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Academic year: 2022

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(1)

Partie I. Exercices de géométrie dans l'espace

Pour tous les exercices, on se place dans un espace E muni d'un repère orthonormé direct R = (O, ( − →

i , − → j , − →

k )) dont les fonctions coordonnées sont notées x , y , z .

Exercice 1.

L'énoncé donne le plan P de manière paramétrique. On peut lire sur cette dénition les coordonnées d'un point A et de vecteurs − → u et − → v tels que

P = A + Vect( − → u , − → v ) avec A :

 2 3 1

 − → u :

 1

−1 2

 − → v :

−1 2 1

On en déduit l'équation de P puis la distance d'un point à ce plan avec la formule du cours.

M ∈ P ⇔ det( −−→

AM , − → u , − → v ) = 0 ⇔

x(M ) − 2 1 −1 y(M ) − 3 −1 2 z(M ) − 1 2 1

= 0

⇔ −5x(M ) − 3y(M ) + z(M ) + 18 = 0 d(M, P) = |−5x(M ) − 3y(M ) + z(M ) + 18|

√ 35

Exercice 2.

Un système d'équations pour une droite est constitué par les équations de deux plans dont l'intersection est égale à la droite. Ici, la droite D 0 dont on demande un système d'équations est la projection de D sur P . On choisira donc P comme premier plan contenant D 0 . Pour l'autre plan, on choisit d'adjoindre à D un vecteur − → n normal à P . On note Π ce plan.

Pour trouver une équation de Π , on forme une dénition paramétrique de D .

M ∈ D ⇔

( x(M ) + y(M ) + z(M ) − 1 = 0 x(M ) − y(M ) − 2z(M ) = 0 ⇔

 x(M ) y(M ) z(M )

 =

 0 2

−1

 + x(M )

 1

−3 2

On en déduit

D = A + Vect( − → u ), Π = A + Vect( − → u , − → n ) avec A :

 0 2

−1

 − → u :

 1

−3 2

 − → n :

 1 2 3

Les coordonnées de − → n ont été obtenues en lisant directement sur l'équation de P . On en déduit l'équation de Π

M ∈ Π ⇔ det( −−→

AM , − → u , − → n ) = 0 ⇔

x(M ) 1 1 y(M ) − 2 −3 2 z(M ) + 1 2 3

= 0

⇔ −13x(M ) − y(M ) + 5z(M ) + 7 = 0 puis un système d'équations de D 0 .

M ∈ D 0 ⇔ M ∈ P ∩ Π ⇔

( x(M ) + 2y(M ) + 3z(M ) + 6 = 0

−13x(M ) − y(M ) + 5z(M ) + 7 = 0

Une autre méthode est possible pour former l'équation du deuxième plan. Elle repose sur la notion de faisceau linéaire de plans.

Donnons nous deux réels α et β et formons l'équation d'un plan Π α,β à partir des deux plans dénissant D .

D :

( x + y + z − 1 = 0 × α x − y − 2z = 0 × β

Π α,β : (α + β)x + (α − β )y + (α − 2β)z − α = 0

D'après sa dénition même, ce plan contient la droite D . Il est orthogonal à − → n α,β de coordonnées

→ n α,β :

 α + β α − β α − 2β

Pour que Π α,β = Π , il sut de choisir α et β tels que − → n soit orthogonal à − → n α,β . ( − → n α,β / − → n ) = (α + β) + 2(α − β ) + 3(α − 2β ) = 6α − 7β = 0 On choisit α = 7 , β = 6 et on obtient :

Π : 13x + y − 5z − 7

Remarque pour le lecteur qui a en charge d'évaluer des copies sur ce texte.

Ce type d'exercice est désagréable à évaluer car on pourrait qualier la question de semi-

ouverte. Elle admet plusieurs réponses correctes. La validation d'une réponse peut nécessiter

(2)

un calcul de la part du correcteur. On peut ici faire faire un calcul de rang à un logiciel de calcul formel. Si ϕ et ψ sont les deux équations proposées par le corrigé et ϕ 1 , ψ 1 deux équations proposées par une copie, la réponse sera exacte si et seulement si

rg(ϕ, ψ, ϕ 1 , ψ 1 ) = 2

Exercice 3.

1. On remarque que − → J et − →

K sont unitaires et orthogonaux. On en déduit que la base ( − →

I , − → J , − →

K ) est orthonormée directe si et seulement si ( − → J , − →

K , − →

I ) est orthonormée di- recte si et seulement si − →

I = − → J ∧ − →

K On calcule en coordonnées :

√ 1 2

 1

−1 0

 ∧ 1

√ 3

 1 1 1

 = 1

√ 6

−1

−1 2

On en déduit

→ I = 1

√ 6 − − →

i − − → j + 2 − →

k 2. Pour tout point M :

−−→ OM = X(M ) − →

I + Y (M ) − →

J + Z(M ) − → K Comme la base ( − →

I , − → J , − →

K) est orthonormée directe, on en déduit

 

 

X = ( −−→

OM / − → I ) Y = ( −−→

OM / − → J ) Z = ( −−→

OM / − → K)

Comme on connait toutes les coordonnées, on peut calculer :

 

 

 

 

 

 

X (M ) = 1

√ 6 (−x − y + 2z) Y (M ) = 1

√ 2 (x − y) Z(M ) = 1

3 (x + y + z)

3. Une des équations fait intervenir le carré de la distance que l'on peut exprimer dans l'un ou l'autre des deux repères orthonormés

x(M ) 2 + y(M ) 2 + z(M ) 2 = k −−→

OM k = X (M ) 2 + Y (M ) 2 + Z (M ) 2 On en déduit

M ∈ C ⇔

( Z (M ) = √ 3 X(M ) 2 + Y (M ) 2 = 2 On en tire que le cercle est de rayon √

2 . Soit C son centre, les coordonnées de C dans le repère R 0 sont évidentes, on en déduit les coordonnées dans le premier repère

 

 

X(C) = 0 Y (C) = 0 Z(C) = √

3

 

 

−x(C) − y(C) + 2z(C) = 0 x(C) − y(C) = 0 x(C) + y(C) + z(C) = 3

⇔ x(C) = y(C) = z(C) = 1

Exercice 4.

1. À partir des équations, on obtient facilement une dénition paramétrique de D .

M ∈ D ⇔

 x(M ) y(M ) z(M )

 =

 2 1 0

 + z(M )

 1

−1 1

On en déduit

D = A + Vect( − → u ) avec A :

 2 1 0

 − → u :

 1

−1 1

Cela permet d'exprimer le projeté H de M sur D à l'aide de la formule de cours

−−→ AH = ( −−→

AM / − → u ) k− → u k

→ u

puis le symétrique de M :

s(M ) = M + 2 −−→

M H = M + 2 −−→

M A + 2 −−→

AH

(3)

Ce qui donne en coordonnées :

x(s(M )) y(s(M )) z(s(M ))

 =

 x(M ) y(M ) z(M )

 + 2

2 − x(M ) 1 − y(M )

−z(M )

 + 2

3 (x(M ) − y(M ) + z(M ))

 1

−1 1

= 1 3

10 − x(M ) − 2y(M ) + 2z(M ) 8 − 2x(M ) − y(M ) − 2z(M )

−2 + 2x(M ) − 2y(M ) − z(M )

2. Les calculs précédents permettent de former l'équation du plan P 0 symétrique de P par rapport à D .

M ∈ P 0 ⇔ s(M ) ∈ P ⇔ x(s(M )) − y(s(M )) − 3z(s(M )) = 1 Après calculs :

M ∈ P 0 ⇔ −5x(M ) + 5y(M ) + 7z(M ) + 5 = 0

Partie II. Problème

1. a. D'après les dénitions, l'angle orienté entre les vecteurs − →

i et − → τ (θ) est ( − → \

i , − → τ (θ)) = θ + V (θ)

b. Avec la remarque de l'énoncé relative aux bissectrices, il est immédiat que (∆ \ θ , R θ ) = θ + 2V (θ) mod π

2. Dans cette question le support de M (θ) est une cardioïde (courbe classique). En cal- culant la dérivée de M , on peut mettre en facteur 2a cos θ 2 .

−→ M 0 (θ) = 2a cos θ 2

− sin θ 2

→ e θ + cos θ 2

→ e θ+

π2

= 2a cos θ 2

cos θ

2

→ e θ+

π2

+ sin θ 2

→ e θ+

π2

+

π2

= 2a cos θ 2

→ e θ+

π 2

+

θ2

donc

V (θ) = θ 2 + π

2 et, pour l'angle orienté entre les droites :

(∆ \ θ , R θ ) = θ + 2V (θ) = 2θ mod π

Fig. 1: Question 2. Cardioïde pour a = 2

3. Le support de la courbe M (θ) est ici le cercle de centre le point A de coordonnées (a, 0) et qui passe par l'origine (voir cours). En eet, en multipliant par ρ , l'équation devient

ρ 2 = 2aρ cos θ ⇔ x 2 + y 2 = 2ax ⇔ (x − a) 2 + y 2 = a 2

a. Le calcul de la dérivée est analogue à celui de la question précédente, on obtient :

−→ M 0 (θ) = 2a −−−→ e 2θ+

π2

⇒ V (θ) = θ + π 2

⇒ (∆ \ θ , R θ ) = θ + 2V (θ) = 3θ mod π b. On connait les coordonnées du point M (θ) de R θ et d'un vecteur directeur, on

en déduit l'équation en utilisant le déterminant

x − 2a cos 2 θ cos(3θ) y − 2a cos(θ) sin(θ) sin(3θ)

=

x − a(1 + cos(2θ) cos(3θ) y − a sin(2θ) sin(3θ)

= (x − a) sin(3θ) − y cos(3θ) − a (cos(2θ) sin(3θ) − sin(2θ) cos(3θ))

= (x − a) sin(3θ) − y cos(3θ) − a sin(θ)

(4)

O A

M (θ)

Fig. 2: Cercle support pour ρ(θ) = 2a cos θ On obtient donc l'équation de R θ

(x − a) sin(3θ) − y cos(3θ) − a sin(θ = 0) (R θ ) Si on pose t = 3θ − 2 , l'équation devient

(x − a) cos(t) + y sin(t) + a cos( t

3 ) = 0 (R θ ) 4. D'après le cours, les formules de linéarisation sont :

cos(u) cos(v) = 1

2 (cos(u + v) + cos(u − v)) sin(u) sin(v) = 1

2 (cos(u − v) − cos(u + v)) cos(u) sin(v) = 1

2 (sin(u + v) − sin(u − v))

5. a. On forme le système linéaire attaché à l'intersection des deux droites. Son déter- minant vaut 1. On en déduit que les droites se coupent.

Notons x(t) et y(t) les coordonnées de H (t) . On ne cherche pas pour le moment à calculer ces coordonnées.

Elles vérient l'équation de R t c'est à dire

(x(t) − a) cos(t) + y(t) sin(t) + a cos( t 3 ) = 0

Dérivons cette fonction (elle est constante). On obtient

0 = x 0 (t) cos(t) + y 0 (t) sin(t)−(x(t) − a) sin(t) + y(t) cos(t) − a 3 sin( t

3 )

| {z }

=0

Comme les coordonnées de H vérient aussi la deuxième équation, on a encore x 0 (t) cos t + y 0 (t) cos t = 0

donc − →

H 0 (t) est orthogonal à

→ e t = − → e 3θ−

3π 2

Ce dernier vecteur est orthogonal à R θ donc R θ est tangent à la courbe des H (t) . b. En résolvant par les formules de Cramer le système dénissant H (t) , on obtient :

x(t) − a = −a cos t

3 cos t − a 3 sin t

3 sin t y(t) = a

3 cos t sin t

3 − a sin t cos t 3

On utilise ensuite les formules trigonométriques transformant les produits en sommes (linéarisation) pour obtenir

x(t) = a − a 3 cos 4t

3 − 2a 3 cos 2t

3 y(t) = − a

3 sin 4t 3 − 2a

3 sin 2t 3 Ce qui donne, avec les notations de l'énoncé :

α = − a

3 , β = − 2a 3 ou encore

H (t) = A − a 3

−→ e

4t 3

− 2a

3

−→ e

2t 3

c. D'après les questions précédentes, calculer −−−→

H 0 (t) :

−−−→ H 0 (t) = − 4a 9

−−−→ e

4t

3

+

π2

+ −−−→ e

2t 3

+

π2

= 8a 9 cos t

3

→ e t−

π2

(5)

Fig. 3: Tracé de 40 droites R t

Comme t 3 ∈]0, π[ , il existe un unique point stationnaire Ω qui est atteint pour

t

3 = π 2 d'où 2t 3 = π . Finalement : Ω = H ( 3π

2 ) = A − a 3

→ i + 2a 3

→ i = A + a 3

→ i

de coordonnées ( 4a 3 , 0) d. On calcule −−−−→

ΩH(t) dans la base ( − → i , − →

j ) en utilisant systématiquement 2t 3 . On peut factoriser 1 + cos 2t 3 d'où

−−−−→

ΩH (t) = − 2a

3 (1 + cos 2t 3 ) −→ e

2t

3

On peut donc choisir

r(ϕ) = − 2a

3 (1 + cos ϕ)

La caustique par reexion d'un cercle est symétrique par rapport à Oy d'une courbe du type de la question 2. (cardioïde).

Partie III. Exercice

1. Le déterminant attaché au système linéaire (S) est

x x 1

y y i

z − 1 z + 1 0

=

x 0 1

y 0 i z − 1 2 0

= −2(ix + y)

Lorsque ix + y 6= 0 , le système admet un unique triplet solution que l'on calcule par les formules de Cramer :

1 x −1

i y i

0 z + 1 0

=

1 x 0

i y 2i 0 z + 1 0

= −2i(z + 1)

x 1 −1

y i i

z − 1 0 0

=

x 1 0

y i 2i z − 1 0 0

= 2i(z − 1)

x x 1

y y i

z − 1 z + 1 0

=

x 0 1 y 0 i z − 1 2 0

= −2(ix − y)

(6)

L'unique triplet solution est donc z + 1

x − iy , − z − 1

x − iy , x + iy x − iy

Lorsque ix + y = 0 , on remplace y par −ix . Le système devient :

 

 

xα + xβ − γ = 1 xα + xβ − γ = −1 (z − 1)α + (z + 1)β = 0 Il est donc sans solution.

2. Un triplet (x, y, z) est dans Im Φ si et seulement si il existe des complexes u et v tels que

 

 

 

 

 

 

x = 1 + uv u + v y = i 1 − uv

u + v z = u − v

u + v

 

 

xu + xv − uv = 1 yu + yv + iuv = i (z − 1)u + (z + 1)v = 0

Autrement dit (x, y, z) ∈ Im Φ si et seulement si il existe un triplet solution de (S) de la forme (u, v, uv) . Cela est vrai si et seulement si ix + y 6= 0 et

z + 1

x − iy − z − 1 x − iy

= x + iy

x − iy ⇔ 1 − z 2 = (x + iy)(x − iy)

⇔ x 2 + y 2 + z 2 = 1 La fonction Φ est donc une paramétrisation de la sphère complexe . Il faut bien noter que x et y étant des nombres complexes, x − iy n'est pas le conjugué de x + iy . 3. On va démontrer que Φ(u, v) ∈ R 3 si et seulement si uv = 1 .

Examinons d'abord la troisième composante.

u − v

u + v ∈ R ⇔ (u − v)(u − v) ∈ R ⇔ |u| 2 − |v| 2 − vu + uv ∈ R

⇔ −vu + uv ∈ R ⇔ 2i Im(uv) ∈ R ⇔ uv ∈ R

Lorsque v 6= 0 , cela revient à u v ∈ R, on pose alors λ = u v ∈ R soit u = λv . Examinons la première composante :

1 + uv

u + v = 1 + λv 2

(1 + λ)v ∈ R ⇔ (1 + λv 2 )v ∈ R ⇔ v + λ|v| 2 v ∈ R

⇔ (−1 + λ|v| 2 )β = 0 avec β = Im v Si β = 0 alors v et u sont réels.

Réciproquement, lorsque u et v sont réels, les premières et troisièmes composantes sont réelles. Il est clair que Φ(u, v) est réel si et seulement si la deuxième composante est nulle soit uv = 1 .

Si λ = |v| 1

2

alors uv = 1 on remplace en utilisant u = 1 v et 1 + uv

u + v = 1 + v v

1

v + v = v + v

1 + |v| 2 = 2 Re(v) 1 + |v| 2 ∈ R i 1 − uv

u + v = i 1 − v v

1

v + v = i v − v

1 + |v| 2 = 2 Im(v) 1 + |v| 2 ∈ R Si v = 0 alors

Φ(u, 0) = 1

u , i u , 1

ce triplet ne peut pas être formé uniquement de nombres réels.

On a donc bien démontré le résultat annoncé.

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