• Aucun résultat trouvé

tr XIX e siècle Dérivé de pulpe PHARM Vieilli Réduire en pulpe.

PULPEUX, -EUSE adj. XVesiècle. Emprunté du latin

pulposus, « charnu », lui-même dérivé de pulpa, « chair, viande ;

pulpe des fruits ».

Qui est formé en grande partie de pulpe. La pêche est un fruit pulpeux.

Par anal. Une femme pulpeuse, bien en chair et attirante. 8QHERXFKHSXOSHXVH.

*PULPITE n. f.XIXesiècle. Composé à partir de pulpe et de

l’élément -ite,VHUYDQWjIRUPHUOHVQRPVTXLGpVLJQHQWXQHLQÀDP- mation.

PATHOL. ,QÀDPPDWLRQ GH OD SXOSH GHQWDLUH Une carie profonde s’accompagne souvent d’une pulpite.

*PULQUE ou PULQUÉ (se prononcent poulké) n. m.

XVIIIesiècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’espagnol, d’une langue indienne du Mexique.

Boisson mexicaine alcoolisée obtenue par la fermentation de la sève de l’agave.

*PULSAR n. m.XXesiècle. Emprunté de l’anglais pulsar, de

même sens, lui-même composé à partir de pulsating, « vibrant », et star, « étoile ».

ASTRON. Astre de très petite taille et de densité très élevée, qui émet de brèves impulsions d’ondes électromagnétiques se répétant avec une périodicité remarquablement constante, de l’ordre de la seconde ou de la milliseconde. Un pulsar UpVXOWH GH O¶H[SORVLRQ G¶XQH pWRLOH HQ ¿Q GH YLH DSSHOpH supernova.

PULSATION n. f. XIVesiècle. Emprunté du latin pulsatio,

« action de frapper ; choc, heurt », dérivé de pulsatum, supin de pulsare, « bousculer, heurter », lui-même dérivé de pellere, « remuer, pousser ».

MÉD. Battement du cœur et des artères, qui marque chaque contraction ventriculaire. Pulsation cardiaque. Le pouls est ODSXOVDWLRQSDOSDEOHDXQLYHDXGHVDUWqUHV

Par anal. PHYS. Paramètre attaché à un mouvement VLQXVRwGDOTXLHVWpJDODXSURGXLWGHODIUpTXHQFHSDUʌLa pulsation, encore appelée fréquence angulaire, est marquée SDU OH V\PEROH Ȧ et s’exprime en radians par seconde. – ASTRON. Fluctuation de l’éclat de certaines étoiles, qui dépend de la variation périodique de leur volume.

*PULSER v. tr.XXesiècle. Emprunté de l’anglais to pulse, de

même sens, lui-même tiré du latin pulsus, « impulsion, mouve- ment ».

TECHN. )DLUHFLUFXOHUMDLOOLUXQÀXLGHSDUSUHVVLRQRXDX PR\HQ G¶XQH VRXIÀHULH 6XUWRXW DX SDUWLFLSH SDVVp DGMW Chauffage à air pulsé, à eau chaude pulsée.

*PULSION n. f.XVIesiècle. Emprunté du latin pulsio, « action de pousser, repousser », lui-même dérivé de pellere, « mettre en mouvement, pousser ».

1. Vieilli. Action de pousser.PHYS. Propagation du mouve-

PHQWGDQVXQOLTXLGHRXXQJD]

2.PSYCHAN. Dans la théorie de Freud, mouvement de l’inconscient qui pousse un individu à agir pour réduire une tension psychique. 5HIRXOHPHQW OLEpUDWLRQ VXEOLPDWLRQ G¶XQH SXOVLRQ &RQÀLW GHV SXOVLRQV /D OLELGR HVW O¶H[SUHV- sion des pulsions sexuelles dans la vie psychique. Pulsion de mort, qui est à l’origine de comportements agressifs et violents à l’égard d’autrui et s’enracine dans une haine de soi, une aspiration à l’autodestruction, par opposition à Pulsion de vie, qui comprend les pulsions sexuelles et toutes les pulsions de conservation.

*PULSIONNEL, -ELLE adj.XXesiècle. Dérivé de pulsion.

PSYCHAN. Qui est de l’ordre de la pulsion. )RUFHSXOVLRQ- nelle.

*PULSORÉACTEUR n. m.XXesiècle. Composé à partir du

latin pulsus, « impulsion, mise en mouvement », et de réacteur. TECHN. Moteur à réaction dont la tuyère fonctionne par combustion discontinue. On distingue les pulsoréacteurs des VWDWRUpDFWHXUVRODFRPEXVWLRQHVWFRQWLQXH

*PULTACÉ, -ÉE adj.XVIIIesiècle. Dérivé savant du latin puls,

pultis, « bouillie de farine, pâtée ; purée ».

PATHOL. Angine pultacée, angine caractérisée par un fort érythème accompagné de points blancs purulents aisément dissociables.

PULVÉRIN n. m.XVIesiècle. Emprunté de l’italien polverino,

de même sens, dérivé de polvere, « poudre », lui-même issu du latin

pulvis, « poussière, poudre ».

Anciennt.ARMEMENT. Poudre à canon écrasée et passée au tamis, qui servait d’amorce ; par méton., sorte de poire dans laquelle on mettait cette poudre.

$XM3RXGUHQRLUHWUqV¿QHXWLOLVpHGDQVODFRPSRVLWLRQGHV SLqFHVG¶DUWL¿FH

PULVÉRISATEUR n. m.XIXesiècle. Dérivé de pulvériser.

,QVWUXPHQW TXL VHUW j SXOYpULVHU j SURMHWHU GH WUqV ¿QHV particules solides ou liquides. Pulvérisateur à peinture. Traiter une plante, des vignes à l’aide d’un pulvérisateur. Le SXOYpULVDWHXUG¶XQÀDFRQGHSDUIXP

PULVÉRISATION n. f.XVesiècle. Dérivé de pulvériser.

1. Action de réduire en poudre. Pulvérisation d’une roche.

/HSOkWUHHVWREWHQXSDUGpVK\GUDWDWLRQHWSXOYpULVDWLRQGX gypse.

2.3URMHFWLRQG¶XQHSRXGUHHQWUqV¿QHVSDUWLFXOHVRXG¶XQ

liquide en minuscules gouttelettes. La pulvérisation d’un LQVHFWLFLGHG¶XQGpVRGRUDQW3XOYpULVDWLRQEXFFDOHQDVDOH cutanée d’un médicament.

PULVÉRISER v. tr. XIVesiècle. Emprunté du latin tardif

pulverizare, « réduire en poudre », lui-même dérivé de pulvis,

« poussière, poudre ».

1. Réduire un matériau solide en particules par des

méthodes, le plus souvent mécaniques, qui varient selon le grain désiré. Pulvériser des épices, des pigments. Au parti- cipe passé, adjt. Certaines faïences sont formées d’argile et de silex ou de quartz pulvérisés. On utilise du verre pulvérisé GDQVODIDEULFDWLRQGHVpPDX[

Fig. Il a pulvérisé son adversaire, LOOXLDLQÀLJpXQHVpYqUH défaite. Pulvériser un record, le battre largement.

2.3URMHWHUXQHSRXGUHRXXQOLTXLGHHQ¿QHVSDUWLFXOHVVXU

une surface, un objet. Pulvériser un engrais. Pulvériser de la peinture sur une carrosserie.

*PULVÉRISEUR n. m.XIXesiècle. Dérivé de pulvériser.

AGRIC. Appareil servant à ameublir les sols, à défricher, à déchaumer après les récoltes.

*PULVÉRULENCE n. f.XIXesiècle. Dérivé de pulvérulent.

eWDWGHFHTXLHVWUpGXLWHQSRXGUHHQWUqV¿QHVSDUWLFXOHV /DSXOYpUXOHQFHG¶XQVDEOHGHODSRXVVLqUHGHODFKDX[

PULVÉRULENT, -ENTE adj. XVIIIesiècle. Emprunté du

latin pulverulentus, « couvert de poussière », lui-même dérivé de

pulvis, « poussière, poudre ».

Qui se présente sous la forme d’une poudre, ou se réduit facilement en poudre. &KDX[SXOYpUXOHQWH&KDUERQSXOYp- rulent. La craie est souvent à l’état pulvérulent.

Par anal. BOT. Rare. Se dit d’une plante couverte d’un GXYHWVL¿QTX¶LOUHVVHPEOHjGHODSRXVVLqUH

PUMA n. m. XVIIesiècle. Emprunté, par l’intermédiaire de

l’espagnol, du quechua puma, de même sens.

Grand félin d’une vélocité remarquable, au pelage uniforme, qui vit en Amérique (on dit aussi Couguar, terme employé par Buffon dans son Histoire naturelle). Le puma, qui chasse de préférence la nuit, s’attaque même aux grands cervidés. En raison de ses miaulements sonores, le puma est VXUQRPPp©FULHXUGHVPRQWDJQHVª

PUNAIS, -AISE adj. XIIesiècle. Issu du latin populaire

*putinasius, « qui sent mauvais », lui-même composé, sur le modèle de nasiputens, « qui sent mauvais », à partir de putere, « être pourri, gâté ; puer », et nasus,©QH]ª

Vieilli. Qui sent mauvais et, en particulier, qui exhale par OHQH]XQHRGHXUIpWLGHOn ne saurait demeurer auprès de lui tant il est punais. Subst., au masculin. Un punais.

PUNAISE n. f. XIIIesiècle. Forme féminine substantivée de

l’adjectif punais, car cet insecte est connu pour avoir une odeur infecte.

1. Nom usuel donné à de nombreux insectes hétéroptères,

au corps aplati, pourvus de pièces buccales piqueuses et suceuses, qui dégagent une odeur repoussante, notamment lorsqu’ils sont en danger. Punaise verte. Les punaises des ERLVVRQWEUXQkWUHV/DSXQDLVHGXFKRXHWFHOOHGHO¶DXEp- pine se nourrissent de la sève de ces végétaux et d’autres plantes. La nèpe et le notonecte sont couramment appelés punaises d’eau. Punaise des lits ou, simplement, punaise, parasite de l’homme dont il suce le sang. Un matelas plein de punaises.

Loc. et expr. fam. Plat comme une punaise, servile, obséquieux et lâche. Fig. Punaise de sacristie, se dit d’une bigote malveillante. C’est une punaise, une vraie punaise, une personne méchante.

Vulg. Punaise ! interjection qui exprime l’étonnement, l’admiration, la contrariété, etc.

2. Par anal. Sorte de petit clou à large tête plate et à pointe

aiguë et courte, qu’on enfonce à la main. )L[HUXQHDI¿FKH au mur avec des punaises.

*PUNAISER v. tr.XXesiècle. Dérivé de punaise, au sens 2. Fixer au moyen d’une punaise. Des photographies punai- VpHVVXUXQWDEOHDX

PUNAISIE n. f.XIIIesiècle. Dérivé de punais.

Très vieilli. Maladie du punais (on dit aujourd’hui Rhinite fétide).

I. PUNCH ‘ (se prononce ponch) n. m. XVIIesiècle.

Emprunté de l’anglais punch, de même sens, lui-même d’origine incertaine.

Boisson à base de rhum ou, parfois, d’une autre eau-de- vie, de jus de citron et de sucre. Un verre de punch. Boire, SUHQGUH GX SXQFK 8Q ERO j SXQFK une grande coupe où l’on prépare cette boisson. )DLUHÀDPEHUOHSXQFKUpGXLWVRQ degré d’alcool. Punch planteur ou, ellipt., planteur,FRFNWDLO à base de rhum blanc, de sirop de canne et de jus de citron ou d’orange.

Par méton. Vieilli. Réunion où l’on sert cette boisson. ,QYLWHUVHVFROODERUDWHXUVjXQSXQFK

*II. PUNCH (se prononce peun’[t]ch) n. m. XXesiècle.

Emprunté de l’anglais punch, « coup direct et puissant », lui-même dérivé de to punch, « poinçonner, percer ».

BOXE. Aptitude d’un boxeur à frapper avec puissance un coup décisif. Travailler son punch.

Fig. et fam. Dynamisme, énergie. Avoir du punch, manquer de punch.

*PUNCHING-BALL (se prononce SHXQ¶>W@FKLQ¶JE{O

ou SXQ¶>W@FKLQ¶JERO) n. m. (pl. 3XQFKLQJEDOOV).XIXesiècle. Emprunté de l’anglais SXQFKLQJEDOO lui-même composé de

punching, « action de donner des coups de poing », et EDOO

« ballon ».

BOXE. Ballon maintenu en hauteur au sommet d’une tige ÀH[LEOHVXUOHTXHOOHER[HXUIUDSSHSRXUV¶HQWUDvQHU

Fig. et fam. 3UHQGUH TXHOTX¶XQ SRXU SXQFKLQJEDOO s’acharner sur lui.

PUNIQUE adj.XIVesiècle. Emprunté du latin punicus, « des

Carthaginois, de Carthage », lui-même dérivé de Poeni, « les Carthaginois ».

ANTIQ. Relatif aux Carthaginois. Des monnaies puniques. Les guerres puniques, les trois guerres qui opposèrent les Romains aux Carthaginois. C’est durant la seconde guerre SXQLTXH HQ  DY -& TX¶+DQQLEDO IUDQFKLW OHV $OSHV avec ses éléphants. La langue punique, langue issue du phénicien, qui fut parlée en Afrique du Nord et particulière- ment à Carthage, duIVesiècle av. J.-C. jusqu’à la conquête

arabe.

/RF ¿J HW YLHLOOLH )RL SXQLTXH mauvaise foi insigne, SDU DOOXVLRQ j OD SHU¿GLH GRQW OHV 5RPDLQV DFFXVDLHQW OHV Carthaginois.

PUNIR v. tr.XIIIesiècle. Issu du latin punire, « punir, châtier », dérivé de poena, « compensation, réparation ; châtiment, peine », lui-même emprunté du grec poinê, « argent versé aux parents d’une victime par les responsables de sa mort », puis « châtiment, vengeance ».

,QÀLJHU IDLUH VXELU j TXHOTX¶XQ XQH SHLQH XQ FKkWLPHQW pour le crime, le délit, la faute qu’il a commis. /HFRXSDEOHD pWpSXQLGHPRUWGHFHQWFRXSVGHEkWRQ,OPpULWHUDLWTX¶RQ le punît. Elle a été punie pour une faute légère. Punir un enfant. Au participe passé, subst. Les punis ont eu un devoir supplémentaire.

Expr. Dieu le punira, le ciel le punira, formule dont on use pour dire que le criminel, même s’il échappe à la justice des hommes, recevra en son temps son châtiment. Fig. et fam. Être puni par où l’on a péché, voir Pécher.

Par méton. Punir un manquement. Sa traîtrise a été punie. /D FRQWUHIDoRQ GH ELOOHWV GH EDQTXH HVW VpYqUHPHQW SXQLH par la loi, elle est passible d’une lourde peine.

Par affaibl. Mal récompenser quelqu’un pour ce qu’il a fait, rendre le mal pour le bien. Vous êtes un ingrat, je suis ELHQSXQLGHYRXVDYRLUUHQGXVHUYLFH

Titre célèbre : Surveiller et Punir, de Michel Foucault (1975).

PUNISSABLE adj.XIVesiècle. Dérivé de punir.

Qui mérite punition ; qui peut être puni. Son comporte- PHQWHVWSXQLVVDEOHDROIT. Passible d’une peine. Un crime SXQLVVDEOH GH YLQJW DQV GH SULVRQ Se dit aussi parfois d’une personne. L’expertise psychiatrique déterminera si le SUpYHQXHVWSXQLVVDEOH

PUNISSEUR, -EUSE adj.XIVesiècle. Dérivé de punir.

Rare. Qui punit. Un dieu vengeur et punisseur.

*PUNITIF, -IVE adj.XIVesiècle. Dérivé savant de punition.

Dont le but est de punir. Expédition punitive, menée à des ¿QVGHUHSUpVDLOOHV

PUNITION n. f.XIIIesiècle. Emprunté du latin punitio, « action de punir ».

Action de punir ; châtiment, peine qu’on fait subir pour quelque faute ou crime. La punition des crimes et des délits DSSDUWLHQW DX[ MXJHV GHV WULEXQDX[ FULPLQHOV $GPLQLVWUHU une punition à quelqu’un. C’est une punition de Dieu, une punition du ciel. Punition exemplaire, sévère. Donner une punition collective. Expr. Même motif, même punition.

Spécialt. Travail supplémentaire donné à un élève en guise de sanction.SPORTS. Dans certaines compétitions, sanction LQÀLJpHjXQMRXHXUTXLQ¶DSDVUHVSHFWpOHVUqJOHVPunition pour hors-jeu. Fam. Se dit d’une sévère défaite.

$UJRW &RUUHFWLRQ LQÀLJpH SDU XQ JURXSH RX XQ FKHI GH EDQGHSRXUDI¿UPHUVRQDXWRULWp

*PUPE n. f.XIXeVLqFOH(PSUXQWpGXODWLQVFLHQWL¿TXHpupa, de même sens, lui-même tiré de puppa, « poupée », parce que cette nymphe ressemble à un enfant emmailloté.

ENTOM. Nymphe de certains insectes diptères, enveloppée dans la dépouille durcie, ou exuvie, produite lors de la dernière des mues larvaires et qui a la forme d’un tonnelet ; cette dépouille elle-même. La pupe d’une drosophile.

I. PUPILLAIRE (les deux l se prononcent sans mouillure)

adj.XVesiècle. Emprunté du latin pupillaris, de même sens. DROIT. Qui concerne un ou une pupille. Patrimoine pupil- laire. Intérêts pupillaires.

*II. PUPILLAIRE (les deux l se prononcent sans

mouillure) adj.XVIIIesiècle. Dérivé de pupille II.

ANAT. Relatif à la pupille de l’œil. /H ERUG SXSLOODLUH GH O¶LULV /H GLDPqWUH SXSLOODLUH 5pÀH[H SXSLOODLUH j OD lumière.

PUPILLARITÉ (les deux l se prononcent sans mouillure)

n. f.XIVesiècle. Dérivé de pupille I.

Vieilli. DROIT. État de pupille ; temps pendant lequel un enfant est pupille.

I. PUPILLE n. XIVesiècle. Emprunté du latin pupillus,

« pupille, mineur » ; altération de pupulus, masculin de pupula, ©SHWLWH¿OOHSRXSpHªOXLPrPHGpULYpGHpuppa, « poupée ».

DROIT. Personne mineure placée sous tutelle ; orphelin. /H WXWHXU MXVWL¿H GH OD JHVWLRQ GHV ELHQV GH VRQ SXSLOOH GH VDSXSLOOH3XSLOOHGHO¶$VVLVWDQFHSXEOLTXH enfant qui a été abandonné ou dont les parents ont été déchus de l’autorité SDUHQWDOH HW TXL HVW FRQ¿p j O¶$VVLVWDQFH SXEOLTXH Enfant

pupille de l’État ou, simplement, pupille de l’État, enfant mineur placé sous la tutelle de l’aide sociale à l’enfance. Enfant pupille de la Nation ou, simplement, pupille de la Nation, enfant victime de guerre ou orphelin de guerre à qui, par un jugement dit « jugement d’adoption par la Nation », est accordé jusqu’à sa majorité un soutien matériel et moral de l’État. La qualité de pupille de la Nation a été étendue aux enfants de certains agents de l’État décédés dans l’accomplis- sement de leur mission.

II. PUPILLE n. f. XIVesiècle. Emprunté du latin pupilla,

altération de pupula,©SHWLWH¿OOHSRXSpHªHW©SXSLOOHGHO¶°LOªj FDXVHGHODSHWLWHLPDJHTXHO¶RQYRLWV¶\UHÀpWHUOXLPrPHGpULYp de puppa, « poupée ».

ANAT. 2UL¿FH FHQWUDO GH O¶LULV TXL SHXW VH GLODWHU RX VH FRQWUDFWHU VRXV O¶HIIHW GH OD OXPLqUH D¿Q G¶HQ UpJOHU OD pénétration dans l’œil. Le sphincter et le dilatateur de l’iris sont les deux muscles qui permettent la contraction ou la dilatation de la pupille.

Par anal. OPT. Contour de l’objectif d’un instrument d’optique, qui circonscrit le faisceau des rayons lumineux capables de le traverser. /HV SXSLOOHV GH O¶REMHFWLI G¶XQ appareil photographique. Pupille d’entrée, pupille de sortie, qui détermine le faisceau des rayons incidents, des rayons émergents. Les pupilles d’entrée et de sortie d’un télescope.

PUPITRE n. m.XIVesiècle, pepistre, puis pulpite ;XVesiècle,

pupitre. Emprunté du latin pulpitum, « tréteau, estrade ; scène » et,

en latin chrétien, « chaire du lecteur, ambon ».

1. Meuble, souvent monté sur pied ou sur un piètement,

qui présente un plan incliné et dont on se sert pour écrire, ou pour poser des ouvrages de manière à pouvoir les lire commodément. Les lutrins d’église sont de grands pupitres. 3XSLWUHVGHELEOLRWKqTXH3XSLWUHGHWDEOHSXSLWUHGHSLDQR Spécialt. Pupitre d’écolier, dont la tablette inclinée recou- vrait un casier et qui comportait une rainure pour le porte- plume et un encrier.

MUS. Petit meuble portatif, généralement en métal, composé d’un pied dont la hauteur est réglable et d’un support pour poser les partitions et qui, dans un orchestre, marque la place de chaque musicien. Les violonistes ont pris place à leur pupitre. Être au pupitre du chef d’orchestre ou, simplement, être au pupitre, diriger l’orchestre. Par méton. Chacune des familles d’instruments qui composent un orchestre. Le pupitre des cordes, des vents. Le pupitre des violons.

2.TECHN. Pupitre de commande ou, simplement, pupitre, unité formée de plusieurs dispositifs, qui permet à un techni- cien d’arrêter ou de mettre en marche un ordinateur, un système informatique, de régler et de contrôler son fonction- nement, et, dans un studio d’enregistrement, de régler ou GH PRGL¿HU OHV SLVWHV VRQRUHV RQ WURXYH DXVVL Console de commande). Les pupitres de commande d’une centrale nucléaire, d’un réseau électrique.

*PUPITREUR, -EUSE n.XXesiècle. Dérivé de pupitre.

Opérateur, opératrice travaillant au pupitre de commande d’une machine, d’une installation, et qui effectue les tâches nécessaires à leur exploitation, tels la mise en route et le suivi du traitement informatique.

PUR, PURE adj.Xesiècle. Issu du latin purus, « sans tache,

sans souillure ».

1. Qui n’est pas mélangé à une autre substance, qui ne

contient pas d’élément étranger. Or pur. Mesurer la propor- tion d’alcool pur dans un liquide. L’éclat de l’aluminium, j O¶pWDW SXU HVW FRPSDUDEOH j FHOXL GH O¶DUJHQW /D FUDLH EODQFKHHVWIRUPpHG¶XQFDOFDLUHSUHVTXHSXU8QHpWRIIHGH pure laine ou, ellipt., une étoffe pure laine. Peindre avec des

couleurs pures, auxquelles aucune autre n’est additionnée. Ce pain est fait de froment pur. Boire son vin pur, sans y ajouter d’eau.

Loc. De pure race, de pur sang, se dit d’un animal dont la ¿OLDWLRQHVWpWDEOLHGHSXLVO¶RULJLQHGHODOLJQpHUn taureau GHSXUHUDFH8QHMXPHQWDUDEHGHSXUVDQJ En composi- tion. Un pur-sang, voir ce mot.

Spécialt. BIOL. Lignée pure, ensemble de descendants possédant un même patrimoine génétique, identique à celui du couple d’organismes dont ils sont issus. –CHIM. Se dit d’un corps dont les atomes ou dont les molécules, que celles- ci soient constituées ou non d’atomes différents, sont tous identiques et ont des propriétés physiques et chimiques constantes. /H FDUERQH O¶R]RQH HW O¶HDX VRQW GHV FRUSV purs. –COMMERCE. Dans l’appellation de certains produits dont la composition est soumise à règlementation, pour indiquer une proportion donnée de tel ou tel ingrédient. Un saucisson de pur porc ou, ellipt., pur porc. Whisky pur malt. – TECHN. 3DSLHUSXU¿O papier de qualité supérieure fabriqué à partir de toile de lin et de chanvre. Papier pur chiffon, qui est fait avec des chiffons de coton broyés et réduits en pâte. – HÉRALD. Advt. Se dit des armoiries qui consistent dans le seul émail du champ de l’écu, et ne comportent aucune pièce héraldique. Il porte d’argent pur, de gueules pur.

Fig. Absolu, sans mélange. Goûter une félicité pure. -RXLUG¶XQERQKHXUSXUpSURXYHUXQHMRLHSXUH Par insis- tance. Devant le nom ou précédé de tout. Selon Descartes, les animaux sont de pures machines. C’est la pure vérité, la YpULWpWRXWHSXUH,ODDJLSDUSXUHERQWpSDUSXUHPDOLFH Voilà qui est pur hasard. Ce que vous dites là est pure calomnie. Ce latin est du Cicéron tout pur. Loc. Un pur esprit (parfois péj.), un être détaché des choses du corps et de leurs contraintes. De pure forme, qui n’est fait ou exprimé que pour respecter les convenances ou sauver les appa- rences. Il a exprimé des regrets de pure forme. En pure perte, inutilement, vainement. Vous vous tourmentez en pure perte.