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CONTRIBUTION A LA RÉDUCTION DU TAUX DE FILMS RADIOGRAPHIQUES MIS AU REBUT DANS LE SERVICE DE RADIOLOGIE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DÉPARTEMENTAL-BORGOU/ALIBORI :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

RÉPUBLIQUE DU BENIN **********

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITÉ D’ABOMEY – CALAVI

**********

ÉCOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY – CALAVI

**********

DÉPARTEMENT DE GÉNIE D’IMAGERIE MÉDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

**********

RAPPORT DE FIN DE FORMATION

POUR L’OBTENTION DU

DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

EN

IMAGERIE MÉDICALE

Présenté et soutenu par : Oswald Evans Sènan ZOUNON KPOGNI

Tuteur : M. Jules ABIALA, Ingénieur des travaux en Imagerie Médicale

Membres du Jury

Président : Dr Hubert HOUNSOSSOU, Maître Assistant des Universités du CAMES, Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

Juge : Dr Bertin Ahotondji GBAGUIDI, Maître Assistant des Universités du CAMES, Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

Superviseur : Dr Kofi Mensah S. SAVI de TOVE, Maître de Conférences Agrégé des Universités du CAMES,

Enseignant chercheur à l’Université de Parakou

Année académique 2015-2016 9

ème

promotion

CONTRIBUTION A LA RÉDUCTION DU TAUX DE FILMS RADIOGRAPHIQUES MIS AU REBUT DANS LE SERVICE DE

RADIOLOGIE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DÉPARTEMENTAL-BORGOU/ALIBORI : CAS DE L’EXAMEN DU

RACHIS LOMBAIRE ET DU BASSIN

(2)

II

RÉPUBLIQUE DU BENIN

**********

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITÉ D’ABOMEY CALAVI

**********

ÉCOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI

**********

DIRECTEUR

Professeur Titulaire Mohamed SOUMANOU

**********

DIRECTEUR ADJOINT Professeur Clément AHOUANNOU

**********

DÉPARTEMENT DE GÉNIE D’IMAGERIE MÉDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

**********

CHEF DU DÉPARTEMENT Docteur Hubert HOUNSOSSOU

**********

ANNÉE ACADÉMIQUE : 2015 - 2016

9ème promotion

(3)

III

LISTE DES ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOMS PRÉNOMS MATIÈRES ENSEIGNÉES

AHOYO Théodora Microbiologie générale AKOWANOU Christian Sciences physiques

AKPOVI Casimir Biologie cellulaire ; Physiologie humaine ALITONOU Guy Chimie générale ; Chimie organique

ATREVI Nicolas Embryologie humaine ; Anatomie radiologique II ; Neuro anatomie ; Techniques radiologiques III

DESSOUASSI Noël Biophysique de l’imagerie

DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de Communication III – IV

DOSSOU Julien Notions de Radiobiologie et de Radioprotection GANDJI Servais Anatomie générale ; Anatomie Radiologique I ;

Techniques Radiologiques II; Notions générales d’échographie

GBAGUIDI Bertin Enregistrement d’Images ; Techniques Radiologiques I

HOUNSOSSOU Hubert Éléments de Biométrie LOZES Evelyne Immunologie générale

MEDEHOUENOU Thierry Initiation à la méthodologie de recherche MEDENOU Daton Appareillage II ; Physique électronique SEGBO Julien Biologie moléculaire

SOUMANOU TOPANOU

Mohamed Roland

Biochimie générale

Techniques Radiologiques I et II

YOVO Paulin Pharmacologie

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT PARTICIPÉ À NOTRE FORMATION

(2013 – 2016)

(4)

IV

LISTE DES ENSEIGNANTS VACATAIRES

NOM PRÉNOMS MATIÈRES ENSEIGNÉES

ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

AGOSSOU Gilles Législation et droit du travail

AHOGA Gervais Soins infirmiers

AMETONOU François Techniques d’Expression et

Méthodes de Communication I et II ANAGONOU Sylvère Éducation Physique et Sportive I et

II

BIAOU Olivier Notions de sémiologie radiologique

BOHOUN Patrice Appareillage I

DANSOU Bertin Anglais III et IV

DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

FOURN Léonard Santé publique

HOUNDEFO Tirbuce Notions de sémiologie gynéco- obstétricale

HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNNOU Gervais Notions de sémiologie chirurgicale

KOFFI Aristide Anglais I et II

KOUNASSOU Gabriel Informatique générale et informatique médicale

LAFIA Edgard Notions de sémiologie médicale

(5)

DÉDICACES

(6)

VI

Nous dédions ce travail

À Dieu Le Père Tout Puissant, Toi qui ne cesses de me combler de tes grâces, accorde-moi foi, compétence, sagesse, humilité, bonheur, fidélité, réussite dans ma vie professionnelle et guides mes pas sur le chemin de la vie éternelle.

À mes très chers parents Marcel ZOUNON KPOGNI et Mireille BARBOZA, Vous avez toujours été là pour moi qu’importe les circonstances, vous m’avez donné votre amour, vous vous êtes sacrifiés pour moi. Vos encouragements perpétuels, vos exigences continues, vos conseils éducatifs m’ont guidé pendant ces années. Que le Seigneur vous accorde sa miséricorde, qu’il veille sur vous comme vous avez veillé sur moi et vous accorde longévité !

À ma tante Floriane BARBOZA, pour tout l’amour et les multiples sacrifices consentis à mon égard. Que le Seigneur te comble de ses bénédictions et te permette de jouir pleinement du fruit de tes efforts !

À ma défunte grand-mère Delphine BARBOZA, qui a toujours souhaité que je réussisse dans mes études. Que la terre te soit légère !

À mes frères, Aurel et Chédrac et mes cousins Aziz, Emmanuelle, Alfred, Ronel, Loïc, pour votre soutien, votre présence, votre gentillesse constante et vos encouragements qui ont aidé à l’accomplissement de ce travail. Recevez l’expression de mes éternelles gratitudes.

À tous mes amis en particulier Diane, Gildas, Sarafa, Christie, Gisly, Ghislain, Ola-fèmi, en souvenir des joies et peines partagées.

À toute ma promotion, en souvenir de tous les moments passés ensemble.

Sachez que nous formons une grande famille.

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REMERCIEMENTS

(8)

VIII

Nous voulons adresser nos sincères remerciements :

• Au chef du département du Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie, Docteur Hubert HOUNSOSSOU. Vous êtes l’un des artisans de notre formation. Nous vous présentons nos sincères remerciements.

• Au directeur du CHUD/B, Dr Emile Antoine Dodji MENSAH

• À notre superviseur, Dr Stéphane Kofi Mensah SAVI de TOVE, pour votre disponibilité permanente et votre humilité. Vous avez dirigé ce travail avec toute votre compétence, vos qualités intellectuelles et humaines. Avec un cœur rempli de reconnaissance, nous vous disons respectueusement merci.

• À notre tuteur, M. Jules ABIALA, pour avoir accepté nous accueillir au sein de votre service et nous avoir encadré avec enthousiasme au cours de notre stage. Vos conseils techniques et moraux nous ont été d’un atout considérable dans la réalisation de cette tâche. Nous vous exprimons très sincèrement notre reconnaissance et notre profonde gratitude.

• Tous les enseignants du département, qui nous ont encadré et donné le savoir durant notre formation à l’EPAC. Merci pour ce sacrifice.

• À tout le personnel du CHUD-B/A, nous sommes très heureux de faire partie de cette famille que vous formez, nous avons appris en étant à vos côtés.

Nous vous exprimons nos sincères remerciements.

• Aux professeurs GANDJI Servais et ATREVI Nicolas, vous avez toujours été pour nous un exemple à suivre. Votre rigueur et vos connaissances forcent notre admiration. Recevez nos sincères remerciements.

(9)

HOMMAGES

(10)

X

Tous nos hommages :

Au Président du jury,

Pour l’honneur que vous nous faites en acceptant présider le jury de notre soutenance ; permettez-nous de vous exprimer nos respectueux hommages.

Aux honorables membres du jury,

En acceptant juger la qualité scientifique de ce travail, vous nous apprenez la rigueur scientifique. Vos critiques nous permettront d’améliorer la qualité scientifique de ce travail. Recevez l’expression de notre profonde gratitude.

(11)

XI

% Pourcent

AP Antéro Postérieur

ASP Abdomen Sans Préparation CHUD-

B/A

Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou/Alibori

CPU Collège Polytechnique Universitaire EPAC École Polytechnique d’Abomey-Calavi

GIMR Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie HSG Hystérosalpingographie

L3 Lombaire N°3

L5 Lombaire N°5

LB Lavement baryté

TEP Tomographie par Émission de Positons TOGD Transit Oeso-gastro-duodénal

UCR Urétro-cystographie rétrograde UIV Urographie intraveineuse

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

(12)

XII

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Tableau synoptique des examens réalisés dans le service et personnellement durant notre stage………..…. 11 Tableau II : Répartition des rebuts en fonction du nombre et du format de films utilisés……….. 32 Tableau III : Répartition des rebuts en fonction des examens réalisés... 33 Tableau IV : Répartition des rebuts en fonction du principal motif de rejet : Examens du bassin………... 34 Tableau V : Répartition des rebuts en fonction du principal motif de rejet : Examens du rachis lombaire………... 35 Tableau VI : Coût des clichés du rachis lombaire mis au rebut……...………. 38 Tableau VII : Coût des clichés du bassin mis au rebut…….……….. 38

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Schéma du rachis……… 17 Figure 2 : Schéma du rachis lombaire………... 18 Figure 3 : Schéma du bassin………... 24 Figure 4 :Répartition des rebuts en fonction de la personne mettant au rebut….. 33 Figure 5 : Répartition du nombre de rebut en fonction des causes de l’imperfection………... 36 Figure 6 : Répartition des clichés du bassin et du rachis lombaire mis au rebut en fonction des difficultés rencontrées..………... 47

(13)

XIII

RÉSUMÉ

Effectuer un stage de fin de formation pour l’obtention d’une licence professionnelle à l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est devenu une tradition à laquelle tout étudiant doit sacrifier. Notre stage dans ce cadre s’est déroulé au Centre Hospitalier Universitaire Départementale du Borgou/Alibori (CHUD-B/A) de Parakou sur une période de trois mois.

Ce stage nous a permis de confronter la théorie reçue dans nos cours à l’école à la pratique réelle sur le terrain. Cela nous a permis de nous rendre compte que le CHUD-B/A est confronté à plusieurs difficultés. En effet, un pourcentage élevé de radiographies du rachis lombaire et du bassin est réalisé dans ce service. Nous avons constaté que la réalisation de ces examens est devenue stéréotypée. La rigueur nécessaire n’est parfois pas tenue face à ces examens. À travers ces points, nous avons décidé d’étudier le thème qui est « Contribution à la réduction du taux de films radiographiques mis au rebut dans le service de radiologie du CHUD-B/A : cas de l’examen du rachis lombaire et du bassin. »

Cette étude nous a permis de connaître le pourcentage de rebut des clichés de rachis lombaire et du bassin ainsi que les causes de la non réussite de ces examens. Au terme de cette étude, des suggestions ont été apportées pour réduire au maximum le taux de rebut de ces clichés et augmenter le rendement du service.

Mots-clés : rachis lombaire – bassin – rebut.

(14)

XIV

ABSTRACT

Completing an end-of-training course to obtain a professional bachelor at the Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC) has become a tradition to which every student must sacrifice. Our internship in this framework took place at the University Hospital Center of Borgou/Alibori (CHUD-B / A) of Parakou over a period of three months. This internship allowed us to compare the theory received in our courses at school with real practice on the ground. This allowed us to realize that CHUD-B / A faces several difficulties. Indeed, a high percentage of x-rays of the lumbar spine and pelvis is performed in this department. We found that the completion of these reviews became stereotyped. The necessary rigor is sometimes not kept in the face of these examinations. Through these points, we decided to study the theme "Contribution to the reduction of the rate of radiographic films discarded in the radiology department of CHUD-B/A: examination of the lumbar spine and pelvis."

This study allowed us to know the percentage of scrap of lumbar spine and pelvis images and the reasons for the failure of these tests. At the end of this study, suggestions were made to minimize the scrap rate of these images and increase the efficiency of the service.

Keywords : lumbar spine - pelvis - scrap.

(15)

XV

INTRODUCTION

PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU LIEU DE STAGE

1.1. HISTORIQUE ET PRÉSENTATION DU CADRE DE STAGE 1.2. LE SERVICE D’IMAGERIE MÉDICALE

DEUXIÈME PARTIE : DÉROULEMENT DU STAGE 2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.2. LES TÂCHES REALISÉES LORS DU STAGE 2.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE DU THÈME 3.1. PROBLÉMATIQUE

3.2. OBJECTIFS 3.3. GÉNÉRALITÉ

3.4. CADRE MATÉRIEL ET MÉTHODES D’ÉTUDE 3.5. RÉSULTATS

3.6. COMMENTAIRES CONCLUSION

SUGGESTIONS RÉFÉRENCES ANNEXES

TABLES DES MATIÈRES

SOMMAIRE

(16)

INTRODUCTION

(17)

2

Depuis sa création en 1977, l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) ex Collège Polytechnique Universitaire (CPU) s’est dotée de la filière imagerie médicale.

Dans son programme de formation en licence professionnelle, la filière d’imagerie médicale prévoit des stages pratiques pour ses apprenants dans les établissements hospitaliers dotés d’unité de Radiologie sur toute l’étendue du territoire national. Dans ce cadre, les étudiants effectuent trois mois de stage pratique et produisent un rapport de fin de formation qu’ils soutiennent devant un jury.

C’est à cet effet que nous avons effectué un stage académique du 20 juin au 09 septembre 2016 dans le service d’imagerie médicale du Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou/ Alibori (CHUD-B/A).

Au cours de ce stage, nous nous sommes rendu compte, bien qu’il soit une structure de référence, que son service de radiologie est confronté à un certain nombre de difficultés. Celle qui a retenu particulièrement notre attention est le grand nombre de clichés rejetés après des examens radiographiques du rachis lombaire ou du bassin non réussis, d’où le choix de notre thème contribution à la réduction du taux de films radiographiques mis au rebut dans le service de radiologie du Centre Hospitalier Universitaire Départemental-Borgou/Alibori : cas de l’examen du rachis lombaire et du bassin.

Pour mener à bien notre étude, nous avons adopté le plan suivant :

• 1ère partie : Présentation du cadre de stage ;

• 2ème partie : Déroulement du stage ;

• 3ème partie : Étude du thème.

(18)

PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU

CADRE DE STAGE

P

(19)

4

1.1. HISTORIQUE ET PRÉSENTATION DU CADRE DE STAGE

1.1.1. Historique du CHUD-B/A

Créé en 1959, le Centre Hospitalier Départemental de Parakou a connu plusieurs mutations de statut. Ainsi, de Poste d’Assistance Médicale de la Circonscription de Parakou, il est devenu Centre Hospitalier Provincial du Borgou (CHPB) en 1985, puis en 1990, Centre Hospitalier Départemental du Borgou et de l’Alibori (CHD-B) selon le décret N°90-347 du 14 novembre 1990 portant statut des Centres Hospitaliers Départementaux et Formations Sanitaires Assimilées. À l’avènement de la Faculté de Médecine de l’Université de Parakou, il est érigé depuis août 2014 en Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou et de l’Alibori (CHUD-B/A).

1.1.2. Situation géographique

Le Centre Hospitalier Départemental du Borgou/Alibori est situé à Parakou dans le quartier Banikanni. Il est délimité :

• Au Nord par la voie qui mène à l’Université de Parakou ;

• A l’ouest par l’école primaire publique la Montagne et la pharmacie Banikanni ;

• A l’Est par la Direction Départementale de la Santé et l’Ecole de Formation Médico-Sociale (EFMS) ;

• Au Sud par la voie passant par la mosquée centrale (en construction).

1.1.3. Les services du CHUD-B/A

Le CHUD-B/A est composé de deux grands secteurs : le secteur administratif et le secteur médico-technique.

(20)

5

➢ Le secteur administratif Il est constitué de deux services :

• Le Service des Affaires Administratives et Économiques (SAAE) ;

• Le Service des Affaires Financières (SAF).

➢ Le secteur médico-technique

Il est dirigé par un chef médico-technique et regroupe les services ci-après :

• Le Service d’Anesthésie, de la Réanimation et des Urgences (SARU) ;

• le Service de Gynécologie-Obstétrique ;

• le service de Kinésithérapie et d’Appareillage Orthopédique (SKAO) ;

• le Service de Chirurgie ;

• le Service Social ;

• le Service de Médecine Interne ;

• le Service de Pédiatrie ;

• le Service d’Oto- Rhino-Laryngologie (ORL) ;

• le Service de Laboratoire d’Analyse Biomédicale ;

• le Service d’Imagerie Médicale, où s’est déroulé notre stage ;

• le Service de Pharmacie Hospitalière ;

• le Service de Dermatologie ;

• le Service d’Ophtalmologie ;

• le Service de Néphrologie ;

• l’Unité de Diabétologie.

1.2. LE SERVICE D’IMAGERIE MÉDICALE

1.2.1. Présentation

Notre étude s’est réalisée dans le service d’Imagerie Médicale du CHUD-B/A.

Il est situé derrière et à gauche de l’unité des Urgences.

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6

1.2.1.1. Le personnel

Une équipe cohérente assure le fonctionnement du service d’imagerie médicale du CHUD-B/A. Il est composé comme suit :

• Un médecin radiologue qui est le chef service ;

• six ingénieurs des travaux en Imagerie Médicale ;

• un technicien supérieur en Imagerie Médicale ;

• une aide-soignante formée pour la chambre noire ;

• une secrétaire ;

• un agent d’entretien.

1.2.1.2. Les infrastructures

Les infrastructures du service d’Imagerie Médicale du CHD-B/A sont les suivantes :

• Un hall d’attente ;

• un secrétariat ;

• deux salles d’examen ;

• une salle d’échographie ;

• un bureau pour le médecin radiologue qui est en même temps la salle d’interprétation ;

• une chambre noire ;

• une salle de garde ;

• des toilettes.

1.2.1.2.1. Les salles d’examen

Il existe deux salles d’examen.

• La première salle d’examen possède des toilettes et une cabine pour les patients. On y trouve un appareil numérique de marque APELEM et de modèle MAGNUM installé en juin 2011 et fonctionnel depuis le 03 octobre 2011, mais la fonction numérique n’est pas fonctionnelle. Une passe-cassette relie également cette salle à la chambre noire.

(22)

7

• Dans la deuxième salle d’examen se trouve un appareil de marque STEPHANIX, modèle N65HF non fonctionnel avec deux Potter-Bucky, sous table et mural. Elle est munie d’un pupitre de commande numérique placé derrière un paravent plombé. Une passe-cassette à deux battants relie cette salle à la chambre noire.

1.2.1.2.2. La chambre noire

Elle est située entre les deux salles d’examen et s’ouvre dans le couloir reliant les deux salles d’examen où se trouve le séchoir électrique. Sa porte est recouverte par un rideau épais et large de couleur sombre. Elle est subdivisée en deux parties : une partie sèche et une partie humide.

➢ La partie sèche Elle comporte :

Une armoire à tiroir basculant à deux compartiments :

• Dans le compartiment de gauche sont rangés les films de petit format ;

• Dans le compartiment de droite sont rangés les films de grand format.

➢ La partie humide

Elle comporte :

• Un bac de développement manuel ;

• une lumière inactinique ;

• un lavabo muni d’un robinet pour le nettoyage du matériel utilisé et pour le lavage des mains ;

• une paillasse divisée en un poste de séchage et en un poste de stérilisation où est disposé un poupinel.

1.2.1.2.3. Le secrétariat

Il sert de salle d’accueil. On y trouve : un bureau, des chaises, une armoire de rangement des clichés interprétés et un négatoscope mural.

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8

1.2.1.2.4. La salle de garde

Elle est réservée aux techniciens de garde et de permanence. On y trouve : un lit, un bureau, des armoires de rangement utilisées parfois pour l’affichage de diverses informations.

1.2.1.2.5. La salle d’échographie

C’est le secrétariat du chef service qui fait office de salle d’échographie. Elle est équipée, d’un échographe de marque MINDRAY, modèle Digi Prince 8800 et de ses accessoires, d’un bureau sur lequel sont disposés un ordinateur et une imprimante pour la secrétaire, d’une table d’examen et d’un lavabo. Cette salle communique avec le bureau du chef service.

1.2.2. Fonctionnement

Le service de radiologie du CHUD-B/A fonctionne 24 heures/24, 7 jours/7 y compris les jours fériés. Chacun des techniciens du service fait une garde de 24 heures suivie d’un repos compensatoire de 72 heures. Les examens radiographiques réalisés par les techniciens sont interprétés par le médecin radiologue sur dictaphone mis à la disposition de la secrétaire pour la saisie. Les examens échographiques sont réalisés par le médecin radiologue et sont interprétés de la même façon que les examens radiologiques.

Ce service d’Imagerie Médicale ainsi décrit a été le cadre de notre stage.

(24)

DEUXIÈME PARTIE : DÉROULEMENT DU

STAGE

P

(25)

10

Notre stage au CHUD-B/A a couvert la période du 20 juin 2016 au 09 septembre 2016

2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.1.1. Objectif général

L’objectif général du stage est de rendre l’étudiant apte à remplir la fonction et le travail exigé du technicien supérieur en imagerie médicale par la révision pratique des cours reçus.

2.1.2. Objectifs spécifiques

- Rendre l’étudiant capable de produire des radiogrammes de routine et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non ;

- Appliquer les lois de la radioprotection pour lui-même, le personnel, le patient et le public en connaissance de cause de la radiologie ;

- Amener à assimiler et à effectuer autant faire se peut la pratique de clinique de film après chaque examen ;

- Apprendre aux stagiaires les notions élémentaires de l’interprétation radiologique.

2.2. LES TÂCHES REALISÉES LORS DU STAGE

La principale activité de notre stage était la réalisation des clichés radiographiques. Compte tenu de notre effectif et de l’existence d’un seul poste fonctionnel, nous avons été répartis en deux groupes de travail selon un planning rotatoire de 24 h.

Après une semaine d’observation, nous avons pu prendre, sous le contrôle des techniciens titulaires, la réalisation des examens standards conformément à la programmation journalière. Cet exercice nous a permis au fil des jours d’améliorer notre pratique des différentes techniques. Nous avons aussi participé à l’exécution des examens spéciaux dont certains ont été faits par nous-mêmes.

(26)

11

En dehors de la réalisation des clichés, nous avons aussi développé les films, assuré l’accueil des malades et enregistré les examens réalisés, dans le registre.

Par ailleurs au cours de ce stage il nous a été donné de faire l’expérience des gardes de nuit en milieu hospitalier en appui aux techniciens titulaires. Cette expérience a été formatrice car elle nous a permis de rencontrer des cas d’urgence de toutes sortes venant de plusieurs secteurs. Nous avons développé des aptitudes pour faire désormais face à d’éventuelles situations d’urgences en radiologie.

Durant la période allant du 20 juin 2016 au 09 septembre 2016, 1166 examens radiographiques ont été réalisés. Le tableau ci-après présente les différents examens réalisés pendant ce temps et ceux que nous avons réalisé personnellement durant cette période (tableau I).

Tableau I : Tableau synoptique des examens réalisés dans le service et personnellement durant notre stage

Examens Examens réalisés seul (%) Examens réalisés dans le service (%)

Gril costal, pulmonaire, télécœur

27 (13,77) 238 (20,41)

Membres Thoraciques, membres pelviens

78 (39,79) 429 (36,79)

Rachis 36 (18,36) 138 (11,85)

ASP 5 (2,55) 85 (7,29)

Crâne 17 (8,67) 72 (6,19)

Bassin-Hanche 24 (12,24) 78 (6,70)

Sinus 4 (2,04) 76 (6,53)

Os propre du nez 1 (0,51) 4 (0,34)

Mandibule 1 (0,51) 3 (0,26)

Fistulographie 0 (0) 3 (0,26)

HSG 3 (1,53) 32 (2,75)

TOGD 0 (0) 1 (0,08)

UCR 0 (0) 3 (0,26)

UIV 0 (0) 4 (0,29)

Total 196 (16,80) 1166 (100)

(27)

12

Nous constatons que les examens les plus fréquents dans le service de radiologie du CHUD-B/A sont la radiographie des membres pelviens et thoraciques (429), de gril costal, des poumons et télécœur (238) puis du rachis (138).

De plus, pendant la période de notre stage, nous avons nous-mêmes réalisés 196 examens sur 1166.

Par ailleurs il est à notifier que durant cette période nous avons réalisés au total 62 examens du bassin et 88 examens du rachis lombaire.

2.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

Au cours de notre stage, nous avons rencontré plusieurs difficultés, notamment :

• Les coupures intempestives de l’électricité conduisant parfois à la reprise de certains examens ;

• la non disponibilité de protocole de réalisation de chaque examen spécial (HSG, UIV, UCR, LB, TOGD), ce qui amène au non-respect des conditions et de la rigueur à observer pour la réalisation de ces examens ;

• les coupures d’eau prolongées obligeant parfois au non-respect des règles d’hygiène ;

• la non-conformité des bons d’examens radiographiques prescrits par les étudiants stagiaires externes, les étudiants stagiaires internes en médecine et les infirmiers ;

• les ruptures de stock de consommables et surtout la lenteur administrative à mettre les dits consommables à la disposition du service entrainant parfois des arrêts de travail ;

• la non disponibilité d’une imprimante obligeant à l’identification manuelle des clichés au secrétariat après la réalisation de chaque examen ;

• défaillance du centreur lumineux ;

• défaillance de la lampe inactinique ;

• défaillance des grilles anti-diffusantes ;

• la barrière linguistique qui constitue parfois un handicap pour le technicien.

(28)

TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE DU THÈME

P

(29)

14

3.1. PROBLÉMATIQUE

Dans tout système sanitaire, le service d’Imagerie Médicale joue un rôle très important de premier plan. Il permet aux médecins de confirmer ou d’infirmer leurs diagnostics grâce à des images radiographiques de qualité. Les nouvelles techniques d’imagerie médicale à savoir l’IRM, le scanner, la TEP, ont révolutionné le monde en général et celui de l’imagerie médicale en particulier. Malgré le fait que ces nouvelles techniques permettent de réaliser des exploits dans la recherche diagnostique, la radiographie conventionnelle reste importante et a encore une place privilégiée surtout dans les pays du tiers monde. Ceci implique donc la nécessité de réaliser des radiogrammes de bonne qualité en vue de faciliter le diagnostic médical, d’éviter des pertes financières aux structures médicales ainsi qu’une exposition aux rayons-x inutile des patients.

Toute radiographie mérite d’être effectuée selon les principes d’assurance qualité qui permettent d’atteindre un niveau optimal de toutes les caractéristiques d’une image radiographique. Elle est destinée à maintenir ou à améliorer la qualité de l’image. Cependant dans les pays sous-développés comme le Bénin, cette assurance qualité est négligée.

Ainsi au cours de notre stage à l’unité de radiologie du Centre Hospitalier Universitaire Départementale du Borgou/Alibori, nous avons été confronté à de nombreux problèmes dont celui du rebut de films radiographiques. C’est dans l’optique d’apporter un essai de solutions à ce problème que nous avons décidé de porter notre travail d’étude sur le thème : Contribution à la réduction du taux de films radiographiques mis au rebut dans le service de radiologie du CHUD- B/A : cas de l’examen du rachis Lombaire et du Bassin.

3.2. OBJECTIFS

OBJECTIF GENÉRAL

L’objectif général de cette étude était de contribuer à la réduction du taux de films radiographiques des examens du rachis lombaire et du bassin mis au rebut dans le service de radiologie du CHUD-B/A.

(30)

15

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

• Estimer le taux de clichés mis au rebut selon les examens de la radiographie du rachis lombaire et du bassin ;

• Enumérer les paramètres en cause dans la mise au rebut des films ;

• Evaluer le coût des films mis au rebut ;

3.3. GÉNÉRALITÉS

3.3.1. Le rachis

[1]

Le rachis est une structure articulée, constituée d'éléments mobiles, les vertèbres, qui s'étend de la partie haute (cervicale) jusqu'à la partie basse (lombaire).

Ces éléments sont solidaires de la partie basse constituée par le sacrum situé lui- même au-dessus du coccyx.

Cette tige osseuse est médiane, postérieure à l'abdomen, et est à la fois flexible, mobile et résistante.

Les trois principales fonctions du rachis :

• Organe statique qui supporte le poids du corps. Les contraintes mécaniques augmentent au fur et à mesure qu'on descend la colonne. La totalité est transmise via le sacrum aux ailes iliaques, puis aux deux membres pelviens par les articulations coxo-fémorales.

• Organe dynamique : les vertèbres sont articulées les unes par rapport aux autres, ce qui permet un certain nombre de mouvements qui peuvent être de grande amplitude au niveau cervical (mobilité de la tête) mais moindres au niveau de la cage thoracique. Toute cette mobilisation vertébrale est rendue possible par l'existence de muscles qui vont assurer d'une part la statique et le maintien du rachis et d'autre part la mobilité.

• Organe de protection : les vertèbres sont creusées par un canal, cette superposition des vertèbres permet la formation du canal rachidien, qui contient la moelle épinière depuis la première vertèbre cervicale jusqu'au niveau L1/ L2. En dessous, c'est la queue de cheval, c'est à dire la fin de la moelle épinière. Le canal rachidien est doublé à l'intérieur par la méninge.

(31)

16

La hauteur du rachis est d'environ 70 cm, cette hauteur évoluant avec l'âge.

Entre la taille adulte de 20 ans et la soixantaine, elle perd environ 5 cm. En fait, chaque vertèbre est séparée de l'autre par un disque intervertébral, c'est un cartilage riche en eau et résistant. Il participe à la stabilité du rachis.

Le rachis est constitué de trois parties :

• La partie haute : c’est la région cervicale qui supporte la tête. Elle est constituée de 7 vertèbres. Elle est au-dessus de la région thoracique.

• La partie moyenne : c’est la région thoracique. Il y a 12 vertèbres, dont la taille augmente progressivement de haut en bas. Elle est située au-dessus de la région lombaire.

• La partie basse : c’est la région lombaire. Elle est constituée de 5 vertèbres, dont la taille augmente progressivement de haut en bas. Leur taille est supérieure à celle des vertèbres thoraciques.

Ces 3 régions représentent les éléments mobiles qui expliquent la mobilité du rachis. La région lombaire s'articule avec le sacrum au niveau de L5, constitué de 5 pièces osseuses soudées entre elles. Le sacrum est situé au-dessus du coccyx qui prolonge la crête sacrée, également constituée de 4 éléments soudés entre eux.

En effet, il y a des mécanismes propres à chaque niveau. Au niveau cervical nous avons la flexion et l’extension de la tête, une mobilité importante des vertèbres, contrairement à la région lombaire. La région lombaire supporte le plus de contraintes : la pathologie la plus fréquente est la hernie discale (accompagnée de troubles neurologiques).

La colonne vertébrale n'est pas rigide. Il y a des courbures qui vont déterminer une hausse de la résistance.

• Courbure cervicale : convexe en avant. On parle de lordose cervicale.

• Courbure dorsale : concave en avant. On parle de cyphose thoracique.

• Courbure lombaire : concave vers l'arrière. On parle de lordose lombaire.

(32)

17

Figure 1 : schéma du rachis [2]

3.3.2. Le rachis lombaire

Les cinq vertèbres lombaires, de plus grande taille, constituent le support squelettique de la paroi abdominale postérieure. Elles se distinguent des vertèbres des autres régions par leur grande taille. Elles ne présentent pas de surface articulaire pour les cotes. Leurs processus épineux sont épais, vertical, triangulaire et horizontal avec un bord libre et enflé. Leurs processus transverses sont habituellement minces et longs, à l’exception de ceux de la vertèbre L5. En effet les processus transverses de L5 sont massifs, en forme de cône, recevant les insertions des ligaments iliolombaux qui relient ces processus aux os du bassin. [3]

Le corps vertébral d’une vertèbre lombaire typique est cylindrique ; le foramen vertébral est triangulaire et plus grand que dans la région thoracique.

(33)

18

Figure 2 : Schéma du rachis lombaire [3]

3.3.2.1. Déroulement de l’examen

Notons que le film, normalement utilisé, est celui de format 30x40 cm L’examen peut être fait debout ou couché selon les cas.

LA FACE (fait couché)

• Le patient est en décubitus dorsal ;

• la tête repose sur un oreiller ;

• centrer le plan médian du corps sur la ligne médiane de la table ;

• le bassin est en Antéro-Postérieur sans aucune rotation ;

• les épaules sont dans le même plan transversal ;

• les bras sont en extension et en abduction ;

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19

• fléchir les genoux pour réduire la lordose lombaire et obtenir un meilleur contact objet-film ;

• les pieds appuient sur la table par la face plantaire ;

• demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

Le rayon central vertical passe sur le plan médian 2,5 cm supérieur au niveau des crêtes iliaques (L3) et indique le milieu du film.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

• L3 au centre du film ;

• les pédicules sont visibles latéralement à travers les corps vertébraux ;

• les processus épineux sont à égal distance des pédicules (aucune rotation) ;

• les espaces intervertébraux des 4 premières vertèbre lombaires sont bien visualisés.

LE PROFIL (fait couché)

• Le patient est en décubitus latéral droit ou gauche ;

• la tête repose sur un oreiller ;

• fléchir les genoux et la hanches pour maintenir la position ;

• la colonne lombaire est parallèle au plan de la table ; placer une ou deux alèses sous la partie inférieure du thorax si nécessaire ;

• placer l’axe de la colonne lombaire sur la ligne médiane de la table ; la ligne médiane de la table passe 10cm antérieur à la face postérieure de la colonne lombaire ;

• superposer les extrémités inférieures ; les articulations des hanches et des genoux sont dans le même plan ;

• les bras sont à angle droit de l’axe longitudinal du corps ; les scapulas sont dans le même plan vertical ;

• le patient tient le bord de la table pour maintenir la position ;

• le patient est en franc latéral ;

• demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

(35)

20

Le rayon central vertical passe sur l’axe de la colonne lombaire, 2,5 cm supérieur à la crête iliaque (L3) et indique le milieu du film.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

• L3 est au centre du film ;

• les bords postérieurs des cors vertébraux sont parfaitement superposés (aucune rotation) ;

• les espaces intervertébraux sont bien dégagés ;

• les foramens de conjugaisons sont bien délimités.

LA FACE (fait debout)

• Le patient est debout en Antéro-Postérieur devant un Potter-Bucky vertical ;

• le dos, surtout la région lombaire, appuyé contre le Potter-Bucky ;

• le plan médian du corps est placé sur la ligne médiane du Potter-Bucky ;

• les épaules sont dans le même plan transverse ;

• les jambes sont parallèles et les bras, le long du corps ;

• demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

Le rayon central horizontal passe sur le plan médian 2,5 cm supérieur au niveau des crêtes iliaques (L3) et indique le milieu du film.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

Les structures osseuses imagées de T12 à S2 ;

• L3 est au centre du film ;

• les pédicules sont visibles latéralement à travers les corps vertébraux ;

les processus épineux se projettent sur la ligne médiane ;

les processus transverse sont visibles.

LE PROFIL (fait debout)

Le patient est debout en latéral devant un Potter-Bucky vertical ;

fléchir les coudes et placer les avant-bras sur la tête ;

le plan médian du corps est vertical ;

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21

la colonne lombaire est parallèle au plan du Potter-Bucky ;

placer l’axe de le colonne lombaire sur la ligne médiane du Potter-Bucky ;

la ligne médiane du Potter-Bucky passe 10 cm antérieur à la face postérieure de la colonne lombaire ;

les articulations des épaules et des hanches sont dans le même plan ;

demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

Le rayon central horizontal passe sur l’axe de la colonne lombaire, 2,5 cm supérieur à la crête iliaque (L3) et indique le milieu du film.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

L3 est au centre du film ;

les bords postérieurs des corps vertébraux sont parfaitement superposés (aucune rotation) ;

les processus épineux, la charnière thoraco-lombaire et la jonction lombo- sacrée sont bien visibles.

L’ANTÉRO-POSTÉRIEURE OBLIQUE

• Le patient est en décubitus dorsal ;

la tête repose sur un oreiller ;

élever l’épaule et la hanche du côté opposé à radiographier ;

la face postérieure du corps fait un angle de 45° avec le plan de la table ;

centrer l’axe longitudinal de la colonne parallèle à la ligne médiane de la table ;

la ligne médiane de la table passe 2,5 cm antérieur aux processus épineux et se trouve du côté adjacent à la table ;

le patient tient le bord de la table pour maintenir la position ;

les membres pelviens sont légèrement fléchis ;

demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

(37)

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Le rayon central vertical passe sur l’axe de la colonne lombaire 2,5 cm supérieur à la crête iliaque (L3) et indique le milieu du film.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

• L3 est au centre du film ;

• l’articulation entre le processus articulaire supérieur et le processus articulaire inférieur du côté radiographié est projetée vis-à-vis du corps vertébral ;

• on doit reconnaître l’image du ‘’petit chien RAC’’ ;

• les espaces intervertébraux des quatre premières vertèbres lombaires sont bien visualisés.

LE POSTÉRO-ANTÉRIEURE OBLIQUE

• Le patient est en décubitus ventral ;

la tête repose sur un oreiller ;

élever l’épaule et la hanche du côté à radiographier ;

la face antérieure du corps fait un angle de 45° avec le plan de la table ;

centrer l’axe longitudinal de la colonne parallèle à la ligne médiane de la table ;

la ligne médiane de la table passe 2,5 cm antérieur aux processus épineux et se trouve du côté soulevé ;

vérifier l’angulation du corps au niveau des épines iliaque antréro- supérieures ;

le coude et le genou du côté soulevé sont fléchis pour maintenir la position ;

demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

Le rayon central vertical passe sur l’axe de la colonne lombaire 2,5 cm supérieur à la crête iliaque (L3) et indique le milieu du film.

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CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

• L3 est au centre du film ;

• l’articulation entre le processus articulaire supérieur et le processus articulaire inférieur du côté radiographié est projetée vis-à-vis du corps vertébral ;

• on doit reconnaître l’image du ‘’petit chien RAC’’ ;

• les espaces intervertébraux des quatre premières vertèbres lombaires sont bien visualisés.

3.3.3. Le bassin

[4]

Le bassin est la ceinture osseuse ayant la forme d'un puit (ou si on préfère d'un entonnoir) située à l'extrémité inférieure du tronc et sur laquelle s'appuie la colonne vertébrale. Le bassin repose sur les deux membres pelviens avec lesquels il s'articule par l'intermédiaire des articulations coxo-fémorales au niveau des hanches.

Le bassin est divisé en grand bassin et petit bassin (lui-même limité par deux détroits : supérieur et inférieur). Il présente (à cause de ses différentes fonctions) un diamètre vertical plus important chez l'homme et un diamètre horizontal plus important chez la femme. Pour cette raison, on distingue les bassins androïdes qui correspondent aux bassins féminins ayant les caractères masculins, et les bassins anthropoïdes qui sont des bassins ressemblant à ceux des grands anthropoïdes, longs, étroits, de forme ovale et possédant un diamètre d'avant en arrière plus grand que le diamètre transversal. Le bassin est constitué des deux os iliaques qui s'articulent en arrière avec le sacrum qui est pris en étau entre ces deux os (le sacrum se prolonge lui-même vers le bas par le coccyx).

La réunion des deux ailes iliaques et du sacrum se fait par l'intermédiaire d'une symphyse (type d'articulation très peu mobile) soutenue par un grand nombre de ligaments. Les deux os iliaques, qui constituent en quelque sorte les parois latérales du bassin, sont incurvés de l'arrière vers avant où ils se réunissent en donnant la symphyse pubienne, qui est une articulation synarthrose (peu mobile également).

Le sacrum est un os constitué par la soudure des cinq vertèbres sacrées réunissant le rachis au bassin. Il s'articule avec les os iliaques (ailes iliaques) en faisant intervenir les articulations sacro-iliaques gauche et droite, de chaque côté,

(39)

24

latéralement. L'auricule est une facette articulaire située sur la face supérieure du sacrum qui participe également à cette articulation. La dernière vertèbre lombaire (cinquième vertèbre lombaire) s'appuie sur le sacrum et s'articule avec lui, il s'agit de l'articulation lombo-sacrée.

L'articulation inférieure du sacrum s'articule avec le coccyx par l'intermédiaire de l'articulation sacrococcygienne. Le sacrum est un os percé de trous : les trous sacrés permettant le passage des nerfs sacrés (plexus nerveux sacré).

Figure 3 : Schéma du bassin

[4]

3.3.3.1. Déroulement de l’examen

Notons que le film, normalement utilisé, est celui de format 36x43 cm.

L’examen peut être fait debout ou couché selon les cas.

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25

LA FACE (fait couché)

• Le patient est en décubitus dorsal ;

• centrer le plan médian du corps sur la ligne médiane de la table ;

• le bassin est en Antéro-Postérieur sans aucune rotation ;

• les épaules sont dans le même plan transversale ;

• les bras sont en extension et en abduction ;

• les membres pelviens sont en extension complète ;

• faire une rotation interne des membres pelviens de 20° à15° pour placer les cols anatomiques fémoraux parallèles au plan de la table et pour annuler l’angle d’antéversion ;

• les gros orteils pointent ensemble ;

• demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

Le rayon central vertical indique le plan médian à mi-distance entre la crête iliaque et le grand trochanter et indique le milieu du film.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

• Les crêtes iliaques et les ischions sont inclus

• Les épines sciatiques sont à égale distance du plan médian sagittal et les foramens obturés présentent une image identique

• La rotation interne du membre pelvien se vérifie par le fait que le col anatomique soit dégagé du grand trochanter et le petit trochanter, visible.

LA FACE (fait debout)

La position debout est souhaitable lorsqu’on veut étudier ou intégrer la statique du bassin, en cas d’inégalité de longueur des membres inférieurs.

• Le patient est debout en Antéro-Postérieur devant un Potter-Bucky vertical ;

• la région du bassin appuyé contre le Potter-Bucky ;

• le plan médian du corps est placé sur la ligne médiane du Potter-Bucky ;

• les épaules sont dans le même plan transverse ;

• les jambes sont parallèles et en légère rotation interne ;

• fléchir les coudes et placer les avant-bras sur le tête ;

(41)

26

• demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

Le rayon central horizontal indique le plan médian à mi-distance entre la crête iliaque et le grand trochanter et indique le milieu du film.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

• Les crêtes iliaques et les ischions sont inclus

• Les épines sciatiques sont à égale distance du plan médian sagittal et les foramens obturés présentent une image identique

• La rotation interne du membre pelvien se vérifie par le fait que le col anatomique soit dégagé du grand trochanter et le petit trochanter est visible.

LE BATRACIEN

• Le patient est en décubitus dorsal ;

• placer le plan médian du corps sur la ligne médiane de la table ;

• le bassin est en Antéro-Postérieur sans aucune rotation ;

• fléchir les genoux et placer les fémurs en abduction complète ;

• les deux pieds se touchent par la face plantaire ;

• demander au patient d’arrêter de respirer au moment de l’exposition et de respirer après l’exposition.

Le rayon central vertical indique le plan médian à mi-distance entre la crête iliaque et le grand trochanter et indique le milieu du film.

CRITÈRES D’ÉVALUATION DU CLICHÉ

• Les crêtes iliaques et les ischions sont inclus

• Les épines sciatiques sont à égale distance du plan médian sagittal et les foramens obturés présentent une image identique

• La rotation externe du membre pelvien se vérifie par le fait que le grand trochanter soit complétement superposé au col anatomique fémoral et le petit trochanter est bien visible.

(42)

27

3.3.4. Les rebuts

3.3.4.1. Définition

Les rebuts se définissent comme l’ensemble des clichés rejetés à cause de leur mauvaise qualité. En d’autres termes, ce sont des clichés qui ont perdu leur valeur diagnostic. Les causes de ces rejets sont multiples, mais les plus fréquentes sont :

• Les causes matérielles liées aux éléments de la chaîne radiographique (tube à rayon x, développeuse, film, grille anti-diffusante…)

• Les causes techniques (techniciens de radiologie, patients)

3.3.4.2. Les facteurs entrant dans le rebut de films

3.3.4.2.1. Défauts techniques de la chaine de radiographie

Liés au tube à rayon X : les causes liées au tube à rayon X concernent la discordance entre les facteurs techniques choisis et la dose de rayons X débitée.

Liés au centreur lumineux : un dérèglement du centreur lumineux peut entraîner un cliché mal centré.

Liés à la grille : le mauvais fonctionnement de la grille peut entraîner des images floues.

Liés aux films : la cause est liée au film lorsque ce dernier est voilé avant d’être mis dans la cassette.

Liés à la console : comme cause liée à la console, on peut avoir un dérèglement des boutons sue cette dernière, un mauvais étalonnage.

Liés aux solutions de développement : suite à un développement, on peut assister à des situations comme :

• Le sous-développement : il est lié à une quantité insuffisante du révélateur : mauvaise préparation, défaut de régénération (cuve de

(43)

28

régénération, pompe en panne, tuyau comprimé entre cuve de réserve et cuve de traitement), température insuffisante.

• Le sur-développement : il est dû le plus souvent à un dérèglement du système de refroidissement des bains.

• L’insuffisance de fixation : elle est plus difficile à reconnaître ; une humidité de l’émulsion à la sortie de la développeuse peut y faire penser, car les éléments solubles contenus dans la gélatine n’ont pas été totalement extraits et retiennent de l’eau dans la gélatine.

Liés à la développeuse : dans ce cas, on peut avoir des rayures au bas du film, des films déchirés par les rouleaux de la développeuse.

Liés aux cassettes et aux écrans renforçateurs : les artéfacts peuvent apparaître sur les clichés par une faute technique (tâche de produit de contraste sur la cassette, détérioration localisée des écrans renforçateurs ou du film). Les cassettes mal fermées peuvent également être source de rebut.

Liés à la table d’examen : un mauvais centrage de la table peut être responsable de rebut parce que les images seraient excentrées.

Liés au Potter-Bucky mural : dans les cas où le Potter-Bucky glisse, on a des films décentrés.

3.3.4.2.2. Facteurs liés aux patients

Le patient peut également être responsable de la mise au rebut des films :

• Il peut être non coopérant, il respecte difficilement les consignes données par le technicien. Ceci est fréquent chez les personnes avec lesquelles le dialogue n’est pas aisé du fait d’une incompatibilité de langage.

• Il peut être très turbulent, bouge beaucoup : c’est le cas des enfants qui ont peur du tube à rayon X (la lumière du collimateur) et qui crient parce que craignant une éventuelle douleur.

(44)

29

• Dans le cas où il est obèse, le technicien doit chercher à augmenter les facteurs habituellement utilisés autant que le permet le tube afin d’éviter une sous-exposition (cliché blanc).

3.3.4.2.3. Facteurs liés au technicien

Très souvent, la faute dont il est responsable est une mauvaise prise des facteurs techniques: le kilo voltage(KV), le mili ampérage(MA), le temps de pause(S).

Leur combinaison détermine le degré de noircissement d’un cliché. Lorsque la combinaison est mal faite, on enregistre des films sous-exposés ou sur-exposés.

Il revient donc au technicien d’adapter chaque combinaison de facteurs choisis au type de patient qu’il a devant lui.

Un mauvais positionnement, une mauvaise explication des consignes à respecter par le malade au cours de la réalisation de l’examen, la présence de boutons ou de plis sur les vêtements, la visibilité des systèmes de contention, etc…peuvent être responsable de rebut.

(45)

30

3.4. CADRE MATÉRIEL ET MÉTHODES D’ÉTUDE

3.4.1. Cadre d’étude

Notre étude a été réalisée dans le service de radiologie du CHUD-B/A

3.4.2. Matériel

Le matériel est composé des patients ayant subi un examen de rachis lombaire ou du bassin au cours de la période d’étude.

3.4.3. Outils

Dans le cadre de la réalisation de notre étude, nous avons disposé :

• Des clichés du rachis lombaire et du bassin réalisés durant notre période d’étude au CHUD-B/A ;

• D’une fiche d’enquête qui nous a permis de recueillir les informations utilisées.

3.4.4. Méthodes

3.4.4.1. Type et période d’étude

Il s’agit d’une étude transversale descriptive dont la période de collecte de données s’étend du 11 juillet au 09 septembre 2016.

3.4.4.2. Collecte et enregistrement

Nous avons opté pour une collecte journalière des clichés du rachis lombaire et du bassin. Ces clichés sont enregistrés dans une fiche d’enquête préalablement établies.

3.4.4.3. Critères d’inclusion et de non inclusion

3.4.4.3.1. Critères d’inclusion

Ont fait objet de notre étude les patients venus pour faire une radiographie du rachis lombaire ou du bassin durant la période du 11 Juillet 2016 au 09 septembre 2016.

(46)

31

3.4.4.3.2. Critères de non inclusion

Sont exclus de cette étude tous les patients venus pour des radiographies autres que celles du rachis lombaire et du bassin.

3.4.4.4. Échantillonnage

Nous avons choisi d’effectuer notre étude sur 40 radiographies du bassin et 60 radiographies du rachis lombaire réalisées dans le service.

3.4.4.5. Paramètre étudié

Nous avons évalué le phénomène de rebut de clichés réalisés chez des patients arrivés au service de radiologie du CHUD-B/A pour des examens du bassin et du rachis lombaire.

3.4.4.6. Traitement des données

Après la collecte, nous avons entré les informations dans Microsoft Excel 2016 afin de les traiter. Ce qui nous a permis d’établir les résultats comportant des tableaux ainsi que les graphes suivants.

(47)

32

3.5. RÉSULTATS

3.5.1. Les rebuts selon le nombre et les formats de films utilisés

Tableau II : Répartition des rebuts en fonction du nombre et du format de films utilisés

Formats Clichés réussis Rebuts Total Nombre % Nombre %

30x40 21 35,6 38 64,4 59

35x35 4 33,3 8 66,7 12

36x43 12 41,3 17 58,7 29

Total 37 37 63 63 100

Les rebuts représentent 63,0 % des films utilisés pour des examens du bassin et du rachis lombaire au CHUD-B/A et c’est le format 35x35 qui est le plus concerné avec un pourcentage de 66,7.

(48)

33

3.5.2. Répartition des rebuts en fonction des examens du bassin et du rachis lombaire réalisés

Tableau III : Répartition des rebuts en fonction des examens réalisés.

Examens Clichés réussis Rebuts Total Nombre % Nombre %

Bassin 11 27,5 29 72,5 40

Rachis lombaire 26 43,3 34 56,7 60

Total 37 37 63 63 100

De l’analyse de ce tableau, on peut constater que les rebuts sont plus concernés par les clichés radiographiques du bassin, soit 72,5 %.

3.5.3. Répartition des rebuts en fonction de la personne mettant au rebut

Figure 4 :Répartition des rebuts en fonction de la personne mettant au rebut.

Stagiaires 85,0 % Techniciens

15,0 %

Stagiaires Techniciens

(49)

34

3.5.4. Répartition des rebuts en fonction du principal motif de rejet.

Tableau IV : Répartition des rebuts en fonction du principal motif de rejet : Examens du bassin.

Motifs de rejets Nombre Pourcentage (%)

Films sous-exposés 9 31,0

Mauvais centrage 3 10,4

Films surexposés 4 13,8

Critères de réussite insuffisants 3 10,4

Films voilés 2 6,9

Artéfacts 1 3,4

Rayures au bas du film 2 6,9

Mauvais développement du film 5 17,2

Total 29 100

(50)

35

Tableau V : Répartition des rebuts en fonction du principal motif de rejet : Examens du rachis lombaire.

Motifs de rejets Nombre Pourcentage (%)

Films sous-exposés 11 32,3

Mauvais centrage 5 14,7

Films surexposés 4 11,7

Flou cinétique lié au patient 2 5,9

Mauvais positionnement 3 8,9

Critères de réussite insuffisants 3 8,9

Films voilés 1 2,8

Artéfacts 2 5,9

Mauvais développement du film 3 8,9

Total 34 100

Il est à noter que de tous les motifs de rejets, le plus fréquent est la sous- exposition des films (clichés pâles) : 31,0 % pour le cas des examens du bassin et 32,3 % pour celui des examens du rachis lombaire.

(51)

36

3.5.5. Nombre de rebuts en fonction des causes de l’imperfection

Figure 5 : Répartition du nombre de rebuts en fonction des causes de l’imperfection.

Les techniciens sont responsables des rebuts dans une proportion de 10,7 %.

Dans plus de la moitié des cas, les stagiaires sont responsables de ces rebuts (60,6%).

10,7%

60,6%

3,2%

25,5%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

Techniciens Stagiaires Patients Matériels

Pourcentage

Causes de l'imperfection

(52)

37

3.5.6. Nombre de rebuts en fonction des difficultés rencontrées

Figure 6 : Répartition des clichés du bassin et du rachis lombaire mis au rebut en fonction des difficultés rencontrées.

Masse corporelle

Facteurs techniques

Qualité des solutions

Autres problèmes

Bassin 44,8% 20,7% 13,8% 20,7%

Rachis lombaire 55,9% 23,5% 8,8% 11,8%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

Pourcentage de rebuts

Difficultés rencontrées

Bassin

Rachis lombaire

(53)

38

3.5.7. Coût des rebuts de film du 11 juillet 2016 au 9 septembre 2016

Etant donné qu’un examen de rachis lombaire est à 7000 FCFA et celui du bassin à 6000 FCFA, nous avons donc :

Tableau VI : Coût des clichés du rachis lombaire mis au rebut

Format des films Prix de l’examen Rebuts Total Mis au rebut

30x40 7000 26 182000

36x43 7000 8 56000

Total 34 238000

Tableau VII : Coût des clichés du bassin mis au rebut

Format des films Prix de l’examen Rebuts Total Mis au rebut

30x40 6000 12 72000

35x35 6000 8 48000

36x43 6000 9 54000

Total 29 174000

Le coût total des films mis au rebut au CHUD-B/A durant la période de notre enquête s’élève à 412000 FCFA

(54)

39

3.5.8. Quelques images de films mis au rebut

Cliché du Bassin de face (surexposé)

Cliché du bassin de face (mauvais positionnement)

(55)

40

Cliché du rachis lombaire de face (sous-exposé et mal centré)

(56)

41

Cliché du rachis lombaire de profil (sous-exposé)

(57)

42

3.6. COMMENTAIRE

Durant notre période d’étude sur 62 examens du bassin et 88 examens du rachis lombaire réalisés, 29 et 34 ont été respectivement mis au rebut.

Il ressort du tableau II que durant la période d’étude le CHUD-B/A a utilisé, pour des examens du bassin et de rachis lombaire, 150 films radiographiques dont une bonne partie a été mis au rebut. Étant donné que sur un échantillon de 100 clichés choisis pour l’étude, 63 ont été mis au rebut, soit un taux de 63% de l’échantillon. Ce taux est largement supérieur à celui retrouvé par Bing CHAO au Mali (24,53%) en 1997 [5].

Le format de film le plus mis au rebut est le format 35x35, soit un pourcentage de 66,7. Ensuite c’est le format 30x40 (64,4%). Ce résultat est différent de celui obtenu par KEITA au Mali qui trouve le format 30x40 le plus mis au rebut avec un pourcentage de 67,32% [6]. Ce pourcentage (66,7) s’explique par la disponibilité de ce format de film et une rupture du format 36x43.

Le tableau III nous montre que les clichés du bassin sont les plus rejetés avec un pourcentage de 72,5. KEITA au Mali a trouvé que les incidences du rachis lombaire étaient les plus rejetées avec un pourcentage de 55,8 [5].

De la figure 4, la majorité des rebuts de films est constatée après le développement des clichés par les stagiaires (85,0%). Cela s’explique par une auto- évaluation des critères de réussite des clichés réalisés par les stagiaires eux-mêmes.

Les défauts d’exposition (surexposition et sous-exposition) constituent à eux seuls une part importante des motifs de rebuts des clichés de radiographie du bassin, soit 44,8% (Tableau IV). Le mauvais développement des clichés apparait comme second motif de rejet (17,2%).

Les défauts d’exposition (surexposition et sous-exposition) constituent également une part importante des motifs de rebuts des clichés du rachis lombaire, soit 44,0% (Tableau V). Le mauvais centrage apparait comme second motif de rejet (14,7%).

S’agissant des causes de l’imperfection des clichés (Figure 5), les données fournies par notre travail de recherche indiquent que les rebuts sont dus

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