• Aucun résultat trouvé

N m Nom choisi par une personne, en particulier par

PROSTITUER v. tr XIV e siècle Emprunté du latin prosti-

II. V intr Réclamer contre quelque chose ; manifester,

2. N m Nom choisi par une personne, en particulier par

un écrivain ou un artiste, le plus souvent pour dissimuler son identité véritable ou pour des raisons de consonance ou d’euphonie. Écrire sous un pseudonyme. Molière, Voltaire, Lautréamont, Apollinaire sont des pseudonymes. Henri Beyle usa de près de deux cents pseudonymes. Maria Kaloghero- poulos prit pour pseudonyme Maria Callas.

*PSEUDOPODE n. m.XIXesiècle. Composé de pseudo- et de

-pode, tiré du grec pous, podos, « pied ».

BIOL.CELLULAIRE. Déformation temporaire du cytoplasme à la périphérie de la cellule, grâce à laquelle certains leuco- cytes et protistes se déplacent et capturent par phagocytose d’autres cellules ou certaines particules.

*PSI n. m. inv.XIXesiècle. Transcription du grec psi.

Vingt-troisième lettre de l’alphabet grec. ȥ SVL PLQXV- cule. ȌSVLPDMXVFXOH(QIUDQoDLV©SVLªHVWWUDQVFULWSDU ©SVª

*PSILOCYBE n. m. XIXesiècle. Composé à l’aide du grec

psilos, « dégarni de cheveux ou de poils, dénudé », et NXERV

« cube ».

BOT. Champignon basidiomycète de petite taille dont de nombreuses espèces possèdent des propriétés hallucino- gènes. 8QHHVSqFHGHSVLORF\EHHVWXWLOLVpHDX0H[LTXHGDQV les pratiques de magie noire. La production, la possession RXODYHQWHGHVSVLORF\EHVIDPLOLqUHPHQWDSSHOpV©FKDPSL- JQRQVPDJLTXHVªVRQWLQWHUGLWHVHQ)UDQFH

*PSILOCYBINE n. f.XXesiècle. Dérivé de SVLORF\EH.

CHIM. Alcaloïde doté de propriétés hallucinogènes, qui est contenu dans certains psilocybes et d’autres champignons.

*PSITT ! (se prononce psite) interj. XVIIesiècle. Onoma-

topée.

6RUWHGHVLIÀHPHQWEUHIGRQWRQXVHSRXUDWWLUHUSOXVRX moins discrètement, l’attention de quelqu’un.

*PSITTACIDÉS n. m. pl.XIXesiècle, psittacins, puis psitta-

cidés. Dérivé savant du latin psittacus, lui-même emprunté du grec psittakos, « perroquet ».

ZOOL. Famille d’oiseaux exotiques arboricoles au bec court et très courbé, au plumage coloré. Le perroquet, la perruche et le cacatoès font partie des Psittacidés. Au sing. L’ara est un psittacidé.

PSITTACISME n. m. XVIIIesiècle. Dérivé savant du latin

psittacus, lui-même emprunté du grec psittakos, « perroquet ».

PSYCHOPATHOL. Trouble du langage qui consiste à répéter les paroles d’autrui de façon mécanique, sans en comprendre le sens.

Par ext. Dans un écrit, reprise, répétition de propos, de formules d’autrui.

PSITTACOSE n. f. XXesiècle. Composé à l’aide du grec

psittakos, « perroquet », et de l’élément -ose, servant à former diffé-

rents noms de maladie.

Maladie infectieuse et contagieuse de nombreux oiseaux domestiques et sauvages, due à une bactérie. La psittacose peut se transmettre à l’homme par inhalation des poussières SURYHQDQWGHV¿HQWHVFRQWDPLQpHVRXSDUXQFRQWDFWGLUHFW avec les animaux. La psittacose est communément appelée ODPDODGLHGHVSHUURTXHWVFDUHOOHDG¶DERUGpWpLGHQWL¿pH chez des perroquets et des perruches.

*PSOAS (s¿QDOVHIDLWHQWHQGUH QPXVIIesiècle. Emprunté

du grec psoai, « muscles lombaires, reins ».

ANAT. 0XVFOH ÀpFKLVVHXU GH OD FXLVVH TXL V¶pWHQG GHV vertèbres lombaires au fémur. Le psoas et le muscle iliaque se réunissent et s’attachent au fémur par un tendon commun.

*PSOQUES n. m. pl. XVIIIesiècle. Dérivé savant du grec

psôkhein, « gratter, émietter, broyer ».

ENTOM. Groupe de petits insectes diurnes qui vivent sous les pierres ou sur les feuilles et les écorces, où ils trouvent les champignons, lichens et algues dont ils s’alimentent. Les poux des livres, qui font partie des psoques, sont ainsi appelés car on les trouve dans les vieux ouvrages, où ils se nourrissent de moisissures. Au sing. Un psoque.

*PSORALÈNE n. m. XXesiècle. Emprunté de l’anglais

psoralen, OXLPrPH WLUp SDU O¶LQWHUPpGLDLUH GX ODWLQ VFLHQWL¿TXH psoralea (coryfolia), qui désigne une plante d’Asie, du grec psôra- leos, « galeux ».

PHARM. Substance augmentant la sensibilité de la peau aux ultraviolets, utilisée en dermatologie dans le traitement de certaines maladies comme le psoriasis ou le vitiligo. La EHUJDPRWH OH FqOHUL HW OH SHUVLO FRQWLHQQHQW QDWXUHOOHPHQW des psoralènes.

PSORIASIS (s ¿QDO VH IDLW HQWHQGUH  Q PXIXesiècle.

(PSUXQWp SDU O¶LQWHUPpGLDLUH GX ODWLQ VFLHQWL¿TXH psoriasis, du grec psôriasis, « éruption galeuse », lui-même dérivé de psôra, « gale ».

PATHOL. ,QÀDPPDWLRQFKURQLTXHGHODSHDXTXLVHPDQLIHVWH par l’apparition de petites plaques rouges squameuses, notamment aux articulations et dans le cuir chevelu. Dans des formes d’affections plus complexes, le psoriasis peut s’accompagner de rhumatismes.

*PSYCH(O)- (ch se prononce k). Tiré du grec psukhê,

©VRXIÀHYLHkPHª

eOpPHQWGHFRPSRVLWLRQVLJQL¿DQWÂme, esprit, et servant jIRUPHUGLYHUVWHUPHVVFLHQWL¿TXHVD\DQWWUDLWHQSDUWLFX- lier à la médecine ou à la pathologie, dont les plus courants ¿JXUHQWFLDSUqV

PSYCHANALYSE (ch se prononce k) n. f. XIXesiècle,

psycho-analyse, puis psychanalyse. Mot créé par Sigmund Freud

(1856-1939), composé de psych- et d’analyse.

Méthode d’investigation et de thérapie, fondée et théorisée par Freud, qui repose sur l’étude des trois structures de la vie psychique que sont l’inconscient, le conscient et le préconscient ; toute méthode, toute théorie qui développe ses principes propres en s’inscrivant directement dans la lignée de Freud ou bien en s’affranchissant de son héritage. /HV©&LQTOHoRQVVXUODSV\FKDQDO\VHªHWO¶©,QWURGXFWLRQj ODSV\FKDQDO\VHªGH)UHXGRQWpWpSXEOLpHVUHVSHFWLYHPHQW en 1908 et 1917. La psychanalyse s’appuie notamment sur l’interprétation des rêves et l’analyse des pulsions. Certaines névroses peuvent être traitées par la psychanalyse. L’Asso- ciation internationale de psychanalyse a été fondée en 1910. Société de psychanalyse freudienne. La psychanalyse de Jung a développé la notion d’inconscient collectif.

Par méton. Cure, traitement qui font appel à l’une de ces méthodes (on dit aussi Analyse didactique ou, simplement, Analyse). )DLUHXQHSV\FKDQDO\VH6XLYUHXQHSV\FKDQDO\VH individuelle, une psychanalyse de groupe.

Par ext. Analyse, interprétation d’une réalité, d’une œuvre d’art, qui utilise ces méthodes et les concepts qui les fondent. Bruno Bettelheim a écrit une psychanalyse des contes de fées.

Titre célèbre : La Psychanalyse du feu, de Gaston Bachelard (1938).

*PSYCHANALYSER (ch se prononce k) v. tr.XXesiècle.

Dérivé de psychanalyse.

Soumettre à un traitement, à une cure psychanalytiques (on dit aussi Analyser). Se faire psychanalyser.

*PSYCHANALYSTE (ch se prononce k) n. XXesiècle,

psycho-analyste, puis psychanalyste. Dérivé de psychanalyse.

Thérapeute qui pratique la psychanalyse (en ce sens, on dit aussi Analyste) ; spécialiste de la psychanalyse. Jacques /DFDQDpWpXQSV\FKDQDO\VWHFpOqEUHHWFRQWHVWp

*PSYCHANALYTIQUE (ch se prononce k) adj.XXesiècle,

psycho-analytique, puis psychanalytique. Dérivé de psychanalyse,

DYHFLQÀXHQFHGHO¶DOOHPDQGpsychoanalytisch, de même sens. Relatif à la psychanalyse ; qui se rapporte à une analyse (en ce sens, on dit aussi Analytique). La Société psychana- lytique de Vienne, de Paris. Les principes de plaisir et de réalité sont des concepts psychanalytiques.

PSYCHASTHÉNIE (ch se prononce k) n. f. XIXesiècle.

Composé de psych- et d’asthénie.

PATHOL. 1pYURVH GpFULWH j OD ¿Q GXXIXesiècle par le

psychiatre français Pierre Janet, qui se manifeste par divers troubles, tels que l’asthénie, le doute, l’indécision, l’insatis- faction ou l’obsession.

I. PSYCHÉ n. f. XIXesiècle. Emprunté du grec Psukhê,

« Psyché », nom d’une princesse particulièrement belle qui fut aimée d’Éros.

Grand miroir mobile, généralement de forme ovale, que l’on peut incliner à volonté, au moyen de deux axes qui O¶DWWDFKHQWSDUOHPLOLHXDX[PRQWDQWVG¶XQFKkVVLVD¿QGH se mirer en pied. Une psyché de style Empire.

*II. PSYCHÉ n. f. XIXesiècle. Emprunté du grec psukhê,

©VRXIÀHYLHkPHª

PSYCHOL. Ensemble des phénomènes psychiques qui constituent l’individualité d’un sujet. Jung oppose la psyché à ce qui est purement organique. (On trouve aussi Psychè.)

*PSYCHÉDÉLIQUE (ch se prononce k) adj. XXesiècle. Emprunté de l’anglais psychedelic, de même sens, lui-même composé à partir du grec psukhê,©VRXIÀHYLHkPHªHWdêloûn, « rendre visible, montrer, faire voir ».

Se dit d’une substance qui entraîne des hallucinations et exacerbe les sensations. La mescaline est une drogue psychédélique ou, subst., au masculin, est un psychédélique. Par ext. Un état psychédélique, qui résulte de l’absorption d’une telle substance.

Par anal. Dont les effets rappellent ceux d’une drogue hallucinogène ou que l’on croirait conçu sous son empire. Une musique, un décor psychédéliques.

PSYCHIATRE (ch se prononce k) n.XIXesiècle. Composé

de psych- et d’-iatre, tiré du grec iatros, « médecin ».

Médecin spécialiste de psychiatrie. Au XIXesiècle, on

employait plus couramment le terme d’aliéniste que celui de psychiatre.

PSYCHIATRIE (ch se prononce k) n. f.XIXesiècle. Dérivé

de psychiatre.

MÉD. Discipline consacrée à l’étude et au traitement des maladies mentales. Un service de psychiatrie.

*PSYCHIATRIQUE (ch se prononce k) adj. XIXesiècle.

Dérivé de psychiatrie.

Relatif à la psychiatrie, qui relève de la psychiatrie. Hôpital, pWDEOLVVHPHQWSV\FKLDWULTXH([SHUWLVHSV\FKLDWULTXH

PSYCHIQUE adj.XVIesiècle. Emprunté, par l’intermédiaire

du latin chrétien psychicus, du grec psukhikos, « qui concerne le VRXIÀHODYLHªSXLV©TXLFRQFHUQHO¶kPHVSLULWXHOª

PSYCHOL. Qui touche à la vie mentale du sujet, dans ses aspects conscients et inconscients. État psychique. Évolution SV\FKLTXHeTXLOLEUHSV\FKLTXHHWPRUDO6XELUXQWUDXPD- WLVPH SV\FKLTXH 7URXEOHV SV\FKLTXHV Spécialt. PATHOL. Cécité psychique, état dans lequel le malade voit les objets mais ne les reconnaît plus (on dit aussi Cécité mentale et, plus souvent, Agnosie visuelle).

*PSYCHISME n. m.XIXesiècle. Dérivé de psychique.

Ensemble des caractères psychiques de l’individu, consti- tuant l’objet d’étude de la psychologie et de la psychanalyse. 3V\FKLVPHFRQVFLHQWLQFRQVFLHQW3RXU)UHXGOHSV\FKLVPH est régi par trois instances, le moi, le ça et le surmoi.

*PSYCHO- Voir Psych(o)-.

*PSYCHOBIOGRAPHIE (ch se prononce k) n. f.

XXesiècle. Composé de psycho- et de ELRJUDSKLH

Méthode critique élaborée par Jean Delay, psychiatre et écrivain, qui met en parallèle des évènements de l’histoire familiale d’un artiste avec l’évolution de sa psychologie et la genèse de ses créations. Jean Delay mit au point la psycho- ELRJUDSKLHGDQVVRQRXYUDJH « /D-HXQHVVHG¶$QGUp*LGHª paru en deux volumes en 1956 et 1957.

*PSYCHOCHIRURGIE (cho se prononce ko) n. f.

XXesiècle. Composé de psycho- et de chirurgie.

Neurochirurgie appliquée au cerveau et pratiquée dans le traitement de certains troubles mentaux.

*PSYCHOCRITIQUE (ch se prononce k) n. f.XXesiècle.

Composé de psycho- et de critique III.

LITTÉRATURE. Méthode de critique littéraire qui consiste à analyser les œuvres à partir des concepts de la psychanalyse. Adjt. Une approche psychocritique.

Titre célèbre : 'HV PpWDSKRUHV REVpGDQWHV DX P\WKH personnel. Introduction à la psychocritique, de Charles Mauron (1963).

*PSYCHODRAME (ch se prononce k) n. m. XXesiècle.

Composé de psycho- et de drame, DYHF LQÀXHQFH GH O¶DQJODLV

psychodrama.

PSYCHOL. Méthode d’improvisation théâtrale utilisée dans une psychothérapie de groupe pour faire revivre aux malades OHXUV FRQÀLWV SHUVRQQHOV Certains jeux de rôle chers aux adolescents peuvent évoquer la forme du psychodrame.

)LJ HW IDP &ULVH FRQÀLFWXHOOH TXL SUHQG XQH DOOXUH théâtrale par les outrances et les excès de passions auxquels elle donne lieu. 6DUHPDUTXHDpWpjO¶RULJLQHG¶XQYpULWDEOH psychodrame.

*PSYCHODYSLEPTIQUE (ch se prononce k) adj.

XXesiècle. Composé de psycho-,GX SUp¿[H dys- et de -leptique, tiré du grec lêptikos, « qui prend », lui-même dérivé de ODPEDQHLQ « prendre ».

Se dit d’une substance psychotrope qui entraîne des troubles mentaux et, parfois, des hallucinations. Une drogue psychodysleptique. Subst., au masculin. Les psychodyslep- tiques.

*PSYCHOGÈNE (ch se prononce k) adj.XXesiècle. Composé

de psycho- et de -gène, tiré du grec JHQQkQ « engendrer ». PSYCHIATR. Qui est d’origine psychique. 7URXEOHV symptômes psychogènes.

*PSYCHOGENÈSE (ch se prononce k) n. f. XIXesiècle.

Composé de psycho- et de -genèse, tiré du grec genesis, « origine, action de devenir ».

PSYCHOL. Origine et développement des fonctions psychiques d’un individu ; étude des facteurs qui participent à ce développement, en particulier dans les cas de troubles mentaux ou organiques.

*PSYCHOLEPTIQUE (ch se prononce k) adj.XXesiècle.

Composé de psycho- et de -leptique, tiré du grec lêptikos, « qui prend », lui-même dérivé de ODPEDQHLQ « prendre ».

MÉD. Se dit d’un médicament qui diminue l’activité mentale. Subst., au masculin. Certains psycholeptiques permettent de réduire l’anxiété, d’autres sont hypnotiques.

*PSYCHOLINGUISTIQUE (ch se prononce k) n. f.

XXesiècle. Composé de psycho- et de linguistique.

Étude des processus psychologiques qui régissent des comportements linguistiques tels que l’acquisition du langage ou la production et la compréhension d’énoncés. /HVWUDYDX[GH*XVWDYH*XLOODXPHRQWFRQWULEXpjIRQGHUOD psycholinguistique.

PSYCHOLOGIE (ch se prononce k) n. f. XVIesiècle.

(PSUXQWp GX ODWLQ VFLHQWL¿TXH psychologia, lui-même composé à partir du grec psukhê, ©VRXIÀH YLH kPHª HW logos, « discours, traité ».