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2.a) Montrer que pour tout r´eel x >0, la s´erie de terme g´en´eral 1A(k)xk k! est convergente

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(1)

1. SUJETS DE L’OPTION SCIENTIFIQUE

Exercice principal S8

1. Question de cours : D´efinition et propri´et´es des fonctions indicatrices des parties d’un ensemble.

Pour toute partieA⊆N, on note1A la fonction indicatrice deAet Ale compl´ementaire deA dansN. 2.a) Montrer que pour tout r´eel x >0, la s´erie de terme g´en´eral 1A(k)xk

k! est convergente.

On pose alors :Sx(A) =

+

k=0

1A(k)xk k! .

b) On suppose queA⊆B. ComparerSx(A) etSx(B).

c) On suppose queA∩B=. ExprimerSx(A∪B) en fonction de Sx(A) etSx(B).

d) CalculerSx(),Sx(N) et pour toutp∈N,Sx({p}).

3. On suppose d´esormais quex∈]0,ln 2[.

a) ´Etablir pour toutm∈N, l’in´egalit´e stricte :

+

k=m+1

xk k! <xm

m!. b) SoitAetB deux parties deNtelles que A∩B =.

Montrer que siAn’est pas vide et si le plus petit ´el´ement mdeA∪B appartient `a A, alors : Sx(B)< xm

m! 6Sx(A) En d´eduire que siSx(A) =Sx(B), alors :A=B=.

c) Montrer que l’applicationA7→Sx(A) est injective.

Exercice sans pr´eparation S8

Soit (Un)n∈N une suite de variables al´eatoires ind´ependantes, d´efinies sur le mˆeme espace probabilis´e(

Ω,A, P) et de mˆeme loi uniforme sur ]0,1].

N

n 1/n n

(2)

1. Question de cours : Sommes de Riemann.

Soit n un entier sup´erieur ou ´egal `a 2. Une urne contient des boules num´erot´ees de 1 `a n; on effectue dans cette urne des tirages al´eatoires successifs d’une boule avec remise. On noteX1, X2, . . . ,les num´eros successifs obtenus et on suppose que cette exp´erience est mod´elis´ee par un espace probabilis´e(

Ω,A, P) .

On noteY le rang du premier tirage pour lequel le num´ero de la boule tir´ee est sup´erieur ou ´egal `a X1, sous r´eserve qu’un tel num´ero existe.

2. Pour tout entierk>2, on pose : Bk = [Xk< X1].

a) En utilisant la formule des probabilit´es totales, calculerP[B2∩B3∩. . .∩Bk].

b) Montrer queP (+

k=2

Bk

)

= 0.

c) Que peut-on dire de l’ensemble des ´el´ementsωde Ω pour lesquelsY(ω) existe ? On admet d´esormais que cet ensemble est confondu avec Ω.

3.a) Montrer que pour tout entierm>1, on a :P[Y =m+ 1] = 1 n

n1 i=0

( 1 i

n ) ( i

n )m1

. b) Montrer queY admet une esp´eranceE(Y) donn´ee par :E(Y) = 1 +

n j=1

1 j.

4. On ne consid`ere plus l’entiernfix´e et on note d´esormaisY(n)la variable al´eatoire not´ee pr´ec´edemmentY. a) Calculer pour tout entierm>1, lim

n+P[Y(n)=m+ 1].

b) En d´eduire que la suite (Y(n))n>1converge en loi vers une variable al´eatoire discr`ete qui n’a pas d’esp´erance.

Exercice sans pr´eparation S9

Soitnun entier sup´erieur ou ´egal `a 2. SoitU = (a1, a2, . . . , an)Kn avecK=RouC. On suppose quea1̸= 0 etan ̸= 0.

On pose :A=





0 0 . . . 0 a1

0 0 . . . 0 a2 ... . .. . .. . .. ... 0 0 . . . 0 an1

a1 a2 . . . an1 an





.

1. On suppose queK=R. Justifier queA est diagonalisable. Calculer les valeurs propres deA.

(3)

1. Question de cours : D´efinition et propri´et´es de la fonction de r´epartition d’une variable al´eatoire `a densit´e.

SoitX une variable al´eatoire qui suit la loi normale centr´ee r´eduite de densit´ef d´efinie pour toutx∈Rpar f(x) = 1

ex2/2, et de fonction de r´epartition Φ.

2. Montrer queX admet des moments de tous ordres et ´etablir pour tout entier natureln, la formule : E(Xn) =

{0 sinest impair (2p)!

2pp! sin= 2pest pair (pN)

3.a) Montrer que pour tout a > 0, l’int´egrale

+ 0

xf(x)Φ(ax)dx est convergente. On note alors pour tout a >0 :F(a) =

+ 0

xf(x)Φ(ax)dx.

b) Exprimer pour touta >0,F(a) en fonction dea.

4. Soitaun r´eel strictement positif fix´e. On d´efinit la fonctiong surRpar :g(x) = 2f(x)Φ(ax).

a) V´erifier que gpeut ˆetre consid´er´ee comme une densit´e de probabilit´e d’une variable al´eatoireY. b) CalculerE(Y2) et exprimer la variance V(Y) en fonction dea.

Exercice sans pr´eparation S12

Soit E(⟨,⟩) un espace euclidien et soit f un endomorphisme sym´etrique de E. On suppose l’existence d’une constante r´eelleα>0 telle que∀x∈E,∥f(x)=α∥x∥.

Montrer quef2=α2 idE.

(4)

1. Question de cours : Loi de la somme de deux variables al´eatoires ind´ependantes, dans le cas o`u les deux variables sont `a valeurs dansNet dans le cas o`u elles poss`edent une densit´e.

2. Soit Y et Z deux variables al´eatoires ind´ependantes d´efinies sur le mˆeme espace probabilis´e(

Ω,A, P) qui suivent respectivement la loi exponentielle de param`etre λ > 0 (d’esp´erance 1/λ) et la loi exponentielle de param`etreµ >0 (d’esp´erance 1/µ).

a) Donner une densit´e de−Y.

b) On poseD=Z−Y. Donner une densit´e deD.

c) CalculerP(Y 6Z).

Pournentier sup´erieur ou ´egal `a 2, soitX1, X2, . . . , Xn,nvariables al´eatoires ind´ependantes d´efinies sur le mˆeme espace probabilis´e(

Ω,A, P)

, strictement positives et telles que pour toutk∈[[1, n]],Xk suit la loi exponentielle de param`etreθ >0.

3. On pose :U = inf(X1, X2, . . . , Xn).

a) Identifier la loi deU.

b) Soitj un entier donn´e de [[1, n]]. En utilisant la variable al´eatoireZj= inf

i[[1,n]],i̸=j

Xi, calculerP(U =Xj).

c) La variable al´eatoireXj−U est-elle `a densit´e ? discr`ete ?

4. On pose :V = sup(X1, X2, . . . , Xn) et pour toutj∈[[1, n]] :Xj =1

θln(1eθXj).

a) Montrer que les variables al´eatoiresX1, X2, . . . , Xn sont ind´ependantes et suivent chacune la mˆeme loi que les variables al´eatoiresXj.

b) En d´eduire que pour touti∈[[1, n]] :P(V =Xi) = 1 n.

Exercice sans pr´eparation S16

Soitn∈NetPn le polynˆome de Cn[X] d´efini parPn(X) =Xn+ 1.

Pour quelles valeurs den,Pn est-il divisible parX2+ 1 ?

(5)

1. Question de cours : Th´eor`eme de la limite centr´ee.

Soit (Xn)n∈N une suite de variables al´eatoires centr´ees r´eduites d´efinies sur le mˆeme espace probabilis´e (Ω,A, P)

, ind´ependantes, de mˆeme densit´e de probabilit´e, et admettant des moments jusqu’`a l’ordre 4.

On pose pour toutn∈N :Xn= 1 n

n k=1

Xk et Yn= 1 n

n k=1

Xk2. 2. Pour toutn∈N, on notem4 le moment d’ordre 4 de Xn. a) Montrer quem4>1.

b) On pose pour toutn∈N :Yn= 1

n(m41)

n k=1

(Xk21).

Justifier la convergence en loi de la suite (Yn)n∈N vers la loi normaleN(0,1).

3. Pour toutn∈N, on pose :Un=

n

m41 X2n.

CalculerE(Un) et en d´eduire la convergence en probabilit´e vers 0 de la suite de variables al´eatoires (Un)n∈N. 4. On note Φ la fonction de r´epartition de la loi normaleN(0,1). Soitxet εdeux r´eels arbitraires avecε >0.

a) ´Etablir l’encadrement :P(Yn6x)6P(Yn−Un6x)6P(Yn6x+ε) +P(Un>ε).

b) En d´eduire l’existence d’un entierNεtel que pour toutn>Nε, on a : Φ(x)−ε6P(Yn−Un6x)6Φ(x+ε) +ε c) Que peut-on en conclure pour la suite (Yn−Un)n∈N?

5. On pose pour toutn∈N :Zn= 1

√n

n k=1

((Xk−Xn)21) . D´eduire des r´esultats pr´ec´edents, la limite en loi de la suite (Zn)n∈N.

Exercice sans pr´eparation S20

SoitE l’espace vectoriel des fonctions continues surR+. SoitT l’application qui `a toute fonctionf ∈E, associe la fonctionF =T(f) d´efinie par :F(0) =f(0) et∀x >0, F(x) = 1

x

x 0

f(t)dt.

1. Montrer queT est un endomorphisme deE. Est-il injectif ? 2. D´eterminer les r´eelsλet les fonctionsf v´erifiantT(f) =λf.

(6)

Soitn∈N etf une fonction deRn dansR. On dit que f est convexe si et seulement si :

∀λ∈[0,1], (x, y)(Rn)2, f(

λx+ (1−λ)y)

6λf(x) + (1−λ)f(y) On munitRn de sa structure euclidienne usuelle et on note⟨,⟩son produit scalaire canonique.

1. Question de cours : D´eveloppement limit´e d’ordre 1 au point a∈Rn pour une fonction f de classe C1 sur Rn.

2. Soitf1et f2 deux fonctions deRn dansRconvexes etα∈R.

a) Les fonctions suivantes sont-elles convexes :f1+f2,αf1 , min(f1, f2) et max(f1, f2) ? b) Lorsquen= 1 a-t-onf1◦f2 convexe ?

3. Soitf une fonction convexe et de classeC1surRn.

Pour tout (x, h)(Rn)2, soitgx,h la fonction de RdansRd´efinie par :gx,h(t) =f(x+th).

a) Montrer quegx,h est convexe surR.

b) Montrer que gx,h est d´erivable surR. Exprimer pour toutt R,gx,h (t) en fonction des d´eriv´ees partielles def.

c) En d´eduire que(x, y)(Rn)2,⟨∇f(x), y−x⟩ 6 f(y)−f(x), o`u∇f(x) est le gradient def enx.

d) Soitaun point critique def. Montrer quef admet un minimum global au pointa.

4. Dans cette question, soitAune matrice sym´etrique r´eelle d’ordrenet soitf la fonction deRn dansRd´efinie par :f(x) = 1

2⟨Ax, x⟩.

a) V´erifier que f est bien de classeC1surRn. Montrer que : ∀x∈Rn, ∇f(x) =Ax.

b) En d´eduire que sif est convexe, alors toutes les valeurs propres de Asont positives.

Exercice sans pr´eparation S23

SoitX une variable al´eatoire d´efinie sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

, v´erifiant les conditions suivantes :

P(X = 0) = 0 ;

P(X >0) =α >0 ;

P[X>0](X 6x) =

{1eax six >0

0 six60 aveca >0 ;

P[X<0](−X 6x) =

{1ebx six >0

0 six60 avecb >0.

1. D´eterminer la fonction de r´epartition deX. 2. La variable al´eatoireX est-elle `a densit´e ? 3. ´Etablir l’existence deE(X). CalculerE(X).

(7)

1. Question de cours : Ordre de multiplicit´e d’une racine d’un polynˆome.

2. SoitP C[X] d´efini par :P(X) =X3−X21.

a) Montrer que toutes les racines deP sont simples.

b) Montrer queP admet une racine r´eelle, not´eeb, et deux racines complexes conjugu´ees, not´eesz et ¯z.

c) Calculer le produitbzz. Comparer¯ b et|z|.

Pour toutn∈N, on noteSune partie de [[1, n]] qui poss`ede la propri´et´e suivante : sip∈ S, alorsp+ 1 etp+ 2 n’appartiennent pas `aS; on dit queS est une ”partie sp´eciale” de [[1, n]]. Par exemple, l’ensemble vide est une partie sp´eciale.

3. Pour toutn∈N, on notetn le nombre de parties sp´eciales de [[1, n]] et on poset0= 1.

a) Calculert1,t2 ett3.

b) Montrer que pour toutn∈N, on a :tn+3=tn+tn+2.

4. SoitV l’ensemble des suites r´eelles (vn)n∈Nd´efinies par : (v0, v1, v2)R3et pour toutn∈N,vn+3=vn+vn+2. a) Montrer queV est un espace vectoriel.

b) D´eterminer la dimension deV ainsi qu’une base deV.

5) SoitM la matrice deM3(C) d´efinie par :M =

 1 1 1 b z z¯ b2 z2 z¯2

.

a) Montrer que la matriceM est inversible.

b) Quelles sont les suites g´eom´etriques deV ?

c) Soitα,β et γdes constantes complexes telles que : pour toutn∈N,αbn+βzn+γ¯zn= 0.

Montrer queα=β=γ= 0.

d) En d´eduire qu’il existe une constante r´eelle A et une constante complexe B v´erifiant pour tout n N : tn =Abn+Bzn+Bz¯n.

Exercice sans pr´eparation S27

SoitX une variable al´eatoire `a densit´e d´efinie sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

telle queX(Ω)R+. 1. On suppose que la variable al´eatoireX+ 1

X admet une esp´erance. Montrer queX admet une esp´erance.

2. La r´eciproque est-elle vraie ?

(8)

Soitpun param`etre r´eel inconnu v´erifiant 0< p <1. Pour n∈N, soitX1, X2, . . . , Xn, nvariables al´eatoires d´efinies sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

, ind´ependantes et de mˆeme loi de Bernoulli d’esp´erancep.

On pose pour toutn N : Xn = 1 n

n k=1

Xk; on noteE(X) l’esp´erance d’une variable al´eatoire X et exp la fonction exponentielle.

1. Question de cours : Rappeler comment l’in´egalit´e de Bienaym´e-Tchebychev permet de d´efinir `a partir deXn, un intervalle de confiance de risqueα(0< α <1) pour le param`etrep.

2. Soitf la fonction deRdansRd´efinie par :f(t) =−p t+ ln(1−p+p et).

a) Montrer quef est de classeC2 surRet que sa d´eriv´ee seconde v´erifie :∀t>0, f′′(t)6 1 4. b) Montrer `a l’aide d’une formule de Taylor que pour tout t>0, on a :f(t)6 t2

8. c) En d´eduire que pour tout t>0 et pour toutk∈[[1, n]], on a :E(

exp(t(Xk−p))) 6exp

(t2 8

) .

3.a) Montrer que siSest une variable al´eatoire discr`ete finie `a valeurs positives etaun r´eel strictement positif, on a :P(S>a)6E(S)

a .

b) `A l’aide des questions 2.c) et 3.a), ´etablir pour tout couple (t, ε)(R+)2, l’in´egalit´e : P(Xn−p>ε)6exp

(

−tε+ t2 8n

)

c) Montrer que pour toutε>0, on a :P(|Xn−p|>ε)62 exp(2nε2).

d) En d´eduire un intervalle de confiance de risqueαpour le param`etrepet comparer sa longueur, lorsqueαest proche de 0, `a celle de l’intervalle de confiance demand´e dans la question 1.

Exercice sans pr´eparation S28

Pour n N, on consid`ere l’espace euclidienRn muni de son produit scalaire canonique. Soit B1 et B2 deux bases orthonorm´ees deRn. On noteP = (pi,j)16i,j6n la matrice de passage de la base B1`a la base B2. 1. ExprimerP1 en fonction deP.

2. ´Etablir l’in´egalit´e : ∑

16i,j6n

pi,j

6n.

(9)

Toutes les variables al´eatoires qui interviennent dans l’exercice sont d´efinies sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P) . 1. Question de cours : Soit (un)n∈N et (vn)n∈Ndeux suites de r´eels strictement positifs.

Rappeler la signification de la relation :vn =o(un).

Montrer que sivn =o(un) et si la s´erie de terme g´en´eralun est convergente, la s´erie de terme g´en´eral vn l’est aussi et que l’on a :

+

k=n

vk =o (+

k=n

uk

) . 2. Soitαun r´eel strictement positif.

a) ´Etablir la relation : enα =o ( 1

n2 )

.

b) En d´eduire l’existence d’un r´eelcα et d’une variable al´eatoireXα `a valeurs dansN tels que :

∀n∈N, P([Xα=n]) =cαenα c) On suppose queα= 1.

Identifier la loi deX1et calculer pour toutn∈N, la probabilit´e conditionnelleP[X1>n]([X1>n+ 1]).

3. On suppose dans cette question queα >1 et on lui associeXα comme en 2.b).

a) ´Etablir la relation : e(n+1)α=o(

enαe(n+1)α) .

b) `A l’aide du r´esultat de la question 1, ´etablir pour toutn∈N, la relation :P([Xα>n+1]) =o(

P([Xα=n])) . c) Montrer que lim

n+P[Xα>n]([Xα>n+ 1]) = 0.

4. On suppose dans cette question que 0< α <1 et on lui associeXαcomme en 2.b).

a) Calculer lim

n+e(n+1)α(

enαe(n+1)α) . b) En d´eduire lim

n+P[Xα>n]([Xα>n+ 1]).

Exercice sans pr´eparation S33

SoitDla matrice d´efinie par :D=

(1 0

0 4

) .

D´eterminer les matricesM ∈ M2(R) qui v´erifientM32M =D.

(10)

1. Question de cours : Donner deux conditions suffisantes de diagonalisabilit´e d’une matrice deMn(R).

Dans les deux cas, pr´eciser les propri´et´es des sous-espaces propres.

Dans tout l’exercice, on associe `a tout vecteuru= (x, y, z)R3, la matrice-colonneU =

x y z

.

On consid`ere des r´eels a, betc strictement positifs et la matriceA=

−b b a b −c c a c −a

.

2. Montrer que l’application φ d´efinie surR3×R3, `a valeurs r´eelles, telle que φ(u, v) =tU AV est une forme bilin´eaire sym´etrique.

3.a) Soitu= (1,0,0) etv= (1,1,1). D´eterminer les signes de φ(u, u) etφ(v, v) respectivement.

L’applicationφest-elle un produit scalaire sur R3?

b) Montrer queAadmet une valeur propre strictement positive et une valeur propre strictement n´egative.

(on ne cherchera pas `a les calculer)

4. Soitf la fonction deR3 dansRd´efinie par :f(x, y, z) =xey+yez+zex.

a) Montrer qu’un point critique (x, y, z) def v´erifie les conditions :x y z=1, x <0, y <0 etz <0.

Donner un point critique def.

b) Justifier l’existence du d´eveloppement limit´e `a l’ordre 2 def en un point critique, et ´ecrire ce d´eveloppement.

c) La fonctionf admet-elle un extremum local ?

Exercice sans pr´eparation S34

SoitX une variable al´eatoire d´efinie sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

, suivant la loi de Poisson de param`etre λ >0.

1.a) Montrer que pour tout entiern > λ−1, on a :P(X >n)6P(X=n)× n+ 1 n+ 1−λ. b) En d´eduire queP(X >n)

n+P(X =n).

2. Montrer queP(X > n) =o(

P(X =n))

lorsquentend vers +.

(11)

1. Question de cours : Continuit´e d’une fonction r´eelle d’une variable r´eelle.

2. On d´efinit la suite (un)n∈N par : pour toutn∈N, cos(un) =n−1

n etun]0, π/2].

a) Montrer que la suite (un)n∈N est convergente et d´eterminer sa limite.

b) D´eterminer une constante r´eelleC telle queun C

√n lorsquentend vers +.

3. On note Φ la fonction de r´epartition de la loi normale centr´ee r´eduite et exp la fonction exponentielle.

Soitf la fonction d´efinie surR+ par :f(x) = exp (x2

2

) (1Φ(x)) . a) On pose pour toutx >0 :θ(x) = 1−Φ(x) 1

x√ 2πexp

(

−x2 2

)

. D´eterminer le signe deθ(x).

b) Calculerf(0). Montrer quef est d´ecroissante et born´ee surR+. 4.a) ´Etablir la convergence de l’int´egrale

+ 0

un

x2+u2ndxet calculer cette int´egrale. En d´eduire la convergence de l’int´egrale

+ 0

unf(x)

x2+u2n dx; on noteIn cette int´egrale.

b) On pose pour toutn∈N :Kn=

+

un

un

(f(x)−f(0)) x2+u2n dx.

Montrer que la suite (Kn)n∈N est convergente et a pour limite 0.

c) En d´eduire la convergence et la limite de la suite (In)n∈N.

Exercice sans pr´eparation S36

Soitn∈N etA∈ Mn(R).

1. ´Etablir l’existence d’un polynˆome non nulP R[X] tel queP(A) = 0.

2. On suppose que la matriceAest inversible. Montrer queA1s’´ecrit comme un polynˆome en A.

(12)

1. Question de cours : Sous-espaces vectoriels suppl´ementaires.

SoitEl’espace vectoriel r´eel des fonctions continues surRetE0 le sous-ensemble deE constitu´e des fonctions continues s’annulant en 0.

Soitt∈]0,1[ et φt:E0−→E0 d´efinie par :∀f ∈E0, ∀x∈R, φt(f)(x) =f(x)−f(tx).

2.a) Montrer queE0 est un sous-espace vectoriel deE et que φt est un endomorphisme deE0. b) D´eterminer un sous-espace vectoriel suppl´ementaire de E0dansE.

c) Montrer que l’endomorphismeφtest injectif.

3. Soitg une fonction deE0 telle que :∃K >0, (x, y)R2, |g(x)−g(y)|6K|x−y|. a) Soitf ∈E0 v´erifiantφt(f) =g. Montrer que :∀n∈N, ∀x∈R, f(x) =

n1

k=0

g(tkx) +f(tnx).

En d´eduire que :∀x∈R, f(x) =

+

k=0

g(tkx).

b) Montrer queg admet un unique ant´ec´edent pourφt.

4. Trouver l’ensemble des fonctionsf ∈E0 telles que :∀x∈R, f(x)2f(tx) +f(t2x) =x.

Exercice sans pr´eparation S39

Les variables al´eatoires sont d´efinies sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P) .

Soit X une variable al´eatoire qui suit la loi de Poisson de param`etre λ > 0 et soit Y une variable al´eatoire ind´ependante deX telle que :Y(Ω) ={1,2}, P(Y = 1) =P(Y = 2) =1

2. On pose :Z=XY. 1. D´eterminer la loi deZ.

2. Quelle est la probabilit´e queZ prenne des valeurs paires ?

(13)

1. Question de cours : Comparaison de s´eries `a termes positifs.

Soit (un)n∈N la suite r´eelle d´efinie par :u0= 1 et ∀n∈N, un+1= 2n+ 2 2n+ 5 ×un. 2. ´Ecrire une fonction Pascal ayant pour argument un entiernet renvoyant

n k=0

uk. 3. Soitα∈R. On pose pour toutn∈N,vn= (n+ 1)αun+1

nαun

.

a) Rappeler le d´eveloppement limit´e `a l’ordre deux au voisinage de 0 dex7→ln(1 +x).

Montrer que lnvn= (α+ 1) ln (

1 + 1 n

)

ln (

1 + 5 2n

) .

Pour quelle valeurα0 du r´eel αla s´erie de terme g´en´eral lnvn est-elle convergente ? b) Expliciter

n k=1

lnvk sans signe∑

, et en d´eduire qu’il existe un r´eel strictement positifC tel queun C nα0 lorsquentend vers +. Qu’en d´eduit-on pour la s´erie∑

un?

c) Justifier l’existence d’un r´eel strictement positifD(ind´ependant den) tel que∀n∈N,

n k=0

kuk6D×√ n.

4.a) ´Etablir pour tout entier natureln, la relation : 2

n+1

k=1

kuk+ 3

n+1

k=1

uk= 2

n k=0

kuk+ 2

n k=0

uk. b) En d´eduire la valeur de

+

n=0

un.

Exercice sans pr´eparation S40

On consid`ere une variable al´eatoireX d´efinie sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

, qui suit la loi uniforme sur le segment [0,1].

D´eterminer toutes les fonctionsg continues et strictement monotones de ]0,1[ sur g(]0,1[) telles que la variable al´eatoire r´eelleY =g(X) suive la loi exponentielle de param`etre 1.

(14)

1. Question de cours : D´efinition de la covariance et du coefficient de corr´elation lin´eaireρX,Y de deux variables al´eatoires discr`etesX etY, prenant chacune au moins deux valeurs avec une probabilit´e strictement positive.

Indiquer dans quels casρX,Y vaut 1 ou1.

Dans tout l’exercice, nd´esigne un entier sup´erieur ou ´egal `a 2.

2. Pourr∈R, soit Mr la matrice deMn(R) d´efinie par :Mr=





1 r r · · · r r 1 r · · · r r r 1 · · · r ... ... ... . .. ... r r r · · · 1





.

a) Montrer que (1−r) est une valeur propre deMret d´eterminer la dimension du sous-espace propre associ´e.

b) Trouver une matrice diagonale semblable `a Mr.

c) Pour quelles valeurs der, l’application (x, y)7→tXMrY est-elle un produit scalaire surRn? (XetY d´esignent les matrices-colonnes dont les composantes sont celles des vecteursxety dans la base canonique deRn) 3. SoitZ1, Z2,· · ·, Zn,nvariables al´eatoires discr`etes d´efinies sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

, ind´ependantes et poss´edant toutes une variance ´egale `a 1. On pose :Z = 1

n

n k=1

Zk.

a) Calculer pour toutα∈R, la varianceV(Z1+αZ) et la covariance Cov(Z1+αZ, Z2+αZ).

b) Montrer que pour tout α R, il existe un r´eel cα tel que la matrice de variance-covariance du vecteur al´eatoire(

cα(Z1+αZ),· · ·, cα(Zn+αZ))

soit ´egale `a une matriceMr d´efinie dans la question 2.

4. D´eduire des r´esultats pr´ec´edents queMrest la matrice de variance-covariance d’un vecteur al´eatoire discret si et seulement sion a : 1

1−n 6r61.

Exercice sans pr´eparation S42

Soitα∈R+. Pour toutn∈N, on pose :un =

n k=1

( 1 + kα

n2 )

. 1. Montrer que siα= 2, la suite (un)n∈N est divergente.

2. Montrer que si 06α <1, la suite (un)n∈N converge vers 1.

(15)

Exercice principal E3

1. Question de cours : D´efinition d’une s´erie convergente. Pour quels r´eelsx >0, la s´erie de terme g´en´eral (lnx)n est-elle convergente ? Calculer alors sa somme.

2. Pour tout entier n sup´erieur ou ´egal `a 1, on note fn la fonction d´efinie sur l’intervalle ]0,+[, `a valeurs r´eelles, par :fn(x) = (lnx)n−x.

a) Calculer les d´eriv´ees premi`ere et seconde fn et fn′′de la fonctionfn. b) Montrer que la fonctionf1ne s’annule jamais.

c) Justifier l’existence d’un r´eela∈]0,1[ v´erifiant l’´egalit´e :f2(a) = 0.

3. On suppose d´esormais quenest un entier sup´erieur ou ´egal `a 3, et on s’int´eresse aux solutions de l’´equation fn(x) = 0 sur l’intervalle ]1,+[. On donne : ln 20,693.

a) Dresser le tableau de variations defn sur ]1,+[ et montrer que l’´equation fn(x) = 0 admet deux racines, not´eesun et vn, sur ]1,+[ (un d´esigne la plus petite de ces deux racines).

b) Calculer lim

n+vn.

4. Montrer que la suite (un)n>3 est convergente et calculer sa limite.

Exercice sans pr´eparation E3

Soitpun r´eel de ]0,1[ etq= 1−p. Soit (Xn)n∈N une suite de variables al´eatoires ind´ependantes d´efinies sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

, de mˆeme loi de Bernoulli telle que :

∀k∈N, P([Xk = 1]) =pet P([Xk = 0]) =q. Pour nentier deN, on d´efinit pour toutk∈[[1, n]] la variable al´eatoireYk =Xk+Xk+1.

1.a) Calculer pour toutk∈[[1, n]], Cov(Yk, Yk+1).

b) Montrer que 0<Cov(Yk, Yk+1)61 4.

2. Calculer pour tout couple (k, l) tel que 16k < l6n, Cov(Yk, Yl).

3. On noteεun r´eel strictement positif fix´e. Montrer que lim

n+P ([

1 n

n k=1

Yk2p > ε

])

= 0.

(16)

1. Question de cours : Formule des probabilit´es totales.

2. Pour tout couple (n, p) d’entiers naturels, on pose :In,p=

1 0

xn(1−x)pdx.

a) CalculerIn,0.

b) ExprimerIn,p+1 en fonction deIn+1,p.

c) En d´eduire l’expression deIn,p en fonction denet p.

On dispose deN urnes (N >1) not´eesU1, U2, . . . , UN. Pour toutk∈[[1, N]], l’urneUk contientkboules rouges etN−k boules blanches.

On choisit au hasard une urne avec une probabilit´e proportionnelle au nombre de boules rouges qu’elle contient ; dans l’urne ainsi choisie, on proc`ede `a une suite de tirages d’une seule boule avec remise dans l’urne consid´er´ee.

On suppose que l’exp´erience pr´ec´edente est mod´elis´ee par un espace probabilis´e(

Ω,A, P) . 3. Pour toutk∈[[1, N]], calculer la probabilit´e de choisir l’urneUk.

Soitnun entier fix´e deN. On noteEn etR2n+1 les ´ev´enements suivants :

En=”au cours des 2npremiers tirages, on a obtenunboules rouges et nboules blanches” ; R2n+1=”on a obtenu une boule rouge au (2n+ 1)-i`eme tirage”.

4.a) ExprimerP(En) sous forme d’une somme.

b) Donner une expression de la probabilit´e conditionnellePEn(R2n+1).

5. Montrer que lim

N+PEn(R2n+1) = In+2,n

In+1,n = n+ 2 2n+ 3.

Exercice sans pr´eparation E4

On noteM2(R) l’espace vectoriel des matrices carr´ees r´eelles d’ordre 2.

1. Donner une base deM2(R).

2. Peut-on trouver une base deM2(R) form´ee de matrices inversibles ? 3. Peut-on trouver une base deM2(R) form´ee de matrices diagonalisables ?

(17)

Soit X une variable al´eatoire d´efinie sur un espace probabilis´e (

Ω,A, P)

, `a valeurs dans [0, θ] o`u θ est un param`etre r´eel strictement positif inconnu. Une densit´ef deX est donn´ee par :f(x) =

{2x

θ2 six∈]0, θ]

0 sinon . 1. Question de cours : Estimateur sans biais ; risque quadratique d’un estimateur.

2. Calculer l’esp´erance et la variance deX.

Pour nentier de N, soit (X1, X2, . . . , Xn) unn-´echantillon de variables al´eatoires ind´ependantes et de mˆeme loi queX. On pose pour tout n∈N: Xn= 1

n

n i=1

Xi.

3.a) D´eterminer la fonction de r´epartitionF deX.

b) Tracer dans un rep`ere orthogonal, l’allure de la courbe repr´esentative deF.

4.a) D´eterminer un estimateurTn deθ, sans biais et de la formecXn, o`ucest un r´eel que l’on pr´ecisera.

b) Quels sont les risques quadratiques respectifs associ´es aux estimateursXn et Tn deθ? 5. On pose pour toutn∈N :Mn = max(X1, X2, ..., Xn).

a) D´eterminer la fonction de r´epartitionGn et une densit´egn deMn. b) Calculer l’esp´erance de Mn. En d´eduire un estimateur sans biaisWn deθ.

c) EntreTn etWn, quel estimateur doit-on pr´ef´erer pour estimerθ? 6. Soitαun r´eel donn´e v´erifiant 0< α <1.

a) ´Etablir l’existence de deux r´eels a et b tels que 0< a <1 et 0 < b < 1, v´erifiant P(Mn 6a θ) = α/2 et P(b θ6Mn 6θ) =α/2.

b) En d´eduire un intervalle de confiance pour le param`etreθ au niveau de confiance 1−α.

Exercice sans pr´eparation E6

Pour n∈N, soitA une matrice deMn(R) v´erifiant : A3+A2+A= 0 (matrice nulle). On noteI la matrice identit´e deMn(R).

1. On suppose queAest inversible. D´eterminerA1en fonction deAetI.

2. On suppose queAest sym´etrique. Montrer que A= 0.

(18)

1. Question de cours : D´efinition de l’ind´ependance de deux variables al´eatoires finies.

Une puce fait une suite de sauts de longueur 1 dans un plan muni d’un rep`ere orthonorm´e (O,⃗i,⃗j) ; chaque saut est effectu´e au hasard et avec ´equiprobabilit´e dans l’une des quatre directions port´ees par les axesO⃗i etO ⃗j.

Pour toutn∈N, on noteMn la position de la puce apr`esnsauts etXn (resp.Yn) l’abscisse (resp. l’ordonn´ee) du pointMn.

On suppose qu’`a l’instant initial 0, la puce est `a l’origineO du rep`ere, c’est-`a-dire que M0=O.

L’exp´erience est mod´elis´ee par un espace probabilis´e(

Ω,A, P) .

2. Pour tout n > 1, on pose : Tn = Xn−Xn1. On suppose que les variables al´eatoires T1, T2, . . . , Tn sont ind´ependantes.

a) D´eterminer la loi deTn. Calculer l’esp´eranceE(Tn) et la varianceV(Tn) deTn. b) Exprimer pour toutn∈N,Xn en fonction deT1, T2, . . . , Tn.

c) Que vautE(Xn) ?

d) CalculerE(Xn2) en fonction de n.

3. Pour toutn∈N, on noteZn la variable al´eatoire ´egale `a la distance OMn. a) Les variables al´eatoiresXn et Yn sont-elles ind´ependantes ?

b) ´Etablir l’in´egalit´e :E(Zn)6 n.

4. Pour toutn∈N, on notepn la probabilit´e que la puce soit revenue `a l’origineO apr`esnsauts.

a) Sinest impair, que vautpn?

b) On suppose quenest pair et on pose :n= 2m (mN). On donne la formule :

m k=0

(m k

)2

= (2m

m )

. Etablir la relation :´ p2m=

(2m m

)2

× 1 42m.

Exercice sans pr´eparation E7

On d´efinit la suite (vn)n∈N par :∀n∈N, vn=

+

k=n

1 k3.

1. Montrer que la suite (vn)n∈N est convergente et calculer sa limite.

2.a) Montrer que pour tout entierm>1, on a :

n+m

k=n

1 (k+ 1)3 6

n+m+1 n

dx x3 6

n+m

k=n

1 k3. b) En d´eduire un ´equivalent dev lorsquentend vers +.

(19)

1. Question de cours : D´efinition de deux matrices semblables.

SoitEun espace vectoriel r´eel de dimension 3 muni d’une baseB= (i, j, k). Soitf l’endomorphisme deEd´efini par :f(i) =i−j+k,f(j) =i+ 2j etf(k) =j+k.

On note Id l’application identit´e deE,f0=Id et pour tout k∈N,fk =f ◦fk1. 2.a) Montrer que (2 Id−f)(f22f+ 2 Id) = 0 (endomorphisme nul deE).

b) L’endomorphismef est-il un automorphisme ?

c) D´eterminer les valeurs propres def ainsi que les sous-espaces propres associ´es.

d) L’endomorphismef est-il diagonalisable ?

3. Soit P un sous-espace vectoriel de E d´efini par : P ={(x, y, z)∈E/ax+by+cz = 0 dans la base B}, o`u (a, b, c)̸= (0,0,0).

SoitU,V etW trois vecteurs deEdont les composantes dans la baseBsont : (−b, a,0) pourU, (0, c,−b) pour V et (−c,0, a) pourW.

a) Montrer que le sous-espace vectoriel engendr´e par (U, V, W) est de dimension 2.

b) En d´eduire tous les sous-espaces vectorielsP deE qui v´erifient f(P)⊂P.

Exercice sans pr´eparation E8

SoitX une variable al´eatoire qui suit la loi normale centr´ee r´eduite, de fonction de r´epartition Φ.

1. Montrer pour tout r´eel a >1 et pour tout r´eelx >0, l’encadrement suivant : 06x(

1Φ(ax)) 6

√2

πeax2/2

2. En d´eduire que lim

a+

+ 0

x(

1Φ(ax)) dx= 0.

(20)

1. Question de cours : Convexit´e d’une fonction d´efinie sur un intervalle de R. 2.a) Justifier que∀x∈R, l’int´egrale

x 0

et2dtest convergente. On pose :f(x) =

x 0

et2dt=

x 0

exp(t2)dt.

b) Montrer quef est de classeC2surR. ´Etudier la parit´e et la convexit´e def.

c) ´Etudier les variations def surRet tracer l’allure de la courbe repr´esentative def dans un rep`ere orthogonal du plan.

3.a) ´Etablir pour toutn∈N, l’existence d’un unique r´eelun v´erifiantf(un) = 1 n. b) Montrer que la suite (un)n∈N est d´ecroissante et convergente.

c) D´eterminer lim

n+un.

4.a) ´Etablir pour toutu∈[0,ln 2], l’encadrement : 1 +u6eu61 + 2u.

b) En interpr´etant le r´esultat de la question 3.c), en d´eduire qu’il existe un entier natureln0 tel que pour tout n>n0, on a :

un 0

(1 +t2)dt6 1 n 6

un 0

(1 + 2t2)dt.

c) Montrer que lim

n+n un3= 0 et en d´eduire un ´equivalent deun lorsquentend vers +.

Exercice sans pr´eparation E10

SoitXune variable al´eatoire d´efinie sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

, suivant la loi g´eom´etrique de param`etre p∈]0,1[ (d’esp´erance 1

p) etY une variable al´eatoire telle que : Y =

{0 siX est impair X

2 siX est pair D´eterminer la loi deY, puis calculer l’esp´erance deY.

(21)

1. Question de cours : Loi d’un couple de variables al´eatoires discr`etes ; lois marginales et lois conditionnelles.

SoitX et Y deux variables al´eatoires d´efinies sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P) . Soitpun r´eel de ]0,1[. On pose :q= 1−p.

On suppose que :

X suit une loi de Poisson de param`etreλ >0 ;

Y(Ω) =N;

pour toutn∈N, la loi conditionnelle deY sachant [X =n] est une loi binomiale de param`etresnet p.

2. D´eterminer la loi du couple (X, Y).

3. Montrer queY suit une loi de Poisson de param`etreλp.

4. D´eterminer la loi deX−Y.

5.a) ´Etablir l’ind´ependance des variables al´eatoiresY etX−Y. b) Calculer le coefficient de corr´elation lin´eaire deX et Y.

Exercice sans pr´eparation E11

SoitAune matrice deMn(R) diagonalisable (n>1). On suppose qu’il existek∈Ntel queAk=In( matrice identit´e deMn(R) ).

Montrer queA2=In.

(22)

1. Question de cours : D´efinition et propri´et´es des fonctions de classeCp (pN).

Soitαun r´eel non nul et soitf1et f2 les fonctions d´efinies surRpar :∀x∈R, f1(x) = eαxet f2(x) =xeαx. On noteE le sous-espace vectoriel des fonctions deRdansRengendr´e parf1et f2.

Soit ∆ l’application qui, `a toute fonction deE, associe sa fonction d´eriv´ee.

2.a) Montrer que (f1, f2) est une base deE.

b) Montrer que ∆ est un endomorphisme deE. Donner la matriceAde ∆ dans la base (f1, f2).

c) L’endomorphisme ∆ est-il bijectif ? diagonalisable ?

3. CalculerA1. En d´eduire l’ensemble des primitives surRde la fonctionf d´efinie par :f(x) = (2x3) eαx. 4.a) Calculer pour toutn∈N, la matriceAn.

b) En d´eduire la d´eriv´een-i`emef(n) de la fonctionf d´efinie dans la question 3.

Exercice sans pr´eparation E21

SoitX une variable al´eatoire d´efinie sur un espace probabilis´e(

Ω,A, P)

qui suit la loi de Poisson de param`etre λ >0. On pose :Y = (1)X.

1. D´eterminerY(Ω). Calculer l’esp´eranceE(Y) deY. 2. Trouver la loi deY.

(23)

1. Question de cours : Crit`eres de convergence d’une int´egrale impropre.

Soitf la fonction d´efinie pour xr´eel par :f(x) =

1 0

tx

1 +t dt.

2. Montrer que le domaine de d´efinition def est D=]− ∞,1[.

3. D´eterminer le sens de variation def surD.

4.a) ´Etablir pour toutx∈D, l’encadrement : 06 1

1−x 6f(x)6

2 1−x. b) En d´eduire lim

x→−∞f(x) et lim

x1f(x).

5.a) Calculerf(0).

b) ´Etablir pour toutx <0, une relation entref(x) etf(x+ 1).

c) En d´eduire un ´equivalent def(x) lorsquextend vers 1 par valeurs inf´erieures.

6. Tracer l’allure de la courbe repr´esentative de f dans le plan rapport´e `a un rep`ere orthogonal.

Exercice sans pr´eparation E22

Soitnun entier sup´erieur ou ´egal `a 1. On consid`erenboules num´erot´ees de 1 `anque l’on place au hasard dans nurnes, chaque urne pouvant recevoir de 0 `anboules.

1. Calculer la probabilit´epn que chaque urne re¸coive exactement 1 boule.

2. Montrer que la suite (pn)n∈N est d´ecroissante et convergente.

3. D´eterminer la limite de la suite (pn)n∈N.

(24)

Exercice principal T1

1. Question de cours : D´efinition et propri´et´es de la fonction de r´epartition d’une variable al´eatoire `a densit´e.

2. SoitF la fonction d´efinie surRpar :

F(t) =

{0 sit <0 1−et2/2 sit>0

a) Montrer queF est la fonction de r´epartition d’une variable al´eatoire `a densit´eT. b) D´eterminer une densit´ef deT.

3. On pose pour tout r´eelAstrictement positif : I(A) =

A 0

t2et2/2dtet J(A) =

A 0

t3et2/2dt On note Φ la fonction de r´epartition de la loi normale centr´ee r´eduite.

a) `A l’aide d’int´egrations par parties, ´etablir les deux relations suivantes : I(A) =−AeA2/2+

2π(Φ(A)1

2) etJ(A) =−A2eA2/2+ 2

A 0

f(t)dt b) En d´eduire les valeurs respectives de lim

A+I(A) et lim

A+J(A).

c) Calculer l’esp´eranceE(T) et la varianceV(T) de la variable al´eatoireT.

Exercice sans pr´eparation T1

Soita,b,cet ddes r´eels tous non nuls. D´eterminer toutes les matrices carr´eesAd’ordre 2 avec A= (a b

c d ) qui v´erifient la propri´et´e :A2= 2A(on exprimera les solutions en fonction du produitbc).

(25)

1. Question de cours : D´efinition d’une densit´e de probabilit´e d’une variable al´eatoire `a densit´e.

Soitαun r´eel donn´e v´erifiantα >3.

2. On consid`ere la fonction f d´efinie par : f(x) =

{α−1

xα six>1 0 six <1

Montrer que f peut ˆetre consid´er´ee comme une densit´e de probabilit´e d’une variable al´eatoire X d´efinie sur [1,+[.

3.a) D´eterminer la fonction de r´epartitionF de la variable al´eatoireX.

b) ´Etudier les variations de F.

c) Tracer la courbe repr´esentative deF dans le plan rapport´e `a un rep`ere orthonorm´e (pour le dessin, on prendra α= 4).

4. Calculer l’esp´erance math´ematique E(X) et la varianceV(X) de la variable al´eatoireX.

Exercice sans pr´eparation T2

On consid`ere la suite (un)n>1 d´efinie par : pour tout n>1,un= n!

nn. 1. Montrer que la suite (un)n>1 est d´ecroissante.

2. En d´eduire que la suite (un)n>1 est convergente et calculer sa limite.

(26)

1. Question de cours : La loi binomiale.

On consid`ere un ensemble de composants ´electroniques dont on souhaite ´etudier les caract´eristiques de dur´ee de vie. On suppose que la dur´ee de vie de chaque composant est une variable al´eatoireT de densit´e de probabilit´e f d´efinie par :

f(t) = { 1

aet/a sit >0 0 sit60 (le param`etreaest un r´eel strictement positif).

2. Donner l’allure de la repr´esentation graphique de la fonctionf.

3. Quelle est la probabilit´e qu’un composant soit encore ”en vie” `a l’instant t? (c’est-`a-dire la probabilit´e de survie au-del`a du tempst).

4. Calculer la dur´ee de vie moyenne (esp´erance math´ematique) de chaque composant.

5. `A l’instantt= 0, on commence une observation surncomposants (n>1) dont les dur´ees de vie sont suppos´ees ind´ependantes. Pour un instant fix´et0, on noteNt0 la variable al´eatoire ´egale au nombre de composants encore

”en vie” `a l’instantt0.

a) Quelle est la loi de probabilit´e deNt0?

b) Donner l’esp´erance math´ematique et la variance deNt0.

Exercice sans pr´eparation T3

SoitAla matrice carr´ee d’ordre 3 d´efinie par :

A=

 0 2 4

1/2 0 2

1/4 1/2 0

1. On noteIla matrice unit´e d’ordre 3. Trouver une relation entreA,A2 etI.

2. En d´eduire queAest une matrice inversible. Calculer l’inverseA1 deA.

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