L

t3dt = L 2 (n − 1)2·

On en déduit

X

k=n

L k3 ∼ L

2 n2 puis, eu utilisant (1),

εn

X

k=n

L k3 ∼ L

2 n2 = L

2 n2 + o L n2



et enn

un = L −L

n + εn= L

 1 − 1

n+ 1

2n2 + o 1 n2



Si L < 0 on applique ce que l'on vient de prouver à la suite (−un).

(5)

Exercice 3

1. Soit R < 0 le rayon de convergence de la série entière

+∞

X

n=0

anxn, et y(x) la somme de cette série. Puisque qu'une série entière est dérivable terme à terme dans le disque ouvert de convergence, on a, pour tout x, |x| < R,

y(x) =

X

n=0

anxn

y0(x) =

X

n=0

(n + 1)an+1xn

y00(x) =

X

n=1

n(n + 1)an+1xn−1

xy00(x) =

X

n=1

n(n + 1)an+1xn=

X

n=0

n(n + 1)an+1xn

Le développement en série entière de xy00+ y0+ y est donc

+∞

X

n=0

(an+ (n + 1)an+1+ n(n + 1)an+1)xn=

+∞

X

n=0

(an+ (n + 1)2an+1)xn,

et cette fonction est nulle si et seulement si les an satisfont la relation, pour tout n ≥ 0 an= −(n + 1)2an+1.

Par une récurrence immédiate on prouve que, pour tout choix de a0, il existe une unique suite satisfaisant cette récurrence, donnée par an =(−1)n

(n!)2 a0.Appliquons le critère de d'Alembert à la série de terme général un= an|x|n. Le rapport un+1

un

= 1

(n + 1)2|x|tend vers 0 quand n tend vers l'inni, et ceci quelle que soit la valeur de x. Le rayon de convergence de

+∞

X

n=0

anxn est donc inni.

2. La série entière solution de (3) qui prend la valeur 1 en 0 est obtenue en choisissant a0= 1. Donc

h(x) =

+∞

X

n=0

(−1)n (n!)2 xn. (a) Le développement en série entière de h0(x)est

h0(x) =

X

n=1

(−1)n n

(n!)2xn−1=

X

n=0

(−1)n+1 n + 1 [(n + 1)!]2xn. Pour x ≥ 0 c'est une série alternée. Notons un= (−1)n+1 n + 1

[(n + 1)!]2xnAlors, pour tout x ∈ ]0, 2[et tout n ≥ 0,

|un+1|

|un| = x

(n + 1)(n + 2) ≤x

2 < 1. (2)

Les hypothèses du théorème des séries alternées sont donc satisfaites h0(x)est du signe de u0= −1, donc négatif. Ceci prouve que h est décroissante sur ]0, 2[. Montrons, plus

(6)

reste d'ordre 0, Puisque u1= x

2 > 0, le théorème des séries alternées donne 0 ≤ R0≤ x

2 et donc

h0(x) = −1 + R0≤ −1 +x 2 < 0.

Ainsi h0(x) < 0pour x ∈ ]0, 2[ et, par le théorème des accroissement nis, h est stricte- ment décroissante sur [0, 2].

(b) On a

h(2) =

X

n=0

(−1)n 2n (n!)2· Notons vn = (−1)n 2n

(n!)2. Alors |vn+1|

|vn| = 2

(n + 1)2 < 1 pour n ≥ 1. La série

+∞

X

n=1

vn satisfait donc les hypothèses du théorème des séries alternées, et le théorème des séries alternées donne R2=

+∞

X

n=3

(−1)n 2n

(n!)2 ≤ 0et

h(2) = 1 − 2 + 1 + R2= R2≤ 0.

Puisque la fonction h est strictement décroisante sur [0, 2] avec h(0) = 1 et h(2) ≤ 0 elle possède un unique zéro dans [0, 2].

(c) Puisque h0(x) < 0pour x ∈ [0, 2] la fonction h est strictement décroissante sur [0, 2].

Elle possède donc au plus une racine sur cet intervalle. Utilisant encore le théorème des séries alternées on obtient

h(1.4) ≥

3

X

n=0

(−1)n(1.4)n

(n!)2 ≥ 0.013 et h(1.5) ≤

4

X

n=0

(−1)n(1.5)n

(n!)2 ≤ −0.02.

Par le théorème des valeurs intermédiaires h s'annule exactement une fois sur [0, 2] en un point r1∈ ]1.4, 1.5[.

3. Puisque que h est une solution de l'équation linéaire homogène (3) on cherche la solution générale y sous la forme y = hz, avec z fonction inconnue. On écrit

y = hz y0 = h0z + hz0

y00 = h00z + 2h0z0+ hz00. Avec xh00+ h0+ h = 0on en déduit

xy00+ y0+ y = (2xh0+ h)z0+ xhz00= 0

Notons w = z0. On a (2xh0+ h)w + xhw0= 0 et donc, divisant par xh 6= 0 sur ]0, r1[ on obtient

w0= −

 2h0

h +1 x

 w.

C'est une équation diérentille linéaire homogène satisfaite par w. Soit w une solution non identiquement nulle. Par le théorème d'unicite de Cauchy w n'est jamais nulle et l'équation satisfaite par w s'écrit

 2h0

h +1 x



=w0 w = d

dxln |w(x)| .

(7)

Ainsi w est solution si et seulement si ln(|w|) est une primitive de −

 2h0

h + 1 x



donc si ln |w| = −2 ln h(x) − ln x + k avec k ∈ R. Ou encore

w = exp (−2 ln h(x) − ln x + k) = B xh2(x)

où B (= ek si w ≥ 0 et −ek si w ≤ 0) est un réel arbitraire. La solution générale z de (2xh0+ h)z0+ xhz00 est une primitive arbitraire de w soit z = BZ x

1

dx

xh2(x) + A. Enn la solution générale de (3) est y(x) = h(x)z(x) soit

y(x) = h(x)

 A − B

Z 1 x

dt th2(t)



·

Puisque 1 th2(t)−→

x→0+∞ l'intégrale Z 1 0

dt

th2(t) est une intégrale généralisée en 0. Puisque h(0) = 1, on a 1

th2(t) ∼1

t au voisinage de 0. Par la règle des équivalents pour les intégrales impropres de fonctions positives,Z 1

0

dt

th2(t) est divergente. Cela signie que

x→0lim Z 1

x

dt

th2(t) = +∞.

Il en résulte que y a une limite nie en 0 si et seulement si B = 0.

Exercice 4

1. (a) La fonction t → (1 + tα)−n est continue sur [0, ∞ [. L'intégrale Z +∞

0

dt (1 + tα)n est impropre à cause de la borne innie. Pour t ≥ 1 on a dt

(1 + tα)n ≤ dt

tαn. Puisque αn >

1 l'intégrale impropre Z +∞

1

dt

tαn est convergente. Par la règle de comparaison pour les intégrales impropres de fonctions positives, l'intégrale qui dénit un(α) est donc convergente. De plus, la minoration

1

(1 + tα)n ≥ 1

(1 + tα)n+1 ≥ 0

donne, en intégrant de 0 à l'inni, un(α) ≥ un+1(α) ≥ 0. La suite (un(α)), décroissante, minorée par 0 est donc convergente, et sa limite ≥ 0.

(b) On partage l'intervalle d'intégration en trois

un(α) = Z a

0

1

(1 + tα)ndt + Z 1

a

1

(1 + tα)n dt + Z

1

1 (1 + tα)ndt 1

(1 + tα)n est une fonction décroissante de t. Sur [0, a] on la majore par sa valeur en 0 qui est 1, sur [a, 1] on la majore par sa valeur en a, et enn sur [1, +∞) on la majore par 1/tαn. On obtient ainsi

0 ≤ Z a

0

1

(1 + tα)ndt ≤ Z a

0

dt ≤ a

0 ≤ Z 1

a

1

(1 + tα)ndt ≤ Z 1

a

1

(1 + aα)n ≤ 1 − a

(1 + aα)n ≤ 1 (1 + aα)n 0 ≤

Z 1

α ndt ≤

Z 1

αn = 1 .

(8)

0 ≤ un(α) ≤ a + 1

(1 + aα)n + 1 nα − 1· Le prolongement des inégalités par passage à la limite donne 0 ≤ lim

n→∞un(α) ≤ a.Ainsi

n→+∞lim un(α) ∈ [0, a)pour tout a > 0, donc lim un(α) = 0.

2. (a) Une intégration par parties, avec u = (1 + tα)−n et dv = dt donne :

un(α) = Z

0

1

(1 + tα)n dt =

 t

(1 + tα)n

 0

+ Z

0

nαtα (1 + tα)n+1dt

= Z

0

nαtα

(1 + tα)n+1dt = Z

0

nα(1 + tα− 1) (1 + tα)n+1 dt

= nαun(α) − un+1(α), c'est à dire un+1(α) =

 1 − β

n

 un(α).

(b) On en déduit, par récurrence, que pour tout n ≥ 1,

un+1(α) = u1(α)

n

Y

k=1

 1 − β

k



· (3)

3. (a) Puisque un+1=

 1 −β

n



n

on a

wn+1− wn = ln(un+1) − ln un+ β(ln(n + 1) − ln n)

= ln

 1 −β

n

 + β ln

 1 + 1

n



= −β n −1

2 β2 n2

n −1 2

β

n2 + o 1 n2



= −β2+ β

2n2 + o 1 n2



On a donc |wn+1− wn| ∼ β2+ β

2n2 , et, par la règle des équivalents pour les séries numériques à termes positifs, la série de terme général wn+1− wn est absolument con- vergente, donc convergente.

(b) Puisque la série de terme général wn+1− wn est convergente la suite (wn)n est conver- gente (car wn= w1+Pn

k=2(wk− wk−1)). L'exponentielle étant continue, on a nβun= eβ ln n+ln un(α)= ewn −→

n→+∞elim wn· Notons K(α) = elim wn> 0, alors nβun(α)

K(α) −→

n→+∞

K(α) K(α) = 1.

4. (a) On a u1(α) − 1 = Z

0

1 1 + tαdt −

Z 1 0

1 1dt = −

Z 1 0

tα 1 + tαdt +

Z 1

1 1 + tαdt.

Il en résulte

|u1(α) − 1| ≤ Z 1

0

tα 1 + tαdt +

Z 1

dt 1 + tα

≤ Z 1

0

tαdt + Z

1

dt tα = 1

α + 1 + 1 α − 1.

(9)

(b) On en déduit limα→∞u1(α) = 1puis, pour tout n ≥ 1

α→∞lim un+1(α) = lim

α→∞u1(α)

n

Y

k=1

 1 − 1

αk



= 1 ×

n

Y

k=1

1 = 1.

(c) Par I.3.b on a

n→∞lim un(α) = lim

n→∞

K(α) nβ = 0.

La suite (un)converge donc simplement vers la fonction identiquement nulle sur ]0, +∞[.

La convergence est uniforme si et seulement si kun− 0k= kunk tend vers 0 quand ntend vers l'inni. Or, puisque limα→∞un(α) = 1, on a la minoration

kunk= sup

α∈]1, +∞[

un(α) ≥ 1.

kun− 0k ne tend donc pas vers 0 quand n tend vers l'inni ; c'est dire que la suite un

n'est pas uniformément convergente.

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