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L espace muni d un repère orthonormé

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

1

TS L’espace muni d’un repère orthonormé

On note E l’ensemble des points de l’espace et E

l’ensemble des vecteurs de l’espace.

I. Produit scalaire, norme et distance 1°) Remarque préliminaire

Dans tout le chapitre,

O, , ,i j k  

est un repère orthonormé de l’espace E.

H : 1 i  j , jk

, k i

H : 2i  jk 1

(pour l’unité de longueur choisie) Rappel de la disposition des axes dans l’espace :

j k

O i

(N.B. : le symbole d’orthogonalité  s’emploie pour des vecteurs, pour des droites et pour des plans de l’espace ; on parle de vecteurs orthogonaux et non de vecteurs perpendiculaires).

2°) Produit scalaire de deux vecteurs

; ;

u x y z

et v x' y' z'

; ;

sont deux vecteurs quelconques de E

. u v xx'yy'zz'

3°) Norme d’un vecteur

; ;

u x y z

est un vecteur quelconque de E

2 2 2 2

u  u  xyz

2 4°) Distance de deux points (conséquence de la norme d’un vecteur)

A A A

A x ;y ;z et B

xB;yB;zB

sont deux points quelconques de E.

B A

2

B A

2

B A

2

AB AB  xxyyzz

5°) Condition nécessaire et suffisante d’orthogonalité de deux vecteurs

; ;

u x y z

et v x' y' z'

; ;

sont deux vecteurs quelconques de E

. uv

xx'yy'zz'0

6°) Cosinus de l’angle géométrique formé par deux vecteurs non nuls

; ;

u x y z

et v x' y' z'

; ;

sont deux vecteurs quelconques non nuls de E

.

 

2 2 2 2 2 2

cos ; u v xx' yy' zz'

u v

u v x y z x' y' z'

 

 

     

   

 

II. Equations cartésiennes de plans 1°) Théorème

• Tout plan de l’espace admet une équation cartésienne de la forme ax by czd0 avec

a b c; ;

 

0 ; 0 ; 0

.

• Réciproquement, l’ensemble des points M

x y z; ;

de l’espace tels que ax by czd0

   

a b c; ; 0 ; 0 ; 0

est un plan admettant le vecteur u a b c

; ;

pour vecteur normal.

2°) Démonstration de la partie directe

 Hypothèses

P est un plan de l’espace.

0 0 0

A x ;y ;z est un point de P.

; ;

u a b c

est un vecteur normal à P.

P A u

M

 Démonstration

 

M x y z; ; P  AM u0

xx a0

yy b0

zz0

c0  ax by cyax0by0cz00 On pose d ax0by0cz0

(2)

 Conclusion

P admet une équation cartésienne de la forme ax by czd0.

3°) Démonstration de la partie réciproque

 Hypothèses

a b c; ;

 

 0 ; 0 ; 0

 

M ; ; 0

Px y zE / ax by czd

 Démonstration

P est non vide.

Si a0, A d; 0 ; 0 a P

 

 

 

 

Si b0, A 0 ; d; 0 b P

 

 

 

 

Si c0, A 0 ; 0 ; d c P

 

 

 

 

On considère un point A

x0;y0;z0

fixé de P.

AP donc ax0by0cz0d0. D’où d ax0by0cz0.

 

M x y z; ; Pax by cyd0

ax by cyax0by0cz00 

xx a0

yy b0

zz0

c0  AM u0

 avec u a b c

; ;

 Conclusion

P est le plan passant par A et admettant le vecteur u a b c

; ;

pour vecteur normal.

4°) Exemple de détermination d’une équation cartésienne de plan

Déterminons une équation cartésienne du plan P passant par le point A(5 ; – 2 ; 1) et admettant le vecteur

3 ; 4 ; 4

u

pour vecteur normal.

Même démarche que pour une droite dans le plan muni d’un repère orthonormé.

3 ; 4 ; 4

u

est un vecteur normal à P donc P admet une équation cartésienne de la forme 3x4y4zd0. AP donc 3xA4yA4zAd0 soit 15 8 4  d0 d’où d 11.

Donc une équation cartésienne de P s’écrit 3x4y4z11 0 .

5°) Cas particulier : équation cartésienne d’un plan médiateur P : plan médiateur de [AB] (AB).

 1ère méthode :

 

M x y z; ; P  IM AB 0

 …

 2e méthode :

 

M x y z; ; P  MA2MB2  …

P

A I B

6°) Plans de coordonnées

Plan

x yO

: z0 (repère

O, , i j

).

Plan

x zO

: y0 (repère

O, , i k

).

Plan

y zO

: x0 (repère

O, , j k

).

Plan parallèle au plan

x yO

: za. Plan parallèle au plan

x zO

: yb. Plan parallèle au plan

y zO

: xc.

III. Equations cartésiennes de sphères dans un repère orthonormé 1°) Théorème

Une équation cartésienne de la sphère S de centre a b c

 et de rayon R0 s’écrit

xa

2

yb

2

zc

2R2 (équation sous forme canonique ou sous forme normale).

2°) Equation cartésienne d’une sphère définie par un diamètre S : cercle de diamètre [AB] (AB).

On utilise l’orthogonalité.

 

M x; ;y zSAMBM

 

AM BM 0

xxA



xxB

 

yyA



yyB

 

zzA



zzB

0 3°) Intersection d’une sphère et d’un plan

S : sphère de centre O et de rayon R P : plan de l’espace

H : projeté orthogonal de O sur P

(3)

5 On pose dOHd O,

P

.

1er cas : dR

S et P sont sécants suivant un cercle C

SP C avec C : cercle de centre H et de rayon rR2d2 (théorème de Pythagore) 2e cas : dR

S et P sont tangents en H (SP

 

H ) 3e cas : dR

S et P n’ont aucun point commun (SP )

R2d2 P H

R S d

O

M P

H

d = R S O

P

S H

R O

IV. Système d’équations paramétriques de droites 1°) Définition

A A A

A x ; y ; z est un point fixé et u

  ; ;

est un vecteur non nul.

Le système

 

A A A

x x y y z z

  

     

   

 est appelé système d’équations paramétriques de la droite D passant par

le point A et de vecteur directeur u .

(système de 3 équations paramétriques ; même  dans les 3 équations).

Pas d’équations cartésiennes de droites dans l’espace.

2°) Exercice-type

 

1 3 1 2 4 x D y z

   



    

   

D est la droite passant par le point A

1 ;1 ; 4

et admettant le vecteur u

3 ;2 ; 1

pour vecteur directeur.

P : xy2z 5 0.

6 Déterminer DP.

Le plan P admet le vecteur v

1 ;1 ; 2

pour vecteur normal.

3 2 2 3

u v    

 0 u v 

 donc les vecteurs u et v

ne sont pas orthogonaux ; on en déduit que D et P ne sont pas parallèles.

Par conséquent, ils sont sécants en un point M.

Le paramètre  du point M vérifie l’équation       1 3 1 2 2 4

   

5 0 3  3 0

  1

 

M 4 ; 3 ; 3

DP 

3°) Systèmes d’équations qui caractérisent les axes du repère

Axe

Ox

(repère

 

O,i ) :zy00

Axe

Oy

(repère

O,j

) : xz00

Axe

Oz

(repère

O,k

) : xy00

V. Positions relatives de droites et de plans 1°) Position relative de deux droites

 Coplanaires

P D D'

A

P D

D'

D = D' P

sécantes strictement parallèles confondues

 Non coplanaires

P D'

D

2 droites sécantes sont coplanaires.

2 droites parallèles sont coplanaires.

(4)

2°) Position relative d’une droite et d’un plan

sécants parallèles

P D

A

P D

D  P

P D

strictement parallèles

3°) Position relative de deux plans de l’espace

sécants parallèles

P=P'

P P'

P

P'

D

confondus strictement parallèles

VI. Orthogonalité de droites et de plans 1°) Définition de deux droites orthogonales

On dit sur deux droites de l’espace sont orthogonales lorsque leurs parallèles menées par un point quelconque de l’espace sont perpendiculaires.

Exemple :

ABCDEFGH est un cube.

AB

 

FG

A

D C

F H

B E

G

2°) Définition d’une droite orthogonale à un plan

On dit qu’une droite D est orthogonale à un plan lorsqu’elle est orthogonale à toutes les droites de ce plan.

P D

3°) Propriété

Si une droite D est orthogonale à deux droites sécantes d’un plan P, alors elle est orthogonale à ce plan.

Application pratique : u

et v

sont deux vecteurs non colinéaires de P.

w

 est un vecteur directeur de D.

0 0 D P u w

v w

 

  

 

 

 

P D

v

w u

4°) Définition de deux plans perpendiculaires

P1 et P2 sont deux plans quelconques de l’espace.

n1

est un vecteur normal à P1 et n2

est un vecteur normal à P2. On dit que P1 et P2 sont perpendiculaires pour exprimer que n1

et n2

sont orthogonaux c’est-à-dire que

1 2 0

n n

 .

On démontre aisément que cette définition ne dépend pas des vecteurs normaux n1 et n2

choisis pour P1 et P2. VII. Distance d’un point à un plan

1°) Formule

P : ax by czd0

 

a b c ; ;

 

0 ; 0 ; 0

 

0 0 0

A x ; ; y z

La distance du point A au plan P (distance de A à son projeté orthogonal H sur P) est donnée par la formule :

 

0 2 0 2 02

d A, ax by cz d

P

a b c

  

 

(notation : d’abord le point, ensuite le plan)

(5)

9 2°) Démonstration (ROC)

Hypothèses

P : axbyczd0

 

a b c ; ;

 

0 ; 0 ; 0

 

0 0 0

A x ; y ;z

H : projeté orthogonal de A sur le plan P.

P

A

H v

On sait que le vecteur v a b c

; ;

est un vecteur normal à P.

Idée : on calcule le produit scalaire HA v

 de deux manières différentes (sans calculer les coordonnées de H).

➀ CalculonsHA v

 grâce aux coordonnées

0 H

 

0 H

 

0 H

HA vxx  a yy  b zzc

 

ax0by0cz0

axHbyHczH

Or HP donc axHbyHczHd0 d’où 

axHbyHczH

d Donc en remplaçant : HA vax0by0cz0d

➁ Exprimons HA v

 à l’aide des normes HA



et v

sont colinéaires donc HA v  HA  v

➂ On réutilise le résultat du ➀

2 2 2

0 0 0 HA

axbyczd   abc

Conclusion :

0 0 0

2 2 2

AH ax by cz d

a b c

  

 

3°) Remarques

Nous admettrons sans démonstration que la distance d’un point A à un plan P est la distance minimale du point A à un point de P.

Pas de formule cette année pour la distance d’un point à une droite dans l’espace.

La distance d’un point A à une droite D est la distance AH avec H projeté orthogonal du point A sur la droite D (même définition que dans le plan).

10 Nous admettrons sans démonstration que la distance d’un point A à une droite D est la distance minimale du point A à un point de D (même propriété que dans le plan).

VIII. Demi-espaces

1°) Théorème de régionnement de l’espace P : axbyczd0

 

a b c ; ;

 

0 ; 0 ; 0

 

Le plan P partage l’espace en 2 demi-espaces ouverts de frontière P

l’un est l’ensemble des points M

x y z; ;

tels que ax by czd0

l’autre est l’ensemble des points M

x y z; ;

tels que ax by czd0

2°) Démonstration Identique à celle du plan.

3°) Même notion que dans le plan : demi-espace fermé (la frontière est contenue dans le demi-espace), caractérisé par une inéquation large

0 ax by czd

0 ax by czd

Il est difficile de se représenter un demi-espace dans l’espace.

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