FORMULAIRE DE MATHEMATIQUES – TERMINALES S 2012…
I) PROBABILITES ET STATISTIQUES: A. Généralités
Si A et B sont incompatibles : P(AB) = P(A) + P(B) Dans le cas général :
P(AB) = P(A) + P(B) – P(AB) P( = 1 – P(A) ; P(Ω) = 1 ; P(Ø) = 0
Dans le cas équiprobable, P(A) = Ω Probabilité conditionnelle de B sachant A
PA(B) est défini par P(AB) = PA(B)P(A) Cas où A et B sont indépendants :
P(AB) = P(A)P(B)
Formule des probabilités totales
Si A1 ; … ; An forment une partition de Ω,
P(B) = + + … + B. Variable aléatoire
Espérance mathématique : E(X) = ∑ Variance : V(X) = ∑ Ecart type σ(X) = C. Coefficients binomiaux 1 !" # $ %$& %$ & ; $ '$ ( 1 ( 1) %$& ( % ( 1& $ D. Lois de probabilités
Loi de Bernoulli de paramètre * [0 ; 1] X peut prendre les valeurs 0 et 1 avec les probabilités P(X = 1) = p et P(X = 0) = 1 – p
E(X) = p ; V(X) = p(1 – p)
Loi binomiale B(n,p), n * *, p* [0 ; 1] X peut prendre les valeurs entières 0, 1,…, n pour 0 , - , $, P(X = k) =%$-&pk(1 –p)n - k
E(X) = np ; V(X) = np(1 – p)
Loi uniforme sur [0 ; 1]
J étant un intervalle inclus dans [0 ; 1], P(J) = longueur de J
Loi exponentielle de paramètre λ sur [0;+∞. dite aussi loi de durée de vie sans vieillissement Pour 0 , / , 0,
∈
./ ; 03 4 λe9 #λ6 dt :;<:;= Pour 0 , c, P(∈
[c ; +∞. 1 4 λe> #λ6 dt = :#;? E(X) = λ .Loi normale centrée réduite N(0;1)
a<b, p(X*[a ; b]) = 4 √A!# BC CD 9
pour tout réel α*]0 ; 1[, il existe un unique réel positif uα tel que p(–uα X uα ) = 1 – α
u0,05≈1,96 et u0,01≈2,58. E(X) = 0 et V(X) = 1
Loi normale N(μ ; σ2)
X suit une loi normale N(μ ; σ2) si la variable aléatoire Z = E#F
G suit la loi normale N(0 ; 1) Si la variable aléatoire X suit la loi N(μ ; σ2), alors E(X) = μ et V(X) = σ2
p(X*[μ-σ ;μ+σ])≈ 0,68; p(X*[μ-2σ ;μ+2σ])≈ 0,95 et p(X*[μ-3σ ;μ+3σ])≈ 0,997
E. Statistiques
Moyenne, variance, écart-type N = ∑ $H ; = I∑ $H ; V(x) = I∑ $H = I∑ $H σ(X) = I = J 1,96H #H √ ; ( 1,96 H #H √ M est
l’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 0,95
NO √ ; O (√P est l’intervalle de confiance de
p au niveau de confiance de 95%
II) NOMBRES COMPLEXES ET GEOMETRIE : A. Nombres complexes
Dans le repère orthonormal (O ; QRS, TS) le point M(x ; y) où x et y sont deux réels, a pour affixe z. Forme algébrique
z = x + iy. x = Re(z) = ρcosθ et y = Im(z) = ρsinθ
Module de z :
ρ = OM = |V| ( W √VV
Argument de z : arg z = θ [2π]
Forme trigonométrique et exponentielle :
z = ρ(cosθ + i sinθ) = X!Y, ρ>0 Conjugué V = x – iy = X!#Y ; V ( V[[[[[[[[ V ( VZ \ Z Produit et quotient zz’ = X!YXZ]^θ_ = XXZ]^ `aθ_ b b_ c] ^` c_d^`_ = ρ ρ_!Y#Y _
zn = (X!Y)n = (X!Y), n entier relatif Propriétés des modules
|VV| |V||VZ|; |V| |V|; eb
b_e |b|b|_|
Propriétés des arguments arg(zz’) = arg(z) + arg(z’) [2π] arg%b
b_& = arg(z) – arg(z’) [2π]
Formules de Moivre et applications Pour tout entier n non nul, !Y)n = !Y soit (cosθ + i sinθ)n = cos nθ + i sin nθ Formules d’Euler
cos α =
(!α( !#α, sin α =
(!α !#α Si A et B ont pour affixe zA et zB alors RRRRRS a pour affixe zB – zA et AB = fVg – Vf
(RRRRRS; ijRRRRRS) = arg%bk#lm ln#lo& [2π] B. Géométrie
Produit scalaire de deux vecteurs non nuls du plan et de l’espace p RRRRRS · pRRRRRS = OA rOBrcosθ p RRRRRS · pRRRRRS s p r pt uv pRRRRRS !" ptRRRRRRS w$" x! y!y! u!$u p r pt uv pRRRRRS !" ptRRRRRRS uw$" D! u!$u zw$"{/v{!|
Produit scalaire et coordonnées Si QRS et TS admettent pour coordonnées
respectives (x ; y ; z) et (x’ ; y’ ; z’) dans un repère orthonormal de l’espace alors
QRS · TS = xx’ + yy’ + zz’ et }QRS}=√QRS · QRS
QRS et TS sont orthogonaux si et seulement si
xx’ + yy’ + zz’ = 0
Si M(x ; y ; z) et M’(x’ ; y’ ; z’) alors MM’ = ~Z– ( WZ– W ( VZ– V Produit scalaire et norme
u•v = 2 1 (u2 + v2 – u – v2) = 2 1 (u + v2 – u2 – v2)
Une équation cartésienne du plan P, de vecteur normal QRS (a ; b ; c) est ax + by + cx + d = 0 La droite D de vecteur directeur QRS (α ;β ;γ) passant par A(α’ ;β’ ;γ’) a pour représentation
paramétrique
" ( W " ( V " ( |
III) ALGEBRE, TRIGONOMETRIE : A. Identités remarquables
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2;(a - b)2 = a2 - 2ab + b2
a2 – b2 = (a + b)(a – b); a2 + b2 = (a +ib)(a –ib)
B. Equations du second degré
Soient a, b, c des réels, a 0, et Δ = b2 – 4ac L’équation az2 + bz + c = 0 admet :
- si Δ > 0, deux solutions réelles
z1 = #9 √∆
et z2 = #9# √∆
- si Δ = 0, une solution réelle double
z1 = z2 = #9
- si Δ < 0, deux solutions complexes conjuguées
z1 = #9 √#∆ et z2 = #9# √#∆ Dans tous les cas :
az2 + bz + c = a(z – z1)(z – z2)
C. Trigonométrie
Dans le repère (O; pRRRRRRS,pRRRRRS) M a pour coordonnées (cos α , sin α), soit x = cos α , y = sin α.
sin² α + cos² α = 1 tan α = α >α, α π .2π3 Formules d’addition
cos(a + b) = cos a cos b – sin a sin b cos(a – b) = cos a cos b + sin a sin b sin(a + b) = sin a cos b + sin b cos a sin(a – b) = sin a cos b – sin b cos a Valeurs remarquables 0 6 4 3 2 π sin 0 1 2 √22 √32 1 0 cos 1 √3 2 √22 1 2 0 -1 IV) ANALYSE : A. Dérivées et primitives
1. Dérivées et primitives des fonctions usuelles
f(x) f’(x) k 0 x 1 xn n xn 1 1 , n * - a
√ 1 2√ ln x 1 ! ! cos x - sin x sin x cos x 2.Opérations sur les dérivées
(u + v) ‘ = u’ + v’ ; (ku)’ = k u’, k constante réelle (uv)’ = u’v + uv’ ;
Z C ; %& Z _ –ZC ; (eu)’ = u’eu ; (un)’ = nu’un – 1 (ln u)’ = Z si u > 0 ; (ln u)’ = – Z si u < 0
B. Propriétés algébriques des fonctions logarithme et exponentielle ln x = 4 , x >0 ; ln 1 = 0 ; ln e = 1 ln ab = ln a + ln b ; ln(a/b) = ln a – ln b log x = ; ln/ = n ln a avec n
∈
Si ]-∞; (∞. et y]0; (∞., y = ! x = ln y ! 1 ! 9 !!9 ; !#9 ] ] ; !9= !9 C. Limites usuelles de suites et de fonctions1. Fonctions Comportement à l’infini lim ∞ln x = +∞ ; ∞lim ! = +∞ ; #∞lim ! = 0 Comportement à l’origine lim ln x = -∞
Croissances comparées à l’infini lim ∞ ] = +∞ ; lim #∞! = 0 ; ∞lim = 0 Limites particulières lim = 1 ; lim ]B# = 1 ; lim = 1 2. Suites Si q > 1, lim ∞ = +∞ ; si -1 < q < 1, ∞lim =0 D. Calcul intégral
Si F est une primitive de f, alors 4 O "D"9 = F(b) – F(a)
Si g(x) = 4 O "D" , alors g’(x) = f(x) et g(a) = 0 Relation de Chasles
4 O "D"> = 4 O "D"9 + 4 O "D"9> 4 O "D"9 = –4 O "D"9 Linéarité 4 -O " ( - "D"9 = k4 O "D"9 + k’4 "D"9 Positivité Si a , b et 0 , f alors 0 , 4 O "D"9 Ordre Si a , b et f , g alors 4 O "D"9 , 4 "D"9 La valeur moyenne de f sur [a ; b] est
9#4 O "D" 9
E. Suites arithmétiques et géométriques
Suites arithmétiques Premier terme u0 ; un+1 = un + r ; un = u0 + nr ∑ Q = $ ( 1 Suites géométriques Premier terme u0 ; un+1 = qun ; un = u0 qn si q1, ∑ Q = u0#¡ a #¡ V) SPECIALITE : TS Congruences
Pour tout entier relatif a et b et tout entier naturel non nul p ; n entier naturel supérieur ou égal à 2,
si a ≡ b [n] et a’ ≡ b’ [n] alors
a + a’ ≡ b + b’ [n] ; a – a’ ≡ b – b’ [n] ; aa’ ≡ bb’ [n] ; ap ≡ bp [n]