• Aucun résultat trouvé

On consid`ere la s´erie num´erique de terme g´en´eralvn= cosn nα+ cosn

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "On consid`ere la s´erie num´erique de terme g´en´eralvn= cosn nα+ cosn"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Universit´e Pierre-et-Marie Curie-Paris 06 LM 260 B

Corrig´e du Partiel 2011-2012 4 novembre 2011

Exercice I 1) Le terme g´en´eral de la s´erie s’´ecrit un =anbn avec an = 1

nα et bn = cosn. Pour tout α >0, la suite (an)n∈N est d´ecroissante et tend vers 0 `a l’infini. La suite (bn)n∈N v´erifie:

n

X

k=0

cosk=Re(

n

X

k=0

eik) =Re

1−ei(n+1) 1−ei

=Re ein+12 ei2

sinn+12 sin12

!

D’o`u, pour toutn∈N:

n

X

k=0

cosk

ein+12 ei2

sinn+12 sin12

≤ 1 sin12 La s´erie de terme g´en´eralvn= cosn

nα v´erifie les hypoth´eses du th´eor`eme d’Abel donc est convergente.

On consid`ere la s´erie num´erique de terme g´en´eralvn= cosn nα+ cosn. 2)Pourα >1, on ´ecrit:

|vn| ≤ 1

nα−1 ∼n→∞ 1 nα

La s´erie de terme g´en´eralvn est bien absolument convergente par le th´eor`eme des ´equivalents, puisque la s´erie de Riemann de terme g´en´eral 1

nα est convergente.

3)Soit 1

2 < α≤1.

a)Pour toutx6=−1, on a (1 +x)(1−x) = 1−x2, ce qui implique bien que : 1

1 +x= 1−x+ x2

1 +x et donc aussi x 1 +x=x

1−x+ x2 1 +x

b)En appliquant cette formule avecx= cosn

nα , on peut ´ecrire:

vn = cosn

nα+ cosn = cosn nα

1 1 +cosnαn

=cosn nα

1−cosn

nα +cos2n n

1 1 +cosnαn

= cosn

nα −cos2n

n +cos3n n

1 1 + cosnαn

Le terme g´en´eral vn s’´ecrit comme la somme de 3 termes. Le premier est le terme g´en´eral d’une s´erie convergente par le th´eor`eme d’Abel (Question 1) et les 2 suivants sont les termes g´en´eraux de s´eries absolument convergentes car 2α >1 (Question 2).

La s´erie de terme g´en´eralvn est donc bien convergente comme somme de 3 s´eries convergentes.

1

(2)

Exercice II 1)La fonctionf(t) = lnt

√t(1−t)3/2 est continue et n´egative sur ]0,1[.

On poseI=I1+I2= Z 1/2

0

lnt

√t(1−t)3/2dt+ Z 1

1/2

lnt

√t(1−t)3/2dtet on traite s´epar´ement les int´egrales g´en´eralis´eesI1 etI2.

PourI1, on ´ecrit lim

x→0+t1/4lnt= 0. Par suite, au voisinage de 0+ on a: 0≤ −t1/4lnt≤1 et donc : 0≤ −f(t)∼0+

lnt

√t ≤ 1 t3/4 L’int´egrale de Riemann

Z 1/2

0

1

t3/4dtconverge et par le th´eor`eme de comparaison,I1= Z 1/2

0

lnt

√t(1−t)3/2dt aussi.

Pour I2, au voisinage de 1, on a: lnt ∼1 t−1, d’o`u −f(t) ∼1 1

√1−t. Or l’int´egrale de Riemann Z 1

1/2

√ 1

1−tdtconverge et par le th´eor`eme des ´equivalents,I2= Z 1

1/2

lnt

√t(1−t)3/2dtaussi.

2)Evident.

3)On prendx < y∈]0,1[ et on effectue une int´egration par parties en posantu= lnt etv= 1

√t(1−t)3/2: Z y

x

lnt

√t(1−t)3/2dt= 2[

√t

√1−tlnt]yx−2 Z y

x

√ dt t−t2 On a: lim

x0

√x

√1−xlnx= 0 et lim

y1

√y

√1−ylny= 0 et doncI =−2 Z 1

0

√dt t−t2. Par le changement de variabless= 2t−1, on obtient alors: I=−4

Z 1

0

√ ds

1−s2 =−2π.

Probl`eme III

1) Pour x, y ∈ R, en d´erivant le binˆome de Newton: (x+y)n = Pn

k=0Cnkxkyn−k par rapport `a x et en multipliant parx, on obtient :

nx(x+y)n−1=

n

X

k=0

Cnkkxkyn−k

et, de mˆeme, par une deuxi`eme d´erivation puis multiplication parx2: n(n−1)x2(x+y)n2=

n

X

k=0

Cnkk(k−1)xkynk

2)On applique la formule du binˆome de Newton et les identit´es du 1) avecy= 1−xpour trouver:

n

X

k=0

rk(x) = 1 ,

n

X

k=0

krk(x) =nx ,

n

X

k=0

k(k−1)rk(x) =n(n−1)x2.

En d´eveloppant le membre de gauche et en utilisant les identit´es ci-dessus, on obtient alors:

n

X

k=0

(k−nx)2rk(x) =

n

X

k=0

k2rk(x)−2nx

n

X

k=0

krk(x) +n2x2

n

X

k=0

rk(x)

2

(3)

=

n

X

k=0

k(k−1)rk(x) +

n

X

k=0

krk(x)−2nx

n

X

k=0

krk(x) +n2x2

n

X

k=0

rk(x)

=n(n−1)x2+nx−2n2x2+n2x2=nx(1−x) 3)Pour toutx∈[0,1], on af(x) =f(x)

n

X

k=0

rk(x) =

n

X

k=0

f(x)rk(x). On a donc:

|f(x)−Bn(x)|=|

n

X

k=0

(f(x)−f(k

n))rk(x)| ≤

n

X

k=0

|f(x)−f(k n)|rk(x).

4)Si k∈J(x), on a:

|k

n−x| ≤η⇒ |f(x)−f(k n)| ≤ε Donc

X

k∈J(x)

|f(x)−f(k

n)|rk(x)≤ε X

k∈J(x)

rk(x)≤ε

n

X

k=0

rk(x)≤ε.

ˇ

5) a)Pourk∈J(x)c, on utilise la propri´et´e: 1≤ (k−nx)2

n2η2 et on majoref(x) etf(k

n) parM: X

k∈J(x)c

|f(x)−f(k

n)|rk(x)≤ 2M n2η2

X

k∈J(x)c

(k−nx)2rk(x)

≤ 2M n2η2

n

X

k=0

(k−nx)2rk(x)

b)D’o`u en utilisant la question 2):

X

kJ(x)c

|f(x)−f(k

n)|rk(x)≤ 2M

n2η2nx(1−x) Finalement, puisque le maximum de la fonctionx→x(1−x) sur [0,1] est 1

4: X

k∈J(x)c

|f(x)−f(k

n)|rk(x)≤ M 2nη2 6)On choisitn0∈N tel que M

2n0η2 ≤ε.

On a alors, pourn≥n0:

∀x∈[0,1], |f(x)−Bn(x)| ≤ X

k∈J(x)

|f(x)−f(k

n)|rk(x) + X

k∈J(x)c

|f(x)−f(k

n)|rk(x)≤ε+ M 2nη2 ≤2ε Ceci ´etant vrai pour tout ε > 0, on en d´eduit bien que la suite de polynˆomes (Bn)nN converge uniform´ement versf sur [0,1].

3

Références

Documents relatifs

Le th´ eor` eme des s´ eries altern´ ees implique que la s´ erie

Le th´ eor` eme de d´ erivation des s´ eries de fonctions permet de conclure que f est une fonction d´ erivable sur

Or la s´ erie de Riemann de terme g´ en´ eral 1. n α

Pour ´ echanger la somme et l’int´ egrale, on utilise le th´ eor` eme de Fubini.. Donc le reste est major´ e par le premier terme n´

Pour t 6= 0 fix´e, la suite converge vers 2t (quotient des termes de plus haut degr´e

La s´ erie num´ erique de terme g´ en´ eral x. n 3/2 est une s´ erie de

[r]

Soient f et g deux fonctions continues et strictement positives sur un intervalle