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(2)
(3)

Contents

1 Propri´et´es g´en´erales pour les points efficients. 21

2 Dualit´e pour les applications vectorielles multivoques. 41 3 Propri´et´es g´en´erales pour les sous-diff´erentiels vectoriels. 60 4 Le cas correspondant au cˆone engendr´e par l’ ´epigraphe. 65

5 ε-sous-diff´erentiels. 73

6 Le cas correspondant au cˆone contingent. 86

7 Le cas correspondant au cˆone tangent de Clarke. 91

8 Sous-diff´erentiels non-convexes. 101

9 Propri´et´es d’optimalit´e. 113

10 R´egles de calcul. 119

11 Comparaison avec les sous-diff´erentiels connus. 131

12 R´egles de calcul pour les applications multivoques. 145

13 Propri´et´es pour les applications multivoques r´eelles. 157 14 D´eriv´ees directionelles pour les applications multivoques. 160 15 Conditions d’existence pour le sous-diff´erentiel vectoriel. 164

16 Application pour le probl`eme de s´elections. 176

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Introduction G´en´erale

En 1972, M. Valadier a pr´esent´e dans l’article intitul´e“Sous-diff´erentiabilit´e des fonctions convexes `a valeurs dans un espace vectoriel ordonn´e”des g´en´eralisations de deux th´eor`emes de Moreau, sur la sous-diff´erentiabilit´e des fonctions convexes continues en un point.

D’apr`es M. Valadier, l’´etude de la sous-diff´erentiabilit´e des fonctions convexes `a valeurs dans un espace vectoriel ordonn´e n’a ´et´e ab ord´ee que par C. Raffin [68] dans le cadre de l’espace IRI.

Les r´esultats de Valadier concernent le sous-diff´erentiel convexe pour une fonctionf entre deux espaces vectoriels topologiques X etY et donn´e par

f(x0) ={T ∈ L(X, Y)| T(x−x0)≤f(x)−f(x0),∀x∈X}.

Le th´eor`eme principal de cet article papier g´en´eralise pour les fonctions `a valeurs dans un espace vectoriel topologique ordonn´e normal qui est un treillis vectoriel complet, le r´esultat bien connu pour les fonctions r´eelles : le sous-diff´erentiel en un point de continuit´e d’une fonction convexe est une partie convexe non-vide ´equicontinue de L(X, Y). De plus, (sous les mˆeme hypoth`eses), il ´etablit la formule de liaison (bien connue) dans le cas r´eel, entre le sous-diff´erentiel et une d´eriv´ee directionnelle f(x0, h) (introduite aussi dans cet article)

f(x0, h) = max{T h, T ∈∂f(x0)}.

Des propri´et´es d’´equicontinuit´e pour le sous-diff´erentiel ont ´et´e ´egalement donn´ees sous des conditions diff´erentes. Renon¸cant aux conditions de continuit´e def enx0 et de normalit´e de Y, on suppose que les intervalles [x, y] de Y sont born´es et que f est major´ee au voisinage dex0.

L’´etude de la sous-diff´erentiabilit´e vectorielle dans le cadre des treillis ordonn´es a ´et´e poursuivie et a donn´e lieu `a de nombreuses contributions, notamment par A.G. Kusraev, S.S.

Kutateladze, A.M. Rubinov, N. Papageorgiou. Ce dernier a d´evelopp´e des r`egles de calculs ( la g´en´eralisation de la formule de Moreau-Rockafellar pour la somme des applications convexes continues, la r`egle de calcul pour la composition et le supr´emum des fonctions convexes) ainsi qu’une th´eorie de la dualit´e, similaire `a celle existant dans le cas r´eel. Ensuite, il a propos´e, toujours pour les fonctions `a valeurs dans un treillis ordonn´e de Banach, une g´en´eralisation du sous-diff´erentiel de Clarke pour les applications localement o-Lipschitz; `a cette occasion il a d´efini une notion de d´eriv´ee directionnellef(x, h) par

f(x, h) = sup

limsup

n→∞

f(xn+λnd)−f(xn)

λn , (xn, λn)(x,0)

et introduit le sous-diff´erentiel

Pf(x) ={T ∈ L(X, Y), T(h)≤f(x, h),∀h∈X}.

(6)

Avec ce type de sous-diff´erentiel, il a g´en´eralis´e les r´esultats connus pour les applications lip- schitziennes r´eelles et a aussi donn´e des r`egles de calcul concernant la somme, la composition et des conditions n´ecessaires pour l’existence des points de minimum.

Toujours dans le cadre de treillis ordonn´es, L. Thibault a propos´e un sous-diff´erentiel vectoriel, d´efini aussi par une d´eriv´ee directionnellef(x, h) construite dans ce cas en utilisant le cˆone tangent de Clarke ; ce sous-diff´erentiel, d´efini par

Tf(x) ={T ∈ L(X, Y)| T(h) f(x, h),∀h∈X}

a ´et´e utilis´e pour l’´etude des fonctions ”strictement compactement lipschitziennes”, une notion qui g´en´eralise la notion de fonction ”strictement diff´erentiable” et qui co¨incide avec la notion de fonction lipschitzienne dans le cas des espaces de dimension finie.

On remarque que tous ces sous-diff´erentiels co¨incident pour les fonctions convexes avec le sous-diff´erentiel introduit par M. Valadier.

J. Zowe, propose en 1974, dans l’article ”Subdifferentiability of convex functions with values in an ordered vector space” une autre approche qui ne n´ecessite pas la structure de treillis mais impose des conditions topologiques suppl´ementaires sur le domaine de la fonction. Il a d´emontr´e que le r´esultat d’existence pour le sous-diff´erentiel convexe prouv´e par M. Valadier reste vrai si X est un espace de Mackey et si l’int´erieur du cˆone dual de Y (pour la topologie de Mackey) est non vide. Ce r´esultat est donc applicable lorsque X est un espace r´eflexif etY un espace semi-r´eflexif ordonn´e par un cˆone avec une base faiblement compacte. Le r´esultat de J. Zowe a ´et´e ´etendu par M.M. Day, J. Jahn, qui traite aussi le probl`eme de la sous-diff´erentiabilit´e r´eguli`ere pour des fonctions convexes.

Cette approche ouvre une autre direction d’´etude de la sous-diff´erentiabilit´e vectorielle par scalarisation. En suivant ce point de vue, J.B. Hiriart-Urruty et L. Thibault ont donn´e une g´en´eralisation du sous-diff´erentiel de Clarke pour les applications localement lipschitzi- enne f :X →Y o`u X est un espace de Banach s´eparable etY un espace de Banach r´eflexif s´eparable. Dans ce cadre, ils ont montr´e l’existence d’un ensemble Γ(f, x0), convexe, ferm´e deL(X, Y) maximal pour lequel

∂y◦f(x0) = yΓ(f, x0), pour touty ∈Y. Cet ensemble Γ(f, x0) est en faite plen{∂Hf(x0)} o`u Hf(x0) = co{DH

f(x0)} et DH

est l’ensemble des limites de la forme lim

n→∞Df(xn) avecDf(xn), le sous-diff´erentiel de Hadamard, xn x0 et H soit l’ensemble o`u f est diff´erentiable au sens de Hadamard (cet ensemble a un compl´ementaire de mesure de Haar nulle).

Ce sous-diff´erentiel peut ˆetre consid´er´e comme une g´en´eralisation du sous-diff´erentiel r´eel de Clarke qui est caract´eris´e comme l’enveloppe convexe des limites des gradients.

Pour le cas des espace de dimension finie, F.H. Clarke a d´ej`a utilis´e la g´en´eralisation du sous-diff´erentiel donn´e par l’enveloppe convexe des toutes les matrices obtenus comme limites des suites de type (Df(xi))i o`u xi →x0 et Df(xi) est la matrice Jacobien classique (supposant qu’elle existe en xi). Il est bien connu que pour le casY = IR, le sous-diff´erentiel

(7)

d’une fonction convexe co¨incide avec le sous-diff´erentiel de Clarke, mais pour un espace de dimension sup´erieure a 1, cette ´egalit´e ne reste pas valable si on consid`ere ce dernier type de g´en´eralisation du sous-diff´erentiel.

Pour les application localement lipshitzienne entre deux espace de Banach, A. Ioffe a de son cˆot´e propos´e une notion de sous-diff´erentiel g´en´eralis´e (un cas particulier pour la notion de jauge multivoque) exprim´e par la correspondance :

y −−→−→ {x ∈X | x, h ≤ y, f(x+h)−f(x), ∀h∈X}.

Dans les ann´ees quatre-vingt, un autre type de sous-diff´erentiel vectoriel s’impose, no- tamment le sous-diff´erentiel de type Pareto, qui permet l’´etude de probl`emes d’optimisation Pareto, en liaison avec les propri´et´es topologiques de l’espace et du cˆone qui engendre l’ordre.

Des r´esultats concernant ce sous-diff´erentiel (des r`egles de calcul et des applications dans la th´eorie de la dualit´e vectorielle) ont ´et´e donn´es par T. Tanino et Y. Sawaragi dans le cas des espaces de dimension finie, et ult´erieurement A.B. N´emeth, G. Isac, V. Postolic˘a ont ´etendu ces r´esultats dans le cas de la dimension infinie.

Dans les ann´ees quatre-vingt-dix, B. Mordukhovich a introduit un autre objet pour l’´etude des applications multivoques `a graphe ferm´e. Il s‘agit de la coderiv´e (qui permet aussi d’introduire un autre type de sous-diff´erentiel pour les applications r´eelles), li´ee au cˆone normal introduit par K. Kruger et B. Mordukhovich. Cette notion permet de traiter beaucoup d‘applications: en analyse non lin´eaire, au contrˆole optimal, etc..

On rappelle aussi, parmi les plusieurs math´ematiciens qui ont contribu´e `a l’´etude de la sous-diff´erentiabilit´e vectorielle, J. Borwein, J.P. Penot, C. Malivert, M. Th´era, M. Volle, T.

Reiland, H. Sweetser, etc.

Face `a ces nombreux types des sous-diff´erentiels vectoriels, on est conduit `a se poser une question naturelle. Est-il possible de trouver une proc´edure g´en´erale qui permette de retrouver tous ces sous-diff´erentiels comme des cas particuliers? C’est le but que nous nous sommes fix´ees dans cette th`ese, de trouver une approche unitaire en utilisant `a la fois la notion de point efficient ainsi que la scalarisation.

Les ensembles des points efficients approch´es ´etudi´es dans le premier chapitre ont per- mis d’introduire un nouveau type de “domination” et les r´esultats assurent des conditions pour que cette propri´et´e soit satisfaite (sp´ecialement le Th´eor`eme 1.3) ont ´et´e utilis´es sys- t´ematiquement dans le Chapitre 3 pour ´etablir des r`egles de calcul pour les applications multivoques vectorielles.

Elles ont permis aussi, l’introduction d’un nouveau “lagrangian” et le Th´eor`eme 1.3 a

´

et´e utilis´e pour la g´en´eralisation des r´esultats connus pour la th´eorie de la dualit´e dans des espaces de dimension finie.

Concernant les applications multivoques, le th´eor`eme de Michael sur l’existence d’une s´election continue pour une application multivoque s.c.i. de graphe ferm´e, nous a donn´ee l’id´ee de trouver une s´election ayant le mˆeme sous-diff´erentiel que l’application multivoque consid´er´ee;

la derni`ere partie de cette th`ese a ´et´e consacr´e `a ce prob l`eme.

(8)

Le deuxi`eme chapitre traite la sous-diff´erentiabilit´e `a l’aide de la scalarisation; des nou- veaux types des sous-diff´erentiels ont ´et´e introduits, leurs propri´et´es principales ont ´et´e mise en ´evidence ainsi que la liaison avec les sous-diff´erentiels vectoriels d´ej`a connus.

Parmi les r´esultats g´en´eralis´es, nous avons d´emontr´e le th´eor`eme de la valeur moyenne de Zagrodny, le th´eor`eme de Correa-Jofr´e-Thibault concernant la liaison entre la monotonie du sous-diff´erentiel et la convexit´e de la fonction ainsi que quelques r´esultats d’existence, r`egles de calcul et propri´et´es d’optimalit´e.

La th`ese est structur´ee en trois chapitres.

1. La premi`ere partie est consacr´ee aux points efficients et approximativement efficients qui seront utilis´es pour l’´etude des sous-diff´erentiels de type Pareto pour des fonctions et des applications multivoques vectorielles.

On ´etudie une notion d’infimum introduite par S. Dolecki et C. Malivert, V. Postolic˘a `a partir de la notion de fermeture sup´erieure d’un ensemble. De plus, comme dans le cas scalaire, on peut consid´erer une notion d’infimum approximatif et on ´etudie des propri´et´es g´en´erales, des r´esultats d’existence et de domination bas´es sur un nouveau type de domination en utilisant les points d’infimum.

D´efinitions.

Soit Z un espace localement convexe ordonn´e par un cˆone propre, convexe, ferm´e Z+ et A⊂Z, un ensemble non-vide tel que A={+∞}, ε∈Z+.

1. On dit que le point p Z est un point de ε-infimum pour A s’il n’existe pas a A tel que a <Z+ p−ε. L’ensemble des points de ε-infimum sera not´e par εI N F(A|Z+).

2. On dit quep∈Z est un point de ε-minimum pour A sipest un point de ε-infimum pour A et p∈A. L’ensemble des points deε-minimum pour A sera not´e par εM I N(A|Z+).

3. On dit que p Z est un point de ε-infimum approch´e pour A si p est un point de ε-infimum pour A et si pour tous p Z, p >Z+ p, il existe a A tel que a <Z+ p. L’ensemb le des points de ε-infimum approch´es pour Asera not´e εI N F1(A|Z+).

De fa¸con analogue, on peut d´efinir les ensemblesεSUP A,εM AX A, εSUP1A.

Si l’int´erieur du cˆoneZ+ est non vide, on note les ensembles des points efficients par rapport au cˆone IntZ+∪ {0} par εwI N F A, εwM I N A, εwI N F1A, respectivement, εwSUP A,

εwM AX A,εwSUP1A.

Le r´esultat central du premier chapitre est le th´eor`eme suivant qui donne des conditions suffisantes pour avoir la non vacuit´e de l’ensemblewI N F1A et aussi pour qu’une condition g´en´erale de domination pour A soit satisfaite.

Th´eor`eme.

Soit (Z, τ) un espace localement convexe ordonn´e par un cˆone convexe, point´e, normal d’int´erieur non vide Z+. On suppose que le cˆone ferm´e clZ+ est de Daniell. Alors,

1. Pour chaque ensembleA ⊆Z tel que wI N F A={−∞} on a wI N F1A=, A⊆wI N F1A+ IntZ+{0}

(9)

et

wI N F A= (wI N F1A−IntZ+∪ {0})∪ {−∞};

2. Pour chaque ensembleA ⊆Z tel que wSUP A={−∞}on a wSUP1A =, A⊆wSUP1A−IntZ+

{0} et

wSUP A= (wSUP1A+ IntZ+∪ {0})∪ {+∞}.

Ce th´eor`eme sera syst´ematiquement utilis´e pour l’´etude du probl`emeI N F SU P, une g´en´eralisation du probl`eme classiqueM I N M AX et aussi pour les calculs avec des applications multivoques dans le Chapitre 3.

Le probl`eme I N F SU P (etSUP I N F) est d´efini de la mani`ere suivante:

wI N F1

xX

wSUP1f(x, Y) (respectivement

wSUP1

yY

wI N F1f(X, y).)

Les r´esultats principaux obtenus g´en´eralisent les r´esultats concernant le probl`eme MINMAX et les points selles, connus pour les espaces de dimension finie.

Th´eor`eme.

Si Z est un espace localement convexe, ordonn´e par un cˆone convexe, point´e, normal ferm´e d’int´erieur non vide Z+ qui est de Daniell et si f :X×Y →Z est une application telle que (x0, y0) est un µ−η point faiblement selle pour f, avec µ, η∈IntZ+, alors il existe

α∈wI N F1

xX

wSUP1f(x, Y) et

β ∈wSUP1

yY

wI N F1f(X, y) tels que

β+η≥IntZ+∪{0} f(x0, y0)IntZ+∪{0} α−µ.

Si (x0, y0) est un point faiblement selle pour f, alors

∃α∈wI N F1

xX

wSUP1f(x, Z) et

β ∈wSUP1

yY

wI N F1f(X, y)

(10)

avec

β IntZ+∪{0} f(x0, y0)IntZ+∪{0} α.

2. Le deuxi`eme chapitre est consacr´e `a l’´etude de la sous-diff´erentabilit´e des fonctions vectorielles.

En s’inspirant du cas r´eel, on essaye d’exprimer les diff´erents types des sous-diff´erentiels vectoriels connus `a l’aide des cˆones normaux.

Cette id´ee nous permet d’introduire aussi des nouveaux types des sous-diff´erentiels vectoriels qui seront ´etudi´es dans cette partie.

Pour des diff´erents types des cˆones normaux,z ∈Z+ \ {0}et x∈ domf o`u f :X →Z est une fonction semi-continue inf´erieurement on peut consid´erer

˜zf(x) ={T ∈ L(X, Z)| (z◦T,−z)∈Nepi(x, f(x))} et

˜zf(x) ={T ∈ L(X, Z)| (z◦T,−1)∈Nepi zf(x, z◦f(x))} Dans ce chapitre on ´etudie les sous-diff´erentiels correspondants au cˆone :

(Cepif)(x, f(x)) = (cl cone(epif(x, f(x)));

au cˆone polaire au cˆone tangent de Clarke (TepifCl )(x, f(x));

au cˆone polaire au cˆone contingent (Kepif)(x, f(x));

au cˆone normal de Fr´echet ˆNepif(x, f(x)) et

au cˆone de Kruger-Mordukhowich, NepifM (x, f(x)).

On note les sous-diff´erentiels ainsi obtenus pour chaque cˆone et z ∈Z+ \ {0},x∈domf par zf(x),∂zClf(x),∂zcof(x), ˆzf(x),∂zMf(x), respectivement,∂zf(x),zCl f(x),∂zcof(x),

ˆzf(x), zM f(x).

Exception faite des sous-diff´erentiels de Mordukhowich et de Fr´echet (dans le cas de dimen- sion infinie), on peut caract´eriser chaque sous-diff´erentiel en utilisant une d´eriv´ee direction- nelleDf(x), introduite comme suit:

Gr Df(x) =Tepif(x, f(x))

c.a.d. le graphe de Df(x) est le cˆone tangent `a l’´epigraphe de f au point (x, f(x)).

On trouve alors que:

˜zf(x) ={T ∈ L(X, Z) |z◦T(u)≤z(v), ∀v ∈Df(x)(u), u∈P rXTepif(x, f(x))}

˜zf(x) = {T ∈ L(X, Z) |z◦T(u)≤w, ∀w∈Dz◦f(x)(u), u∈P rXTepiz◦f(x, z◦f(x))}.

(11)

Dans chaque cas, sous certaines conditions, nous avons que

˜zf(x)⊆∂˜zf(x).

Pour chaque cˆone il y a des propri´et´es sp´ecifiques pour les sous-diff´erentiels introduits et il y a aussi des propri´et´es de liaison entre ces sous-diff´erentiels et les sous-diff´erentiels d´ej`a introduits par M. Valadier, T. Tanino et Y. Sawaragi, N. Papageorgiou, L. Thibault et J.B.

Hiriart-Urruty, A. Ioffe.

D´efinition.

Soit f : X→Z une fonction semi-continue inf´erieurement et x∈domf. 1. [85]

f(x) ={T ∈ L(X, Z)|T(x−x0)≤f(x)−f(x0), ∀x∈X}; 2. [71]

>f(x) ={T ∈ L(X, Z)|T(x−x0)> f(x)−f(x0), ∀x∈X}; 3. [85]

Vf(x) ={T ∈ L(X, Z)|T(u)≤f(x, u), ∀u∈X} o`u f(x, u) =inf

t>0

f(x+tu)f(x)

t ;

4. [59] Si Z est un treillis de Banach compl`etement ordonn´e, alors

Pf(x) ={T ∈ L(X, Z)|T(u)≤f(x, u), ∀u∈X} o`u f(x, u) = limsup

x→x, t→0

f(x+tu)f(x)

t ;

5. [27] Γ(x) est l’ensemble convexe, ferm´e, maximal de L(X, Z) tel quez Γ(x) =Clz f(x), pour tout z∈Z.

Proposition.

Soit f : X→Z une fonction semi-continue inf´erieurement,x∈domf.

1.

zZ+\{0}zf(x) =∂f(x);

2. Si IntZ+ =, alors

zZ+\{0}

zf(x) =w∂>f(x).

Proposition.

SoitX, Z deux espaces de Banach tel queZ soit un treillis de Banach compl`etement ordonn´e et Z+ un cˆone normal de’int´erieur non vide. Si f : X Z est une fonction localement lipschitzienne, alors pour tous x0∈X et d∈PrXTepif(x0) nous avons

f(x0, d)≤infCf(x0)(d) et

z◦f(x0, d)≤(z ◦f)(x0, d).

(12)

Si de plus, Z+ est Daniell, alors pour tous x0 ∈X etd∈PrXTepif(x0)

zZ+\{0}

zCl f(x0) =Pf(x0) et

z ◦f(x0, d) = (z ◦f)(x0, d).

Proposition.

Soit f : X Z une fonction propre, convexe, semi-continue inf´erieurement, Z un espace compl`etement ordonn´e et on suppose que domf−x0 est absorbant. Alors,

fV (x;u) = inf Df(x;u).

Si de plus le cˆone Z+ est Daniell, la limitef(x;u) existe, et

fV (x;u) = f(x;u) = inf Df(x)(u) =I M I N Df(x)(u).

Proposition.

Soit X est un espace Banach s´eparable,Z est un espace r´eflexif s´eparable et f :X →Z une fonction lipschitzienne. Si Z+ −Z+ =Z, alors

zZ+\{0}zCl f(x) = Γ(f, x).

En essayant de g´en´eraliser le r´esultat de Correa-Joffre-Thibault concernant l’´equivalence entre la convexit´e d’une fonction semi-continue inf´erieurement et la monotonie du sous- diff´erentiel de Clarke on trouve le r´esultat suivant:

Proposition.

Soit X un espace de Banach s´eparable, Y un espace de Banach s´eparable et r´eflexif et f : X Y une fonction localement lipschitzienne. Alors, f est convexe si et seulement si l’op´erateur x −−→−→

z∈Z+\{0}zCl f(x) est monotone.

Si f est une fonction convexe, alors tous les sous-diff´erentiels introduits co¨incident.

En utilisant les relations entre les cˆones normaux, on trouve que pour une fonction semi- continue inf´erieurement, nous avons

zf(x)⊆∂zcof(x)⊆∂zClf(x) et

zf(x)⊆∂zco f(x)⊆∂zCl f(x).

Les propositions suivantes donne aussi des liaisons entre les diff´erents types des sous- diff´erentiels introduits.

(13)

Proposition.

Si X, Z sont des espaces de dimension finie, f : X Z est une fonction semi-continue inf´erieurement tel que zcof(y)= pour y ∈V ∈ V(x), xdomf et z∈Z+ \ {0}, alors

Limsup

yx, f(y)f(x)

zcof(y)⊂∂zClf(x).

Proposition.

Soit X, Z deux espace de Banach et f :X →Z une fonction semi-continue inf´erieurement, x∈domf. Alors pour tout z ∈Z \ {0}, nous avons

z◦∂zMf(x) = Limsup

ε0, zz

xx, f(x)f(x)

z ◦∂ˆzεf(x)

et pour z ∈Z+ \ {0}

Limsup

ε0, xx

ˆzεf(x)⊆∂zM f(x).

Si X×Z est un espace d’Asplund, on peut prendre ε= 0.

Si X ×Z est un espace d’Asplund et f est r´eguli`erement diff´erentiable, alors pour z Z+ \ {0},

zM f(x) =Limsup

xx

ˆzf(x) =Limsup

xx

zM f(x).

Aussi, pour z ∈Z+ \ {0}, l’application multivoque x −−→−→ zM f(x) est de graphe ferm´e.

Si X et Z sont des espaces r´eflexifs et f : X Z est une fonction semi-continue inf´erieurement, alors pour tout z ∈Z\ {0}

zcof(x) = ˆ∂zf(x) et

zco f(x) = ˆ∂zf(x).

Si f est r´eguli`erement diff´erentiable, alors ˆzf(x) =zMf(x).

Pour chaque sous-diff´erentiel on a des r´esultats d’existence et aussi des r`egles de calcul.

Proposition.

Si X, Z sont des espaces de Banach et f :X →Z est strictement diff´erentiable en x0, alors pour z ∈Z+

zMf(x0) = ˆzf(x0) ={f(x0)}+Mz

o`u Mz ={T ∈ L(X, Y)| z◦T = 0}.

(14)

Proposition.

Soit f : X Z une fonction continue diff´erentiable en x dom f, z Z+ \ {0}. Alors,

zClf(x) =∂zCl f(x) ={f(x)}+Mz. Proposition.

Soit f : X Z ∪ {+∞} une fonction diff´erentiable (au sens de Fr´echet) en x0 dom f.

Alors, pour chaquez ∈Z+ \ {0}nous avons

zcof(x0) =zcof(x0) ={f(x)}+Mz.

Pour le sous-diff´erentiel vectoriel de Clarke on a aussi une version vectorielle du th´eor`eme de la valeur moyenne de Zagrodny pour les fonctions non lisses. Le th´eor`eme reste val- able pour une classe plus large des sous-diff´erentiels, obtenue par scalarisation des pr´e-sous- diff´erentiels introduits par Thibault et Zagrodny [83] et la d´emonstration reprend les id´ees de Thibault [82] adapt´ees au cadre vectoriel.

Proposition.

Soit deux espaces norm´es (X,·) et (Y,·), Y s´eparable ordonn´e par un cˆone Y+ convexe ferm´e et point´e. Soit une fonctionf :X →Y ∪ {+∞} semi-continue inf´erieurement. Etant donn´es deux points distinctsaetb du domaine def,ε∈Y+\{0}ety dans le quasi-int´erieur du cˆone dual Y+, il existe une suite (xn)nIN de limitecappartenant `a [a, b) telle que

nlim+y◦f(xn) =y◦f(c), il existe Tn dans yf(xn) v´erifiant pour toutn,

1. Tn, b−xn/b−xn ≥ −ε/n+ (f(b)−f(a))/b−a, 2. Tn, b−a/b−a ≥ −ε/n+ (f(b)−f(a))/b−a, 3. b−a y, f(c)−f(a) ≤ c−a y, f(b)−f(a).

3. Le dernier chapitre contient les principaux r´esultats et r`egles de calculs concernant le sous-diff´erentiel de type Pareto pour les applications multivoques. Une section est plus particularement d´edi´ee au probl`eme de trouver une s´election ayant le mˆeme sous-diff´erentiel que celui de l’application multivoque consid´er´e.

D´efinition.

1. [71] Pour une application multivoqueG:X −−→−→ Z on note G :L(X, Z) −−→−→ Z le conjugu´e vectoriel pour G donn´e par

G(T) = SUP1{T u−y, u∈DomG, y ∈G(u)} Le domaine deG sera

DomG ={T ∈ L(X, Z), SU P1{T u−y, u∈DomG, y ∈G(u)} =∅}.

(15)

2. Pour ε∈Z+ etx0 Domf, on note >εG(x0) le sous-diff´erentiel donn´e par

>εG(x0) ={T ∈ L(X, Z)| ∃y0 ∈G(x0), T x0−y0 < T u−y−ε,∀u∈DomG, y ∈G(u)} et εG(x0) note le sous-diff´erentiel donn´e par

εG(x0) ={T ∈ L(X, Z)| ∃y0 ∈G(x0), T x0−y0 ≤T u−y−ε,∀u∈DomG, y ∈G(u)}. Dans cette partie on travaille sous les hypoth`eses g´en´erales suivantes : X est un espace localement convexe, Z un espace localement convexe s´epar´e Hausdorff, ordonn´e par un cˆone non vide, convexe, point´e Z+ telque Z soit normal, Z+ ={0} ∪IntZ+ et le cˆone ferm´e clZ+ soit de Daniell.

Proposition.

Pour S, T ∈ L(X, Z), F1 : X −−→−→Z, F2 : X −−→−→Z, soit F : X −−→−→ Z une application multivoque donn´e par

F(x, y) =F1(x) +F2(x−y)−T(x).

Alors, le conjugu´e vectoriel deF est

F(0, S) =SUP1(F1(T−S)+F2(S)).

Proposition.

Pour T ∈ L(X, Z), F1 :X −−→−→Z, F2 :X −−→−→ Z nous avons F3(T) = SUP1(F1(T) +F2(T)) o`u F3(x) =I N F1[

yX

(F1(y) +F2(x−y))] =F1∇F2(x).

Soit G:X −−→−→ Z une application multivoque et on note DomG={x∈X | G(x)=∅}

et G:X →Z l’application multivoque donn´ee par G(x) =

clG(x) for x∈ DomG

for x /∈DomG.

On a le r´esultat suivant : Proposition.

Pour x0 DomG nous avons : 1. >εG(x0)⊆∂>εG(x0), ∀ε∈Z+; 2. G(x0)

εZ+\{0}>εG(x0) et

εZ+\{0}>εG(x0) =

εZ+\{0}>εG(x0);

3. Si >G(x0) =

ε∈Z+\{0} >εG(x0) alors ∂G(x0) =>G(x0);

(16)

4. Si T

εZ+\{0}>εG(x0) et l’ensemble Limsup

ε0

Mε(T) est non vide, alors T ∈∂>G(x0);

(Ici Mε(T) ={yε∈G(x0) tel que T(x−x0)>y−yε+ε, ∀ε∈G(x), x∈DomG});

5. Si G(x0) est ferm´e, alors >G(x0) =

εZ+\{0} >εG(x0) si et seulement si pour tout T qui appartient `a

εZ+\{0}>εG(x0), alors Limsup

ε0

Mε(T) est non vide.

Soit G : Dom G→Z, G(x) =

G(x) +Z+ if x∈DomG

if x /∈DomG.

On a le r´esultat suivant:

Proposition.

1. >εG(x0) =>εG(x 0), pour chaque x0 DomG, ε∈Z+.

2. Si cl(G(x) +Z+) = cl(M I N G(x) +Z+) pour tout x∈DomG, alors

εZ+\{0}

>εG(x) =

εZ+\{0}

>εM I N G(x).

Si G(x) est ferm´e, alors >G(x) =∂>M I N G(x) si et seulement si Limsup

ε0

Mε(T)=pour tout T ∈ ∩

εZ+\{0}>εG(x).

3. Si I N F G(x) = {−∞} pour tout x Dom G et pour tout x avec M I N G(x) = , cl(G(x) +Z+) = cl(M I N G(x) +Z+), alors

ε∈Z+\{0}

>εG(x) =

ε∈Z+\{0}

>εI N F1G(x).

Si G(x) est ferm´e, alors >G(x) =∂>I N F1G(x), si et seulement si Limsup

ε0

Mε(T)=pour tout T

εZ+\{0}>εG(x).

Comme on l’a vu d´ej`a (par exemple dans l’´etude de la continuit´e d’une application multivoque), ´etant donn´e un prob l`eme multivoque une autre approche possible est de r´eduire ce probl`eme `a un prob l`eme univoque, et de trouver une s´election de l‘application multivoque ayant le mˆeme sous-diff´erentiel que le sous-diff´erentiel de l’application multivoque consid´er´ee.

Dans la suite, on pr´esente les r´esultats obtenus:

Proposition.

SoitX etZ deux espaces localement convexes et on suppose que Z soit ordonn´e par un cˆone convexe, point´e, normal. Soit F:X −−→−→ Z une application multivoque telle que l’ensemble IMIN(F(x)) soit non vide pour tout x Dom(F). L’application multivoque F est convexe si et seulement si la fonction m:X Z ∪ {+∞} donn´ee par m(x) = IMIN(F(x)) pour x∈DomF etm(x) = +∞pour x /∈DomF est convexe. SiF est continue en x0 DomF, alors m est continue en x0. De plus, F(x) = m(x), ∀x∈DomF.

(17)

Proposition.

SoitF :X −−→−→ Z une application multivoque et on suppose que l’ensembleF(x0) est non vide pour tout x0 DomF. Alors,F(x0) =>F(x0), ∀x0 DomF si et seulement si la relation d’ordre est totale.

Proposition.

SoitF:X −−→−→ Z une application multivoque, convexe, continue avec Dom F =X et suppose queZ+a une base compacte. AlorsF admet une s´election convexe, continue,f:X →Z avec

f(x) = F(x) pour tout x de X si et seulement si F(x) admet un point de minimum id´eal pour tous x∈X et s‘il existe k∈Y tel que

∀x∈X, f(x) = IMIN(F(x)) +k.

Proposition.

Sous les hypoth`eses de la proposition pr´ec´edente, on trouve une s´election convexe, continue f:X →Z pour F telle que F(x) =>f(x) pour tout x∈X, si et seulement si pour tout x∈X nous avonsF(x) =>F(x),F(x) admet un point de minimum id´eal et

f(x) = IMIN(F(x)) +k.

Soit F(x) ={T ∈ L(X, Z)| ∀z ∈Z+, z◦T ∈∂z◦F(x)}. On a alors:

Proposition.

Sous les hypoth`eses de la proposition pr´ec´edente, on peut trouver une s´election convexe, continuef avec la propri´et´e que F(x) =>f(x) pour tout x∈X, si et seulement si pour tout x X, f(x) = >f(x), F(x) admet un Z+-minimum et il existe kz Z+ tel que z◦f(x) = IMIN(z◦F(x)) +kz, pour tout z ∈Z+.

En conclusion, on peut dire que les r´esultats classiques pour les sous-diff´erentiels des appli- cations `a valeurs r´eelles peuvent ˆetre g´en´eralis´es au cadre vectoriel pour des sous-diff´erentiels convenables sous certaines conditions sp´ecifiques `a chaque cas.

Les sous-diff´erentiels de type Pareto sont difficiles `a utiliser du point de vue des calculs mais ils ont l’avantage qu’on peut les utiliser pour l’´etude des points efficients de Pareto; il reste `a voir comment on peut appliquer ces r´esultats pour des espaces vectoriels particuliers.

(18)
(19)

CHAPITRE I

Points efficients

(20)
(21)

TABLE DES MATIRES I

1 - Propri´ et´ es g´ en´ erales pour les points efficients

2 - Dualit´ e pour les applications multivoques

(22)
(23)

1 Propri´et´es g´en´erales pour les points efficients.

It is well-known that efficient points are proved to be useful tools for the study of vectorial optimization problems. Between these, the Pareto efficient points enjoy a powerful study by looking to find some sufficient conditions for the set and for the ordering cone which can ensure the existence of these points. Also, the applications of these points are pursue in the theory of vectorial subdifferentiability and to duality theory. We mention here the papers of J.Borwein [6], J.Jahn [35], Tanino and Sawaragi [71], D.T. Luc [45], C. Malivert [19], [20], Isac and Postolic˘a [31], C.Z˘alinescu [88], [89].

This chapter intends to present an approach of these problems by using the proximal infimum points, which were introduced and used by Isac and Postolic˘a [31] in the study of vectorial sub-differentiability for multifunctions. In fact, this notion is a generalization of the ”weak infimum” defined by Gross and used then in Rn by Tanino and Sawaragi [71].

The advantage of this type of efficient points consists in the fact that there are nonempty for a large class of sets, even if the Pareto minimum points are empty. The main result of the first section, i.e. the theorem which gives sufficient conditions for a set to have proximal infimum, is systematically used in the second section for developing a duality theory and for the study of the classical dual problems. This study is done by using the saddle points for a Lagrangian defined in this case with the proximal infimum points.

In this section we intend to present the general properties of the efficient points which will be utilized, i.e. algebraic and topological properties, and we will introduce a new concept of domination which will be used in the duality theory with multifunction. In the end of this section we present some sufficient conditions which ensure that the domination property is fulfilled and its applications.

In what follows, we will consider Z a vectorial space and Z+ Z a nonempty, convex cone (λZ+ ⊂Z+, ∀λ∈R+,Z++Z+ =Z+) which is pointed (Z+∩−Z+ ={0}). Forx1, x2 ∈Z,we will writex2Z+ x1orx1 Z+ x2 ifx1−x2 ∈Z+,x2 <Z+ x1orx1 >Z+ x2ifx1−x2 ∈Z+\{0}, x1 Z+ x2or x2 Z+ x1if x2−x1 ∈/ Z+ andx1> Z+ x2 or x2< Z+ x1 ifx1−x2 ∈/ Z+\{0}. If no confusion can happen, we will renounce to index the cone. We add to Z a smallest element denoted −∞ and a biggest element denoted +; we denote Z =Z ∪ {+∞} ∪ {−∞}. We make the following conventions: λ·(±∞) =±∞, x+ (+) = + for allλ >0 and x∈Z.

We begin this section with the definitions of the different efficiencies which will be used in this paper.

Let A⊂Z, A=∅, A={+∞}, ε∈Z+.

Definition 1.1 1. We say that p∈ Z is an ε− infimum of A if there is no a ∈A such thata <Z+ p−ε. The set ofε−infimum points of A will be denoted by εI N F(A|Z+).

2. We say that p∈Z is an ε−minimum of A if p isε−infimum ofA and p∈A. The set of the ε−minimum points of A is denoted by εM I N(A|Z+).

3. We say that p Z is an ε−proximal infimum of A if p is ε−infimum of A and

(24)

∀p Z, p >Z+ p there exists a A such that a <Z+ p. The set of ε−proximal infimum points of A is denoted by εI N F1(A|Z+).

If the confusion is excluded, we will renounce to the cone index and we denote these sets simply εI N F A, εM I N A, εI N F1A.

In a similar manner, for a setA⊆Z, A={−∞}we define the sets εSUP A, εM AX A and

εSUP1A.

For ε = 0, we meet the above notions to Isac and Postolic˘a [31] and the minimum point for ε = 0 is the Pareto minimum points well-known in vectorial optimization. We mention that we refind the notion SUP1A in the papers of S. Dolecki, C. Malivert and N. Boissard defined with the aid of the superior closure of A. The notion of ε−minimum is also used in [56], where we find a general notion of H−efficiency with H a sub set of Z+.

Definition 1.2 [56] Let H be a non-void set of Z+\{0}.A point p∈Ais H−efficient point for A if(p−H−K)∩A=∅. The set of H-efficient points is denoted byHEf f A.

Remark 1.1 Let A⊂Z, A=. If A={+∞}, then

SUP A=M AX A= +∞, I N F1A =M I N A= +∞, I N F A=Z.

If A={+∞} but +∞ ∈A, then

SUP A=M AX A= +∞, I N F A=I N F(A\ {+∞}).

If +∞∈/ A, b ut A={−∞} then

SUP A=Z, I N F A=M I N A={−∞}. If A={−∞} but −∞ ∈A then

I N F A=M I N A={−∞}, SU P A =SUP(A\ {−∞}).

We can observe that for a nonempty set A Z, with A = {+∞},{−∞}, {+∞,−∞}

the study of the efficient points is reduced to the study of efficient points for the set A\ {+∞,−∞} ⊂Z. By this reason, in what follows, we will consider A⊂Z.

Remark 1.2 1. εI N F A=εSUP(−A), εI N F1A=εSUP1(−A),

εM I N A=εM AX(−A);

2. εI N F A =I N F(A+ε) =I N F A+ε=I N F(A+Z++ε)

εSUP A=SUP(A−ε) =SUP A−ε=SUP(A−Z+−ε);

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