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Données : Un cercle C circonscrit à un triangle ABC. Pour tout point M de C un point GM

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Données : Un cercle C circonscrit à un triangle ABC. Pour tout point M deC un point GM, barycentre des points pondérés (A, M A), (B, M B) et(C, M C).

But : Prouver que l'ensemble des points GM quand M parcourt C est un triangle.

Preuve (idée ± détaillée) : Pour tout point M0 de C et tout point N du plan, on a par dénition :

M0A·−−→

N A+M0B·−−→

N B+M0C·−−→

N C = (M0A+M0B+M0C)−−−−→

N GM0 (1) Soit M un point de l'arc de cercle AB deC.

Appliquons l'égalité vectorielle (1) :

avec M0 =A etN =M. On obtient (AA = 0) :

AB·−−→

M B+AC·−−→

M C = (AB+AC)−−−→

M GA (2)

avec M0 =B etN =M. On obtient (BB= 0) :

BA·−−→

M A+BC·−−→

M C = (BA+BC)−−−→

M GB (3)

En multipliant (2) par BA+BC et (3) par AB+AC, puis en soustrayant les deux équations obtenues et en utilisant la relation de Chasles suivante : −−−→

GAM +−−−→

M GB = −−−−→

GAGB, on obtient, suite à un petit eort de cinq lignes de simplication (utilisant Chasles) puis une division par AB :

(AB+AC)(BA+BC) AB

−−−−→

GAGB = AB·−→

BA+BC ·−−→

BC+AC·−→

CA (4)

Ce qui est une expression assez agréable, n'est-ce pas ?

Nous noteronsGM =Gpour éviter des problèmes liées à des notations diéntes sur le brouillon recopié.

On souhaite prouver qu'il existe un réel k tel que k−−−→

GAG=−−−−→

GAGB

Ce qui permettra d'établir que quand M est sur un des arcs de cercle (ici AB), le point G est sur une droite (ici(GAGB))

Appliquons l'égalité vectorielle (1) avec M0 =M et N = GA, et faisons apparaître B par des relations de Chasles dans les termes de gauche. On obtient :

(M A+M B+M C)−−−→

GAB+M A·−→

BA+M C ·−−→

BC = (M A+M B+BC)−−−→

GAG (5) En utilisant (2) avec M =B, on a :

(AB+AC)−−−→

GAB = AC·−−→

CB (6)

En utilisant ça dans (5) (que l'on multiplie par (AB +AC)), puis en utilisant Chasles pour simplier, on trouve :

(2)

(AB+AC)(M A+M B+BC)−−−→

GAG = M A·AC·−→

CA+M B ·AC·−−→ CB + M C ·AB·−−→

BC+AB·M A·−→

BA

(AB+AC)(M A+M B+BC)−−−→

GAG = M A·AB·−→

BA (7)

+ (M C ·AB−M B·AC)−−→

BC (8) + M A·AC·−→

CA (9)

En revoyant à nouveau (4), et en se remettant en tête l'égalité vectorielle que l'on veut prouver, on se dit alors qu'il serait bien que l'on ait en fait

M C ·AB−M B·AC =M A·BC c'est à dire

M C ·AB = M B·AC+M A·BC (10) Car alors l'expression de droite de (7,8,9) serait égale à l'expression de droite de (4) multipliée par M A, et donc nous aurions (en mettant toutes les longueurs à gauche) :

AB

AB+BC · M A+M B+M C M A

−−−→

GAG = −−−−→

GAGB (11) Or, l'égalité (10) est vraie grâce au théorème de Ptolémée, car AM BC est un quadrilatère inscrit dans le cercleC, et donc le produit des longueurs de ses diagonales est égale à la somme des produits des longueurs de ses côtés opposés.

Mais en fait l'égalité (11) avec tout à gauche est une mauvaise idée, alors on met tout ça de l'autre côté :

−−−→

GAG = AB+BC

AB · M A

M A+M B+M C

−−−−→

GAGB (12) SiM =A, −−−→

GAG=−→

0 donc G=GA. Si M =B,−−−→

GAG=−−−−→

GAGB donc G=GB

Pour prouver que l'on a bien un segment (puis par la suite, par recollement, un triangle), il sut de prouver que quandM parcourt l'arc de cercle entreA etB, le coecient prend toutes les valeurs entre 0 et1.

En fait, on peut considérer une fonction continue (non explicitée) de [0; 1]dans Rqui donne ce coecient. Cette fonction est la composée d'une fonction donnant le coecient étant donné un point du plan (R2) par une fonction (qui utilise les distances) dont l'image est l'arc de cercle (courbe).

On utilise le théorème des valeurs intermédiaires, la fonction prenant comme nous l'avons vu les valeurs 0 et 1, elle prend toutes les valeurs intermédiaires.

Or, 0 est nécessairement minimale (ce sont des produits et quotients de distances). Mais 1 est bien maximale. Pour s'en convaincre, il sut de regarder comment cela pourrait être vrai, et d'utiliser cette belle égalité (10).

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