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/K une clˆ oture alg´ebrique de K et L/K une sous-extension alg´ebrique. Montrer que K

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Texte intégral

(1)

L3 – Alg` ebre 2 2011–2012 : TD 7

Extensions de corps II

Exercice 1. (´ Echauffement)

1. Soit K

a

/K une clˆ oture alg´ebrique de K et L/K une sous-extension alg´ebrique. Montrer que K

a

/L est une clˆ oture alg´ebrique de L.

2. Montrer que si L/K est une extension finie et que L = K(α

1

, . . . , α

d

), alors il existe pour tout β ∈ L un polynˆome R ∈ K[X

1

, . . . , X

d

] tel que β = R(α

1

, . . . , α

d

).

3. Montrer que si L/K est alg´ebrique et si f : L → L est un morphisme K-lin´eaire, alors f est un automorphisme.

4. Montrer que si L/K est finie, alors le groupe Aut(L/K) des automorphismes K-lin´eaires de L est fini.

Exercice 2. (Extensions normales)

Soit K un corps. Une extension alg´ebrique L/K est dite normale si elle v´erifie la propri´et´e suivante : tout Q ∈ K[X] irr´eductible ayant une racine dans L est scind´e dans L[X].

1. Montrer que toute extension L/K de degr´e 2 est normale. Montrer que Q( √

4

2)/Q n’est pas normale. D´ecrire les morphismes de Q( √

4

2) dans C. Montrer que l’on peut avoir M/K non normale mˆeme si M/L et L/K sont normales.

2. Soit P ∈ K[X] \ { 0 } et L/K un corps de d´ecomposition pour P sur K : on a L = K(α

1

, . . . , α

d

) et P = u Q

d

i=1

(X − α

i

) sur L avec u ∈ K

.

(a) Soit Q ∈ K[X] irr´eductible avec une racine β ∈ L. Expliquer pourquoi il existe un polynˆome R ∈ K[X

1

, . . . , X

d

] tel que β = R(α

1

, . . . , α

d

). Montrer que

S(X) = Y

σ∈Sd

X − R(α

σ(1)

, . . . , α

σ(n)

)

∈ L[X]

est en fait ` a coefficients dans K.

(b) En d´eduire que Q est scind´e dans L[X], et donc que L/K est normale.

3. Soit K

a

/K une clˆ oture alg´ebrique de K et L/K une sous-extension normale. Montrer que tout morphisme K-lin´eaire L → K

a

induit un automorphisme de L.

Exercice 3. (Extension d’Artin-Schreier) Soit K un corps de caracteristique p > 0 et S

K

= n

α ∈ K

α = x

p

− x avec x ∈ K o .

1. Montrer que si a ∈ S

K

, alors X

p

− X − a est scind´e dans K[X].

2. Montrer que si a ∈ K \ S

K

, alors X

p

− X − a est irr´eductible. Montrer que si L/K est un corps de rupture pour X

p

− X − a sur K, alors L/K est un corps de d´ecomposition et donc normale. Montrer que l’on a un isomorphisme de groupes Aut(L/K) ≃ Z/pZ.

Remarque : On peut montrer que si L/K est de degr´e p et si Aut(L/K) est cyclique d’ordre p, alors L est un corps de d´ecomposition pour un polynˆome de la forme X

p

− X − a.

Exercice 4. Soit K un corps de caracteristique p > 0 et a ∈ K qui ne soit pas une puissance

p-i`eme. Montrer que le polynˆome X

pm

− a est irr´eductible dans K[X] pour tout m ∈ N.

(2)

Exercice 5. (Groupe des automorphismes d’une extension biquadratique) Soit p et q deux nombres premiers distincts.

1. Montrer que Q( √ p, √ q)/Q est normale.

2. D´ecrire le groupe Aut(Q( √ p, √ q)/Q) des automorphismes de Q( √ p, √ q).

Exercice 6. (Automorphismes sauvages de C) On note Aut(C) l’ensemble des auto- morphismes de corps f : C → C. On a d´ej`a montr´e que si f ∈ Aut(C) est continu, alors f est l’identit´e ou la conjugaison complexe. Si f ∈ Aut(C) n’est pas continu, on dit que f est sauvage.

1. Soit f ∈ Aut(C) sauvage. Montrer que f (R) est dense dans C.

2. Soit K ⊂ C un sous-corps muni d’un automorphisme f : K → K. On note F l’ensemble des couples (K

, f

) o` u K

/K une sous-extension de C/K telle que f

prolonge f . Montrer que F est non vide.

3. On munit F de la relation ≺ d´efinie par

(K

, f

) ≺ (K

′′

, f

′′

) si K

⊂ K

′′

et f

′′

prolonge f

.

Montrer que ≺ est un ordre pour lequel tout ensemble totalement ordonn´e admet un majorant. En d´eduire qu’il existe un ´el´ement maximal ( K, e f e ) dans F .

4. Supposons qu’il existe un ´el´ement α ∈ C \ K. Montrer que si e α est alg´ebrique sur K, e alors f e se prolonge en un automorphisme de K e

a

. Montrer que si α est transcendant sur K alors e f e se prolonge en un automorphisme de K(α) envoyant e α sur lui-mˆeme. En d´eduire une contradiction.

5. En d´eduire que K = e C.

6. Donner un exemple de sous-corps K ⊂ C et d’un automorphisme qui ne soit ni l’identit´e ni la conjugaison complexe.

Remarque : On peut montrer que le cardinal de Aut(C) est 2

|R|

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