HAL Id: jpa-00237300
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Submitted on 1 Jan 1877
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J.-H. GLADSTONE ET ALFRED TRIBE. - Note on the electrolytic conduction of some organic bodies (Conductibilité électrique de quelques corps organiques);
Proceedings of the royal Society, mars 1877
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. J.-H. GLADSTONE ET ALFRED TRIBE. - Note on the electrolytic conduc- tion of some organic bodies (Conductibilité électrique de quelques corps organiques); Proceed- ings of the royal Society, mars 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.257-258.
�10.1051/jphystap:018770060025701�. �jpa-00237300�
257 dans l’eau.
D’après
la loi deBouguer, l’absorption
de la lumièresuit une
progression géométrique,
tandis que lesépaisseurs
d’eauaugmentent
enprogression arithmétique,
et la lumière très-forte-ment absorbée dans les
premières
couches traversées doit con-tinuer son
trajet
en mourantinsensiblement,
tandisquel’expérience
établit
qu’elle
s’éteint presquebrusquement.
Les nombreuses recherches de l’auteur lui
permettent
d’affirmm°que la diminution de
transparence
des eaux de l’été est enpartie
causée par des
poussières organiques
ensuspension
dans l’eau. Il attribue laplus grande
abondance de cespoussières
à cequ’sil appelle
lastratification thermique
de l’eau. L’eau de 1"étégarderait
en
suspension,
dans ses couches de densitésdifférentes, beaucoup plus
depoussières
que l’eauhomogène
et uniforrnément dense de l’hiver.DAMIEN.
J.-H. GLADSTONE ET ALFRED TRIBE. 2014 Note on the electrolytic conduction of
some organic bodies (Conductibilité électrique de quelques corps organiques); Pro- ceedings of the royal Society, mars I877.
Dans la
paroi
d’un tube de 5 millimètres de diamètreenviron,
on a soudé deux fils de
platine
distants l’un de l’autre d’environi millimètre. Le
petit
voltamètre ainsi formé est intercalé dans le circuit d’unepile
de I00 éléments Grove. Ungalvanomètre
asta-tique
donne l’intensité du courant. Enopérant
avec différentsliquides,
on a obtenu les résultats suivants : avec l’iodured’éthyle,
pas de courant; avec
l’alcool,
déviation de20° ; mouvement (com- niotion)
peumarqué
dans leliquide ;
l’alcool s’échauffe peu à peujusqu’à l’ébullition;
la déviation dugalvanomètre
croît avec latempérature;
du gazparaît
sedégager
à l’électrodenégative,
maisen
quantité
si faiblequ’on
nepeut
en être certain. Unmélange
d’iodure
d’éthyle
et d’alcool à volumeségaux
a donné augalvano-
mètre une déviation initiale de 3oO. Le
liquide
est violemmentagité ;
il passe aubrun,
et s’échauffe enquatre
minutesjusqu’à
l’ébullition;
la déviationgalvanométrique augmente jusqu’à 60° ;
enfin un
dégagement
de gaz semble avoir lieu aupôle positif.
Le
chloroforme,
l’acétated’éthyle,
le bromure depropylène,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060025701
258
les iodures
d’amyle
etd’isobutyle
secomportent
comme l’iodured’éthyle ;
ces corps, isolantsquand
ils sont purs,augmentent
la conductibilité de l’alcool.« Le
dégagement
de chaleurqui
a lieu dans cesliquides,
disentles auteurs, mérite d’être
remarqué.
Il est évidentqu’il
ne cor-respond
pas à une actionchimique ;
car il nes’y produit qu’une décornposi tion chimique insignifiante,
si même il s’enproduit.
oG. LIPPMANN.
THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS; 1876.
TROUVELOT. - Sur les taches voilées du Soleil, p. 169.
On sait que la
chromosphère
est une couche gazeusequi
entourele
Soleil,
et agénéralement
de I0 à I5 secondesd’épaisseur.
Cetteépaisseur
est,du reste,
variable etpeut
être assez faible pour que lachromosphère
devienne à peuprès transparente.
Dans cetétat,
elle laissevoir, d’après l’auteur,
des taches solairesqui
ne la tra-versent pas, comme les taches
ordinaires,
etqui paraissent
alorsrecouvertes d’un voile ou d’une sorte de brouillard : c’est
juste-
ment la
chromosphère transparente, qui
se trouveinterposée
entrela tache et notre oeil. De là le nom de taclzes voilées que donne l’auteur à ce genre nouveau de manifestations de l’activité solaire.
1Bf.
Trouvelot, qui
adéjà
fait à l’observatoire deCambridge (Massachussetts)
d’intéressantes études sur la constitutionphysi-
que des
planètes
et duSoleil,
a suivi la marche deplusieurs
de cestaches
voilées,
et en donne ladescription.
Les conclusionsgéné-
rales de son travail sont les suivantes :
I° En
I876,
et surtout dru 10juin
au 18août,
et à un moindredegré
enseptembre,
lachromosphère
aété,
sur toute la surfacedu
Soleil,
notablementplus
mince que d’habitude. Lesgranula-
tions ont été
plus petites
et moinsnombreuses ;
aucontraire,
lefond
grisâtre
surlequel
se détachent lesgranulations
a étéplus marqué
etplus
étendu.2° Il y a des taches visibles à travers la