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1 Premier exercice

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

U.E. Biologie Mathématique et Modélisation Master "Santé-Populations" - M1

Épreuve écrite - Printemps 2007/2008 Eléments de correction

1 Premier exercice

½ dx

dt =y

dy

dt =−2x+µy−x2y−x3

1.1

Un seul et unique point d’équilibre (0,0).

1.2

La matrice Jacobienne au point d’équilibre s’écrit : J=

µ 0 1

−2 µ

On obtient facilementdet(J) = 2>0ettr(J) =µ. Le déterminant est>0et la trace change de signe, on peut soupçonner une bifurcation de Hopf. La valeur de bifurcation estµ = 0.

1.3

∆ =µ28 Par conséquent, le discriminant est < 0 pour µ ∈]−2

2; 2

2[. Ainsi, dans cet intervalle de valeur pourµ, les valeurs propres deJsont complexes conjuguées :

λ1,2= µ 2 ±i

p28|

2

La partie réelle des valeurs propres s’annule pourµ = 0 et dRe(λ) = 12 >0.

La partie imaginaire des valeurs propres vaut

2lorsque µ = 0.

Les conditions du théorème de Poincaré-Andronov-Hopf sont donc vérifiées.

1.4

On se place à la bifurcation µ = 0.

Reste à étudier la stabilité du point d’équilibre à la bifurcation. Pour cela, on calcule l’indice de Marsden-McCracken. Pour cela, il faut d’abord mettre la matriceJ sous la bonne forme :

µ 0 ω ω 0

1

(2)

Il faut donc faire un changement de variables en passant dans la base des vecteurs propres. Les valeurs propres sont λ1,2 =±i√

2. Recherchons les vecteurs propres.

On chercheV = (α, β)tel que JV =λV : µ 0 1

−2 0

¶ µ α β

=i√ 2

µ α β

⇔β =i√

On prend donc :

V = µ 1

i√ 2

= µ 1

0

¶ +i

µ 0 2

Ainsi, la matrice de passage s’écrit : P=

µ 1 0 0 2

avec P−1 =

µ 1 0 0 1±√

2

Finalement, en calculant ˜J=P−1JP, il vient :

˜J=

µ 0 2

−√ 2 0

Soitω =

2. Le changement de variables à faire est doncY =P X avec X= (x, y) etY = (u, v) : (

˙ u=

2v

˙ v=−√

2u 1

2u3−u2v

On calcule maintenant les dérivées successives intervenant dans le calcul de l’indice : fu= 0

gu =−√ 2 3

2u22uv guu=6

2u−2v guuv=−2 gv =−u2 gvv= 0 guv=−2u

Toutes les dérivées en u sont nulles.Il vient finalement I = −2√

2. I eset < 0 ce qui signifie que le point d’équlibre (0,0)à la bifurcation est asymptotiquement stable. Il s’agit donc d’une bifurcation de Hopf supercritique.

1.5 Diagramme de bifurcation

2

(3)

2 Second exercice

On considère la matrice de jeu suivante : A=

 0 −1 −1

1 0 1

−1 1 0

2.1

Le gain moyen vaut ∆ = 2yz2xz. Le système complet s’écrit :



˙

x=x[−y−z−2z(y−x)]

˙

y=y[x+z−2z(y−x)]

˙

z=z[−x+y−2z(y−x)]

2.2

En remplaçant zpar1−x−y on obtient facilement :

½ x˙ =−x[1−x+ 2(y−x)(1−x−y)]

˙

y =y[1−y−2(y−x)(1−x−y)]

2.3

Il y a 5 points d’équilibre : (0,0),(1,0),(0,1),(1/2,0),(0,1/2). La matrice jacobienne du système s’écrit :

J=

µ −1 + 6x−6x22y+ 2y2 −2x+ 4xy 2y4xy 16y+ 6y2+ 2x2x2

On détermine ainsi la stabilité des différents points d’équilibre : – J(0,0)=

µ −1 0 0 1

:(0,0)est un Point Selle – J(1,0)=

µ −1 −2

0 1

:(1,0)est un Point Selle – J(0,1)=

µ −1 0 2 1

:(0,1)est un Point Selle – J(1/2,0) =

µ 1/2 −1 0 3/2

:(1/2,0)est un Noeud Instable – J(0,1/2) =

µ −3/2 0 1 −1/2

:(0,1/2)est un Noeud Asymptotiquement Stable

2.4

Voir page suivante.

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