• Aucun résultat trouvé

dans un plan P muni d'un repère orthonormé (O,~i,~j) . Si M et N sont deux points du plan, on note d(M, N ) la distance de M à N .

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "dans un plan P muni d'un repère orthonormé (O,~i,~j) . Si M et N sont deux points du plan, on note d(M, N ) la distance de M à N ."

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

MPSI B 29 juin 2019

Énoncé

On se place

1

dans un plan P muni d'un repère orthonormé (O,~i,~j) . Si M et N sont deux points du plan, on note d(M, N ) la distance de M à N .

Soit a un nombre réel strictement positif. Notons A et B les points de coordonnées respec- tives (−a, 0) et (a, 0) .

Soit k un nombre réel strictement positif.

1. Soit M 6= O un point de coordonnées cartésiennes (x, y) et de coordonnées polaires (r, θ) (avec r > 0 et θ ∈] − π, π] ). On considère la courbe (C) formée par l'ensemble des points M tels que

d(A, M )d(B, M ) = k

2

a. Montrer que la courbe (C) est symétrique par rapport à l'axe des abscisses et à l'axe des ordonnées.

b. Déterminer l'équation cartésienne de la courbe (C) . c. Déterminer une équation polaire (E) de la courbe (C) . 2. Dans cette question on se limite à θ ∈

0,

π2

, ce qui revient à considérer ( ˜ C) la partie de la courbe comprise dans le quart de plan correspondant à x ≥ 0 et y ≥ 0 .

a. Pour θ xé, montrer que (E) est un trinôme en R = r

2

(de paramètres a, k et θ ).

b. Déterminer les conditions nécessaires et susantes vériées par a , k et θ pour que le trinôme en R admette deux solutions strictement positives, éventuellement confondues (on ne demande pas de calculer les racines).

Montrer que ces conditions sont équivalentes à : ( k ≤ a

θ ∈ I

k

où I

k

est un intervalle à préciser.

c. Si k < a , montrer que la courbe ( ˜ C) est la réunion de deux courbes (C

i

) (pour i ∈ {1, 2} ) admettant respectivement une équation polaire de la forme r = r

i

(θ) avec r

i

une fonction dénie sur I

k

. Déterminer les fonctions r

1

et r

2

.

d. Si k > a , déterminer le nombre de points d'intersections d'une droite passant par l'origine avec la courbe ( ˜ C) .

3. a. Vérier que dans le cas particulier où k = a , une équation polaire de la courbe (C) est r = a p

2 cos(2θ) .

1d'après CCP TSI maths 1 2009

b. Dans le cas où k = a et a =

√2

2

. Montrer que la vitesse au point de paramètre θ

est 1

√ cos 2θ

→ e

α

où − → e

α

= cos(α) − →

i + sin(α) − → j et α est à déterminer.

Étudier et tracer la courbe (C)

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai Alemn

(2)

MPSI B 29 juin 2019

Corrigé

1. a. Pour la symétrie par rapport à (Ox) , chacune des distances à A et B est conservée car A et B sont sur l'axe de symétrie. La courbe (C) est donc conservée. Pour la symétrie par rapport à (Oy) , les points A et B sont échangés. Lorsque M ∈ (C) les distances sont échangées et le produit est conservé. La courbe (C) est donc conservée.

b. On écrit simplement les distances avec des coordonnées. Comme tout est positif, l'équation devient :

(x − a)

2

+ y

2

(x + a)

2

+ y

2

= k

4

⇔ x

2

+ y

2

+ a

2

− 2ax

x

2

+ y

2

+ a

2

+ 2ax

= k

4

⇔ (x

2

+ y

2

+ a

2

)

2

− 4a

2

x

2

= k

4

Il ne semble pas utile de développer.

c. Lorsqu'on passe en coordonnées polaires x = ρ cos θ , y = ρ sin θ avec ρ > 0 , l'équation devient

2

+ a

2

)

2

− 4a

2

ρ

2

cos

2

θ = k

4

2. a. On peut former une équation du second degré en R qui redonne (E) lorsque l'on substitue ρ

2

à R .

(R + a

2

)

2

− 4a

2

R cos θ = k

4

⇔ R

2

+ 2a

2

(1 − 2 cos

2

θ)R + a

4

− k

4

= 0 On met nalement le trinôme sous la forme

(1) R

2

− 2a

2

cos 2θ R + a

4

− k

4

= 0

b. L'équation (1) admet deux solutions strictement positives (éventuellement confon- dues) si et seulement si

le discriminant ∆ est positif ou nul

le produit P des racines est strictement positif (elles sont de même signe) la somme S des racines est strictement positive

Après calcul, on obtient donc un système de trois conditions.

 

 

∆ = 4(k

4

− a

4

sin

2

2θ) ≥ 0 P = a

4

− k

4

> 0 S = 2a

2

cos 2θ > 0

Comme a et k sont strictement positifs, la condition sur le produit donne k < a . Avec l'hypothèse θ ∈ [0,

π2

] , la condition sur la somme devient θ ∈ [0,

π4

] . De plus sin 2θ ≥ 0 et la condition sur le discriminant devient sin 2θ ≤

ka22

. Finalement, les trois conditions se réduisent donc à deux :

 

  k < a θ ∈

0, 1

2 arcsin k

2

a

2

O A

r1

r2

Fig. 1: Cas a = 1 , k = 0.9 . Courbes polaires r

1

et r

2

.

c. Lorsque k < a , les θ pour lesquels le discriminant est positif sont entre 0 et

1

2

arcsin k

2

a

2

. Dans ce cas, le trinôme en R admet deux solutions positives a

2

cos

2

θ + p

k

4

− a

4

sin

2

2θ a

2

cos

2

θ − p

k

4

− a

4

sin

2

La courbe ( ˜ C) est donc le support des deux courbes paramétrées (voir gure 1) :

θ ∈

0, 1

2 arcsin k

2

a

2

:

 

 

r

1

(θ) = q

a

2

cos 2θ + p

k

4

− a

4

sin

2

2θ r

2

(θ) =

q

a

2

cos 2θ − p

k

4

− a

4

sin

2

d. Dans le cas où k > a . Les droites de pente négatives ne coupent pas le quart de plan, elles ne peuvent donc pas couper la courbe. Pour les droites de pente positive on est ramené à l'éyude précédente.

Le produit des deux racines devient négatif, la somme reste positive et le discrimi- nant est positif pour tous les θ . Le trinôme admet toujours deux racines mais une seule est positive. Il existe donc un seul point d'intersection. La courbe complète prend une forme de cacahuète.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

2

Rémy Nicolai Alemn

(3)

MPSI B 29 juin 2019

3. a. Si k = a , le terme constant dans l'équation cartésienne disparait, on peut simplier par r

2

et il reste (comme r > 0 ) :

r = a p

2 cos(2θ) Cette courbe est appelée lemniscate.

b. Si k = a =

1

2

, la courbe paramétrée s'écrit M (θ) = O +

cos 2θ − → e

θ

La vitesse se factorise bien :

−→ M

0

(θ) = − sin 2θ

√ cos 2θ

→ e

θ

+ √

cos 2θ − → e

θ+π2

= 1

cos 2θ − sin 2θ − → e

θ

+ cos 2θ − → e

θ+π2

= 1

√ cos 2θ cos 2θ − → e

θ+π2

+ sin 2θ − → e

θ+π2+π2

= 1

√ cos 2θ

→ e

3θ+π2

Examinons les symétries : M (−θ) est le symétrique de M (θ) par rapport à l'axe Ox et M (θ + Π) est le symétrique de M (θ) par rapport à O .

On se limite donc au premier quart de plan. On doit alors avoir θ compris entre 0 et

π

4

pour assurer la positivité du cos 2θ . La fonction r décroît de 1 à 0 . Les directions des tangentes se tracent facilement avec la formule du dessus. On remarque que la fonction n'est pas dérivable en

π2

. La vitesse devient innie mais le vecteur unitaire de sa direction tend vers − → e

4

. Le tracé de ce quart de courbe est présenté en gure 2, il est à compléter par symétrie.

Fig. 2: Tracé d'un quart de lemniscate

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

3

Rémy Nicolai Alemn

Références

Documents relatifs

[r]

Conjecturer puis démontrer la nature du triangle ABC 3.. On appelle R et S les centres respectifs des carrés ACHI et

Les deux cercles circonscrits ont le même centre et le même rayon, ils sont confondus.. La gure 4 complétée en gure 6 présente le cas où M est à

Pour un triangle entier (A, B, C) , d'après la question précédente, s'il existe un point entier Q dont les coordonnées relatives au triangle ne sont pas entières, il existe des

Le point important dans cette question est de montrer que l'on sait que l'on ne sait rien ou presque des fonctions d'une variable complexe.. Les seuls points au programme sur ce

Les droites de pente négatives ne coupent pas le quart de plan, elles ne peuvent donc pas couper la courbe.. Pour les droites de pente positive on est ramené à

Les droites de pente négatives ne coupent pas le quart de plan, elles ne peuvent donc pas couper la courbe.. Pour les droites de pente positive on est ramené à

Démontrer que le triangle ABC est rectangle en A. Démontrer que le triangle ABC est isocèle en A.. Démontrer que le triangle OAB est équilatéral.. Placer les points dans