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Corrigé de la série 24

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EPFL

Algèbre linéaire 1ère année 2006-2007

Corrigé de la série 24

Correction exercice 1

Par le théorème de Cayley-Hamilton CA(A) = 0 donc, si on effectue la division euclidienne de P(X) par CA(X) on a :

P(X) = Q(X)CA(X) +R(X) où deg(R(X))< deg(CA(X)) = 3, puis P(A) =R(A).

Pour calculerCA on résout le systèmeAX =λX et on obtient que les valeurs propres deAdans C sont1et les deux racines du polynôme X2+X−1. On en déduit que CA(X) =X3−2X+ 1.

En effectuant la division euclidienne, on obtient

2X8−3X5+X4+X2−4 = (X3−2X+ 1)(2X5+ 4X3−5X2+ 9X−14) + 24X2−37X+ 10.

D’où

P(A) = 24A2−37A+ 10I.

Comme

A2 =

1 2 2

0 2 −1

0 −1 1

on obtient

P(A) =

−3 48 26

0 85 −61

0 −61 34

Correction exercice 2

1. Soient λ1, . . . , λr les valeurs propres de A dans C. Par définition

CA(X) = (X−λ1)m1(X−λ2)m2. . .(X−λr)mr

où mi est la multiplicité de la valeur propre λi. On a

CA(0) = (−1)nλm1 1λm22. . . λmrr

On note f l’opérateur de Fn tel que [f]B0 = A où B0 est la base canonique. D’après le cours, il existe une base B dans laquelle [f]B est triangulaire supérieure et les termes de la diagonale sont les valeurs propres qui apparaissent autant de fois que leur multiplicité.

Comme le déterminant ne dépend pas de la base on a

det(A) =det([f]B) = λm11λm2 2. . . λmr r d’où CA(0) = (−1)ndet(A).

1

(2)

Le coefficient de Xn−1 dans CA(X) est

−m1λ1 −m2λ2−. . .−mrλr

et d’après ce qui précède

tr(A) = tr([f]B) =X miλi d’où

CA(X) =Xn−tr(A)Xn−1+. . .+ (−1)ndet(A).

2. D’après 1 on a

CA(X) =X2−tr(A)X+det(A) et d’après le théorème de Cayley-Hamilton on obtient

CA(A) =A2 −tr(A)A+det(A)I = 0.

En multipliant cette égalité à gauche par M on obtient

M A2−tr(A).M A+det(A).M = 0

et en multipliant à droite par M on obtient

A2M −tr(A).AM +det(A).M = 0.

La différence entre ces deux égalités fournit :

(M A2−A2M)−tr(A)(M A−AM) = 0

d’où

tr(A).(M A−AM) = 0

puisque M A2 =A2M par hypothèse. Comme tr(A)6= 0 on en déduit que M A=AM.

Correction exercice 3

Les valeurs propres de T sont 1 et 2.

On détermine un vecteur propre, noté ~u1, associé à la valeur propre 2. Par exemple ~u2 = (1,−2,0).

On détermine un vecteur, noté~u3 indépendant de~u1 et tel que (T −I)2(~u3) = 0 (i.e. ~u3 est un vecteur propre généralisé) et (T −I)(~u3)6= 0. Pour cela on détermine Ker(T −I)2 on obtient Span{(1,0,1),(0,1,0)}et on choisit un vecteur de cet espace qui n’est pas dans l’espace propre associé à la valeur propre 1 (cet espace propre est Span{(1,−2,1)}). Par exemple on prend un vecteur ~u3 = (0,1,0). On pose~u2 = (T −I)~u3 = (1,−2,1).

Par construction, dans la base B={~u1, ~u2, ~u3} la matrice de T est de la forme voulue.

(Cette méthode sera généralisée dans la prochaine série pour déterminer une base de Jordan.)

Correction exercice 4

1. Comme T est inversible, on a det(T)6= 0. D’après l’exercice 2 on a

CT(X) = Xn−tr(T)Xn−1+. . .+a1X+ (−1)ndet(T) où n=dim(V).

2

(3)

Par le théorème de Cayley-Hamilton on a

CT(T) = Tn−tr(T)Xn−1+. . .+a1T + (−1)ndet(T) = 0.

En multipliant cette égalité par T−1 on obtient

T−1 = (−1)n+1

det(T) (Tn−1−tr(T)Tn−2+. . .+a1I).

D’où P(X) = (−1)det(Tn+1) (Xn−1−tr(T)Xn−2+. . .+a1) qui est bien de degré n−1.

2. On obtient A−1 =−A2+ 2I d’où

A−1 =

1 −2 −2

0 0 1

0 1 1

3

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