• Aucun résultat trouvé

Ce problème illustre la complexité du comportement des suites dénies par récurrence dans le cas où la fonction n'est pas monotone. Il introduit à un résultat connu comme

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Ce problème illustre la complexité du comportement des suites dénies par récurrence dans le cas où la fonction n'est pas monotone. Il introduit à un résultat connu comme"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

MPSI B Année 2018-2019. DM 7 pour le 21/12/18 29 juin 2019

Problème.

Ce problème illustre la complexité du comportement des suites dénies par récurrence dans le cas où la fonction n'est pas monotone. Il introduit à un résultat connu comme

Période 3 implique chaos.

−1

1

(1, −1)

m b

a

a

Fig. 1: Graphe de f

Partie I. La fonction.

1. Déterminer les réels a , b , c tels que la fonction polynomiale f dénie par

∀ x ∈ R , f (x) = ax

2

+ bx + c

vérie f ( − 1) = 0 , f (0) = 1 , f(1) = − 1 .

2. Justier avec un tableau de variations que le graphe présenté en gure 1 est celui de f . Préciser les valeurs de a , m , a

0

, b . On ne demande pas de vérier les inégalités suivantes visibles sur le graphe mais on pourra les utiliser dans la suite.

f (x) − x

( < 0 si x / ∈ [a, a

0

]

> 0 si x ∈ ]a, a

0

[ , a < f (b) < − 1 < m < 0 < a

0

< 1 < b 3. Avec des éléments de la chaîne d'inégalités du dessus, exprimer

f (] −∞ , a]), f ([a, m]), f ([m, b]).

En déduire f ([a, b]) ⊂ [a, b] . 4. On dénit une suite (x

n

)

n∈N

par :

x

0

∈ R , ∀ n ∈ N , x

n+1

= f (x

n

) Étudier cette suite dans les cas suivants

x

0

< a, x

0

= a, x

0

= − 1, x

0

= 0, x

0

= a

0

, x

0

= 1.

Partie II. Les outils.

1. Pour u < v réels, soit J = [u, v] et g ∈ C (J, R ) telle que J ⊂ g(J) . Montrer que g admet un point xe dans J c'est à dire qu'il existe x ∈ J tel que g(x) = x (on pourra considérer z et t dans J tels que g(z) = u et g(t) = v ).

2. Soit I un segment de R, f ∈ C (I, R ) et K = [v, V ] ⊂ f (I) avec v < V . On veut montrer qu'il existe α et β dans I tels que K = f ([α, β]) .

Comme [v, V ] ⊂ f (I) , il existe a et b dans I tels que v = f (a) et V = f (b) . On suppose a < b dans les questions a., b., c..

a. Soit A = { x ∈ [a, b] tq f (x) = v }. Montrer que A admet un plus grand élément (noté α ). Montrer que α < b et que

α < x ≤ b ⇒ v < f (x)

b. Soit B = { x ∈ [α, b] tq f (x) = V }. Montrer que B admet un plus petit élément (noté β ). Montrer que α < β et que

α ≤ x < β ⇒ f (x) < V c. Montrer que [v, V ] = f ([α, β]) .

d. Comment faire dans le cas b < a ?

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai M1807E

(2)

MPSI B Année 2018-2019. DM 7 pour le 21/12/18 29 juin 2019

Partie III. Existence de suites périodiques.

On se replace dans le contexte de la première partie en notant I

= [ − 1, 0] et I

+

= [0, 1] . On veut montrer qu'il existe un c ∈ I

+

tel que

f ◦ f ◦ f ◦ f (c) = c avec f (c) 6 = c, f ◦ f (c) 6 = c, f ◦ f ◦ f (c) 6 = c On pourra noter f

i

= f ◦ f ◦ · · · ◦ f

| {z }

ifois

.

1. Préciser f (I

) et f (I

+

) avec a , f (b) , m , a

0

et b . En déduire I

+

⊂ f (I

), I

⊂ f (I

+

), I

+

⊂ f (I

+

) 2. a. Montrer qu'il existe des segments K

1

, K

2

, K

3

, K

4

tels que

(K

1

⊂ I

+

et f (K

1

) = I

+

) , (K

2

⊂ K

1

⊂ I

+

et f (K

2

) = K

1

) ,

(K

3

⊂ I

et f (K

3

) = K

2

) , (K

4

⊂ I

+

et f (K

4

) = K

3

) b. Reproduire sur votre copie la gure 1 et présenter les segments K

1

, K

2

, K

3

, K

4

estimés graphiquement.

3. Montrer qu'il existe c ∈ K

4

tel que f

4

(c) = c .

4. Pour le c déni dans la question précédente, montrer que

(c = f (c) ⇒ c = 0) , (c = f ◦ f (c) ⇒ f (c) = 0) , c = f

3

(c) ⇒ c = 0 Conclure.

5. Montrer qu'il existe c

2

∈ I

+

tel que f (c

2

) 6 = c

2

et f ◦ f (c

2

) = c

2

.

6. Montrer que, pour tout entier n ≥ 3 , il existe c

n

∈ I

+

tel que la suite dénie par récurrence avec la condition initiale c

n

soit périodique de plus petite période n .

Exercice.

1

Soit m un entier supérieur ou égal à 1 . Tous les développements limités se font en 0 . 1. Soit λ un réel non nul. Écrire le développement limité à l'ordre m en 0 de la fonction

x → e

λx

2. Écrire le développement limité très simple à l'ordre m en 0 de la fonction x → (e

x

− 1)

m

3. Donner une autre expression du développement limité de la fonction x → (e

x

− 1)

m

En déduire, pour les entiers j entre 1 et m , la valeur de

m

X

k=1

( − 1)

m−k

m

k

k

j

1D'après Concours Commun Centrale Supelec 2000 PC épreuve 1

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

2

Rémy Nicolai M1807E

Références

Documents relatifs

[r]

Étudier la fonction f sur un certain intervalle : faire son tableau de variations soigneusement avec toutes les justifi- cations!. La fonction f est strictement croissante (ce

On justifiera chaque étape de construction de la

[r]

Montrer que f a est strictement décroissante et admet un unique point xe noté c.. Préciser le tableau des signes

Ce problème illustre la complexité du comportement des suites dénies par récurrence dans le cas où la fonction n'est pas monotone.. Il introduit à un résultat

Ce problème illustre la complexité du comportement des suites dénies par récurrence dans le cas où la fonction n'est pas monotone.. Il introduit à un résultat

Calculer les quatre premiers termes de la suite, et conjecturer le sens de variation de la suite (u n ).. Démontrer