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(b) Montrer que B est une base de Hamel si et seulement si B est un un sous-ensemble lin´eairement ind´ependant qui engendre E

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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UFR de Math´ematiques Master 1 Mention Math´ematiques

Universit´e Lille 1 Analyse 2018/2019

M402, Analyse : Feuille No. 5

Th´eor`eme de Hahn-Banach et applications. Dualit´e

Exercice 1 (Base de Hamel et forme lin´eaire discontinue).

Un sous-ensemble B d’un espace vectoriel E est appel´e base alg´ebrique (ou base de Hamel) si tout vecteurx∈E peut ˆetre exprim´e de fa¸con unique comme une combinaison lin´eaire finie de certains ´el´ements de B:

x=

n

X

k=1

akxk

pour certains scalaires non nuls ak ∈ Ket vecteurs xk ∈ B. On dit qu’un sous-ensemble B de E est lin´eairement ind´ependant si tout sous-ensemble fini de B est lin´eairement ind´ependant dans le sens habituel. EnfinB engendre E si Vect(B) =E, o`u

Vect(B) = (

x=

n

X

k=1

akxk:ak ∈K, xk∈ B, n∈N )

.

(a) Montrer que B est une base de Hamel si et seulement si B est un sous-ensemble lin´eairement ind´ependant maximal (au sens de l’inclusion).

(b) Montrer que B est une base de Hamel si et seulement si B est un un sous-ensemble lin´eairement ind´ependant qui engendre E.

(c) Montrer que siB0 est un syst`eme lineairement ind´ependant, alors il existe une base de Hamel Btelle que B0⊂ B.

Indication : utiliser le lemme de Zorn.

(d) En d´eduire que tout espace vectoriel E admet une base de Hamel.

(e) Montrer que toute base de Hamel d’un espace de Banach de dimension infinie est n´ecessairement non d´enombrable.

Indication : utiliser le th´eor`eme de Baire.

(f) Montrer que sur tout espace vectoriel E de dimension infinie, il existe une forme lin´eaire discontinue.

(g) Montrer que tout sous-espace vectorielFd’un espace vectorielEadmet un suppl´ementaire alg´ebrique G, c’est-`a-dire un sous-espace vectorielG tel que

F∩G={0} et F +G=E.

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Exercice 2 Soit E un espace vectoriel norm´e et M un sous-espace vectoriel ferm´e deE. On note π:E −→E/M la surjection canonique et pour x∈E, on pose

kπ(x)kE/M := inf

m∈Mkx+mk.

(a) (i) V´erifier quek · kE/M est une norme sur l’espace quotientE/M et queπ est une application lin´eaire continue de norme inf´erieure ou ´egale `a 1.

(ii) V´erifier que π(BE(0,1)) = BE/M(0,1), o`u BX(0,1) d´esigne la boule ouverte d’un espace vectoriel norm´e X.

(a) On introduit

M={x∈E :∀m∈M, x(m) = 0}.

Montrer queM est un sous-espace vectoriel ferm´e deE.

(b) Supposons queE est un espace de Banach.

(i) Montrer queE/M est un espace de Banach.

Indication : on pourra montrer que toute s´erie normalement convergente est convergente.

(ii) Montrer qu’il existe un isomorphisme isom´etrique de M sur E/M. (iii) Montrer qu’il existe un isomorphisme isom´etrique de (E/M) sur M.

Exercice 3 (Suppl´ementaire topologique). Soit E un espace de Banach et F un sous- espace vectoriel ferm´e de E. On dit que F admet un suppl´ementaire topologique s’il existe un sous-espace vectoriel ferm´eG tel que E =F⊕G (c’est-`a-dire F ∩G={0} et E =F +G).

(a) Montrer que F admet un suppl´ementaire topologique si et seulement s’il existe une projection continue p(c’est-`a-direp∈ L(E), p2 =p) telle que Imp=F.

(b) Soit E un espace de Banach. Montrer que siF est un sous-espace vectoriel de dimen- sion finie, alorsF admet un suppl´ementaire topologique.

(c) SoitEun espace de Banach etFun sous-espace vectoriel ferm´e deEtel que dim(E/F)<

∞. Montrer queF admet un suppl´ementaire topologique.

Exercice 4 (Limite de Banach). Soit S l’op´erateur de translation sur l’espace E =

`(N,R), d´efini par Sx(n) =x(n+ 1) six= (x(1), x(2), ...)∈E. On consid`ere M =

x∈E : lim

n

x(1) +...+x(n)

n existe

et on noteL0(x) cette limite si x∈M.

a) Montrer queL0 se prolonge en une forme lin´eaireL surE telle que kLk= 1.

b) Montrer que L(Sx) = L(x) pour tout x ∈E (commencer par remarquer que y = x−Sx∈M).

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c) Montrer que six∈E v´erifiexn≥0 pour toutn, alorsL(x)≥0.

d) Montrer alors que lim infn→∞x(n) ≤ L(x) ≤lim supn→∞x(n). En d´eduire que L est une extension de la limite classique d’une suite convergente.

e) Calculer L(a) pour la suite a = (0,1,0,1,· · ·). Calculer L(b) si b est une suite p´eriodique.

Exercice 5 (a) Montrer que chaque forme lin´eaire et continue surc0admet une extension unique `a `.

(b) Soit G⊂`1, G={x∈ `1 :x1 =x3 =x5 = · · ·= 0}. Montrer que chaque forme lin´eaire et continue non nulle sur g a une infinit´e d’extensions Hahn-Banach.

(c) Soit E un espace vectoriel norm´e et soit M un sous-espace vectoriel de E. On suppose que f : M → C admet deux extensions Hahn-Banach distinctes g, h : E → C. Montrer que f admet une infinit´e d’extensions Hahn-Banach. (Indication: Montrer que l’ensemble d’extensions Hahn-Banach de f est convexe dans X.)

Exercice 6 Pour 1 ≤p ≤+∞, on introduit l’espace `p comme l’espace des suites com- plexes u= (un)n≥0 telles que

kukp =

((P

n=0|un|p)1/p si 1≤p <+∞

supn≥0|un| si p= +∞.

1. Montrer que, pour 1 ≤ p < ∞, (`p) est isomorphe isom´etriquement `a `q, avec q l’exposant conjugu´e dep, i.e. q=∞si p= 1, et sinonq=p/(p−1).

Indication : on pourra consid´erer pourv= (vn)n≥0 ∈`q, l’application ϕv(u) =

X

n=0

unvn, u= (un)n≥0 ∈`p.

2. Soit 1≤p <+∞et αk ∈]−1,1[, αk6=α`, k6=`, et supposons queαk →0 lorsque k → +∞. Pour tout k ∈ N, on d´efinit la suite uk = (uk(n))n∈N par uk(n) = αnk. Montrer que le sous-espace vectoriel engendr´e par les uk,k∈N, est dense dans`p. Exercice 7 Soit X un espace vectoriel et E ⊂ X. On appelle enveloppe convexe de E l’ensemble not´eco(E) et d´efinie par

co(E) = ( N

X

i=1

λixii ≥0,

N

X

i=1

λi = 1, xi∈E, N ∈N )

.

1. Montrer queco(E) est le plus petit convexe contenantE.

2. SoitE ⊂Rn,x∈co(E). Montrer qu’il existe au plusn+ 1 pointsx1, x2, . . . , xn+1∈ E etλ1, λ2, . . . , λn+1≥0 tel que

x=

n+1

X

i=1

λixi et

n+1

X

i=1

λi = 1.

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Indication : il suffit de montrer que si k > n et x ∈co({x1, x2, . . . , xk+1}), alors il existeS⊂ {x1, x2, xk+1}tel que|S| ≤ketx∈co(S). Pour cela montrer qu’il existe (a1, a2, . . . , ak+1)∈Rk+1\ {0,0, . . . ,0} tel que

k+1

X

i=1

aixi = 0Rn et

k+1

X

i=1

ai= 0.

3. En d´eduire le th´eor`eme de Carath´eodory : soit K un compact de Rn. Alorsco(K) est compact.

Exercice 8 On noteMn(R) l’ensemble des matrices r´eelles de taillen×netOn(R) le sous- groupe des matrices orthogonales (rappelons qu’une matriceM ∈ Mn(R) est orthogonale si MtM =tM M=In). On munit Mn(R) de la norme k| · |k2, autrement dit

k|M|k2 = sup

x∈Rn\{0}

kM xk2 kxk2 ,

o`uk·k2est la norme euclidienne surRn. Le but de l’exercice est de montrer que l’enveloppe convexe de On(R) estBMn(R)–la boule unit´e ferm´ee de Mn(R) pour k| · |k2.

1. Montrer que les formes lin´eaires surMn(R) sont les applicationsϕA:Mn(R)−→R d´efinie par ϕA(M) = Tr(AM), o`u A∈ Mn(R).

Indication : on pourra consid´erer f :Mn(R) −→ (Mn(R)) d´efini parf(A) =ϕA et v´erifier que f est un isomorphisme.

2. Pourquoi l’enveloppe convexe de On(R) est contenue dans BMn(

R)? 3. Soit M ∈ Mn(R),k|M|k2 ≤1.

(a) Montrer que, pour toutA∈ Mn(R), on a Tr(AM)≤ sup

O∈On(R)

Tr(AO).

Indication : on pourra consid´erer la d´ecomposition polaire de A, ie ´ecrire A = ΩS, avec Ω∈ On(R) et S sym´etrique r´eelle positive, consid´erer une base orthonormale (e1, . . . , en) de Rn form´ee de vecteurs propres de S et montrer que Tr(AM)≤Tr(AΩ−1).

(b) En d´eduire que M est dans l’enveloppe convexe deOn(R) et conclure.

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