PREPARER L’ENTREE EN PREPA.
Exercice 1
Soient A, B, C, A′, B ′ et C ′ six parties d’un ensemble E telles que :
A∩B∩C = , A B=A ′ B ′, B C= B′ C′, CA =C ′ A ′, A ′ A, B ′B et C′ C.
Montrer que A =A ′.
Exercice 2
Définition : Deux suites ( ) un et ( ) vn sont dites adjacentes si : l’une est croissante, l’autre est décroissante et
.
1. Soient deux suites adjacentes ( ) u
net ( ) v
ntelles que ( ) u
ncroissante et ( ) v
ndécroissante.
a. Montrer que la suite ( ) t
ndéfinie pour tout n de IN par t
n=v
n−u
nest décroissante.
b. En déduire que, pour tout entier naturel n, u
n≤v
n.
c. Montrer que les suites ( ) u
net ( ) v
nsont convergentes et qu’elles ont la même limite.
2. Application.
Soient les suites ( ) u
net ( ) v
ndéfinies pour tout n de IN* par u
n=1+ 1 2² + 1
3² +…+ 1
n ² et v
n=u
n+ 1 n . a. Montrer que les suites ( ) u
net ( ) v
nsont adjacentes.
b. A l’aide d’un tableur, donner une valeur approchée de la limite commune à ces deux suites à près.
Exercice 3
Dans tout le sujet, n et k sont des entiers naturels.
On note
k=0 n
u
kla somme u
0+u
1+…+u
net
k=0 n
u
kle produit u
0×u
1×…× u
n.
On pensera à utiliser si nécessaire la somme des termes d’une suite arithmétique ou géométrique. On donne
k=0 n
k²= n (n +1)(2n +1)
6 .
1. Exprimer en fonction de n: S =
k=0 n
3k +2 et S ′=
k=1 n
(k ²+ 2k+ 1) . 2. Montrer que 1
k( k+1) = 1 k − 1
k+1 puis exprimer en fonction de n la somme
k=1 n
1 k²+ k
3. On pose H
n=
k=1 n
1
k . Vérifier que, pour n=5,
k=1 n−1
H
k=nH
n− n.
4. On appelle factorielle de n le nombre n!=
k=1 n
k.
a. Calculer 4!
b. Montrer que k ×k!=(k +1)!−k !
c. En déduire une expression simple de
k=1 n
k× k!
5. Exprimer simplement P=
k=3 n
k +5
k +4 et Q=
k=0 n
4
2k.
6. Pour tout réel x différent de 1, on pose f ( x)=
k=0 n
x
k. Montrer que pour tout réel x différent de 1,
k=1 n
kx
k= nx
n+2−( n+1) x
n+1+ x
( x−1)² . Aide : on peut dériver f .
Exercice 4
Un jeu consiste à lancer 4 dés à 4 faces. Pour gagner, il faut obtenir 4 chiffres distincts. On gagne alors 10 fois sa mise. Le jeu est-t-il favorable au joueur ?
Exercice 5
Pour tout entier naturel n 1, on pose u
n=
1+ 1
1²
1+ 1
2²
1+ 1
3² ...
1+ 1
n ² et v
n=
1+ 1
n u
n. 1. En utilisant le fait que u
n>0 pour tout entier n non nul et en calculant u
n+1u
n, étudier le sens de variation de la suite ( ) u
n.
2. Etudier le sens de variation de la suite ( ) v
n.
3. En observant que pour tout entier n non nul, on a u
n≤ v
n, montrer que la suite ( ) u
nest majorée.
4. Montrer que la suite ( ) u
nconverge. On note L sa limite.
5. Montrer que ( ) v
nconverge vers L.
6. Montrer que pour tout n de IN*, on a u
n≤L ≤v
n. 7. Etudier le sens de variation de la suite ( v
n− u
n) .
8. En utilisant un tableur, donner un encadrement de L d’amplitude
Remarques : Il n’est pas possible de calculer L avec exactitude. Cela signifie que l’on ne peut que déterminer des valeurs approchées de L.
Il est vraisemblable que L soit un nombre irrationnel.
Plus, il est très vraisemblable que l’on ne puisse pas exprimer L à l’aide des symboles usuels et que L soit un nombre transcendant (chercher la définition). La démonstration dépasse le programme de Terminale et n’est peut-être pas possible en l’état actuel des connaissances mathématiques.
Exercice 6
On considère les fonctions f et g définies sur l’intervalle [0;16] par g (x )=ln( x +1) et g (x )=ln( x+1)+1+cos( x).
Dans un repère du plan, on note C
fet C
gles courbes respectives des fonctions f et g. Ces courbes sont données ci-contre. Compare les aires des deux surfaces hachurées sur le graphique.
Exercice 7
( ) u
nest la suite définie sur É
*par u
n= 1
n +1 + 1
n+2 + … + 1 2 n 1. Déterminer le sens de variation de la suite ( ) u
n. 2.
a. Montrer que pour tout réel x strictement positif, 1 1
x ≤ ln( x) ≤ x 1.
b. En déduire que pour tout entier naturel p non nul, 1
p +1 ≤ ln
p +1
p ≤ 1 p . 3.
a. n est un entier naturel non nul. Ecrire l’encadrement précédent pour les valeurs n, n+ 1, … , 2n 1 de p.
b. En déduire que u
n≤ln(2) ≤ u
n+ 1 2 n
4. Montrer que la suite ( ) u
nconverge puis déterminer sa limite.
Exercice 8 -D’après un DM de BCPST
Soit n un entier naturel non nul. On considère la fonction gn définie sur [0 ;+∞[ par gn ( x)=( nx −1) e
−1 x , si x>0 et gn (0)=0. On admet que la fonction gn est continue en 0, c'est-à-dire que lim
x↔0+ gn (x )= gn (0).
1. Montrer que la fonction g
nest dérivable en 0.
2. Déterminer lim
x↔+õ
g
n(x ).
3.
a. Montrer que l’équation nx ²+n x−1=0 admet deux solutions non nulles de signes contraires.
b. On note α
n= −n + n ²+4 n
2 n . Établir que gn ( α n ) =−n ( ) α
n 2e
−1 αn