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QUADRILLE n XVI e siècle Emprunté de l’espagnol

PURGER v. tr (se conjugue comme Bouger) XII e siècle Issu du latin purgare, « nettoyer, purger », lui-même dérivé de

I. QUADRILLE n XVI e siècle Emprunté de l’espagnol

cuadrilla, « division de l’armée en quatre parties pour la répartition

du butin », puis « division, groupe », dérivé de cuadro, « espace carré », lui-même emprunté du latin quadrum, « carré ».

1. N. f. Anciennt. L’un des groupes de cavaliers d’un

carrousel. Lors du grand carrousel donné en l’honneur du Dauphin, en 1662, il y avait cinq quadrilles différentes, représentant chacune une nation.

Par anal.TAUROM. Petite troupe constituée par le matador pour l’assister. (On dit aussi Cuadrilla.)

2. N. m. Danse, généralement exécutée à quatre couples,

qui fut originairement pratiquée dans les ballets, puis dans les grands bals, notamment au début du XIXesiècle ; par

méton., chaque groupe de danseurs. Se mettre en place pour le quadrille. Le quadrille des lanciers. Le cavalier seul est XQHGHV¿JXUHVGXTXDGULOOHIUDQoDLV)RUPHUOHVTXDGULOOHV Désigne aussi l’air sur lequel s’exécute cette danse. Strauss DFRPSRVpGHQRPEUHX[TXDGULOOHV

Par ext.CHORÉGR. Titre correspondant au premier échelon du corps de ballet de l’Opéra de Paris. Cette danseuse a été nommée quadrille.

*II. QUADRILLE n. m. XVIIIeVLqFOH ,VVX DYHF LQÀXHQFH

de quadrille I, de l’espagnol cuartillo, diminutif de cuarto, « quatrième ».

JEUX DE CARTES. Anciennt. Variante du jeu d’hombre, qui se pratiquait à quatre.

QUADRILLÉ, -ÉE adj. XVIIIesiècle. Dérivé d’une forme

quadrille, « jour en forme de losange dessiné par le croisement

des franges d’une étoffe », empruntée de l’espagnol cuadrillo, ©ÀqFKHHQIRUPHGHORVDQJHFDUUHDXªOXLPrPHGpULYpGHcuadro, « carré ».

Qui comporte un quadrillage. Certains jeux de société utilisent des plateaux quadrillés. Papier quadrillé, papier réglé dont les lignes forment de petits carreaux.

*QUADRILLER v. tr.XIXesiècle. Tiré de quadrillé.

Diviser une surface par des lignes qui se croisent en formant des carreaux ou des losanges. (On a dit aussi Carroyer.)

6XUWRXW¿JMILIT. &RQWU{OHUXQH]RQHSDUXQGpSORLHPHQW systématique et dense de troupes. Le secteur est quadrillé par la gendarmerie.

QUADRILLION ou QUATRILLION (qua peut se

prononcer koua) n. m.XVesiècle. Composé à l’aide de quadri- ou de quatre et de million.

Rare et vieilli. Mille trillions. Selon un décret de 1961, le mot Quadrillion a reçu une nouvelle valeur, à savoir un million de trillions (1024), qui n’est pas entrée dans l’usage.

*QUADRILOBE (qua peut se prononcer koua) n. m.

XIXesiècle. Composé de quadri- et de OREH.

ARCHIT. Motif caractéristique du style gothique, composé de quatre lobes ou arcs de cercle disposés autour d’un centre de symétrie, qui orne les remplages des fenêtres, les médaillons sculptés, certains travaux de marqueterie, etc.

QUADRILOBÉ, - ÉE (qua peut se prononcer koua) adj.

XVIIIesiècle. Composé de quadri- et de OREp.

Qui comporte quatre lobes.BOT. 8QHIHXLOOHTXDGULOREpH – ARCHIT. 2FXOXVTXDGULOREp orné d’un quadrilobe.

*QUADRIMOTEUR (qua peut se prononcer koua) adj. m.

XXesiècle. Composé de quadri- et de moteur I.

Se dit d’un avion qui possède quatre moteurs. Subst. Un quadrimoteur.

QUADRIPARTITE (qua peut se prononcer koua) adj.

XIVesiècle. Emprunté du latin quadripartitus, participe passé de

quadripartire, « partager en quatre », lui-même composé à partir de quattuor, « quatre », et partire, « partager ».

Qui comporte ou qui rassemble quatre parties, quatre éléments. Une voûte d’ogives quadripartite. L’occupation quadripartite de Berlin et de Vienne, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Conférence quadripartite. Traité quadri- partite, signé par quatre pays.

*QUADRIPHONIE (qua peut se prononcer koua) n. f.

XXesiècle. Composé de quadri- et de -phonie, tiré du grec phonê, « son, voix ».

Technique d’enregistrement et de reproduction du son qui utilise quatre canaux.

*QUADRIPÔLE (qua peut se prononcer koua) n. m.

XXesiècle. Composé de quadri- et de pôle.

TECHN. Dispositif électrique ou électronique comportant quatre bornes, deux d’entrée et deux de sortie. Quadripôle actif, qui comprend une source auxiliaire de puissance électrique. Quadripôle passif, qui comprend des composants ne produisant pas eux-mêmes d’énergie, tels qu’une résis- tance ou un condensateur. Un transformateur est un quadri- pôle passif.

*QUADRIQUE (qua peut se prononcer koua) adj.

XIXesiècle. Dérivé savant de l’adjectif latin quadrus, « carré ». GÉOM. Surface quadrique ou, subst., au féminin, quadrique, VXUIDFHGp¿QLHSDUXQHpTXDWLRQGXVHFRQGGHJUpLa sphère est une surface quadrique. /HVSDUDERORwGHVHWOHVHOOLSVRwGHV sont des quadriques. Les sections planes d’une quadrique sont des coniques.

*QUADRIRÈME (qua peut se prononcer koua) n. f.

XVIesiècle. Emprunté du latin quadriremis, de même sens, lui- même composé à partir de quattuor, « quatre », et remus, « rame, aviron ».

ANTIQ. Galère qui avait quatre rangs de rames de chaque côté.

QUADRISAÏEUL, -EULE (qua peut se prononcer koua)

n. (pl. Quadrisaïeuls, -eules).XVIIIesiècle. Composé à partir de

quadri- et d’aïeul.

Père ou mère du trisaïeul ou de la trisaïeule.

*QUADRISYLLABE (qua peut se prononcer koua ; s se

prononce ss) n. m.XVIIesiècle. Emprunté du latin TXDGULV\OODEXV de même sens, lui-même composé à partir de quattuor, « quatre », et V\OODED « syllabe ».

Mot ou vers formé de quatre syllabes. ©$pURSRUWª HVW XQTXDGULV\OODEH Certaines pièces poétiques mondaines du

XVIIeVLqFOHIXUHQWFRPSRVpHVHQTXDGULV\OODEHV

*QUADRISYLLABIQUE (qua peut se prononcer koua ;

s se prononce ss) adj.XIXesiècle. Dérivé de TXDGULV\OODEH. Se dit d’un mot ou d’un vers composé de quatre syllabes.

*QUADRIVALENT, -ENTE (qua peut se prononcer koua)

adj.XIXesiècle. Composé de quadri- et de -valent, tiré de valence. CHIM. Dont la valence est égale à 4 (on dit plus couram- ment Tétravalent). /HFDUERQHHWOHVLOLFLXPVRQWTXDGUL valents.

QUADRIVIUM (qua se prononce koua ; um se prononce

ome) n. m.XVIIIeVLqFOH0RWODWLQVLJQL¿DQWSURSUHPHQW©FDUUH- four », lui-même composé à partir de quattuor, « quatre », et via, « route, chemin ».

RHÉTOR. S’est dit, au Moyen Âge, de la partie de l’ensei- gnement qui comprenait les quatre arts mathématiques,

à savoir l’arithmétique, la musique, la géométrie et l’astro- nomie. Le quadrivium constituait, avec le trivium auquel il VXFFpGDLWOHF\FOHGHVVHSWDUWVOLEpUDX[/HVIDoDGHVGHOD ELEOLRWKqTXH%RGOpLHQQHj2[IRUGSUpVHQWHQWOHVV\PEROHV du quadrivium.

DICTIONNAIRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE