• Aucun résultat trouvé

2)La s´erie de fonctions de terme g´en´eralun(t) =ntnβe−tn=nf(t)n convergence simplement sur [0

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "2)La s´erie de fonctions de terme g´en´eralun(t) =ntnβe−tn=nf(t)n convergence simplement sur [0"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Universit´e Pierre-et-Marie Curie-Paris 06 LM 257 Corrig´e de l’Examen 3, 2011-2012

Exercice I

1)La fonctionf(t) =tβe−t est croissante sur [0, β], puis d´ecroissante sur [β,+∞].

Elle atteint son maximum pourt=β etf(β) =ββe−β=e−β(1−lnβ).

2)La s´erie de fonctions de terme g´en´eralun(t) =nte−tn=nf(t)n convergence simplement sur [0,+∞] si et seulement sif(t)<1 pour toutt∈[0,+∞[, c’est `a dire si et seulement sif(β)<1.

Ore−β(1−lnβ)<1 ⇐⇒ 1−lnβ >0 ⇐⇒ β < e.

3) De plus, on a kunk = sup{|un(t)|, t ∈ [0,+∞[} = nf(β)n. On en d´eduit que la s´erie de fonctions convergence normalement sur [0,+∞] si et seulement siβ < e.

4)Pour β < e, la sommesde la s´erie de fonctions de terme g´en´eralun(t) est continue sur [0,+∞[ puisque la convergence est normale sur cet intervalle.

5)On au0n(t) =−nun(t) +nβun(t)

t . Le premier terme est ´evidemment une s´erie normalement convergente sur [0,+∞[ carknun(t)k ≤n2f(β)n.

Pour le deuxi`eme terme, on prenda >0 et pourt∈[a,+∞[, on ´ecrit: knβun(t)

t k ≤ n2β

a f(β)n, qui est le terme g´en´eral d’une s´erie convergente.

La s´erie de terme g´en´eral u0n(t) est donc normalement convergente sur [a,+∞[ et donc la sommes est d´erivable sur [a,+∞[.

Comme ceci est vrai pour touta >0 , on en d´eduit par un argument de localisation quesest d´erivable sur ]0,+∞[.

Exercice II 1)Si x−→S(x) =P+∞

n=0anxn est solution de (E) dans un intervalle ]−R, R[, on a:

3(1 +x)

+∞

X

n=1

nanxn−1+

+∞

X

n=0

anxn= 0 soit par un changement d’indice dans la premi`ere somme:

+∞

X

n=0

3(n+ 1)an+1xn+

+∞

X

n=1

3nanxn+

+∞

X

n=0

anxn= 0 En identifiant les coefficients dexn, ceci implique, pour toutn≥0:

3(n+ 1)an+1+ 3nan+an= 0 2)La s´erie enti`ere de terme g´en´eralanzn v´erifie:

an+1 an

= 3n+ 1 3(n+ 1) →1 lorsquen→ ∞. Elle a donc bien pour rayon de convergence R= 1.

3)En d´erivant la fonction (1 +x)1/3y(x), on trouve:

1

3(1 +x)−2/3y+ (1 +x)1/3y0 1

(2)

En multipliant par 1

3(1 +x)−2/3, ceci vauty+ 3(1 +x)y0. Donc si y est solution de (E), la d´eriv´ee de la focntion (1 +x)1/3y(x) est nulle donc cette fonction est bien constante.

4) On en d´eduit que toute solution de (E) s’´ecrity= c

(1 +x)1/3, o`u cest une constante. Or la fonction S est solution de (E) pourx <1 et v´erifieS(0) =a0= 1. Par suite,S(x) = 1

(1 +x)1/3 pour|x|<1.

Exercice III 1) L’int´egrale g´en´eralis´ee

Z 1

0

√ t

1−t4dt a une seule singularit´e en 1 puisque la fonction positive t

√1−t4 est continue sur [0,1[ et qu’elle n’est pas d´efinie en 1.

Or t

1−t41

1 2√

2√ 1−t.

Le th´eor`eme de comparaison s’applique et comme l’int´egrale g´en´eralis´ee de la fonction 1

√1−t converge sur [0,1], celle de la fonction t

√1−t4 aussi.

2)La fonction t

1−t4, d´efinie pourt∈]−1,+1[ est d´eveloppable en s´erie enti`ere `a l’origine comme compos´ee de fonctions d´eveloppable en s´erie enti`ere `a l’origine.

Les coefficients de la s´erie enti`ere sont obtenus par un changement de variablex=t4, `a partir de ceux de la s´erie enti`ere, de rayon de convergence 1:

1 (1−x)1/2 =

+∞

X

n=0

1.3.5. . .2n−1 2.4. . . .(2n) xn =

+∞

X

n=0

C2nn 22nxn D’o`u:

√ t

1−t4 =

+∞

X

n=0

C2nn 22nt4n+1 Le rayon de convergence de cette s´erie est 1.

3) Pour x∈[0,1[, la s´erie enti`ere de terme g´en´eral C2nn

22nt4n+1 est normalement convergente sur [0, x] et on peut donc l’int´egrer terme `a terme, soit:

Z x

0

√ t

1−t4dt=

+∞

X

n=0

C2nn 22n

x4n+2 4n+ 2

4) On v´erifie les hypoth`eses du th´eor`erme de Fubini positif: les fonctionsun(t) = C2nn

22nt4n+1 sont continues positives et la s´erie de fonctions de terme g´en´eral un converge normalement sur tout intervalle [0, x[ pour tout 0< x <1. On peut donc intervertir l’int´egrale et la somme sur l’intervalle [0,1], soit :

Z 1

0

√ t

1−t4dt=

+∞

X

n=0

C2nn 22n(4n+ 2)

2

Références

Documents relatifs

Pour t 6= 0 fix´e, la suite converge vers 2t (quotient des termes de plus haut degr´e

La s´ erie num´ erique de terme g´ en´ eral x. n 3/2 est une s´ erie de

[r]

Soient f et g deux fonctions continues et strictement positives sur un intervalle

Une urne contient des boules num´ erot´ ees de 1 ` a n ; on effectue dans cette urne des tirages al´ eatoires successifs d’une boule avec remise.. On ne consid` ere plus l’entier

On suppose de plus que la suite de fonctions (f n ) n∈ N converge simplement vers une fonction f sur

[r]

Le th´ eor` eme de d´ erivation des s´ eries de fonctions permet de conclure que f est une fonction d´ erivable sur