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Légifrance - Publications officielles - Documents administratifs - DAE n° 0003 du 25/05/2011

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(1)

DICTIONNAIRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE

NEUVIÈME ÉDITION

PROMÉTHÉEN à QUADRIVIUM

L’Académie française publie ici, au fur et à mesure de l’avancement de ses travaux, la suite

de la neuvième édition de son Dictionnaire, dont le tome I, A à Enzyme, a paru en novembre 1992,

et le tome II, Éocène à Mappemonde, en novembre 2000 (Imprimerie nationale – Librairie Arthème Fayard).

Le lecteur voudra bien se reporter à la liste des abréviations utilisées figurant dans le premier et le deuxième tome.

+:HRBLDL=VUUXUZ:

DIRECTION DE L’INFORMATION

LÉGALE ET ADMINISTRATIVE

26, rue Desaix, 75727 PARIS CEDEX 15 www.dila.premier-ministre.gouv.fr

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JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

ÉDITION DES

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

A B O N N E M E N T S

NUMÉRO d’édition T I T R E TARIF abonnement France * 13 DOCUMENTS ADMINISTRATIFS Un an ... 183,70 €

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* Arrêté du 26 octobre 2010 publié au Journal offi ciel du 28 octobre 2010 Direction, rédaction et administration : 26, rue Desaix, 75727 PARIS CEDEX 15 Standard : 01 40 58 75 00 – Accueil commercial : 01 40 15 70 10 – Télécopie : 01 40 15 72 75

Le numéro : 5,70

(2)

des documents administratifs

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(3)

DICTIONNAIRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE

NEUVIÈME ÉDITION

(4)

dans le tome I de la présente édition du Dictionnaire, l’Académie signale

ci-dessous les mots pour lesquels une nouvelle orthographe a été

recommandée. Ces mots, dans le corps du texte, sont suivis d’une

indication typographique en forme de losange (

‘

).

L’Académie a précisé qu’elle entendait que ces recommandations

soient soumises à l’épreuve du temps. Elle maintiendra donc les

JUDSKLHV TXL ¿JXUHQW GDQV VRQ Dictionnaire jusqu’au moment où elle

DXUDFRQVWDWpTXHOHVPRGL¿FDWLRQVUHFRPPDQGpHVVRQWELHQHQWUpHVGDQV

l’usage.

– Ponch

– Proportionalité

– Prorata, pl. proratas

– Proscénium

– Protège-dent (sing.), pl. protège-dents

– Prudhommal, -ale

– Prudhomme

– Prudhommie

– Prunelier

– Ptose

– Ptosis

– Puiné, -ée

– Pullover

(5)

*PROMÉTHÉEN, -ENNE adj.XIXesiècle. Dérivé de

Promé-thée, nom du titan qui déroba le feu aux dieux pour en faire don

aux hommes, lui-même emprunté, par l’intermédiaire du latin

Prometheus, du grec Promêtheus, de même sens, et, proprement,

« prudent, prévoyant ».

Relatif à Prométhée. Le mythe prométhéen. Le feu promé-théen.

3DU H[W 6H GLW G¶XQ Gp¿ G¶XQH HQWUHSULVH G¶LPSRUWDQFH exceptionnelle, portés par la foi en l’action et en la grandeur de l’homme. Un projet prométhéen.

*PROMÉTHÉUM (um se prononce ome) n. m.XXesiècle.

Dérivé de Prométhée, nom du titan qui déroba le feu aux dieux, car cet élément est issu du feu nucléaire.

CHIM. Élément métallique appartenant au groupe des terres rares (symb. Pm ; noat. 61 ; m. at. 145). Le prométhéum, qui

n’existe pas à l’état naturel, est extrait des résidus de la ¿VVLRQQXFOpDLUH

PROMETTEUR, -EUSE adj.XIIesiècle, comme substantif ;

XIXesiècle, comme adjectif. Dérivé de promettre.

Qui promet, donne à espérer. Un jeune homme prometteur. Talent prometteur. Avenir prometteur. Un sourire prometteur, engageant.

Subst. Vieilli. Celui, celle qui s’engage avec légèreté ou sans intention de tenir sa promesse. C’est un grand prometteur.

PROMETTRE v. tr. (se conjugue comme Mettre).

XeVLqFOH(PSUXQWpDYHFLQÀXHQFHGHmettre, du latin promittere, « faire aller en avant ; assurer, prédire », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et mittere, « envoyer ; laisser aller ».

1. S’engager verbalement ou par écrit à quelque chose.

Promettre sa foi, son amour, sa protection. On leur a promis ODYLHVDXYH3URPHWWUHREpLVVDQFH&RPPHSURPLVYRLFLYRWUH argent. Pron. à valeur réciproque. Les époux se promettent ¿GpOLWp Intranst. Il a promis de venir me voir. Absolt. Il promet toujours et ne fait rien.

Spécialt. Vieilli. 3URPHWWUHVD¿OOHHQPDULDJH l’accorder à celui qui en demande la main. Pron. Se promettre à quelqu’un, s’engager à l’épouser.

([SU¿JPromettre la lune, promettre monts et merveilles, faire des promesses impossibles, illusoires ou fallacieuses. Fam. 3URPHWWUHSOXVGHEHXUUHTXHGHSDLQ s’engager à plus qu’on ne veut ou qu’on ne peut tenir. Promettre ses grands dieux que… jurer solennellement, souvent avec emphase. Promis, juré ! exclamation par laquelle on assure autrui de ODYpUDFLWpGHVHVDI¿UPDWLRQV

Prov. Une chose est de promettre, une autre de tenir. Promettre et tenir, cela fait deux.

3DUH[W*DUDQWLUDI¿UPHUDVVXUHUIRUPHOOHPHQWJe vous promets qu’il reviendra. En manière de menace. Je vous promets que vous allez le regretter. Pron. Se promettre de, prendre la résolution de. Je me suis promis de lui dire la vérité. Elles se sont promis de ne plus retourner dans cette maison.

2. Fig. Annoncer, laisser prévoir. Ces nuages nous

promettent de la pluie. Sa lettre promettait un entretien plus cordial.

Absolt. Donner à espérer. /HVEOpVSURPHWWHQWEHDXFRXS cette année. Cet enfant promet. Par antiphrase. Fam. Voilà qui promet, cela promet, se dit d’un évènement dont on pense qu’il en annonce d’autres, souvent déplaisants.

Pron. Compter sur, s’attendre à. Je ne me promets aucun EpQp¿FHGHFHWWHGpPDUFKH-HPHVXLVSURPLVGHFHWWHVRLUpH plus de plaisir que je n’en ai eu.

*PROMIS, -ISE adj.XIesiècle. Participe passé de promettre.

1. Qui a fait l’objet d’une promesse. Voici la somme

promise.

Loc. La terre promise, la terre de Canaan, que Dieu desti-QDLW DX SHXSOH KpEUHX 6¶HPSORLH SDUIRLV ¿JXUpPHQW SRXU désigner un pays riche et fertile ou encore un lieu idéal.

Prov. Chose promise, chose due.

Subst. Vieilli. Le promis, la promise,OH¿DQFpOD¿DQFpH Les familles des promis se sont réunies.

2. Fig. Destiné à, voué à. Une étudiante promise à un

EULOODQWDYHQLU

PROMISCUITÉ n. f. XVIIIesiècle. Dérivé savant du latin

promiscuus, « mêlé, indistinct, confus », dérivé de promiscere,

« mêler avant », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et

miscere, « mêler, mélanger ».

Réunion de gens disparates, qui contrevient aux habitudes ou à la bienséance ; voisinage gênant. Le tourisme de masse expose à la promiscuité.

Par ext. Situation de plusieurs personnes contraintes de partager un lieu exigu. La promiscuité en milieu carcéral. &HWWHIDPLOOHYLWGDQVXQHWHUULEOHSURPLVFXLWp

PROMISSION n. f.XIIesiècle. Emprunté du latin promissio,

« promesse », lui-même dérivé de promissum, supin de promittere, « faire aller en avant ; assurer, prédire ».

Se rencontre surtout dans la locution vieillie La terre de promission, qui désignait la terre promise.

PROMONTOIRE n. m. XIIIesiècle. Emprunté du latin

médiéval promontorium, altération du latin classique

promuntu-rium, « promontoire », dérivé de prominere, « être saillant »,

lui-même composé à l’aide de pro, « en avant, devant », et eminere, « s’élever au-dessus de ».

Cap de relief élevé. La Sicile doit à ses trois promontoires VRQDQFLHQQRPGH7ULQDFULH/HQDYLUHDGRXEOpOHSURPRQ-toire. Par ext. Relief escarpé qui surplombe une étendue de terre, une plaine. 8QH YLOOH EkWLH VXU XQ SURPRQWRLUH rocheux.

Par anal. ANAT. Saillie osseuse formée par l’articulation qui relie le sacrum et la colonne vertébrale. Désigne aussi une petite saillie arrondie située sur la paroi interne de la caisse du tympan.

PROMOTEUR, -TRICE n. XIVesiècle. Emprunté du latin

médiéval promotor, de même sens, dérivé du supin de promovere, « pousser en avant, faire avancer », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et movere, « mouvoir ; pousser ».

1. Rare au féminin. Personne qui donne la première

impul-sion à une entreprise, qui est à l’origine d’une idée, d’un projet ou en favorise le développement, la réalisation. Il fut un ardent promoteur de cette réforme. Marie Curie a été la promotrice des recherches sur la radioactivité.

Spécialt. Au masculin. RELIG. CATHOL. Promoteur de justice ou, simplement, promoteur,PHPEUHGHO¶RI¿FLDOLWp clerc ou laïc, qui remplit les fonctions du ministère public auprès d’un tribunal ecclésiastique. –DROIT CANON. Promo-teur de la foi,FHOXLTXLGDQVXQSURFqVGHEpDWL¿FDWLRQRX de canonisation, est chargé de présenter les objections (on dit aussi $YRFDWGXGLDEOH). –ÉCON.COMMERCE. Promoteur LPPRELOLHU ou, simplement, promoteur, personne physique ou morale qui met en œuvre des projets immobiliers, assure OHXU¿QDQFHPHQWHWFRRUGRQQHOHVpWDSHVGHOHXUUpDOLVDWLRQ

2. N. m. Par anal. En parlant d’une chose.CHIM. Substance

FKLPLTXHTXLDFFURvWO¶HI¿FDFLWpG¶XQFDWDO\VHXU±GÉNÉTIQUE. 3DUWLHQRQFRGDQWHG¶XQJqQHVXUODTXHOOHVH¿[HO¶HQ]\PH qui amorce et régule la transcription en A.R.N. de la partie codante de l’A.D.N.

(6)

PROMOTION n. f.XIVesiècle, pour le sens 1. Emprunté du latin promotio, de même sens, dérivé de promotum, supin de

promo-vere, « pousser en avant, faire avancer », lui-même composé de pro,

« en avant, devant », et movere, « mouvoir ; pousser ».XIXesiècle, pour le sens 2. Emprunté de l’anglais des États-Unis promotion, de même sens, lui-même emprunté du français promotion.

1. Action d’élever simultanément plusieurs personnes

à un même grade, à une même dignité ; ensemble de ces personnes. La prochaine promotion de la Légion d’hon-QHXU DXUD OLHX OH  -XLOOHW ,O HVW JpQpUDO GH EULJDGH GH la dernière promotion. Par ext. Nomination, élévation d’une personne à une dignité, à un emploi supérieurs. ,ODREWHQX une promotion interne. Un arrêté de promotion.

Spécialt. Ensemble des élèves admis la même année au concours d’une grande école et, par ext., à tout concours ou examen. Camarades de promotion. Il est sorti major de sa promotion. Ils étaient de la même promotion à Normale.

Par anal. Promotion sociale ou, simplement, promotion, accession d’un individu, d’une catégorie d’individus à de meilleures conditions de vie, de travail, etc. L’école de la IIIe5pSXEOLTXHDIDYRULVpODSURPRWLRQVRFLDOHGHVRXYULHUV

et des paysans.

2.COMMERCE. Promotion des ventes ou, simplement, promotion, ensemble des techniques et des opérations de publicité permettant de faire connaître un nouveau produit, XQQRXYHDXVHUYLFHD¿QG¶HQDXJPHQWHUOHVYHQWHVAssurer ODSURPRWLRQG¶XQ¿OP

Loc. adj. et adv. En promotion, se dit d’un produit de consommation qui fait, pendant un temps déterminé, l’objet d’une offre avantageuse pour le client. Découvrez nos articles en promotion ou, ellipt. et subst., nos promotions.

*PROMOTIONNEL, -ELLE adj. XXesiècle. Dérivé de

promotion.

COMMERCE. Destiné à faire connaître un produit et à en favoriser la vente. Une opération, une offre promotionnelle. Des tarifs promotionnels.

PROMOUVOIR v. tr. (se conjugue comme Mouvoir,

PDLV QH SUHQG SDV G¶DFFHQW FLUFRQÀH[H DX SDUWLFLSH SDVVp masculin : promu). XIIesiècle. Emprunté du latin promovere, « pousser en avant, faire avancer », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et movere, « mouvoir ; pousser ».

1. Élever à un grade, à une dignité supérieurs. Il a été

SURPX RI¿FLHU GH OD /pJLRQ G¶KRQQHXU 2Q O¶D SURPX colonel. Il sera promu sous peu. Au participe passé, subst. Les nouveaux promus ont été félicités par le préfet.

2. Favoriser, encourager la réalisation ou le progrès de

quelque entreprise. Promouvoir des réformes. Promouvoir le développement de la recherche fondamentale. Cette loi promeut la parité.

PROMPT, PROMPTE (le second p ne se fait pas

entendre ; t est muet au masculin) adj.XIIesiècle. Emprunté du latin promptus, « mis au grand jour ; prêt, disponible », parti-cipe passé de promere, « tirer, retirer ; produire au jour », lui-même composé à partir de pro, « en avant, devant », et emere, « prendre, acheter ».

Qui agit avec diligence, célérité et sans délai ; vif, rapide. Il est prompt dans tout ce qu’il fait. Être prompt comme l’éclair. Être prompt à s’enthousiasmer, à s’offenser. Il est toujours trop prompt à juger, à se décourager. Yahvé, Dieu des Juifs, est prompt à la colère. Par méton. Avoir l’esprit prompt, l’esprit vif, pénétrant. Avoir la repartie prompte. Sa contre-attaque fut aussi prompte que son esquive.

Expr. Avoir la main prompte, être impulsif, emporté au point de frapper autrui pour le moindre sujet de discorde.

Expr. proverbiale. L’esprit est prompt mais la chair est IDLEOH il est plus facile de prendre des résolutions que de s’y tenir, par allusion aux paroles du Christ au jardin des Oliviers.

Par ext. Qui s’accomplit en peu de temps, qui ne tarde pas à survenir. 2EWHQLUXQSURPSWUHQIRUWXQHSURPSWHYLFWRLUH -H YRXV VRXKDLWH XQ SURPSW UpWDEOLVVHPHQW $SSRUWHU GH SURPSWVVHFRXUVjXQEOHVVp Par méton. Vieilli. Un prompt remède, qui fait effet rapidement.

PROMPTEMENT (le second p ne se fait pas entendre)

adv.XIVesiècle. Dérivé de prompt.

Rapidement, sans tarder. $JLUSURPSWHPHQW,OV¶HVWUpWDEOL promptement.

*PROMPTEUR n. m. XXesiècle. Emprunté de l’anglais

des États-Unis prompter, abréviation de teleprompter, lui-même composé à partir de television, « télévision », et prompter, « incita-WHXUDJLWDWHXUªSXLV©VRXIÀHXUª

AUDIOVISUEL. $SSDUHLO TXL SHUPHW GH IDLUH Gp¿OHU VXU un écran placé dans l’axe de la caméra, le texte que doit GLUH OD SHUVRQQH TXH O¶RQ ¿OPH Ce présentateur donne l’illusion de ne pas faire usage du prompteur. (On dit aussi Téléprompteur.)

PROMPTITUDE (le second p ne se fait pas entendre)

n. f.XVesiècle. Emprunté du latin chrétien promptitudo, ©]qOH précipitation », lui-même dérivé de promptus, « mis au grand jour ; prêt, disponible ».

Diligence, rapidité dans l’exécution ; vivacité dans les sentiments, dans le jugement. Mener une affaire avec promptitude. Sa promptitude à croire tout ce qu’on lui UDFRQWH¿QLUDSDUOXLQXLUH Par méton. La promptitude de sa décision nous a surpris.

Par ext. Caractère de ce qui s’accomplit sans délai, se produit sans tarder. La promptitude d’une guérison.

PROMULGATION n. f. XIVesiècle. Emprunté du latin

promulgatio,©DI¿FKDJHRI¿FLHOSURPXOJDWLRQªOXLPrPHGpULYp

de promulgare,©DI¿FKHUSXEOLHUª

$FWH RI¿FLHO TXL DWWHVWH O¶H[LVWHQFH G¶XQH ORL HW UHQG possible son application. DROIT CONSTITUTIONNEL. Décret par lequel le chef de l’État rend exécutoire une loi adoptée par le Parlement. La promulgation d’une loi est suivie de VD SXEOLFDWLRQ DX ©-RXUQDO RI¿FLHOª –DROIT CANON. La promulgation d’un dogme par le pape.

PROMULGUER v. tr. XIVesiècle. Emprunté du latin

promulgare, ©DI¿FKHU SXEOLHUª HW SURSUHPHQW ©IDLUH VRUWLU HQ

exprimant, mettre au jour », lui-même composé à partir de pro, « en avant, devant », et mulgere, « traire ».

Procéder à la promulgation d’un texte. Cette loi a été promulguée mais le décret d’application n’a pas encore paru. Le dogme de l’Immaculée Conception a été promulgué par le pape Pie IX en 1854.

PRONAOS (s se fait entendre) n. m.XVIIesiècle. Emprunté,

par l’intermédiaire du latin, du grec pronaos, de même sens, lui-même composé de pro, « en avant, devant », et naos, « temple ».

ANTIQ.GRECQ. Vestibule bordé de colonnades qui, dans un temple, précède le naos.

(7)

PRONATEUR, -TRICE adj.XVIesiècle. Dérivé, par l’inter-médiaire du latin pronare, « incliner en avant », de pronus, « penché en avant », lui-même tiré de pro, « en avant, devant ».

ANAT. Surtout dans la locution Muscles pronateurs, qui permettent la pronation. Les muscles pronateurs de O¶DYDQWEUDV ou, ellipt. et subst., les pronateurs de l’avant-EUDV UHQGHQW SRVVLEOH OD URWDWLRQ GH OD PDLQ GH GHKRUV HQ dedans.

PRONATION n. f.XVIIesiècle. Dérivé, par l’intermédiaire du

latin pronare, « incliner en avant », de pronus, « penché en avant », lui-même tiré de pro, « en avant, devant ».

ANAT. Mouvement de rotation de l’avant-bras par lequel la main se retrouve la paume en dessous ; position qui résulte de ce mouvement. La pronation s’oppose à la supination. En escrime, la main est en pronation dans quatre des huit positions, en supination dans les autres. Par anal. Pronation du pied, mouvement par lequel le bord extérieur du pied se relève légèrement lors de la marche ou de la course ; position qui en résulte. Une pronation excessive du pied peut être corrigée par le port de semelles orthopédiques.

PRÔNE n. m.XIesiècle, pour désigner la grille qui, dans les

églises, sépare la nef du chœur. Issu, par l’intermédiaire de formes

protirum et *protinum, du latin prothyra, « espace devant la porte

d’entrée, vestibule », emprunté du grec prothuron, « porte de devant, vestibule », lui-même composé à partir de pro, « en avant, devant », et thura, « porte ».

RELIG.CATHOL. Temps de la messe dominicale qui suivait naguère la lecture de l’évangile et comprenait les annonces concernant la paroisse, les prières aux intentions de la communauté ainsi que le sermon ; ensemble de ces instruc-tions et recommandainstruc-tions. Les prières du prône. Prononcer le prône. Désigne encore parfois les annonces paroissiales IDLWHVjOD¿QGHODFpUpPRQLH

Expr. vieillie. Recommander quelqu’un au prône, le UHFRPPDQGHUDX[SULqUHVRXjODFKDULWpGHV¿GqOHV

Fig. Remontrance importune et moralisatrice. Quand ¿QLUDWLOVRQSU{QH"

PRÔNER v. tr.XVIesiècle. Dérivé de prône.

1.RELIG.CATHOL. Très vieilli. Faire le prône. Le vicaire QRXVDSU{QpVHQO¶DEVHQFHGXFXUp

2. Vanter, louer vivement ; préconiser. Il prône les vertus

d’une vie austère. Prôner la non-violence, l’amitié entre les peuples. Le gouvernement prône une politique de rigueur.

Vieilli. Faire l’éloge de quelqu’un. Ses amis le prônent sans cesse.

PRÔNEUR, -EUSE n.XVIIesiècle. Dérivé de prôner.

9LHLOOL &HOXL FHOOH TXL ÀDWWH DYHF H[FqV VH OLYUH j XQ panégyrique.

PRONOM n. m. XIVesiècle. Emprunté du latin pronomen, lui-même composé de pro, « à la place de », et nomen, « nom ».

GRAMM. Mot qui, dans la phrase, peut occuper les mêmes fonctions qu’un syntagme nominal. Pronom masculin, IpPLQLQ QHXWUH 3URQRP VXMHW FRPSOpPHQW G¶REMHW /HV pronoms sont traditionnellement répartis en six catégories : OHV SURQRPV GpPRQVWUDWLIV LQGp¿QLV LQWHUURJDWLIV SHUVRQ-QHOVSRVVHVVLIVHWUHODWLIV©6HªHW©VRLªVRQWGHVSURQRPV SHUVRQQHOVUpÀpFKLVO¶XQGHIRUPHDWRQHO¶DXWUHGHIRUPH tonique. On oppose les pronoms nominaux, qui désignent GLUHFWHPHQW OH UpIpUHQW FRPPH ©MHª HW ©WXª GDQV ©MH SHQVHTXHWXDVUDLVRQªHWOHVSURQRPVUHSUpVHQWDQWVTXL reprennent un terme, un groupe de mots, un élément du

contexte énoncé ailleurs dans la phrase. En raison de leur RULJLQH DGYHUELDOH ©HQª HW ©\ª VRQW DSSHOpV SURQRPV DGYHUELDX[

PRONOMINAL, -ALE adj. (pl. Pronominaux, -ales).

XVIIIesiècle. Emprunté du latin pronominalis, de même sens, lui-même dérivé de pronomen, « pronom ».

GRAMM. Qui est de la nature du pronom ; relatif au pronom. Un sujet pronominal. Spécialt. 9HUEH j OD IRUPH SURQRPL-nale, à la voix pronominale ou, ellipt., YHUEH SURQRPLQDO FRQMXJXp j O¶DLGH G¶XQ SURQRP SHUVRQQHO UpÀpFKL Dans OHVSKUDVHV©,OVVHVRQWVXFFpGpª©,OVHWDLWªHW©/HYH] YRXVª©VXFFpGHUª©WDLUHªHW©OHYHUªVRQWjODIRUPH SURQRPLQDOH /HV YHUEHV ©V¶DEVHQWHUª ©V¶pYDQRXLUª ©V¶pFULHUª VRQW GLWV HVVHQWLHOOHPHQW SURQRPLQDX[ FDU LOV Q¶H[LVWHQW TXH VRXV FHWWH IRUPH j OD GLIIpUHQFH GHV YHUEHV SURQRPLQDX[ IRUPpV j SDUWLU GH YHUEHV WUDQVLWLIV FRPPH ©V¶LQTXLpWHUª RX ©VH FRJQHUª $X[ WHPSV FRPSRVpV OHV YHUEHVSURQRPLQDX[VHFRQMXJXHQWDYHFO¶DX[LOLDLUH©rWUHª 9HUEH SURQRPLQDO UpÀpFKL j YDOHXU UpÀpFKLH ou à sens UpÀpFKL qui exprime une action dont le sujet est à la fois l’origine et le destinataire, comme dans « Je me lave » ou « Il s’est offert une cravate ». 9HUEHSURQRPLQDOUpFLSURTXH à valeur réciproque ou à sens réciproque, qui exprime une action que les sujets exercent l’un sur l’autre ou les uns sur les autres, comme dans « Ils se serrèrent la main » ou « Les enfants se sont battus à la récréation ». 9HUEHSURQRPLQDOj sens passif, à valeur passive, qui équivaut, pour le sens, à une forme passive, comme dans « Le blé se vend mal cette année ».

PRONOMINALEMENT adv.XIXesiècle. Dérivé de

prono-minal.

GRAMM. À la forme pronominale. /H YHUEH ©ULUHª s’emploie parfois pronominalement, comme dans la phrase ©9RXVULH]YRXVGHPRL"ª

PRONONÇABLE adj.XVIesiècle, SURQRQFLEOH ;XVIIesiècle,

SURQRQoDEOH. Dérivé de prononcer.

Qu’il est possible de prononcer (s’emploie surtout dans des phrases de sens négatif ou restrictif). Il y a, dans des langues slaves comme le polonais, certains groupes de consonnes GLI¿FLOHPHQWSURQRQoDEOHVSRXUXQ)UDQoDLV

*PRONONCÉ n. m.XVIIIesiècle. Participe passé substantivé

de prononcer.

DROIT. Lecture, proclamation orale d’une décision de justice à l’audience du tribunal. Le prononcé de l’arrêt, de la sentence. /HSURQRQFpGXMXJHPHQWDpWpPLVHQGpOLEpUp (On a dit aussi Prononciation.)

PRONONCER v. tr. (se conjugue comme Avancer).

XIIesiècle. Emprunté du latin pronuntiare, « annoncer, proclamer, publier », puis « prononcer », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et nuntiare, « annoncer, faire savoir ».

1. Articuler, faire entendre une lettre, un son, une syllabe,

un mot, etc. 8Q ©Hª TX¶RQ QH SURQRQFH SDV HVW DSSHOp ©H PXHWª 'DQV OH PRW ©P°XUVª RQ QH SURQRQFH SDV OH©Vª(QIUDQoDLVO¶DFFHQWWRQLTXHSRUWHVXUODGHUQLqUH V\OODEHSURQRQFpH Absolt. Prononcer clairement, distincte-ment. Pron. à sens passif. /HVVXEVWDQWLIV©PHUªHW©PqUHª se prononcent de la même façon. Ce nom s’écrit comme il se prononce.

Par ext. Dire, lire à haute voix. Il n’a pas prononcé une seule parole de toute la soirée. Il a prononcé quelques mots GH ELHQYHQXH SRXU OHV QRXYHDX[ DUULYDQWV 3URQRQFHU XQ discours.

(8)

Spécialt.RELIG.CATHOL. 3URQRQFHUVHVY°X[ en parlant d’un religieux ou d’une religieuse, s’engager publiquement par les formules requises, le jour de sa profession, à observer les conseils évangéliques. 3URQRQFHUGHVY°X[VLPSOHVGHV Y°X[VROHQQHOV

2.3URFODPHURUDOHPHQWIDLUHFRQQDvWUHRI¿FLHOOHPHQWHQ

vertu de son autorité, un jugement, une décision. Prononcer une sanction, une peine. Le juge a prononcé l’acquittement, un non-lieu. Le divorce a été prononcé aux torts partagés. Le jury a prononcé l’ajournement de l’épreuve. Fig. L’arrêt que le destin, le sort a prononcé.

Absolt. /H WULEXQDO D SURQRQFp GpFLVLYHPHQW Sur cette matière, l’Église a déjà prononcé. Par anal. et vieilli. Je n’ose prononcer entre vous et lui. Dès que vous aurez prononcé, on YRXVREpLUD

Par ext. Pron. Exprimer, manifester son opinion, son intention concernant quelque affaire. Les citoyens devront se prononcer sur ce point lors du prochain référendum. Il s’est prononcé contre ce projet de loi, en faveur de cette réforme. Il ne veut pas se prononcer.

3.5HQGUHSOXVYLVLEOHSOXVLQWHQVHXQHSDUWLHG¶XQH¿JXUH

peinte ou sculptée (vieilli). Prononcer les contours d’une VLOKRXHWWHOHVRPEUHVG¶XQGHVVLQ

Par ext. Marquer, souligner. Surtout au participe passé, adjt. /HUHOLHIHVWSHXSURQRQFpGDQVFHWWHUpJLRQ8QVWUDELVPH prononcé. Un fromage au goût prononcé. Cet enfant a déjà un caractère très prononcé, une forte personnalité.

3URQ 6H PDQLIHVWHU V¶DI¿UPHU Son inclination pour la musique se prononce de jour en jour.

PRONONCIATION n. f. XIIIesiècle. Emprunté du latin

pronuntiatio, « publication, déclaration ; déclamation,

prononcia-tion », lui-même dérivé de pronuntiare, « annoncer, proclamer, publier », puis « prononcer ».

1. Manière dont une lettre, un groupe de lettres, un mot

particuliers sont prononcés conformément à une norme ou à un usage. Deux termes dont la prononciation est identique sont dits homonymes. La prononciation du français varie d’une région à l’autre. La prononciation des voyelles QDVDOHV HVW GLI¿FLOH SRXU OHV $QJODLV FDU FHV SKRQqPHV n’existent pas dans leur langue. Un dictionnaire de pronon-ciation. Spécialt. Prononciation restituée du latin, que l’on estime, en s’appuyant sur des données philologiques, être la plus proche de celle des gens cultivés de l’époque de Jules César.

Façon d’articuler les sons, les mots, etc. propre à une personne. Avoir une prononciation nette, distincte. Un défaut GH SURQRQFLDWLRQ ,O D XQH SURQRQFLDWLRQ HPEDUUDVVpH il pSURXYHGHVGLI¿FXOWpVjDUWLFXOHU

Par ext. Art, manière de s’exprimer en public. La pronon-ciation participe de l’art oratoire.

2.DROIT. Vieilli. Le fait de prononcer publiquement un jugement. Après la prononciation de la sentence, la cour s’est retirée. (On dit aujourd’hui Prononcé.)

PRONOSTIC n. m. XIIIesiècle. Emprunté, par

l’intermé-diaire du latin prognosticus, du grec prognôstikos, « qui concerne la connaissance de ce qui doit arriver », lui-même composé à partir de pro, « en avant, devant », et gignôskein, « connaître, comprendre ».

Conjecture que l’on forme sur ce qui doit arriver, à partir de faits, d’observations ; prévision. Le pronostic des médecins GHPHXUH UpVHUYp )DLUH GHV SURQRVWLFV ¿QDQFLHUV ,O P¶D donné son pronostic pour la prochaine course hippique.

Par ext. Vieilli. Signe par lequel on suppose ce qui doit arriver. Je regarde cet évènement comme un heureux pronostic.

*PRONOSTIQUE adj. XVIesiècle. Emprunté, par

l’intermé-diaire du latin prognosticus, du grec prognôstikos, « qui concerne la connaissance de ce qui doit arriver », lui-même composé à partir de pro, « en avant, devant », et gignôskein, « connaître, comprendre ».

MÉD. Relatif au pronostic ; qui permet de former telle ou telle conjecture. Surtout dans les locutions Élément pronos-tique, symptôme pronostique. La diminution de la tumeur est XQpOpPHQWSURQRVWLTXHIDYRUDEOH

PRONOSTIQUER v. tr.XIVesiècle. Dérivé de pronostic.

Faire un pronostic, former une conjecture ; prévoir. Les médecins pronostiquent une amélioration rapide de son état. 3URQRVWLTXHUXQHEDLVVHGHVSUL[GHO¶LPPRELOLHU

*PRONOSTIQUEUR, -EUSE n. XVIesiècle. Dérivé de

pronostiquer.

Personne qui établit des pronostics, en particulier dans le domaine sportif. Un pronostiqueur hippique.

PRONUNCIAMIENTO (un se prononce oune et ien se

prononce iène) n. m.XIXe VLqFOH0RWHVSDJQROVLJQL¿DQWSURSUH-ment « déclaration ».

HIST. En Espagne et en Amérique latine, acte par lequel une autorité, le plus souvent militaire, déclare son opposi-tion au pouvoir en place et tente de le renverser. Le premier pronunciamiento eut lieu en Espagne en 1820 à l’initiative du général Riego. En juillet 1936, le pronunciamiento des JpQpUDX[0RODHW)UDQFRGpFOHQFKDODJXHUUHFLYLOH

PROPAGANDE n. f. XVIIesiècle. Emprunté du latin

propa-ganda, tiré de l’expression &RQJUHJDWLR GH SURSDJDQGD ¿GH

« Congrégation pour la propagation de la foi ».

1.RELIG. CATHOL. Congrégation de la Propagande ou, ellipt., Propagande, ancien nom de la congrégation romaine fondée par Grégoire XV en 1622 pour propager la foi dans le monde (on disait aussi Congrégation pour la propagation de la foi). En 1982, la Propagande prit le nom de Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

2. Ensemble des actions et des moyens mis en œuvre

pour répandre et faire prévaloir une idée, une opinion, une doctrine. )DLUHGHODSURSDJDQGHSRXUXQSDUWLSROLWLTXH/D propagande électorale, gouvernementale.

Péj. Système de mobilisation, d’information et de contrôle de la société par un parti ou un État. /DSURSDJDQGHEROFKH-YLTXH QD]LH *RHEEHOV IXW PLQLVWUH GH OD 3URSDJDQGH GX IIIe5HLFK'HV¿OPVGHVUHYXHVGHVDI¿FKHVGHSURSDJDQGH

Contre-propagande, voir ce mot.

PROPAGANDISTE n.XVIIIesiècle. Dérivé de propagande.

Personne qui milite en faveur d’une idée, d’une cause. Le propagandiste d’une doctrine, d’une théorie. Les propagan-distes d’un mouvement révolutionnaire.

PROPAGATEUR, -TRICE n.XVesiècle. Emprunté du latin

propagator, « celui qui étend, qui multiplie ; celui qui fait proroger

(une magistrature) ».

Personne qui répand une opinion, une doctrine, etc. Les propagateurs de la foi. C’est un ardent propagateur des idées nouvelles.

PROPAGATION n. f. XIIIesiècle, au sens de « rejeton » ;

XIVesiècle, au sens actuel. Emprunté du latin propagatio, « provi-gnement, propagation ; agrandissement, prolongation ».

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2. Par ext. Le fait de s’étendre, de se répandre en se

développant ; diffusion, progrès. La propagation d’un incendie, d’une épidémie. La propagation d’une doctrine. RELIG. CATHOL. Congrégation pour la propagation de la foi, nom que l’on donnait parfois à la Congrégation de la Propagande.

Spécialt. PHYS. Mouvement d’un phénomène vibratoire qui correspond à un déplacement d’énergie de proche en proche depuis la source. La propagation des ondes sonores, lumineuses, optiques, sismiques. Milieu, direction de propa-gation. La vitesse de propagation du son dans l’air est de 344 m/s, celle de la lumière dans le vide d’environ 300 000 km/s. Par anal.PHYSIOL. /DSURSDJDWLRQG¶XQLQÀX[ nerveux, la circulation, le long d’une chaîne de neurones, d’une série de potentiels d’action constituant un message nerveux.

PROPAGER v. tr. (se conjugue comme Bouger).

XVesiècle. Emprunté du latin propagare, « provigner, propager ; agrandir, prolonger », lui-même composé à l’aide de pro, « en avant, devant », et pangere,©HQIRQFHU¿FKHUHQWHUUH¿[HUª

1. Multiplier par voie de reproduction. /H ERXWXUDJH

permet de propager facilement certaines plantes. Surtout pron. En 1932 et 1933, le doryphore s’est rapidement SURSDJpHQ)UDQFH

2. Par ext. Répandre, diffuser quelque chose ; favoriser

son expansion. Les rats propagent la peste. Il propage d’alarmantes rumeurs.

Pron. Un gaz toxique s’est propagé lors de l’explosion. Empêcher qu’une maladie ne se propage. Avec le vent, les feux de forêt se propagent rapidement. Spécialt. PHYS. En parlant d’un phénomène vibratoire, se déplacer de proche en proche depuis une source. Les ondes lumineuses se propagent en ligne droite. Par anal. PHYSIOL. (Q SDUODQW G¶XQ LQÀX[ nerveux, circuler le long d’une chaîne de neurones.

*PROPAGULE n. f.XIXesiècle. Tiré du nom propagine, « spore

des mousses », lui-même emprunté du latin propago, « provin, marcotte, bouture ; lignée, rejeton ».

BOT. Petite structure pluricellulaire de certaines mousses et plantes voisines, comme des hépatiques, qui assure leur multiplication végétative en se disséminant.

*PROPANE n. m.XIXesiècle. Dérivé de propyle.

CHIM. +\GURFDUEXUH VDWXUp JD]HX[ GH IRUPXOH &3H8, LQFRORUH LQRGRUH HW IDFLOHPHQW LQÀDPPDEOH TXH O¶RQ WLUH GXSpWUROHRXGXJD]QDWXUHOLe propane est utilisé comme FRPEXVWLEOH Bouteille de propane,GDQVODTXHOOHFHJD]HQ SDUWLHOLTXp¿pHVWVWRFNp(QDSSRVLWLRQ Du gaz propane.

*PROPANIER n. m.XXesiècle. Dérivé de propane.

1DYLUHVSpFLDOLVpGDQVOHWUDQVSRUWGXSURSDQHOLTXp¿p

PROPAROXYTON adj. m.XIXesiècle. Emprunté du grec

proparoxutonos, « marqué d’un accent sur l’antépénultième »,

lui-même composé de pro, « en avant, devant », et paroxutonos, « marqué d’un accent aigu sur la pénultième, paroxyton ».

GRAMM.GRECQ. Qui porte un accent aigu sur la syllabe antépénultième. ©6WpSKDQRVª VLJQL¿DQW couronne, est un mot proparoxyton.

PHON. Qui porte l’accent d’intensité sur l’antépénultième. (QLWDOLHQGHQRPEUHX[WHUPHVVRQWSURSDUR[\WRQV

Subst. Un proparoxyton.

*PROPÉDEUTIQUE n. f.XIXesiècle. Emprunté de l’allemand

Propädeutik, de même sens, tiré du grec propaideuein, « enseigner

auparavant », composé de pro, « en avant, devant », et paideuein, « instruire », lui-même dérivé de pais, paidos, « enfant ».

Didact. Étude qui constitue une préparation, une introduc-tion à une étude plus approfondie, plus spécialisée. Selon Kant, la logique considérée comme une propédeutique est FRPSDUDEOHjXQYHVWLEXOHGHVVFLHQFHV/¶DQQpHGHSURSp-deutique qui précède l’entrée au séminaire est, pour celui qui VRXKDLWHGHYHQLUSUrWUHXQWHPSVGHUpÀH[LRQHWGHGLVFHU-nement. Adjt. 8Q HQVHLJQHPHQW SURSpGHXWLTXH )RUPDWLRQ propédeutique. La dimension propédeutique des mathéma-tiques.

ENSEIGN. Nom donné à l’année de cours qui, dans les facultés de lettres et de sciences, préparait naguère les bache-liers à l’enseignement supérieur. Être en propédeutique. Il a IDLWVDSURSpGHXWLTXHjOD6RUERQQH

Titre célèbre : Propédeutique philosophique, ouvrage posthume de Friedrich Hegel recueillant des cours dispensés de 1809 à 1811 (publié en 1838).

*PROPÈNE n. m.XXeVLqFOH)RUPHDEUpJpHSDULQÀXHQFHGH

propane, de propylène.

CHIM. Syn. de Propylène.

PROPENSION n. f.XVIesiècle. Emprunté du latin propensio,

« penchant », dérivé de propendere, « être penché en avant ; avoir une propension », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et pendere, « laisser pendre ; peser ; payer ».

1. Vieilli. Tendance naturelle d’un corps à se porter vers un

autre corps, vers un point. Les corps pesants ont une propen-sion naturelle à descendre. La propenpropen-sion des végétaux à se tourner vers la lumière.

2. Penchant, inclination qui entraîne dans une certaine

voie. 3URSHQVLRQ DX ELHQ DX PDO 8QH FHUWDLQH SURSHQ-sion au découragement. Avoir de la propenSURSHQ-sion à se vanter. ,O GHYDLW VXUPRQWHU VD SURSHQVLRQ j VRPQROHU j OD ¿Q GX repas.

Par anal. En parlant d’une chose. La propension d’un métal à se corroder.

*PROPERGOL n. m. XXesiècle. Mot allemand, composé

à partir du latin propellere, « pousser en avant, faire avancer », et du grec ergon, « travail ».

CHIM.TECHN. Produit constitué d’un ou de plusieurs ergols et qui fournit, par réaction chimique, l’énergie de propulsion d’un moteur de fusée. Propergol liquide, solide. La nitro-cellulose est utilisée comme propergol solide. Propergol composite, de forme solide, constitué d’un mélange de combustible et de comburant (voir ce mot), et stabilisé par un liant organique.

PROPÉRISPOMÈNE adj. XIXesiècle. Emprunté du grec

properispômenos, participe passé de SURSHULVSkQ « marquer la

SpQXOWLqPH G¶XQ DFFHQW FLUFRQÀH[Hª OXLPrPH FRPSRVp GH pro, « en avant, devant », et SHULVSkQ « tirer autour ; attirer l’attention ; PDUTXHUG¶XQDFFHQWFLUFRQÀH[Hª

GRAMM.GRECQ. Se dit d’un mot qui porte un accent circon-ÀH[H VXU O¶DYDQWGHUQLqUH V\OODEH 6XEVW Un propérispo-mène.

*PROPHASE n. f.XIXesiècle. Composé de pro- et de phase.

BIOL. Première phase de la mitose ou de l’une des deux divisions méiotiques. Au cours de la prophase, les chromo-VRPHV ¿ODPHQWV SUpVHQWV GDQV OH QR\DX GH OD FHOOXOH s’enroulent en spirale en prenant chacun la forme d’un EkWRQQHW HW GHYLHQQHQW YLVLEOHV SDU FRORUDWLRQ DX PLFUR scope optique.

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PROPHÈTE, PROPHÉTESSE n.Xesiècle, au masculin. Emprunté, par l’intermédiaire du latin propheta, « prêtre d’une divinité », puis « prophète », du grec prophêtês, « interprète d’un dieu, oracle, devin », puis « prophète », lui-même dérivé de

prophanai, « dire ou annoncer d’avance ».XIVesiècle, au féminin. Emprunté du latin chrétien prophetissa, de même sens, lui-même dérivé de propheta.

1. Celui, celle qui est l’interprète d’une divinité, et dont

les révélations concernent le plus souvent l’avenir. Les prédictions d’un prophète. Un prophète inspiré. Prophète d’Astarté, de Baal. La pythie de Delphes est l’une des plus FpOqEUHVSURSKpWHVVHVGHO¶$QWLTXLWp/HSURSKqWH=RURDVWUH fut un réformateur de l’ancienne religion de la Perse. La prophétesse Velléda attisa le soulèvement des Bataves contre les Romains en 70 apr. J.-C. Anne la prophétesse fut une des premières à reconnaître Jésus pour le Messie.

Spécialt. Au masculin. Dans l’Ancien Testament. Celui qui, inspiré par Dieu, parlait en son nom pour exhorter les hommes, leur révéler sa volonté et prédire l’avenir d’Israël. Les prophètes ont annoncé le Messie. Dieu a parlé par la voix des prophètes. Le prophète Moïse, le prophète Élie. Le prophète royal ou, en apposition, le roi prophète, David. Les écrits, les livres des prophètes. On distingue traditionnel-lement, en fonction de la longueur de leurs livres, quatre prophètes majeurs, Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et Daniel, et douze prophètes mineurs, dont les plus connus sont Osée, $PRV +DEDFXF =DFKDULH Par méton. Les Prophètes, les livres de la Bible qui portent le nom d’un prophète. Expr. ¿JHWOHSOXVVRXYHQWLURQC’est la Loi et les Prophètes (par référence au Pentateuque et à ces livres), cela ne se discute pas, ne peut être mis en doute.

Dans la religion islamique. Envoyé de Dieu, qui a pour mission de porter ses messages et de guider les hommes, de les ramener sur le bon chemin. Les prophètes de l’islam. Pour les musulmans, Jésus est un prophète. Dieu a choisi le prophète Mahomet pour transmettre le Coran. Le Sceau des prophètes, appellation donnée à Mahomet parce qu’il est le dernier des envoyés de Dieu. ©-¶DWWHVWHTX¶LOQ¶\DGHGLHX TXH'LHXHWTXH0DKRPHWHVWVRQSURSKqWHª profession de foi des musulmans, qui constitue le premier pilier de l’islam. Absolt. Avec une majuscule, pour désigner Mahomet. Le WRPEHDXGX3URSKqWH

Loc. et expr. Un faux prophète, un imposteur qui se fait passer pour le messager d’un dieu. Jouer les prophètes, se croire en mesure d’annoncer ce qui doit advenir. Expres-sion tirée de l’Évangile et devenue proverbiale. Nul n’est prophète en son pays, se dit à propos de quelqu’un dont les mérites sont moins reconnus ou sont reconnus plus tardive-ment par ses proches ou ses compatriotes qu’au loin ou à l’étranger.

HIST. Les prophètes cévenols, nom donné aux prédicateurs protestants du prophétisme cévenol.

Titre célèbre : Le Prophète, de Khalil Gibran (1923).

2. Par anal. Au masculin. Personne qui, par pressentiment,

par conjecture ou par hasard, annonce ce qui doit arriver. ,OQ¶HVWQXOEHVRLQG¶rWUHSURSKqWHSRXUGHYLQHUTXLVHUDOH YDLQTXHXU 9RXV DYH] pWp ERQ SURSKqWH PDXYDLV SURSKqWH Loc. fam. Un prophète de malheur, qui annonce des évène-ments funestes, désagréables.

Par ext. Avec un complément. Intellectuel, artiste qui contribue à faire naître et reconnaître une idée, une théorie, une science, etc. Victor Hugo a été le prophète des États-8QLVG¶(XURSH6HORQ$QGUp%UHWRQ5REHUW'HVQRVDpWpOH prophète du surréalisme.

PROPHÉTIE (tie se prononce cie) n. f.XIIesiècle. Emprunté,

par l’intermédiaire du latin chrétien prophetia, du grec prophêteia, « action d’interpréter la volonté des dieux, oracle ».

Révélation de ce qui est caché, prédiction d’évènements futurs sous l’effet d’une inspiration divine ; ce qui est ainsi annoncé. /H GRQ GH SURSKpWLH 8QH REVFXUH SURSKpWLH L’accomplissement des prophéties. Les antiques prophéties GHV VLE\OOHV /HV SURSKpWLHV GH O¶$SRFDO\SVH /D SURSKpWLH GH -RDG GDQV ©$WKDOLHª Vieilli. La prophétie d’Isaïe, la prophétie d’Ézéchiel, etc., recueil des prophéties attribuées j,VDwHe]pFKLHOHWF

Par anal. Annonce, faite par pressentiment, par conjecture ou par hasard, de ce qui doit s’accomplir. Les prophéties de Nostradamus. Des prophéties millénaristes. Ma prophétie V¶HVWPDOKHXUHXVHPHQWYpUL¿pH

Titres célèbres : Les Prophéties de Merlin, de Geoffroy de Monmouth (1134) ; Les Prophéties de Malachie, recueil de FHQWRQ]HGHYLVHVODWLQHVDWWULEXpHVjVDLQW0DODFKLHpYrTXH irlandais duXIIesiècle (publié en 1595).

PROPHÉTIQUE adj. XIVesiècle. Emprunté, par

l’intermé-diaire du latin chrétien propheticus, du grec prophêtikos, « qui appartient à un prophète ; prophétique ».

Relatif à un prophète, à une prophétie ; qui a le don de prophétie. (VSULWVRXIÀHSURSKpWLTXH(QWKRXVLDVPHIXUHXU prophétiques. À Dodone, en Épire, le chêne prophétique IDLVDLW HQWHQGUH OHV RUDFOHV GH =HXV SDU OH EUXLVVHPHQW GH ses feuilles. Du temps des rois d’Israël, il existait des écoles prophétiques, où des prophètes dispensaient leur enseigne-ment à des disciples. Les livres prophétiques, ceux des livres bibliques qui portent le nom et rassemblent les écrits des prophètes majeurs et mineurs. Style prophétique, qui relève GXVW\OHVXEOLPHHWDERQGHHQDOOpJRULHVHW¿JXUHV

Par anal. Qui annonce ou semble annoncer l’avenir. Un songe, une vision prophétiques. Des paroles prophétiques. Ce discours était prophétique, ce qu’il prédisait s’est accompli de point en point.

PROPHÉTIQUEMENT adv.XVesiècle. Dérivé de

prophé-tique.

Litt. D’une façon prophétique, en prophète. Il a parlé prophétiquement.

PROPHÉTISER v. tr. XIIesiècle. Emprunté, par

l’intermé-diaire du latin chrétien prophetizare, du grec prophêtizein, « être prophète ; annoncer l’avenir ».

Révéler des vérités cachées, prédire l’avenir sous l’effet d’une inspiration divine. Cassandre, qui avait reçu d’Apollon le don de divination, prophétisa la ruine de Troie. Les patriarches ont prophétisé la venue de Jésus-Christ. L’enchanteur Merlin prophétisait le passé comme l’avenir. Absolt. Il se mit à prophétiser.

Par anal. Prévoir, annoncer ce qui doit arriver. Prophétiser la guerre, la famine.

*PROPHÉTISME n. m.XIXesiècle. Dérivé de prophète, avec

LQÀXHQFHGXODWLQPpGLpYDOprophetismus, « prophétie ».

Transmission de la parole divine par les prophètes d’une même tradition qui révèlent des mystères, annoncent l’avenir. Les oracles grecs mêlaient souvent prophétisme HW GLYLQDWLRQ /H SURSKpWLVPH ELEOLTXH 'HV SURSKpWLVPHV messianiques, eschatologiques.HIST. Prophétisme cévenol, mouvement né au sein du protestantisme après la révoca-tion de l’édit de Nantes, qui se caractérisa par l’apparirévoca-tion de nombreux prédicateurs exaltés exhortant à la résistance leurs coreligionnaires réfugiés dans les Cévennes, et qui entraîna la révolte des camisards.

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Par anal. En parlant d’un artiste, d’un penseur, d’un théoricien qui prétend révéler la réalité profonde des choses, ou annonce l’avènement d’un nouvel ordre. Le prophétisme GH5LPEDXG/HSURSKpWLVPHGH0DU[

PROPHYLACTIQUE adj. XVIesiècle. Emprunté du grec

prophulaktikos, de même sens, lui-même composé à partir de pro,

« en avant, devant », et phulax, « veilleur, gardien, protecteur ». MÉD. Qui est destiné à prévenir l’apparition ou la propa-gation de certaines maladies. Traitement, remède prophylac-tique. La vaccination est une mesure prophylacprophylac-tique.

PROPHYLAXIE n. f. XVIIIesiècle. Dérivé de

prophylac-tique.

MÉD. Ensemble des moyens mis en œuvre pour prévenir l’apparition, le développement ou la propagation de certaines maladies, particulièrement des maladies infectieuses. La prophylaxie du choléra implique l’isolement des malades. /D SURSK\OD[LH GH OD WXEHUFXORVH GHV LQIHFWLRQV VH[XHOOH-PHQWWUDQVPLVVLEOHV

PROPICE adj. XIIesiècle. Emprunté du latin propitius,

« propice, favorable, bienveillant », lui-même composé à partir de

pro, « en avant, devant », et petere, « chercher à atteindre ».

Qui manifeste sa bienveillance, se montre favorable, en parlant d’une divinité, d’une puissance surnaturelle, ou de ceux qui ont pouvoir et autorité. Dieu vous soit propice ! Le destin, le sort nous fut propice. Les augures se sont montrés SURSLFHV/¶DFFXVpSDUVDERQQHIRLV¶HVWUHQGXOHVMXJHV plus propices.

Par ext. Qui favorise le succès d’une entreprise ; qui se prête bien, convient à. Un vent propice nous conduisit au port. Saisir l’occasion propice. Attendre l’heure, le moment propices pour agir. Un lieu propice à la rêverie.

PROPITIATEUR, -TRICE (ti se prononce ci) n.

XVIesiècle. Emprunté du latin chrétien propitiator, « intercesseur », lui-même dérivé de propitiare, ©UHQGUH SURSLFH ÀpFKLU SDU XQ VDFUL¿FHª

Celui, celle qui dispose favorablement une divinité. Pour OHVFDWKROLTXHVOH)LOVHVWOHSURSLWLDWHXUGHVKRPPHVDXSUqV du Père.

PROPITIATION (ti se prononce ci) n. f. XIIesiècle.

Emprunté du latin chrétien propitiatio, ©VDFUL¿FH SURSLWLDWRLUH propitiation ; expiation », lui-même dérivé de propitiare, « rendre SURSLFHÀpFKLUSDUXQVDFUL¿FHª

Action de rendre une divinité propice, favorable. Ne s’emploie guère que dans quelques locutions. 6DFUL¿FH victime de propitiation, offerts pour implorer la bienveillance, demander le pardon ou apaiser la colère d’un dieu. La FpOpEUDWLRQGHODPHVVHHVWXQVDFUL¿FHGHSURSLWLDWLRQ

PROPITIATOIRE (ti se prononce ci) adj. XIIesiècle,

comme substantif ;XVIIesiècle, comme adjectif. Emprunté du latin chrétien propitiatorium, « moyen propitiatoire ».

Destiné à obtenir la faveur, le pardon d’une divinité. Offrande propitiatoire. Calchas désigna Iphigénie comme victime propitiatoire.

PROPOLIS (s se fait entendre) n. f.XVIesiècle. Emprunté,

par l’intermédiaire du latin, du grec propolis, « abords, environs d’une ville », puis au sens actuel, lui-même composé de pro, « en avant, devant », et polis, « cité ».

Substance résineuse et gommeuse rougeâtre, que les abeilles recueillent sur les bourgeons et l’écorce de certains arbres et dont elles se servent, en y mêlant de la cire et

des sécrétions salivaires, pour tapisser les parois de la ruche, assurer son étanchéité, etc. La propolis possède des propriétés fongicides et antiseptiques.

PROPORTION n. f.XIIIesiècle. Emprunté du latin proportio,

« rapport, analogie », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et portio, « part, portion ».

1. Rapport de grandeur des parties d’un tout entre elles

ou avec le tout ; équilibre, combinaison harmonieuse de ces différents éléments. Calculer la proportion entre la hauteur HWODODUJHXUG¶XQEkWLPHQW*DUGHUREVHUYHUUHVSHFWHUOHV proportions d’un schéma. Unités, règles de proportion. Les proportions du corps humain. Dans la statuaire grecque, la proportion de la tête par rapport au corps était de 1/7 pour les hommes et de 1/8 pour les dieux. Cette colonne et son piédestal ne sont pas en proportion, cette colonne n’est pas en proportion avec son piédestal.

Fig. Correspondance, juste rapport existant entre diffé-rentes choses qu’on met en relation. Il faut que le délit et la peine soient en proportion. Le luxe déployé en ce lieu est hors de proportion avec sa fonction.

Loc. prép. En proportion de, à proportion de, en fonction, en considération de. &KDFXQ FRQWULEXHUD HQ SURSRUWLRQ à proportion de ses moyens. Loc. adv. En proportion, à proportion, en fonction de ce qui vient d’être dit, en conséquence. ,ODIRUWELHQWUDYDLOOpHWLOVHUDUpFRPSHQVp en proportion. Toute proportion gardée et, vieilli, propor-tion gardée, ou toutes proporpropor-tions gardées, en tenant compte de l’inégalité, de la différence relative entre les deux termes d’une comparaison. Toute proportion gardée, ce petit jardin vaut mieux que ce grand parc.

Par ext. Au pluriel. Les dimensions d’un ouvrage ou d’un lieu, considérées par rapport à une norme. Un salon aux vastes proportions. Cela sort des proportions ordinaires. Fig. &HWpYqQHPHQWDSULVGHVSURSRUWLRQVLQYUDLVHPEODEOHV Parfois au singulier. Il faut ramener ce fait à sa juste, à sa YpULWDEOHSURSRUWLRQ à ce qu’il est.

2. Quantité d’un élément donné au sein d’un ensemble ;

pourcentage. /DSURSRUWLRQG¶RU¿QG¶XQELMRXVHPHVXUHHQ carats. Certains gaz rares, comme le néon ou le krypton, VRQWSUpVHQWVHQIDLEOHSURSRUWLRQGDQVO¶DLU/DSURSRUWLRQ des femmes dans la vie politique ne cesse de s’accroître. Dans la même proportion, dans la même mesure, selon le même pourcentage.

3.MATH. Proportion géométrique (vieilli) ou, simplement, proportion, relation entre quatre nombres, établie par l’éga-lité de leurs rapports. /HVQRPEUHVHWSULVGDQVFHW ordre, forment une proportion, car 5/20 = 4/16. Si les termes DEFG VRQWHQSURSRUWLRQOHSURGXLWGHVH[WUrPHVDG HVWpJDODXSURGXLWGHVPR\HQVEF Règle de proportion, syn. vieilli de Règle de trois (voir Règle).

Vieilli. Proportion arithmétique entre quatre termes (a, EFG  dans laquelle la différence entre les deux premiers, b – a, est égale à celle des deux derniers, d – c. /HVQRPEUHV 2, 4, 13, 15 constituent une proportion arithmétique.

Anciennt. Compas de proportion, instrument de mesure et de calcul, inventé auXVIIesiècle et en usage jusqu’au milieu

duXIXesiècle, composé de deux règles plates assemblées à

une extrémité par une charnière et munies de lignes graduées. Sur un compas de proportion, la ligne dite des parties égales permet le partage des segments, celle dite des polygones la FRQVWUXFWLRQGHFHV¿JXUHV

PROPORTIONNALITɑn. f.XIVesiècle. Emprunté du

latin proportionalitas, de même sens.

Rapport qui unit des grandeurs, des quantités proportion-nelles entre elles. La proportionnalité entre le poids et le prix à payer pour une marchandise vendue au kilo. Sur une carte

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routière, il y a proportionnalité entre les distances réelles et les distances représentées. Fig. Adéquation, équilibre. La proportionnalité des peines et des délits.

Spécialt. SC.MATH. Relation de proportionnalité, établie entre deux grandeurs proportionnelles. La relation de proportionnalité entre la force exercée sur la masse d’un FRUSVHWO¶DFFpOpUDWLRQTX¶LOVXELWVRXVO¶HIIHWGHODSHVDQ-WHXU FRQVWLWXH OH IRQGHPHQW GH OD G\QDPLTXH &RHI¿FLHQW de proportionnalité, dans le cas de deux grandeurs propor-tionnelles, nombre par lequel on multiplie la première pour obtenir la seconde. ʌ HVW OH FRHI¿FLHQW GH SURSRUWLRQQDOLWp HQWUHOHGLDPqWUHG¶XQFHUFOHHWVDFLUFRQIpUHQFH7DEOHDXGH proportionnalité, notation, sous forme de tableau, des termes d’une proportion. –FISC. Proportionnalité d’un impôt, carac-WqUH G¶XQ LPS{W GRQW OH WDX[ HVW ¿[H HW FRUUHVSRQG j XQ pourcentage déterminé du montant à imposer.

PROPORTIONNEL, -ELLE adj.XIVesiècle. Emprunté du

latin proportionalis, « proportionné, proportionnel ».

Se dit de grandeurs, de quantités qui varient selon un même rapport. Le rejet de gaz d’échappement et la consom-PDWLRQ GH FDUEXUDQW VRQW SURSRUWLRQQHOV 6RQ VDODLUH HVW proportionnel à son temps de service. Fig. La punition sera proportionnelle à la gravité de son acte.

Spécialt. SC. MATH. Grandeurs directement proportion-nelles, dont l’une est un multiple de l’autre, par opposition à Grandeurs inversement proportionnelles, dont l’une est un multiple de l’inverse de l’autre. La masse et le poids sont des grandeurs directement proportionnelles. Le temps mis par un véhicule pour parcourir une distance donnée et sa vitesse VRQWLQYHUVHPHQWSURSRUWLRQQHOV6XLWHVGHQRPEUHVSURSRU-tionnelles ou, ellipt., suites proporVRQWLQYHUVHPHQWSURSRUWLRQQHOV6XLWHVGHQRPEUHVSURSRU-tionnelles, dont le rapport qui unit les nombres de l’une aux nombres de même rang de l’autre est constant. Les suites (1, 2, 6, 7) et (10, 20, 60, 70) VRQW GHV VXLWHV SURSRUWLRQQHOOHV 1RPEUHV SURSRUWLRQQHOV qui appartiennent à de telles suites. Moyenne proportionnelle GH Q QRPEUHV racine énième de leur produit (on dit aussi Moyenne géométrique). Subst., au féminin. La quatrième proportionnelle, dans une égalité entre deux rapports dont on ne connaît que trois des quatre nombres, désigne le nombre manquant que l’on obtient en effectuant une règle de trois. –FISC. Impôt proportionnel,FDOFXOpVHORQXQWDX[¿[HTXL correspond à un pourcentage donné du montant imposable. – POLIT. Scrutin proportionnel, par opposition à Scrutin majoritaire, mode de scrutin dans lequel le nombre d’élus de chaque parti est calculé en fonction du nombre de voix expri-mées en sa faveur. (Q)UDQFHOHVpOHFWLRQVOpJLVODWLYHVGH mars 1986 se sont déroulées selon un scrutin proportionnel départemental. La représentation proportionnelle ou, ellipt. et subst., la proportionnelle, le mode de représentation fondé sur ce type de scrutin.

PROPORTIONNELLEMENT adv.XIVesiècle. Dérivé de

proportionnel.

1. En conservant les proportions, les rapports de grandeur.

Réduire proportionnellement un plan.

2. Suivant le même rapport, dans la même mesure. Les

VDODLUHV HW O¶LQÀDWLRQ Q¶RQW SDV DXJPHQWp SURSRUWLRQQHOOH-ment.

Loc. prép. Proportionnellement à, en fonction de ; par rapport à. Les dividendes sont versés proportionnellement DXQRPEUHG¶DFWLRQV

PROPORTIONNER v. tr. XIVesiècle. Emprunté du latin

tardif proportionare, de même sens.

Établir entre différentes choses un rapport d’adéquation, de correspondance, d’équilibre. /HVSDUWLHVGHFHWpGL¿FHRQW pWpMXVWHPHQWSURSRUWLRQQpHV'DQVFHWDEOHDXODWrWHQ¶HVW pas proportionnée au corps. Proportionner les peines et les délits.

Au participe passé, adjt. Bien proportionné, mal propor-tionné, aux formes harmonieuses ou disgracieuses. Un KRPPH SHWLW PDLV ELHQ SURSRUWLRQQp Un visage, un corps mal proportionné.

PROPOS n. m.XIIIesiècle. Déverbal de proposer.

1. Souvent au pluriel. Paroles, mots échangés lors d’une

conversation ; discours que l’on tient. 'HVSURSRVDJUpDEOHV JDODQWV 8Q SURSRV IkFKHX[ GpSODFp ,O D HX j VRQ pJDUG GHVSURSRVpTXLYRTXHVGpVREOLJHDQWVeFKDQJHUGHVSURSRV aigres-doux. De propos en propos, le ton a monté. Modérer, tempérer ses propos. Vous déformez mes propos. Il n’a pu achever son propos. Le philosophe Alain donna le titre de ©3URSRVª j SOXVLHXUV GH VHV RXYUDJHV UpXQLVVDQW GLYHUV DUWLFOHV WHOV ©3URSRV VXU OH ERQKHXUª   ©3URSRV VXU OD OLWWpUDWXUHª   $YDQWSURSRV voir ce mot. Vieilli. Paroles malveillantes, médisances. Je me moque des propos.

Loc. Des propos de couloirs, paroles échangées entre parlementaires en dehors des séances et, par ext., infor-mations vagues, rumeurs, on-dit. 'HV SURSRV GH WDEOH UpÀH[LRQVFRQVLGpUDWLRQVIDLWHVVXUOHWRQGHODFRQYHUVDWLRQ /HV©3URSRVGHWDEOHªGH3OXWDUTXHGH/XWKHU Propos de WDEOH désigne aussi, couramment, des discussions que l’on MXJH EDQDOHV HW VXSHU¿FLHOOHV 9LHLOOL 'HV SURSRV G¶RI¿FH des commérages de domestiques, de valets.

LINGUIST. Dans un énoncé, ce que l’on apporte comme information nouvelle sur la personne, la chose, le sujet dont on parle et que l’on appelle thème. 6LODSKUDVH©3DXOOLWXQ URPDQªUpSRQGjODTXHVWLRQ©4XHIDLW3DXO"ªOHSURSRV VHUDOHJURXSHYHUEDO©OLWXQURPDQªVLHOOHUpSRQGjOD TXHVWLRQ©4XHOLW3DXO"ªOHSURSRVVHUDOHJURXSHQRPLQDO ©XQURPDQª (On dit aussi Rhème.)

2. Ce dont on parle ; sujet, matière sur lesquels porte la

conversation. &HWWHDQHFGRWHLOOXVWUHUDIRUWELHQPRQSURSRV ,O FKDQJHD EUXVTXHPHQW GH SURSRV HQ OHV YR\DQW DUULYHU Revenons à notre propos.

Loc. prép. À propos de, au sujet de. Ils se sont vivement opposés à propos des élections. À propos de quoi, à quel SURSRVDWLOGLWFHOD"-HYRXGUDLVP¶HQWUHWHQLUDYHFYRXV à propos de cette nouvelle mesure. À propos de rien ou à propos de tout et de rien, continuellement et sans motif. Il chicane à propos de rien. À propos de tout, à tout propos, en toute occasion, à chaque instant, pour n’importe quelle raison. ,OVHPHWHQFROqUHjWRXWSURSRV¬SURSRVGHERWWHV (fam. et vieilli), sans motif raisonnable. Se disputer à propos GHERWWHV6SpFLDOW3RXULQWURGXLUHXQHUpÀH[LRQTX¶RQMXJH plus ou moins en rapport avec ce qui vient d’être dit. À propos GH 3LHUUH VDYLH]YRXV TX¶LO DOODLW VH PDULHU" ¬FH SURSRV ou, ellipt.,jSURSRVM¶DOODLVRXEOLHUGHYRXVGLUHTXH«

Loc. adv. À propos, au moment adéquat, opportun ; à point nommé. Intervenir à propos. Vous arrivez fort à propos : nous DYRQV EHVRLQ GH YRXV 0DO j SURSRV de manière inoppor-tune. Il parle souvent mal à propos. Il fait des liaisons mal à propos. Hors de propos, sans raison. Il s’est emporté hors de propos. Loc. adj. À propos, opportun, convenable. J’ai MXJpjSURSRVTXHYRXVYHQLH]HQVHPEOH,OQ¶DSDVWURXYp à propos de s’y rendre. Un à-propos, voir ce mot. Hors de propos, déplacé. J’ai trouvé sa réaction tout à fait hors de propos. Hors propos, sans lien avec le sujet. Une remarque, un paragraphe hors propos.

(13)

3. Résolution, dessein. Mon propos n’est pas de porter un

jugement mais d’essayer de comprendre les faits. Il est venu DYHFOHIHUPHSURSRVGHUpVRXGUHOHFRQÀLW

Loc. adv. 'HSURSRVGpOLEpUp à dessein, avec une inten-tion bien arrêtée. ,OV¶HQHVWSULVjQRXVGHSURSRVGpOLEpUp

PROPOSABLE adj.XVIIIesiècle. Dérivé de proposer.

Rare. Qui peut être proposé. Cet article n’est plus propo-VDEOHjODYHQWH

PROPOSER v. tr. XIIesiècle. Emprunté du latin proponere,

« placer devant les yeux, exposer ; annoncer », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et ponere, « poser, placer », avec francisation d’après poser.

1. Faire à quelqu’un une suggestion, une offre,

générale-ment agréable ou utile. Il leur a proposé son aide, de les DLGHU-HSURSRVHTXHQRXVDOOLRQVDXWKpkWUH Dans le cadre d’une transaction. Proposer ses services à des particuliers. On propose une récompense à qui retrouvera ce chien.

Par ext. Mettre à la disposition d’un public. Seul ce modèle est proposé à la vente. Ce cinéma propose une rétrospective GHV¿OPVGH5HQp&ODLU

Pron. Avoir dessein de faire telle ou telle chose. Il se propose de partir dès demain. Voici le projet qu’elle s’est SURSRVp GH UpDOLVHU 6H SURSRVHU XQ EXW se l’assigner. Il a DFFRPSOLODWkFKHTX¶LOV¶pWDLWSURSRVpH

2.3UpVHQWHUVRXPHWWUHXQHLGpHXQSURMHWjODUpÀH[LRQ

à l’examen ou à l’approbation d’une personne, d’une autorité. La solution que vous proposez mérite qu’on s’y arrête. Proposer des aménagements horaires. La partie adverse a proposé un arrangement pour éviter le procès. Le Premier ministre propose d’organiser un référendum, qu’un référendum soit organisé sur la question.

Spécialt. Donner à traiter lors d’un examen, d’un concours. Deux sujets au choix sont proposés aux candidats. Voici le sujet de philosophie proposé au Concours général.

Prov. L’homme propose et Dieu dispose.

3. Indiquer, présenter une personne pour un emploi, une

charge, une fonction ; soumettre un nom, une candidature au choix d’autrui. ,OYLHQWG¶rWUHSURSRVpSRXUXQHDPEDVVDGH pour la Légion d’honneur. Pron. Plusieurs jeunes diplômés se sont proposés pour ce poste.

Par ext. Citer quelqu’un en exemple, le donner comme modèle. Proposer un savant à l’admiration des écoliers.

PROPOSITION n. f.XIIesiècle. Emprunté du latin

propo-sitio, « action de mettre sous les yeux ; proposition, phrase »,

lui-même dérivé de proponere, « placer devant les yeux, exposer ; annoncer ».

1. Suggestion, offre que l’on fait à quelqu’un,

générale-ment pour lui être agréable ou utile. J’accepte votre propo-VLWLRQ 9RXV DYH] OH WHPSV GH UpÀpFKLU j FHWWH SURSRpropo-VLWLRQ ([DPLQH] ELHQ OHV DYDQWDJHV HW OHV LQFRQYpQLHQWV GH OD proposition qui vous est faite. Si l’appartement leur plaît, ils feront une proposition,XQHRIIUH¿QDQFLqUHG¶XQPRQWDQW donné.

Expr. fam. )DLUHGHVSURSRVLWLRQVjXQHIHPPH lui faire des avances explicites.

2. Le fait de soumettre une idée ou un projet à l’examen,

à la délibération d’une personne, d’un groupe de personnes ou d’une autorité, en particulier pour arriver à la conclusion d’une affaire ; ce qui est ainsi proposé. Je me rends à votre proposition. La proposition a été adoptée à l’unanimité. 8QHSURSRVLWLRQGHSDL[,OD¿QLSDUUHMHWHUFHWWHSURSRVL-tion.DROIT. Proposition de loi, proposition de révision, qui émane du Parlement, par opposition à Projet de loi, projet de révision, dont l’initiative revient au gouvernement.

Loc. prép. Sur proposition de, d’après l’avis de ; sur la suggestion de. Le passage d’un élève en classe supérieure HVW GpFLGp SDU OH FKHI G¶pWDEOLVVHPHQW VXU SURSRVLWLRQ GX conseil de classe. Il a été nommé à ce poste sur proposition GXGLUHFWHXUGHFDELQHW

3. Énoncé qui exprime une idée, une opinion, une théorie,

TXL DI¿UPH RX QLH TXHOTXH FKRVH Une proposition univer-selle, générale, particulière. Les arguments qui étayent une proposition. Des propositions philosophiques. Cette propo-VLWLRQHVWLQVRXWHQDEOH

Spécialt. RELIG. Expression d’une pensée d’ordre théologique, faisant l’objet d’un jugement ecclésiastique qui statue sur son orthodoxie. Une proposition de foi. Une proposition hérétique. Une proposition condamnée, qui a fait l’objet d’un jugement de blâme ou de réprobation. Les cinq propositions condamnées, attribuées à Jansénius et jugées hérétiques ou fausses par le pape Innocent X. – GRAMM. Unité syntaxique et sémantique, généralement organisée autour d’un verbe, et qui peut constituer une phrase simple ou entrer dans la composition d’une phrase complexe. Une phrase simple se compose d’une proposition unique et autonome appelée proposition indépendante. Les phrases complexes peuvent se composer de plusieurs propo-sitions indépendantes coordonnées ou juxtaposées, ou d’une proposition principale dont dépendent d’autres propositions DSSHOpHV VXERUGRQQpHV /¶DQDO\VH ORJLTXH G¶XQH SKUDVH consiste à isoler ses propositions et à en donner la nature et ODIRQFWLRQ8QHSURSRVLWLRQVXERUGRQQpHUHODWLYHFRPSOp-tive. –LOGIQUE. Énoncé d’un jugement, susceptible d’être vrai ou faux. Tout syllogisme se compose de trois proposi-tions, la majeure, la mineure et la conclusion. Calcul, logique des propositions, dans la logique mathématique, étude des propositions et des moyens de les composer de sorte que la vérité d’une proposition soit immédiatement connue à partir de celle des éléments qui la constituent (on dit aussi Calcul propositionnel ou Logique propositionnelle). Le calcul des propositions et des prédicats. –MATH. Énoncé qui peut être démontré ; théorème. Résoudre, démontrer une proposition. On dit que, à douze ans, Pascal retrouva seul les trente-deux premières propositions d’Euclide qui traitent des propriétés des angles et triangles.

*PROPOSITIONNEL, -ELLE adj. XXesiècle. Dérivé de

proposition.

LOGIQUE. Qui concerne les propositions. Calcul proposi-tionnel, logique propositionnelle, syn. de Calcul, logique des propositions (voir Proposition).

I. PROPRE adj. et n. m. XIIesiècle. Emprunté du latin

proprius, « qui appartient en propre ; spécial, caractéristique »,

lui-même tiré de l’expression pro privo, « à titre particulier ».

I. Adj. 1. Qui appartient exclusivement à un être, à un

groupe, à une chose. Avoir des qualités propres, un carac-tère propre. Les corps à l’état liquide ou gazeux n’ont pas de forme propre. Chaque fondation de l’Académie française dispose de fonds propres. Amour-propre, voir ce mot. Souvent employé pour renforcer un possessif (dans ce cas, Propre est généralement placé avant le nom). Il le considère FRPPHVRQSURSUH¿OV,OSUpIqUHOHERQKHXUGHVHVHQIDQWV au sien propre. Il est venu de sa propre initiative, de son propre mouvement. Personne ne peut être juge de ou dans VDSURSUHFDXVH,ODDFKHWpFHELHQVXUVHVGHQLHUVSURSUHV Vous devez y arriver par vos propres moyens. Spécialt. Pour insister sur la vérité de propos que l’on rapporte. Je l’ai vu de mes propres yeux, entendu de mes propres oreilles. Ce sont ses propres paroles.

Loc. et expr. Propre à, caractéristique de. L’insouciance SURSUH j OD MHXQHVVH /D SURVH GH &KDWHDXEULDQG D XQH cadence qui lui est propre. Remettre quelque chose à quelqu’un en main propre ou en mains propres, le lui donner

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