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2010-2011

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

ISA BTP, 2◦ann´ee ANN ´EE UNIVERSITAIRE 2010-2011

CONTR ˆOLE CONTINU

S´eries num´eriques, s´eries enti`eres

Dur´ee : 1h30. Les calculatrices sont autoris´ees.

Tous les exercices sont ind´ependants.

Il sera tenu compte de la r´edaction et de la pr´esentation.

Exercice 1 1. Pour tout n ∈ N, on pose un =

22n

5n+ n et vn =

22n

3n+ n.

D´eterminer la nature des s´eries P un et P vn.

2. D´eterminer, selon les valeurs de x et y, la nature de la s´erie de terme g´en´eral wn=

x2n yn+ n.

On pr´esentera les r´esultats sous la forme d’un d´ecoupage du plan muni d’un rep`ere (xOy).

? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ??

Exercice 2 Soit

f : ]0, +∞[ −→ R

x 7−→ √1

x 1. ´Etudier rapidement la fonction f et tracer son graphe. 2. Montrer que ∀k > 2, Z k+1 k dt √ t 6 1 √ k 6 Z k k−1 dt √ t. (On pourra donner un argument analytique ou g´eom´etrique). 3. En d´eduire un encadrement de la somme partielle

Sn = n X k=2 1 √ k 4. Montrer que la s´erie P1

(2)

? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ??

Exercice 3 Pour tout n ∈ N , on pose

an = n(−2)n et bn= (−2)n.

1. Montrer que les s´eries enti`eres P anxn et P bnxn ont le mˆeme rayon de convergence R `a

d´eterminer.

2. Donner une expression de

g(x) = +∞ X n=0 bnxn, x ∈] − R, R[ `

a l’aide des fonctions usuelles. 3. Pour tout x ∈] − R, R[, on pose

f (x) =

+∞

X

n=0

anxn.

(a) ´Ecrire la somme f (x) + g(x) sous la forme d’une s´erie enti`ere dont on pr´ecisera le rayon de convergence.

(b) ´Ecrire sous forme de s´erie enti`ere la primitive de (f + g) nulle en 0, not´ee h. (c) Montrer que h(x) = xg(x) pour tout x ∈] − R, R[.

(d) En d´eduire une expression de f sous forme de fraction rationnelle.

? ? ?

(3)

CORRECTION

Exercice 1 :

1. En factorisant les num´erateurs et d´enominateurs des termes un et vn, on en obtient des

´equivalents : Ainsi, – un = 22n 5n+ n = 22n 5n. 1 1 + 5nn ∼ 4 5 n

La suite (un) est donc ´equivalente `a une suite g´eom´etrique de raison q = 45 < 1. C’est

donc le terme g´en´eral d’une s´erie convergente. – vn = 22n 3n+ n = 22n 3n 1 1 + 3nn ∼ 4 3 n

La suite (vn) est donc ´equivalente `a une suite g´eom´etrique de raison q = 43 > 1. C’est

donc le terme g´en´eral d’une s´erie divergente. 2. On se contentera ici d’´etudier les cas x, y > 0.

Un ´equivalent de wn = x

2n

yn+n d´epend en premier lieux des puissances respectives de yn et

n (les termes du d´enominateur). On distingue donc les cas y > 1 et y 6 1 : – Si y > 1, on a yn+ n ∼ yn et

wn∼

 x2

y n

On reconnaˆıt ici le terme g´en´eral d’une s´erie g´eom´etrique de raison q = xy2. La s´erie P wn converge donc si et seulement si cette raison est < 1, i.e. ssi x2 < y.

– Si y 6 1, on a yn+ n ∼ n et

wn∼

(x2)n

n

On distingue alors les sous cas x < 1, x > 1 et x = 1 : – Si x < 1, on a

wn

(x2)n ∼

1

n → 0.

wnest donc domin´e par (x2)nqui est le terme g´en´eral d’une s´erie g´eom´etrique

conver-gente. Dans ce cas la s´erie P wn converge ´egalement.

– Si x > 1, par croissances compar´ees, on obtient lim wn = +∞. La s´erieP wndiverge

donc grossi`erement.

– Si x = 1, on a wn ∼ n1. On reconnaˆıt ici le terme g´en´eral d’une s´erie de Riemann

divergente (α = 1). La s´erie P wn diverge donc.

(4)

x

y

y

=1

x

=1

y

=

x

2

CV

CV

DV

DV

? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? Exercice 2 : 1. f (x) = √1

x, donc f est d´erivable sur ]0, +∞[ et f

0(x) = − 1

x32 < 0. La fonction f est

strictement positive et strictement d´ecroissante :

2. G´eom´etriquement, la quantit´e √1

k peut s’interpr´eter comme l’aire d’un rectangle de base

1 et de hauteur √1

k. En pla¸cant ce rectangle entre sur l’intervalle [k − 1, k] puis [k, k + 1],

(5)

k

1

k

k

+1

1

p

k

On obtient ainsi les in´egalit´es cherch´ees.

3. En sommant les in´egalit´es obtenues, on obtient :

n X k=2 Z k+1 k dt √ t 6 n X k=2 1 √ k 6 n X k=2 Z k k−1 dt √ t

Or En calculant les int´egrales pr´esentes dans ces in´egalit´es, on fait apparaˆıtre des s´eries t´elescopiques : – Z k+1 k dt √ t = h 2√tik+1 k = 2(√k + 1 −√k) donc n X k=2 Z k+1 k dt √ t = 2 n X k=2 √ k + 1 −√k = 2(√n + 1 −√2) – Z k k−1 dt √ t = h 2√t ik k−1 = 2( √ k −√k − 1) donc n X k=2 Z k k−1 dt √ t = 2 n X k=2 √ k −√k − 1 = 2(√n − 1) D’o`u 2(√n + 1 −√2) 6 Sn 6 2( √ n − 1)

4. Le minorant m = 2(√n + 1 −√2) obtenu `a la question pr´ec´edente tend vers +∞ quand n → +∞. On en d´eduit que la suite (Sn) diverge vers +∞, ce qui donne les r´esultat

attendu concernant la s´erie P1 k.

(6)

En factorisant par n dans l’expression

√ n+1 √

n , on montre que les deux bornes ainsi obtenues

tendent vers 1. D’apr`es le th´eor`eme des gendarme, le quotient Sn

2√n tend ´egalement vers

1, ce qui montre l’´equivalence cherch´ee.

? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? Exercice 3 :

1. Pour d´eterminer le rayon de convergence des deux s´eries enti`eres ´etudi´ees, on peut appli-quer le crit`ere de d’Alembert. Ainsi :

– an+1 an = (n + 1)(−2)n+1 n(−2)n = 2n + 1 n → 2

Le rayon de convergence de la s´erie enti`ere P anxn est donc Ra= 12.

– bn+1 bn = (−2)n+1 (−2)n = 2 → 2

Le rayon de convergence de la s´erie enti`ere P bnxn est donc Rb = 12 ´egalement.

2. On reconnaˆıt dans la s´erie P bnxn une s´erie g´eom´etrique de raison −2x :

∀x ∈  −1 2, 1 2  , +∞ X n=0 bnxn = +∞ X n=0 (−2x)n = 1 1 + 2x 3. f (x) + g(x) = +∞ X n=0 n(−2)xn+ +∞ X n=0 (−2)nx2 = +∞ X n=0 (n + 1)(−2)nxn

On obtient une s´erie enti`ere de coefficients cn = (n + 1)(−2)n. L`a encore, le crit`ere de

d’Alembert nous permet de montrer que Rc = 12.

4. La primitive de (f + g) qui s’annule en 0 est par d´efinition la fonction h v´erifiant

h(x) = Z x 0 f (t) + g(t)dt = Z x 0 +∞ X n=0 (n + 1)(−2)ntn ! dt = +∞ X n=0 (−2)n Z x 0 (n + 1)tndt = +∞ X n=0 (−2)ntn+1x0 = +∞ X n=0 (−2)nxn+1

5. D’apr`es le calcul pr´ec´edent, on a h(x) =

+∞ X n=0 (−2)nxn+1 = +∞ X n=0 (−2)nxn× x = x.g(x). 6. D’apr`es les calculs pr´ec´edents, on a

∀x ∈  −1 2, 1 2  , h(x) = xg(x).

(7)

En d´erivant cette expression, on obtient : ∀x ∈  −1 2, 1 2  , f (x) + g(x) = g(x) + xg0(x). D’o`u ∀x ∈  −1 2, 1 2  , f (x) = xg0(x) = x  −2 (1 + 2x)2  = − 2x (1 + 2x)2

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