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(1)Universit´e Lille I L3 Maths 2013-2014 M-52 3 - CONTINUITE Quizz Exercice 1 – Exemples de fonctions continues Montrer que les applications suivantes sont continues : f : R×R → R (x, y) 7→ xy

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Academic year: 2021

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(1)

Universit´e Lille I L3 Maths

2013-2014 M-52

3 - CONTINUITE

Quizz

Exercice 1 – Exemples de fonctions continues Montrer que les applications suivantes sont continues :

f : R×R → R

(x, y) 7→ xy ; g: R → R

x 7→ 1x ; h: Mn(K) → K

M 7→ det(M)

Exercice 2 – Propri´et´es utiles

Soit X un espace topologique etf :X → R une fonction continue. Que peut-on dire topologiquement des parties suivantes deX :

{x/ f(x) = 0} , {x/ f(x)≥0} , {x/ f(x)≤0}

{x/ f(x)6= 0} , {x/ f(x)>0} , {x/ f(x)<0}

Montrer que{(a, b)∈R2/1< a2+b2<2} et{(a, b)∈R2/ ab >0}sont des ouverts du plan euclidien.

Exercice 3 – Applications lipschitziennes

a) Soit E =C([0; 1],K) muni deN1. V´erifier que l’application E 3f 7→R1

0 |f(t)|dt est 1-lipschitzienne deE dansR.

b) Soit f : (E,k · kE)→(F,k · kF) une isom´etrie, ie : ∀x, y∈E, kf(x)−f(y)kF =kx−ykE. Montrer qu’alorsf est un hom´eomorphisme sur son image. Est-elle n´ecessairement surjective ?

Pour s’entraˆıner Exercice 4

SoitF ={(x, y)∈R2/ xy= 1}: montrer queF est ferm´e dansR2. Que repr´esenteF g´eom´etriquement ? V´erifier que sa projection sur l’axe des abscisses n’est pas un ferm´e deR.

Exercice 5

Soit E l’espace des fonctions continues born´ees de R dans R muni de N. Pour a ∈ R, on note Ta l’application qui `a f ∈E associeTa(f) :x7→f(a+x). Montrer queTa est une application continue de E dansE.

Exercice 6

DansR2 euclidien, on consid`ere Γ ={(x,sin(1/x))/ x >0}. D´eterminer Γ.

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Exercice 7

Soit (E, d) un espace m´etrique.

a) Montrer que siA⊂E, la fonctionx7→d(x, A) est 1-lipschitzienne, donc continue.

b) SoitA etB des ferm´es disjoints deE : montrer que

U ={x∈E/ d(x, A)< d(x, B)}et V ={x∈E/ d(x, A)> d(x, B)}

sont deux ouverts disjoints contenant respectivementAetB.

Exercice 8

Montrer que les op´erateurs suivants sont continus et calculer leur norme :

a) sur Rn muni deN puis N2, l’endomorphismeu repr´esent´e dans la base canonique par la matrice diagonale diag(λ1, . . . , λn) ;

b) sur (R2, N2), l’endomorphisme u: (x1, x2)7→(2x1, x2) et son inverse u−1;

c) sur (`, N), l’endomorphismeS: (x0, x1, x2, . . .)7→(0, x0, x1, . . .) (appel´eshift) ; d) surE=C([0; 1],K) muni deN, l’endomorphismeT :f 7→f×go`ug∈E est fix´e.

Les essentiels Exercice 9

On se place dansMn(K) muni deN(ou d’une norme ´equivalente).

a) Montrer queGLn(K) est un ouvert.

b) Montrer que l’applicationM 7→M−1 est continue surGLn(K).

c) On suppose par l’absurde que ∀A ∈ Mn(K), ∀P ∈ GLn(K), N(P−1AP) = N(A) : montrer qu’alors on a ∀A, B ∈ Mn(K), N(AB) = N(BA). En d´eduire que N n’est pas invariante par conjugaison d`es quen≥2.

Exercice 10

Montrer que l’application x 7→ √

x est uniform´ement continue sur [0; +∞[ (on pourra raisonner par l’absurde en construisant deux suites (xn) et (yn)).

Exercice 11

Le but est de montrer que l’ensembleDn(C) des matrices diagonalisables dans Cest dense dansMn(C) muni deN(ou d’une norme ´equivalente).

a) Soit T =

λ1

. ..

(0) λn

et Tk =

λ1+k1 ∗ . ..

(0) λn+nk

pour k∈N. Montrer queTk →T et que les matricesTk sont diagonalisables pourkassez grand (rappelons qu’une conditionsuffisante pour ˆetre dansDn(C) est d’avoirnvaleurs propres distinctes).

b) Soit A ∈ Mn(C) : expliquer pourquoi il existe P ∈GLn(C) et T triangulaire sup´erieure telles que A=P T P−1. Montrer que l’application lin´eaireM 7→P M P−1 est continue surMn(C). En d´eduire queP TkP−1→A.

c) Conclure.

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Exercice 12

Le th´eor`eme de Weierstrass affirme que toute fonction continue de [a;b] dans R est limite uniforme de fonctions polynomiales.

a) Traduire ce r´esultat en terme de densit´e.

b) Soit f : [a;b]→Rune fonction continue, v´erifiantRb

a f(t)tndt= 0 pour toutn∈N. Montrer qu’alors Rb

af(t)g(t)dt= 0 pour toutg∈ C([a;b],R). En d´eduire quef = 0.

Exercice 13

SoitE=R[X]. PourP(X) =Pn

k=0akXk, on posekPk= Max{|ak|/0≤k≤n}et u(P)(X) =

n

X

k=1

1

kakXk , v(P)(X) =

n

X

k=1

kakXk

Montrer que k.k d´efinit une norme sur E et queu, v ∈ L(E). Les applications lin´eairesuet v sont-elles continues sur (E,k.k) ?

Pour aller plus loin Exercice 14

Soitθ ∈R, on suppose queθ/π /∈Q. Montrer que A={cos(kθ)/ k∈Z} est dense dans [−1; 1] et que B={eikθ/ k∈Z}est dense dans le cercle unit´e (utiliser l’exercice 14 de la feuille 2).

Exercice 15

Soit (E1, d1) et (E2, d2) deux espaces m´etriques, on munit l’espace produitE =E1×E2 de la distance dmax. Soitpla projection surE1 :p(x1, x2) =x1.

a) Montrer que l’image parpde tout ouvert deE est un ouvert deE1.

b) Soit (E0, d0) un autre espace m´etrique. Montrer qu’une application f : E1 → E0 est continue si et seulement sif◦p:E→E0 est continue.

Exercice 16 – Examen, d´ecembre 2012

SoitE=C([0; 1],R), muni de la normek · k :kfk= Maxt∈[0;1]|f(t)|. Soit

A=

f ∈E

f(0) = 0 et Z 1

0

f(t) dt≥1

.

a) V´erifier queA6=∅.

b) Montrer queAest une partie ferm´ee deE.

c) On posem:= inf{kfk |f ∈A}.

i) Soitf ∈A. Montrer qu’il existeδ∈]0; 1[ tel que∀t∈[0;δ], |f(t)|< 12, et qu’on a alors l’in´egalit´e 1≤12δ+kfk(1−δ). En d´eduire quekfk>1.

ii) D´eterminerm.Indication : On pourra introduire les fonctions fn donn´ees par

fn(t) =

((n+ 1)t si 0≤t <1/n 1 + 1/n si 1/n≤t≤1 . d) Calculer dist(0E, A), o`u 0E d´esigne la fonction constante nulle.

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