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Rendre pur, laver de toute souillure, notamment par un

PURGER v. tr (se conjugue comme Bouger) XII e siècle Issu du latin purgare, « nettoyer, purger », lui-même dérivé de

1. Rendre pur, laver de toute souillure, notamment par un

rituel d’ablutions, de prières. 3XUL¿HUVRQFRUSVSDUOHMH€QH Quiconque voulait consulter l’oracle de Delphes devait se SXUL¿HUGDQVOHVHDX[GHODIRQWDLQH&DVWDOLH6HORQODORL MXGDwTXHOHVIHPPHVpWDLHQWREOLJpHVG¶DOOHUVHSXUL¿HUDX Temple, dans les quarante jours qui suivaient leurs couches. 3XUL¿HUXQHpJOLVHTXLDpWpSURIDQpH

Fig. Avant de lire l’Évangile, le prêtre demande à Dieu de SXUL¿HUVRQF°XUHWVHVOqYUHV 3XUL¿HUVRQkPHGHVSDVVLRQV et des vices, du péché.

2.TECHN. 3URFpGHU j OD SXUL¿FDWLRQ G¶XQ VROLGH G¶XQ OLTXLGH RX G¶XQ JD] 3XUL¿HU GH O¶DUJHQW SDU pOHFWURO\VH /HV ¿OWUHV DX FKDUERQ DFWLI HPSOR\pV SRXU SXUL¿HU O¶HDX UHWLHQQHQWQRWDPPHQWOHVSHVWLFLGHVHWOHFKORUH3XUL¿HUOHV JD]G¶pFKDSSHPHQWG¶XQYpKLFXOHDXWRPRELOH

PURIN n. m. XIXesiècle. Dérivé de l’ancien français purer,

« curer, nettoyer », puis « couler, s’égoutter », lui-même issu du latin tardif purare,©SXUL¿HUª

Liquide s’écoulant du fumier, composé principalement de l’urine des animaux. )RVVHjSXULQ/HSXULQHVWXQSXLVVDQW engrais.

PURISME n. m.XVIIIesiècle. Dérivé de pur.

Souci, scrupuleux jusqu’à l’excès, de la pureté de la langue, du bon usage. Il fait preuve de purisme en matière d’orthographe, de syntaxe.

Par ext. Observation scrupuleuse, voire étroite, d’une doctrine, d’une esthétique, d’une théorie, etc.

PURISTE n.XVIesiècle. Dérivé de pur.

Celui, celle qui fait preuve de purisme. Cet écrivain est un puriste. Elle a appliqué cette théorie en puriste.

PURITAIN, -AINE n. XVIesiècle. Emprunté de l’anglais

puritan, de même sens, lui-même dérivé du latin puritas,

« pureté ».

Adepte du puritanisme ; membre d’une Église issue de ce mouvement. /HV SqOHULQV GX ©0D\ÀRZHUª pWDLHQW GHV puritains. Par ext., souvent péj. Personne qui professe une grande austérité de mœurs, une extrême rigueur dans l’obser- vation des principes et le respect des règles de la morale. C’est là le discours d’un puritain.

Adjt. Un ministre puritain. Par méton. La société améri- caine est imprégnée de l’esprit puritain.

Titre célèbre : Les Puritains, opéra de Bellini (créé en 1835).

PURITANISME n. m. XVIIesiècle. Emprunté de l’anglais

puritanism, de même sens, lui-même dérivé de puritan,

« puritain ».

HIST. Mouvement, apparu auXVIesiècle en Angleterre sous

Élisabeth Ire TXL HQWHQGDLW SXUL¿HU OD GRFWULQH OHV ULWHV GH

l’anglicanisme et du presbytérianisme. Le culte liturgique, selon le puritanisme, devait être très dépouillé. Après avoir un temps triomphé en Angleterre sous Cromwell, le purita- nisme gagna l’Amérique au XVIIesiècle.

Par ext. Souvent péj. Observation stricte, parfois rigide, des principes religieux ou moraux et, notamment, grand rigorisme en matière de mœurs. Sa prise de position respire le puritanisme.

*PURPURA n. m.XIXesiècle. Mot latin, désignant la couleur

pourpre, le coquillage qui fournit cette couleur et les ornements en pourpre, lui-même emprunté du grec porphura, de même sens.

PATHOL. Lésion de la peau qui se caractérise par de petites taches rouges ou bleues provoquées par des hémorragies sous-cutanées, apparaissant au cours de diverses maladies. Des maladies infectieuses telles que la scarlatine ou la rougeole peuvent entraîner un purpura plus ou moins grave. Purpura rhumatoïde.

PURPURIN, -INE adj.XIVesiècle. Réfection, d’après le latin

purpura, de l’ancien français pourprin, de même sens, lui-même

dérivé de pourpre.

De couleur pourpre ou qui s’en approche. Des joues, des lèvres purpurines.

PURPURINE n. f.XVIIIesiècle. Dérivé savant du latin purpura, désignant la couleur pourpre, le coquillage qui fournit cette couleur et les ornements en pourpre, lui-même emprunté du grec porphura, de même sens.

ÉBÉN. Matière rouge, extraite de la garance, qui entre dans la composition d’une laque.

*PUR-SANG n. m. inv. XIXesiècle. Composé de pur et de

sang.

Race de chevaux de selle élevés pour les courses de galop, issue d’un croisement effectué auXVIIIesiècle entre étalons

arabes et juments anglaises sélectionnés pour leur aptitude à la vitesse. Le prix de Diane à Chantilly et le prix de l’Arc de triomphe à Longchamp sont des courses réservées aux pur- sang. En apposition. Une jument pur-sang.

PURULENCE n. f. XVIesiècle. Emprunté du latin chrétien

purulentia, « pus, purulence ; rebut, lie », lui-même dérivé de purulentus, « purulent ».

PATHOL. État de ce qui est purulent.

PURULENT, -ENTE adj. XVIesiècle. Emprunté du latin

purulentus, de même sens, lui-même dérivé de pus, puris, « pus ».

PATHOL. De la nature du pus ; qui en contient ou en sécrète. Écoulement, liquide, dépôt purulent. Des crachats purulents VLJQDOHQW XQH LQIHFWLRQ UHVSLUDWRLUH EDFWpULHQQH 3ODLH purulente.

PUS n. m.XVIesiècle. Emprunté du latin pus, puris, « pus ». Liquide séreux et opaque, de couleur variable, comprenant des bactéries, des leucocytes plus ou moins altérés et des FHOOXOHVQpFURVpHVHWTXLUpVXOWHG¶XQHLQÀDPPDWLRQDLJXs ou chronique. /HSXVG¶XQDEFqVG¶XQHSODLHG¶XQXOFqUH 8QH VpFUpWLRQ GH SXV )DYRULVHU O¶pYDFXDWLRQ GX SXV DX moyen d’un drain.

*PUSEYISME(eyismeseprononceé-isme)ouPUSÉISME

n. m.XIXesiècle. Emprunté de l’anglais puseyism, de même sens, lui-même tiré du nom du professeur E. B. Pusey (1800-1882), qui fut à l’origine de ce mouvement.

HIST.RELIGIEUSE. Mouvement qui porta, auXIXesiècle, une

partie des pratiquants de l’Église anglicane à renouer avec OHV GRJPHV FDWKROLTXHV HW j DI¿UPHU OH SULQFLSH GH O¶DXWR- rité apostolique. Le puseyisme fut encore appelé mouvement d’Oxford.

PUSILLANIME (les deux l se prononcent sans mouillure)

adj. XIIIesiècle. Emprunté du latin pusillanimis, de même sens, formé à partir de pusillus, « tout petit », lui-même dérivé de pu(t)tus, « petit garçon », et animus,©VRXIÀHYLHHVSULWª

Craintif, timoré ; qui manque de courage, d’audace. Un homme pusillanime. Par méton. 8QH kPH XQ FDUDFWqUH pusillanime. Conduite, attitude pusillanime. Des hésitations pusillanimes.

PUSILLANIMITÉ (les deux l se prononcent sans

mouillure) n. f.XIIIesiècle. Emprunté du latin pusillanimitas, de même sens, lui-même dérivé de pusillanimis, « pusillanime ».

Manque de hardiesse, de courage ; timidité excessive. Tant de pusillanimité étonne.

PUSTULE n. f. XIIIesiècle. Emprunté du latin pustula,

« pustule, ampoule », lui-même tiré d’une racine *phu-, utilisée SRXUIRUPHUOHVPRWVpYRTXDQWXQVRXIÀHRXXQJRQÀHPHQW

PATHOL. Lésion de la peau qui consiste en un petit soulè- vement épidermique contenant du pus. Les pustules de la YDULROHGHODYDULFHOOH3XVWXOHPDOLJQHGXFKDUERQ

Par anal. BOT. Chacune des petites saillies qui appa- raissent sur l’épiderme des végétaux et sont dues à une maladie d’origine parasitaire. La gale du chêne est caracté- risée par la présence de pustules sur les feuilles.

PUSTULEUX, -EUSE adj. XVIesiècle. Emprunté du latin

pustulosus, « couvert de pustules, pustuleux », lui-même dérivé de pustula, « pustule ».

Qui s’accompagne de pustules. Érysipèle pustuleux. Par anal. La peau pustuleuse d’un crapaud, qui présente de petites éminences formées par les glandes sécrétant un mucus protecteur de la peau.

PUTAIN n. f. et interj. XIIesiècle. Cas régime, en ancien

français, de pute.

Pop. 1. N. f. Prostituée. (Q  -HDQ3DXO 6DUWUH ¿W UHSUpVHQWHU ©/D 3« UHVSHFWXHXVHª SLqFH DXMRXUG¶KXL FRQQXHVRXVOHWLWUHGH©/D3XWDLQUHVSHFWXHXVHª

Loc. )DLUH OD SXWDLQ VH SURVWLWXHU HW ¿J VH PRQWUHU servile à l’égard de quelqu’un. Par manière d’injure. Enfant de putain !

Titre célèbre : Dommage qu’elle soit une putain, pièce de John Ford (1626).