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Submitted on 1 Jan 1877
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J.-A. FLEMING. - On magneto-electric induction in liquids and gases. Part I, Production of induced currents
in electrolytes (Production des courants induits dans les électrolytes); Proceedings of the royal Society, mars 1877
J. Lippmann
To cite this version:
J. Lippmann. J.-A. FLEMING. - On magneto-electric induction in liquids and gases. Part I, Pro- duction of induced currents in electrolytes (Production des courants induits dans les électrolytes);
Proceedings of the royal Society, mars 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.253-254.
�10.1051/jphystap:018770060025301�. �jpa-00237297�
253 On
peut toujours
substituer un fort Nicol à lapile
deglaces,
mais son
prix
est assez élevé.Pour avoir des
projections
d’unpetit diamètre,
mais très-fortement
éclairées ,
on enlève la lentille deprojection
P2,
etl’on remet en avant
( comme
dans lafig. I)
la lentille L1,
sansdiaphragme.
Cettedisposition
estemployée
pourprendre
lapho- tographie
desfranges, qu’on projette
alors dans l’intérieur d’une chambrenoire, disposée
comme à l’ordinaire.Mon
appareil
est construit très-habilement par M. Ducretet.J.-A. FLEMING. - On magneto-electric induction in liquids and gases. Part I, Pro-
duction of induced currents in electrolytes (Production des courants induits dans les électrolytes); Proceedings of the royal Society, mars I877.
L’auteur a observé la
production
d’un courantélectrique
dansun
liquide qui
se meut dans unchamp magnétique.
Un tube deverre vertical est traversé par un courant descendant d’acide sul-
furique étendu;
il est muni à ses extrémités d’électrodes enplatine qui
le relient à ungalvanomètre.
Lespôles
d’un électro-aimant sontplacés
depart
et d’autl°e de la colonneliquide,
defaçon
que leslignes
de forcesmagnétiques
soientperpendiculaires
à l’axe dutube .
Lorsque
l’électro-ailnantfonctionne,
legalvanomètre indique
uncourant induit dans la colonne
liquide.
M.Fleming
aégalement
obtenu des courants induits radialement dans une masse
liquide, qu’il
faisait tourner au-dessus d’unpôle d’aimant ;
il a fallu em-ployer
dans ce cas des électrodesimpolarisable.
Arago
avait observé que les oscillations d’uneaiguille
aimantéesont amorties par le
voisinage
d’une surfaceliquide. D’après
M.
Fleming,
cet effet serait dû non à l’inductionélectromagné- tique,
mais à la volatilisation duliquide ;
car, d’unepaht,
l’effetest
plus
fort avec l’étherqu’avec
l’acidesulfurique étendu ;
d’autrepart,
l’effet est le méme avec uneaiguille
de laiton et avec uneaiguille
d’acier.1VI.
Fleming
a calculé la valeur absolue des forces électromotrices d’induction dues au mouvement duGulf-stream,
du courantArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060025301
254
équatorial,
du courant de la Manche entre Douvres etCalais,
etc.La
plus grande
valeurdu’il
ait obtenue n’est que de dix Volts. Ilen conclut que les courants
électriques qui peuvent
en résulterson t
trop
faibles pour déformer sensiblement leslignes d’égale
dé-clinaiso n.
J. LIPPMANN.
HANKEL. - Ueber Photoelectricitat des Flusspathes (Photo-électricité du spath-fluor);
Abhandlungen der Königl. Sächs. Gesellsch. der Wissenschaften, I877.
A l’occasion de recherches sur les
propriétés thermo-électriques
des
cristaux,
l’auteur a été conduit à étudier l’électricitédéveloppée
par
l’exposition
à la lumière de cristaux violet sombre despath-
fluor de Weardale
(Angleterre).
Les effetsqu’il
a observés sontbeaucou p
plus
intenses que ceux fournis par l’échauffement du cristal ou par le frottement de sa surface avec unpinceau;
ils sontd’ailleurs de
signe contraire,
et parconséquent
doivent être attri- bués à une action propre de la lumière.L’électromètre
employé
par M. Hankel se compose d’une feuille d’or fixée âl’extréxnité d’unetige
de laitonisolée ;
depart
et d’autre de la feuille d’or sont deuxplaques
de laitonisolées,
mobiles aumoyen d’une vis
micrométrique ;
un commutateurpermet
de les fairecommuniquer
avec lespôles
d’unepile
deVolta,
formée depetites
élémentszinc,
cuivre et eau ; les extrémités de lapile
sontisolées,
et son milieu est en communication avec le sol par l’inter- médiaire destuyaux
du gaz.La sensibilité de
l’appareil
varie avec le nombre des éléments etla distance des
plaques;
on mesure ledéplacement
de la feuille d’or avec unmicroscope grossissant. 40 fois,
et muni d’un micro- mètretransparent. Quand
la sensibilité est relativementfaible,
onfait dans
chaque expérience
deuxobservations,
en renversant lespôles
de lapile; mais,
avec unappareil trés-sensible,
il est très-diffi cile
d’égaliser
exactement les deux moitiés de lapile
et de lesmainte nir consuantes : alors on ne fait
qu’une
seule observation.Pour étudier la tension aux différents
points
d’une surface cris-talline,
on se sert d’un fil deplatine
extrêmementfin,
réuni à lafeuille d’or et soudé à un fil