Exercice 1
1. La transformation du système par la méthode du pivot (avec c 6= 0 ) conduit aux systèmes équivalents
cx −az = m
−cy +bz = 1
−bx +ay = n
cx −az = m
−cy +bz = 1 +ay −
abcz = n +
bcm
cx −az = m
−cy +bz = 1 0 = n +
bcm +
acLe système admet des solutions si et seulement si
cn + bm + a = 0
Dans ce cas, l'ensemble des solutions est formé par les triplets ( m
c , − 1
c , 0) + z( a c , b
c , 1) où z est un réel arbitraire.
2. Le produit des deux matrices donne
tAA = (a
2+ b
2+ c
2)I
4. On en déduit que la matrice A est inversible d'inverse
A
−1= 1 a
2+ b
2+ c
2t
A
Par conséquent, l'équation AX = C d'inconnue X admet une unique solution
A
−1C = 1
a
2+ b
2+ c
2t
AC
= 1
a
2+ b
2+ c
2
−cm + bn + ap c − an + bp
−b + am + cp a + bm + cn
3. Notons S
1le système de la question 1. et S
2celui de la question 2.
Il est évident que si
x y z 0
est une solution de S
2alors (x, y, z) est solution de S
1; dans ce cas on a p = ax + by + cz . Réciproquement, si (x, y, z) est solution de S1 et
p = ax + by + cz alors
x y z 0
est solution de S
2.
Ainsi, en utilisant l'expression des solutions de S
2trouvée en 2., on peut exprimer les solutions de S
1en fonction d'un nouveau paramètre µ . Ces solutions sont
1
α
2(cm − bn, −c + an, b − am) + µ(a, b, c)
Exercice 2
Décomposons en éléments simples la fraction 4X − 3 X(X − 2)(X + 2) il vient :
4X − 3
X (X − 2)(X + 2) = 1 8
6
X − 11
X + 2 + 5 X − 2
On en déduit
n
X
k=3
4k − 3
k(k − 2)(k + 2) = 1 8 6
n
X
k=3
1 k − 11
n
X
k=3
1 k + 2 + 5
n
X
k=3
1 k − 2
!
= 1 8 6
n
X
k=3
1 k − 11
n+2
X
k=5
1 k + 5
n−2
X
k=1
1 k
!
Comme 6 − 11 + 5 = 0 , les termes des sommes entre 5 et n − 2 disparaissent. Il reste :
n
X
k=3
4k − 3
k(k − 2)(k + 2) = 1 8
6( 1
3 + 1
4 ) + 5(1 + 1 2 + 1
3 + 1 4 ) − ε
noù ε
nest formé de termes qui tendent vers 0. On en déduit que
n
X
k=3
4k − 3
k(k − 2)(k + 2) → 1 8
6( 1
3 + 1
4 ) + 5(1 + 1 2 + 1
3 + 1 4 )
= 167 96
Exercice 3
1. Si les réels ne sont pas distincts, les formes ne le sont pas non plus. Elles constituent donc une famille liée. Si les réels sont deux à deux distincts, considérons les polynômes d'interpolation de Lagrange :
P
a= (X − b)(X − c)(X − d)
(a − b)(a − c)(a − d) , P
b= (X − a)(X − c)(X − d) (b − a)(b − c)(b − d) P
c= (X − a)(X − b)(X − d)
(c − a)(c − b)(c − d) , P
d= (X − a)(X − b)(X − c) (d − a)(d − b)(d − c)
Si αf
a+ βf
b+ γf
c+ δf
dest la forme nulle, en prenant successivement les valeurs en P
a, P
b, P
c, P
don obtient α = β = γ = δ = 0 ce qui prouve que la famille est libre.
2. D'après 1., la famille f
0, f
1, f
2, f
3est une base de E
3?.
Les réels x
0, x
1, x
2, x
3sont en fait les coordonnées de la forme linéaire P →
Z
1 0P(t) dt
dans cette base. Pour calculer ses coordonnées, on prend les valeurs aux polynômes d'interpolation P
0, P
1, P
2, P
3. Il vient
x
0= − 1 6
Z
1 0(t − 1)(t − 2)(t − 3) dt = 3
8 x
1= 1 2
Z
1 0t(t − 2)(t − 3) dt = 19 24 x
2= − 1
2 Z
10
t(t − 1)(t − 3) dt = − 5
24 x
3= 1 6
Z
1 0t(t − 1)(t − 2) dt = 1 24 On peut détailler le calcul de x
0:
x
0= − 1 6
Z
1 0t
3− 6t
2+ 11t − 6
dt = − 1 6
1
4 − 2 + 11 2 − 6
=
− 1 6 − 9
4
= 3 8 Les calculs pour x
1, x
2, x
3sont analogues.
3. La relation proposée par l'énoncé est équivalente au sytème de quatre équations obtenu en écrivant l'égalité pour les polynômes 1 , t , t
2, t
3.
Ce système est linéaire par rapport à A et B . Transformons le par opérations élémen- taires
A + B =1 aA + bB = 1 2 a
2A + b
2B = 1 3 a
3A + b
3B = 1 4
⇔
A + B =1 (b − a)B = 1
2 − a b(b − a)B = 1
3 − a 2 b
2(b − a)B = 1
4 − a 3
⇔
A + B =1 (b − a)B = 1
2 − a 0 = 1
3 − a 2 − b( 1
2 − a) 0 = 1
4 − a 3 − b( 1
3 − a 2 ) Ce système admet des solutions si et seulement si les deux dernières équations sont vériées. Ce qui revient à
a + b = 1 et ab = 1 6
C'est à dire lorsque a et b sont les racines de t
2− t +
16= 0 . Choisissons
a = 1 2 (1 −
r 2
3 ) b = 1
2 (1 + r 2
3 ) En reportant dans les deux premières équations, on trouve
A = B = 1 2
Réciproquement, le système est vérié pour ces valeurs. Cela signie que la relation est vraie pour les polynômes 1 , t , t
2, t
3. Elle est donc vériée par linéarité dans E
3tout entier.
4. La formule
Z
1 0P (t) dt = 1
3 (P (u) + P (v) + P(w))
est vériée pour tous les P de E
3si et seulement si elle est vraie pour les polynômes
1 , t , t
2, t
3. On forme donc un système de quatre équations
1 = 1
3 + 1 3 + 1
3 1
2 = 1
3 (u + v + w) 1
3 = 1
3 (u
2+ v
2+ w
2) 1
4 = 1
3 (u
3+ v
3+ w
3)
⇔
u + v + w = 1 2 u
2+ v
2+ w
2=1 u
3+ v
3+ w
3= 3 4
Ce système n'est pas linéaire. Posons
s = u + v + w t = uv + uw + vw p = uvw.
Alors :
u
2+ v
2+ w
2= s
2− 2t
(u
2+ v
2+ w
2)s = u
3+ v
3+ w
3+ (u
2v + u
2t + · · · ) ts = (u
2v + u
2t + · · · ) + 3p
.
Finalement
(s
2− 2t)s = u
3+ v
3+ w
3+ ts − 3p ⇒ u
3+ v
3+ w
3= s
3− 3ts + 3p.
Le système s'exprime en s , t , p comme
s = 3
2 s
2− 2t = 1 s
3− 3ts + 3p = 3 4
⇒
s = 3
2 t = 5 8 p = 1 6
La formule est vériée si et seulement si u , v , w sont les trois racines de X
3− 3
2 X
2+ 5 8 X − 1
6 .
Exercice 4
1. Il est immédiat que I
0=
π4. De plus, en faisant apparaitre la dérivée du dénominateur : I
1=
arctan t +
12ln(1 + t
2)
10
=
π4+
12ln 2 .
2. Le polynôme P
nest le quotient de la division de (1 + X)
npar 1 + X
2, a
n+ b
nX en est son reste. De plus :
(1 + t)
n+1= (1 + t)(1 + t
2)P
n+ (1 + t)(a
n+ b
nt)
= (1 + t
2) ((1 + t)P
n+ b
n) + a
n− b
n+ (a
n+ b
n)t On en déduit P
n+1= (1 + t)P
n+ b
n, a
n+1= a
n− b
n, b
n+1= a
n+ b
n.
En additionnant : a
n=
12(a
n+1+ b
n+1) puis b
n= 2a
n−1− a
n. En remplaçant dans l'expression de b
n+1, on obtient nalement
a
n+1= 2a
n− 2a
n−1De même, b
n=
12(b
n+1− a
n+1) , a
n+1= −2b
n+ b
n+1, b
n+1= 2b
n− 2b
n−1. Les racines de l'équation caractéristique de cette relation sont √
2e
iπ4. Les suites sont donc des combinaisons linéaires de (2
n2cos
nπ4)
n∈Net de (2
n2sin
nπ4)
n∈N. Après calculs, on trouve
a
n= 2
n2cos nπ
4 , b
n= 2
n2sin nπ 4 3. On peut écrire I
nde manière analogue au calcul de I
1:
I
n= Z
10
P
n(t)dt + a
nπ 4 + b
n2 ln 2
La primitive de P
nnulle en 0 est à coecients rationnels, posons p
n= R
10
P
n(t)dt , c'est bien un nombre rationnel . Posons q
n=
12b
n, r
n=
14a
n. Ils sont rationnels car a
net b
nsont entiers d'après la relation de récurrence .
D'après l'expression de b
n, q
n= 0 si et seulement si n est un multiple de 4 . 4. Après simplications, on trouve
I
n+2− 2I
n+1− 2I
n= Z
10
(1 + t)
ndt = 2
n+1− 1 n + 1 On a déja montré que les deux autres expressions étaient nulles.
On en déduit que p
n+2− 2p
n+1− 2p
n=
2n+1n+1−1. En particulier :
p
0= 0, p
1= 0, p
2= 1, p
3= 7
2 , p
4= 22
3 , p
5= 137
12
5. Posons φ(t) =
1+t1+t2et intégrons par parties :
I
n= 1
n (1 + t)
nφ(t)
10
− 1 n
Z
1 0(1 + t)
nφ
0(t)dt
= 1
n (1 + t)
nφ(t)
10
− 1 n
1
n + 1 (1 + t)
n+1φ
0(t)
10
+ 1
n(n + 1) Z
10
(1 + t)
n+1φ
00(t)dt
= 2
nn − 2
n+1φ
0(1) n(n + 1) + R
navec R
n= −
n1+
n(n+1)φ0(0)+
n(n+1)1R
10
(1 + t)
n+1φ
00(t)dt . Il est clair que les deux premiers termes sont négligeables devant
2nn2. Quant au dernier, comme φ
00est continue sur [0, 1] , il est dominé par
1 n(n + 1)
Z
1 0(1 + t)
n+1dt = 2
n+2n(n + 1)(n + 2)
et donc négligeable devant
2nn2. Comme φ
0(1) = −
12, on peut écrire le développement demandé avec
A = B = 1
Exercice 5
1. a. En utilisant les opérations L
4← L
4− αL
1et L
2← L
2− 2L
1, le rang de A est
aussi celui de
1 1 0 0
0 −1 1 1
0 0 0 α
0 0 0 0
On en déduit que le rang est 2 si α = 0 , le rang est 3 sinon.
b. Pour déterminer une base de l'image, on cherche 2 ou 3 colonnes combinaisons des colonnes de A et les engendrant. Pour la base du noyau, on cherche des combinaisons nulles de colonnes de A . On obtient :
si α = 0 : Im f = Vect(e
1, e
2) , ker f = Vect(e
3− e
4, e
1− e
2− e
3).
si α 6= 0 : Im f = Vect(e
2, e
3, e
1+ αe
4) , ker f = Vect(e
1− e
2− e
3) .
c. Pour toutes les valeurs du réel α , l'image et le noyau de f sont supplémentaires.
En eet, dans les deux cas, la somme des dimensions est 4 . Il sut donc de vérier que l'intersection est réduite au vecteur nul. Pour cela, examinons l'image d'un vecteur de l'image.
Dans le cas α = 0 .
1 1 0 0 2 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0
λ µ 0 0
=
λ + µ 2λ + µ
0 0
=
0 0 0 0
⇒
( λ + µ = 0
2λ + µ = 0 ⇒ λ = µ = 0
Dans le cas α 6= 0 .
1 1 0 0 2 1 1 1 0 0 0 α α α 0 0
x
1x
2x
3αx
1
=
x
1+ x
2(2 + α)x
1+ x
2+ x
3α
2x
1α(x
1+ x
3)
=
0 0 0 0
⇒ x
1= x
2= x
3= 0 Un autre moyen simple de montrer que les espaces sont supplémentaires serait de former des famille en concaténant les bases obtenues pour le noyau et l'image chaque cas puis de calculer le rang de la matrice de ces familles. On trouverait facilement 4 ce qui montrerait que ce sont des bases et donc que les espaces sont supplémentaires.
2. D'après la base de Im f trouvée à la question précédente lorsque α 6= 0 , on peut choisir λ = 1 soit ε
1= e
1+ αe
4, ε
2= e
2, ε
3= e
3.
En fait on doit choisir λ = 1 car, si e
1+ αe
4∈ Im f , il existe des réels u , v , w tels que
e
1+ αe
4= ue
2+ ve
3+ w(e
1+ αe
4) ⇒
( λ = w coe. de e
1α = wα coe. de e
4⇒ w = λ = 1 3. L'application g est linéaire par dénition, elle prend ses valeurs dans F = Im f puisque
c'est une restriction de f . D'autre part :
g(ε
1) = e
1+ 2e
2+ αe
4+ α(e
2+ αe
3) = e
1+ αe
4+ (2 + α)e
2+ α
2e
3= ε
1+ (2 + α)ε
2+ α
2ε
3g(ε
2) = e
1+ e
2+ αe
4= ε
1+ ε
2g(ε
3) = e
2= ε
2Mat
Bg =
1 1 0
2 + α 1 1 α
20 0
4. L'application g est inversible car c'est la restriction de f à un supplémentaire de son noyau. Le calcul de la matrice inverse conduit à
Mat
Bg
−1= 1 α
2
0 0 1
α
20 −1
−α
2α
2−(α + 1)
5. a. Les conditions de l'énoncé dénissent h dans F par prolongement linéaire en préci- sant les images d'une base de F . Comme ker f et F = Im f sont supplémentaires, poser h(x) = 0 pour x dans ker f comme l'impose l'énoncé achève de dénir h dans E . Il prend évidemment ses valeurs dans E , c'est donc bien un endomor- phisme.
Écrivons d'abord la matrice de h dans B
0= (ε
1, ε
2, ε
3, ε
4) avec ε
4= e
1− e
2− e
3. Comme (ε
4) est une base de ker f , on a :
Mat
B0h = 1 α
2
0 0 1 0
α
20 −1 0
α
2α
2−(α + 1) 0
0 0 0 0
Utilisons ensuite la formule de changement de base Mat
Ch = P
−1Mat
B0
h · P avec P = P
B0C. D'autre part :
ε
1= e
1+ αe
4ε
2= e
2ε
3= e
3ε
4= e
1− e
2− e
3⇒
e
1= ε
2+ ε
3+ ε
4e
2= ε
2e
3= ε
3e
4= 1
α (ε
1− ε
2− ε
3− ε
4)
P
−1=
1 0 0 1 0 1 0 −1 0 0 1 −1 α 0 0 0
P =
0 0 0
α11 1 0 −
α11 0 1 −
α11 0 0 −
α1
D = Mat
C
h = 1
α
3
α 0 α −1
−α 0 −α α
2+ 1 α
3− α
2− α α
3−α
2− α −2α
2+ α + 1
α
20 α
2−α
b. Il ne faut surtout pas calculer le produit matriciel. Remarquons plutôt que ADA est la matrice dans B de f ◦ h ◦ f . Dans ker f , l'endomorphisme f ◦ h ◦ f est toujours nul ; dans Im f , h ◦ f = h ◦ g = Id
Imfdonc f ◦ h ◦ f coïncide avec f . Comme ker f et Im f sont supplémentaires et que f ◦ h ◦ f et f coïncident sur ces sous-espaces, ils sont égaux dans E tout entier. On en déduit ADA = A .
Exercice 6
1. La primitive de la fonction à intégrer est évidente :
Z
1 0dx (1 + x)
2=
− 1 1 + x
10
= − 1
2 + 1 = 1 2 . 2. On dénit la fonction f dans [0, 1] par
∀x ∈ [0, 1] , f (x) = 1 (1 + x)
2.
C'est une fonction continue qui permet d'interpréter chaque a
ncomme une somme de Riemann dont la suite converge vers une intégrale
a
n= 1 n
n−1
X
k=0
1
(1 +
kn)
2= 1 n
n−1
X
k=0
f ( k
n ) ⇒ (a
n)
n∈N∗→ Z
10
1
(1 + x)
2dx = 1 2 . 3. Soit F ∈ C
2([a, b]) .
a. La formule de Taylor avec reste intégral appliquée à F entre a et b à l'ordre 1 s'écrit :
F (b) = F (a) + (b − a)F
0(a) + R avec R = Z
ba
(b − t)F
00(t) dt.
b. Comme F
00est continue, elle est bornée sur le segment et atteint ses bornes m = min
[a,b]
F
00, M = max
[a,b]
F
00.
Les bornes a < b sont dans le bon sens avec b − t ≥ 0 , on peut intégrer l'encadrement. Il vient
m Z
ba
(b − t) dt ≤ R ≤ M Z
ba
(b − t) dt avec Z
b a(b − t) dt = 1
2 (b − a)
2⇒ 2
(b − a)
2R ∈ [m, M ] ⇒ ∃c ∈ [a, b] tq R = (b − a)
22 F
00(c).
4. a. D'après les questions précédentes, b
nest la diérence entre l'intégrale de f et une de ses sommes de Riemann. Découpons l'intégrale avec la subdivision régulière :
b
n=
n−1
X
k=0
Z
k+1nk n
f(x) dx − 1 n f ( k
n )
! .
Notons F une primitive de f et appliquons le résultat de la question 3.b. (reste de Lagrange) à F entre
nket
k+1n.
∃c
k∈ k
n , k + 1 n
tq F ( k + 1
n ) = F ( k n ) + 1
n f ( k n ) + 1
2n
2f
0(c
k).
Ceci s'écrit encore
Z
k+1nk n
f(x) dx − 1 n f ( k
n ) = 1
2n
2f
0(c
k) ⇒ b
n=
n−1
X
k=0
1 2n
2f
0(c
k)
⇒ 2nb
n= 1 n
n−1
X
k=0
f
0(c
k).
Comme c
k∈
kn
,
k+1n, la dernière somme est une somme de Riemann de f
0attachée à la subdivision régulière.
b. Comme f
0est continue, la somme de Riemann précédente converge vers l'intégrale
(2nb
n)
n∈N∗→ Z
10