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Fonctions Usuelles

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Fonctions usuelles

Pr´erequis :

– notion de fonction (variation, courbe repr´esentative).

– id´ee intuitive de limite (`a droite et `a gauche).

Notation :

– Le plan P est muni d’un rep`ere (O;#»ı ,) orthonormal direct. Toutes les courbes sont trac´ees dans ce rep`ere.

Remarque :

– Les propri´et´es des fonctions polynˆomiales et rationnelles, des fonctions expo- nentielle et logarithme n´ep´erien, sinus et cosinus sont rappel´ees sans d´emonstra- tion.

1 Fonctions polynˆomiales et rationnelles 2

1.1 Fonctions polynˆomiales . . . 2

1.2 Fonctions rationnelles . . . 2

2 Fonction exponentielle, fonction logarithme n´ep´erien 3 2.1 Fonction exponentielle . . . 3

2.2 Fonction logarithme n´ep´erien . . . 4

3 Fonctions exponentielles et logarithmes de base a, fonctions puissances 6 3.1 Puissance d’exposant r´eel . . . 6

3.2 Fonctions exponentielles de basea . . . 7

3.3 Fonctions logarithmes de basea. . . 8

3.4 Fonctions puissances . . . 9

3.5 Croissances compar´ees . . . 11

4 Fonctions circulaires et circulaires r´eciproques 12 4.1 Fonctions cosinus, sinus et tangente . . . 12

4.2 Fonction exponentielle complexe . . . 14

4.3 Fonctions cosinus, sinus et tangente r´eciproques . . . 15

5 Fonctions hyperboliques et hyperboliques r´eciproques 16 5.1 Fonctions cosinus, sinus et tangente hyperbolique . . . 16

5.2 Fonctions cosinus, sinus et tangente hyperboliques r´eciproques . . . 19

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(2)

1 Fonctions polynˆ omiales et rationnelles

1.1 Fonctions polynˆ omiales

D´efinitions 1.1.1

(i) On appelle fonction polynˆomiale toute fonction P de R dans R telle qu’il existe p ∈ N et (a0, a1, . . . , ap)∈Rp+1 tels que :

∀x∈R, P(x) =a0+a1x+a2x2+· · ·+apxp

(ii) Ledegr´ed’une fonction polynˆomiale P non nulle est le plus grand des entiers naturelsk tels queak soit non nul. Par convention, le degr´e de la fonction polynˆomiale nulle est−∞. Il est not´e degP.

(iii) Chaque terme de la fonction polynˆomiale (de la formeakxk) est appel´e unmonˆome.

Remarques 1.1.2

(i) Les fonctionslin´eaires et affinessont des fonctions polynˆomiales. Leurs courbes repr´esentatives sont des droites.

(ii) On noteR[x]l’ensemble des fonctions polynˆomiales etRp[x]l’ensemble des fonctions polynˆomiales de degr´e inf´erieur ou ´egal `a p.

Propri´et´e 1.1.3 Deux fonctions polynˆomiales sont ´egales si et seulement si leurs degr´es et leurs coeffi- cients sont ´egaux. Autrement dit, P et Q ´etant deux fonctions polynˆomiales de degr´es p et q d´efinies par P(x) =a0+. . .+apxp etQ(x) =b0+. . .+bqxq o`u(a0, . . . ap, b0, . . . , bq)∈Rp+q+2 :

P =Q

⇐⇒

∀x∈R, P(x) =Q(x)

⇐⇒

ß p=q

∀k∈J0, pK, ak =bk

D´efinition 1.1.4 On appelleracined’une fonction polynˆomialeP toutα∈Ctel queP(α) = 0.

Propri´et´e 1.1.5 SoitP ∈Rp[x](p∈N) etα∈R.

αest une racine r´eelle deP si et seulement s’il existeQ∈Rp−1[x]tel que :

∀x∈R, P(x) = (xα)Q(x)

Exercice 1.1.6 Soitf une fonction polynˆomiale du second degr´e dont on noteCla courbe repr´esentative.

1. (a) D´eterminerf sachant qu’elle admet pour racines1 et3 et quef0(1) = 4.

(b) ´Etudier les variations de f et tracerC.

2. D´eterminer les ´equations des tangentes `a Cpassant par A(0,2).

Th´eor`eme 1.1.7 La limite d’une fonction polynˆomiale en±∞est donn´ee par la limite de son monˆome de plus haut degr´e. Avec les notations pr´ec´edentes, sidegP =p:

x→−∞lim P(x) = lim

x→−∞apxp et x→+∞lim P(x) = limx→+∞apxp Exercice 1.1.8

1. R´esoudre l’´equation 2x3−6x2+x+ 6 = 0.

2. En d´eduire les variations et les limites def :x7→x4−4x3+x2+ 12x−3.

1.2 Fonctions rationnelles

D´efinition 1.2.1 On appelle fonction rationnelletoute fonction d´efinie par R(x) = QP(x)(x) o`u P est une fonction polynˆomiale etQune fonction polynˆomiale non nulle. Si on noteE l’ensemble des racines r´eelles deQ alorsRest d´efinie surR\E.

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(3)

Exercice 1.2.2 On consid`ere la fonctionf d´efinie par : f(x) = (x−1)3

2x3−3x2+x 1. D´eterminer l’ensemble de d´efinition def.

2. ´Etudier les limites defen0, 12et1et pr´eciser la pr´esence d’asymptotes verticales `a la courbe repr´esentative def.

Th´eor`eme 1.2.3 La limite en ±∞ d’une fonction rationnelle est donn´ee par la limite du quotient des monˆomes de plus haut degr´e du num´erateur et du d´enominateur. Autrement dit, siRest une fonction rationnelle d´efinie parR(x) =PQ(x)(x), avec les notations pr´ec´edentes, on a :

x→−∞lim R(x) = lim

x→−∞

ap

bqxp−q et x→+∞lim R(x) = limx→+∞ap

bqxp−q Exercice 1.2.4 On consid`ere la fonctionf d´efinie parf(x) = x2+3x+1x+4.

1. (a) Pr´eciserDf, ensemble de d´efinition def et ´etudier les variations et les limites def. (b) D´emontrer que la courbe repr´esentative def admet une asymptote verticale.

2. (a) D´emontrer qu’il existe trois r´eelsa,bet ctels que :

∀x∈ Df, f(x) =ax+b+ c x+ 1 (b) Comment interpr´eter graphiquement l’´egalit´e pr´ec´edente ?

3. D´emontrer que la courbe repr´esentative def admet un centre de sym´etrie.

2 Fonction exponentielle, fonction logarithme n´ ep´ erien

2.1 Fonction exponentielle

D´efinition et propri´et´e 2.1.1 On appelle fonctionexponentiellel’unique fonction not´eeexpd´efinie et d´erivable surRtelle que : ß

∀x∈R, exp0(x) = exp(x) exp(0) = 1

Propri´et´e 2.1.2 (i) ∀x∈R, exp(x)>0.

(ii) La fonctionexpest strictement croissante.

(iii) limx→−∞exp(x) = 0 etlimx→+∞exp(x) = +∞.

Exercice 2.1.3 D´emontrer que la courbe repr´esentative de la fonction exponentielle est situ´ee«au dessus» de chacune de ses tangentes (on dit que la fonction exponentielle estconvexe).

Propri´et´e 2.1.4 – Propri´et´e fondamentale

∀(a, b)∈R2, exp(a+b) = exp(a)×exp(b)

Remarques 2.1.5

(i) L’image parexpde1 est le r´eel not´ee:e≈2,71828.

(ii) En particulierexp(2) = exp(1)×exp(1) = exp(1)2= e2et plus g´en´eralement, pour toutn∈N,exp(n) = en ce qui justifie la notation :

∀x∈R, exp(x) = ex La propri´et´e 2.1.4 peut donc s’´ecrire comme le point (i) ci-dessous :

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(4)

Propri´et´e 2.1.6 Soit(a, b)∈R2. (i) ea+b= eaeb.

(ii) e−a =e1a. (iii) ea−b=eeab. (iv) ea2 =√

ea.

(v) ∀n∈Z, ena= ean

.

Exercice 2.1.7 D´eterminer suivant les valeurs du param`etre a∈Rles solutions du syst`eme suivant d’in-

connu(x, y)∈R2 : ß

exey= e2a xy= 1

Propri´et´e 2.1.8

x→0lim ex−1

x = 1 Exercice 2.1.9 On consid`ere la fonctionf d´efinie par :

f(x) = ex−1 e3x−1

1. Pr´eciser l’ensemble de d´efinition def et calculer les limites def aux bornes de son ensemble de d´efinition.

2. (a) ´Etudier les variations de f.

(b) Tracer la courbe repr´esentative def. Rappelons enfin que les deux droites d’´equations y = x+ 1 et y = ex sont tangentes `a la courbe repr´esentative de la fonction exponentielle.

Propri´et´e 2.1.10 Soit u une fonc- tion d´erivable d’un intervalle I dans R alorsx7→eu(x)est d´erivable surI et :

∀x∈I, (eu)0(x) =u0(x) eu(x)

Exercice 2.1.11

1. ´Etudier les variations et les limites def :x7→exx.

2. Mˆeme question :

g:x7→e2x−exx+ 2

y=x+1 y=ex

Cexp

1

2.2 Fonction logarithme n´ ep´ erien

Propri´et´e 2.2.1 Soitf une fonction strictement monotone d’un intervalleI dansJ =f(I).

f est alors bijective et la fonction, not´ee f−1, qui `a yJ associe l’unique xI tel que y = f(x) est la fonction r´eciproque def (cf.Annexe B).

Propri´et´e 2.2.2 f ´etant une fonction strictement monotone d’un intervalle I dans J = f(I), f−1 est caract´eris´ee par :

∀(x, y)∈I×J, y=f(x)⇔x=f−1(y) En particulier :

∀x∈I, f−1 f(x)=x et ∀y∈J, f f−1(y)=y

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(5)

Th´eor`eme 2.2.3 – Th´eor`eme de la bijection

Soitf une fonction strictement monotone d’un intervalleI dansJ=f(I).

(i) f−1est strictement monotone et de mˆeme sens de variation quef.

(ii) Les courbes repr´esentatives def etf−1 sont sym´etriques par rapport `a la droite d’´equationy=xappel´ee premi`ere bissectrice.

(iii) Sif est d´erivable surI et sif0 ne s’annule pas alorsf−1 est d´erivable surJ et :

∀x∈J, f−10(x) = 1 f0(f−1(x))

D´efinition 2.2.4 En vertu de la propri´et´e 2.1.2, la fonction exponentielle est strictement croissante sur I = R et ´etant donn´ee la monotonie de exp et ses limites aux bornes de son ensemble de d´efintion on a J = exp(R) ⊂ R+. On admet que J = R+ ainsi la fonction exponentielle admet une fonction r´eciproque de J =R+ dansI=Rappel´ee fonctionlogarithme n´ep´erienet not´eeln.

Propri´et´e 2.2.5

(i) ∀(x, y)∈R+×R, y= lnxx= ey. (ii) ∀x∈R+, elnx=x.

(iii) ∀x∈R, ln ex=x.

(iv) ln 1 = 0et ln e = 1.

Exercice 2.2.6

1. On consid`ere la fonctionf d´efinie parf(x) = e2x−5ex+ 6.

(a) R´esoudre l’´equationf(x) = 0.

(b) ´Etudier les variations et les limites de la fonctionF d´efinie surRpar :F(x) = 12e2x−5ex+ 6x+ 2.

2. La fonctiongd´efinie sur Rparg(x) = e2x−4ex−4x+ 5 admet-elle un minimum en1?

Propri´et´e 2.2.7

(i) La fonctionlnest strictement croissante.

(ii) La fonctionlnest d´erivable et :

∀x∈R+, ln0x= 1 x

(iii) Si 0 < x < 1 alors lnx < 0 et si x > 1 alors lnx >0.

(iv) limx→0

x>0lnx=−∞etlimx→+∞lnx= +∞.

Rappelons que les droites d’´equations y =x−1 et y= xe sont deux tangentes `a la courbe repr´esentative de la fonction logarithme n´ep´erien.

La courbe repr´esentative de la fonction logarithme n´ep´erien est sym´etrique `a la courbe repr´esentative de la fonction exponentielle par rapport `a la droite d’´equation y=x.

L’allure de la courbe repr´esentative de la fonction logarithme n´ep´erien est donn´ee ci-contre.

Cln y=x

1

y=xe

1 Exercice 2.2.8 D´emontrer que :

∀(a, b)∈[1,+∞[2, |lnb−lna|6|b−a|

On dit que la fonction lnestlipschitzienne sur[1,+∞[.

On d´eduit de la propri´et´e 2.1.6 que :

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(6)

Propri´et´e 2.2.9 Soit(a, b)∈R+2. (i) ln(ab) = ln(a) + ln(b).

(ii) ln1a =−lna.

(iii) lnab = ln(a)−ln(b).

(iv) ln√

a=12lna.

(v) ∀n∈Z, lnan =nlna.

Exercice 2.2.10 R´esoudre les deux ´equations suivantes :

ln(2x+ 3) = ln(1−3x) ln(5x−7) = ln(x+ 1) + ln(x−4)

Propri´et´e 2.2.11

x→0lim

ln(1 +x)

x = 1

Propri´et´e 2.2.12 Soituune fonction d´erivable d’un intervalleI dansR+ alorsx7→ln(u(x))est d´erivable surI et :

∀x∈I, (lnu)0(x) = u0(x) u(x)

Exercice 2.2.13

1. ´Etudier les variations et limites def :x7→ lnxx.

2. En d´eduire les entiers naturels distincts netptels que np=pn.

3 Fonctions exponentielles et logarithmes de base a, fonctions puis- sances

3.1 Puissance d’exposant r´ eel

D´efinition 3.1.1 Soita∈R+ et b∈R. On appellea puissance b le nombre r´eel suivant : ab= eblna

Exercice 3.1.2 Soient(a, a0)∈R+2 et(b, b0)∈R2. 1. (a) Comparerabab0 et ab+b0

(b) Qu’obtient-on si on remplaceb0 par−b0? 2. (a) Comparer(aa0)b etaba0b.

(b) Qu’obtient-on si on remplacea0 par a10? 3. D´emontrer enfin que abb0 =abb0.

Propri´et´e 3.1.3 Soient(a, a0)∈R+2 et(b, b0)∈R2. (i) 1b= 1.

(ii) abab0 =ab+b0. (iii) a−b=a1b. (iv) aabb0 =ab−b0.

(v) (aa0)b=aba0b. (vi) aa0bb = aa0

b

. (vii) abb0 =abb0.

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(7)

Exercice 3.1.4 R´esoudre le syst`eme suivant dansR2: ß 8x= 10y

2x= 5y

3.2 Fonctions exponentielles de base a

D´efinition 3.2.1 Soit a ∈ R+. On appelle fonction exponentielle de base a la fonction not´ee expa

d´efinie par :

∀x∈R, expa(x) =ax Exercice 3.2.2 Soita∈R+.

1. Quel est le signe deexpa? 2. (a) D´eterminerexp0a.

(b) En d´eduire le sens de variation deexpa. (c) D´eterminer les limites deexpa en−∞et +∞.

Propri´et´e 3.2.3 (i) ∀x∈R, expax >0.

(ii) ∀x∈R, (expa)0(x) = lna ax.

(iii) Sia >1 alors la fonction exponentielle de baseaest strictement croissante.

Si 0< a <1alors elle est strictement d´ecroissante.

Si a= 1alors elle est constante.

(iv) Sia >1 alorslimx→−∞ax= 0 etlimx→+∞ax= +∞.

Si 0< a <1alorslimx→−∞ax= +∞etlimx→+∞ax= 0.

On a trac´e ci-dessous les courbes repr´esentatives des fonctions exp12,exp2, exp4. Si a= 1 alors la fonction expa est constante et sa courbe repr´esentative est la droite d’´equationy= 1.

y= 1 Cexp

4 Cexp Cexp1 2

2

1 Exercice 3.2.4

1. R´esoudre l’´equation 4×9x−19×3x+ 15 = 0.

2. R´esoudre l’´equation 4×8x−19×2x+ 15 = 0.

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(8)

3.3 Fonctions logarithmes de base a

D´efinitions 3.3.1 Soita∈]0,1[∪]1,+∞[. On appellefonction logarithme de base a la fonction not´ee loga d´efinie surR+par :

loga(x) =lnx lna

Pour a= e,loge = ln. Par ailleurs le logarithme en base10est appel´elogarithme d´ecimal, il est souvent not´e abusivementlog.

Propri´et´e 3.3.2 Soita∈]0,1[∪]1,+∞[.

(i) loga est la fonction r´eciproque deexpa et :∀(x, y)∈R+ ×R, y= logaxx=ay. (ii) ∀x∈R+, alogax=x.

(iii) ∀x∈R, logaax=x. (iv) loga1 = 0et logaa= 1.

D´emonstration : Pour touta∈]0,1[∪]1,+∞[, la fonctionexpa est strictement monotone (croissante ou d´ecroissante selon a) sur I =R. ´Etant donn´ees la monotonie de expa et ses limites aux bornes de son ensemble de d´efinition, on aJ = expa(R)⊂R+ et on admettra queJ =R+.

∀(x, y)∈R+×R, y= logaxy= lnx

lnaylna= lnx⇔eylna= elnxay =x

loga est donc la fonction r´eciproque deexpa. Les points (ii) et (iii) d´ecoulent de 2.2.2 et le point (iv) est trivial.

C.Q.F.D.

Exercice 3.3.3 Soita∈]0,1[∪]1,+∞[.

1. D´eterminerlog0a.

2. (a) En d´eduire le sens de variation de loga. (b) D´eterminer les limites deloga en0et +∞.

Propri´et´e 3.3.4

(i) La fonctionloga est d´erivable et :∀x∈R+, log0ax=xln1a. (ii) Sia >1 alors la fonctionloga est strictement croissante.

Si 0< a <1alors la fonctionloga est strictement d´ecroissante.

(iii) Sia >1 alorslimx→0

x>0logax=−∞etlimx→+∞logax= +∞.

Si 0< a <1alorslimx→0

x>0logax= +∞etlimx→+∞logax=−∞.

On a trac´e en page suivante les courbes repr´esentatives des fonctionslog12,log2,log10. Propri´et´e 3.3.5 Soienta∈]0,1[∪]1,+∞[et(x, y)∈R+2.

(i) loga(xy) = loga(x) + loga(y).

(ii) loga1

x =−logax.

(iii) logax

y = loga(x)−loga(y).

(iv) loga

x= 12logax.

(v) ∀α∈R, logaxα=αlogax.

Exercice 3.3.6

1. D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

2. On consid`ere l’´equation logax−loga2x+ loga4x= 34 d’inconnuex. Pr´eciser pour quelles valeurs dexet acette ´equation est d´efinie puis la r´esoudre.

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(9)

Clog1

2

Clog

2

Clog

10

1

3.4 Fonctions puissances

D´efinition 3.4.1 Soitα∈R. On appellefonction puissanced’exposantαla fonction d´efinie par : R+ −→ R

x 7−→ xα Exercice 3.4.2 Soitα∈R.

1. Quel est le signe dexα?

2. (a) D´eterminer la d´eriv´ee de la fonction puissanceα.

(b) En d´eduire le sens de variation de la fonction puissanceα.

(c) D´eterminer les limites de la fonction puissanceαen0et +∞.

Propri´et´e 3.4.3 (i) ∀x∈R+, xα>0.

(ii) La fonction puissance d’exposantαest d´erivable et :∀x∈R+, xα0

=αxα−1. (iii) Siα >0 alors la fonction puissance d’exposantαest strictement croissante.

Si α <0 alors la fonction puissance d’exposantαest strictement d´ecroissante.

Si α= 0 alors la fonction puissance d’exposantαest constante.

(iv) Siα >0 alorslimx→0

x>0xα= 0 etlimx→+∞xα= +∞.

Si α <0 alorslimx→0

x>0xα= +∞etlimx→+∞xα= 0.

Remarques 3.4.4

(i) Soitx∈R+. De la relation(x12)2=xon d´eduit que la fonction puissance d’exposant 12 est la restriction

`

a R+de la fonction racine carr´ee :

∀x∈R+,x

x12 six >0 0six= 0

De mˆeme, la fonction cube ´etant strictement croissante deRdansR, elle admet une bijection r´eciproque, la fonction racine cubique d´efinie sur R, dont la fonction puissance d’exposant 13 est la restriction `a

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(10)

R+ :

∀x∈R,3 x=

x13 six >0 0six= 0

−(−x)13 six <0

(ii) Plus g´en´eralement sin∈N alors lafonction racinen-i`emeest d´efinie surR+ sinest pair et surRsi nest impair et la fonction puissance d’exposant n1 est sa restriction `a R+ :

Sinest pair : ∀x∈R+,n x

xn1 six >0 0six= 0 et si nest impair : ∀x∈R,n

x=

xn1 six >0 0 six= 0

−(−x)n1 six <0

(iii) Dans le cas o`uα=navecn∈N, la fonction puissance d’exposantαest la restriction `a R+ de la fonction polynˆomialex7→xn (d´efinie sur R).

Dans le cas o`u α = −n avec n ∈ N, la fonction puissance d’exposant α est la restriction `a R+ de la fonctionx7→x1n (d´efinie surR).

On a trac´e ci-dessous les courbes repr´esentatives des fonctions puissances d’exposant −32, 12, 3. La courbe repr´esentative de la fonctionx7→x0 est la demi-droite d’´equationsy= 1et x >0.

y=x3 y=x

32

y=x

12

y= 1

1 Exercice 3.4.5

1. ´Etudier la position relative des courbes repr´esentatives des deux fonctions d´efinies parf(x) = (x+ 1)13 et g(x) =−x92 +x3 + 1.

2. R´esoudre dansRl’´equation : √3

x+ 2−√3 x= 12.

Propri´et´e 3.4.6 Soituune application d´efinie et d´erivable d’un intervalleI dansR+ etv une application d´efinie et d´erivable deI dansR. Alorsx7→u(x)v(x) est d´efinie et d´erivable surI :

∀x∈I, (uv)0(x) =

u0(x)v(x) +v0(x)u(x) ln(u(x))ev(x) ln(u(x))

u(x) Exercice 3.4.7 D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

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(11)

Exercice 3.4.8

1. ´Etudier (limites et variations) les fonctionsf et gd´efinies par : f(x) =x

x g(x) =√ xx

2. R´esoudre l’´equation f(x) =g(x).

3.5 Croissances compar´ ees

Exercice 3.5.1 On consid`ere la fonctionf d´efinie par : f(x) = lnx−2√

x 1. (a) Pr´eciser l’ensemble de d´efinition def.

(b) D´eterminer la limite def en0. Peut-on d´eterminer la limite def en+∞? (c) Dresser le tableau des variations def.

2. (a) En d´eduire que :

∀x∈[1,+∞[, 06 lnx x 6 2

x (b) En d´eduire enfinlimx→+∞lnx

x puislimx→+∞f(x).

Propri´et´e 3.5.2

x→+∞lim lnx

x = 0

Propri´et´e 3.5.3 – Comparaison logarithme n´ep´erien et puissances Soit(α, β)∈R+2.

(i) limx→+∞lnαx xβ = 0 (ii) limx→0+|lnx|αxβ = 0

D´emonstration : Pour toutx∈]1,+∞[, lnxαβx

lnx xβα

ãα

. Or lnx

xβα

= αβlnxβα

xβα

et : limx→+∞xαβ = +∞car βα >0

limX→+∞lnX X = 0

⇒ limx→+∞α β

lnxβα

xβα

= 0 limX→0Xα= 0carα >0

⇒limx→+∞lnαx

xβ = 0d’o`u (i).

Pour toutx∈]0,1[,|lnx|αxβ= ln(x1α)x1β et : limx→0+ 1

x= +∞ limX→+∞lnαX

Xβ = 0 )

⇒ lim

x→0+|lnx|αxβ= 0d’o`u le point (ii).

C.Q.F.D.

Exercice 3.5.4

1. ´Etudier les limites aux bornes de son ensemble de d´efinition dex7→ ln(1+x)x . 2. ´Etudier les limites aux bornes de son ensemble de d´efinition dex7→ ln(1+xx+x22).

Propri´et´e 3.5.5 – Comparaison puissances et exponentielles Soita∈]1,+∞[et α∈R.

(i) limx→+∞ ax

xα = +∞.

(ii) limx→−∞ax|x|α= 0.

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(12)

D´emonstration : Concernant le point (i), axxα = exlna−αlnx= ex(lna−αlnxx)et en vertu de la propri´et´e 3.5.2 :

x→+∞lim lnaαlnx

x = lna >0⇒ limx→+∞x lnaαlnxx= +∞

limX→+∞eX = +∞

⇒limx→+∞exlna−αlnx= +∞

D´emontrons enfin le point (ii) : pour toutx <0,ax|x|α= exlna+αln|x|= ex lna−αln|x||x|

. limx→−∞|x|= +∞

limX→+∞lnX X = 0

)

⇒limx→−∞lnaαln|x||x| = lna⇒ limx→−∞xÄ

lnaαln|x||x|ä

=−∞car lna >0 limX→−∞eX= 0

| {z }

limx→−∞exlna+αln|x|= 0

C.Q.F.D.

Exercice 3.5.6

1. On consid`ere la fonctionf d´efinie par :

f(x) =xx

(a) Pr´eciser l’ensemble de d´efinition def et pr´eciser ses limites aux bornes de son ensemble de d´efinition.

(b) Dresser le tableau des variations def. (c) Tracer la courbe repr´esentative def. 2. Mˆemes questions pourg:x7→2x−2x.

4 Fonctions circulaires et circulaires r´ eciproques

4.1 Fonctions cosinus, sinus et tangente

D´efinitions 4.1.1

(i) On appelle fonction cosinusla fonction qui `a x ∈R associe l’abscisse du point Mx situ´e sur le cercle trigonom´etrique et tel que :

(#»ı ,OM# »x) =x(2π)

(ii) On appellefonction sinusla fonction qui `axassocie l’ordonn´ee du pointMxsitu´e sur le cercle trigono- m´etrique et tel que :

(#»ı ,OM# »x) =x(2π)

Propri´et´e 4.1.2

(i) ∀x∈R, −16cosx61.

(ii) La fonctioncosest d´erivable et :∀x∈R, cos0x=−sinx. (iii) La fonctioncosest croissante sur[−π,0]et d´ecroissante sur[0, π].

La courbe repr´esentative de la fontion cosinus est la suivante :

−π π 2π

2π

Ccos

1

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(13)

Exercice 4.1.3 D´emontrer que :

∀x∈R, 1−x2

2 6cosx61−x2 2 +x4

24

Propri´et´e 4.1.4

(i) ∀x∈R, −16sinx61.

(ii) La fonctionsinest d´erivable et :∀x∈R, sin0x= cosx.

(iii) La fonctionsinest d´ecroissante sur

−π,−π2

, croissante sur

π2,π2

et d´ecroissante surπ 2, π

. La courbe repr´esentative de la fontion sinus est la suivante :

−π π 2π

2π

Csin

1 Remarques 4.1.5

(i) On a d´ej`a vu (cf.Nombres complexes : Annexe B) de nombreuses propri´et´es des fonctionscos etsin. En particulier elles sont 2π-p´eriodiques, cosest paire (c’est-`a-dire que pour tout x∈R,cos(−x) = cosx) et sin est impaire (c’est-`a-dire que pour toutx∈R,sin(−x) =−sinx).

(ii) La propri´et´e B.2.1 s’interpr`ete g´eom´etriquement puisqu’elle permet d’obtenir une repr´esentation para- m´etrique du cercle trigonom´etrique C (cf. remarque B.2.2). Les fonctions pr´esent´ees sontcirculaires en r´ef´erence `a cette propri´et´e.

Exercice 4.1.6

1. R´esoudre les ´equations suivantes : sinx=

√2

2 2 cosx−1 = 0 sin 2x= 0 cos 2x−1 = 1

2 cosx−√

3 sinx= 1 2. R´esoudre les in´equations suivantes :

sinx60 1 + 2 cosx >0

D´efinition 4.1.7 On appellefonction tangentela fonction d´efinie pour toutx∈Rtel quecosx6= 0par :

∀x∈R\ [

k∈Z

nπ 2 +o

, tanx= sinx cosx

Propri´et´e 4.1.8

(i) La fonctiontanest π-p´eriodique et impaire.

(ii) La fonctiontanest d´erivable surR\S

k∈Z

π

2 + et :

∀x∈R\[

k∈Z

nπ 2 +o

, tan0x= 1 + tan2x= 1 cos2x (iii) La fonctiontanest croissante sur

π2,π2 .

La courbe repr´esentative de la fontion tangente est donn´ee ci-dessous :

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(14)

−π π 2π

2π

Ctan

1 Exercice 4.1.9 R´esoudre l’in´equationtanx>√

3.

4.2 Fonction exponentielle complexe

D´efinition 4.2.1 Soit ϕ une fonction d’un intervalle I dans C dont les parties r´eelle et imaginaire sont d´erivables. On dit alors queϕest unefonction `a valeurs complexes d´erivableet on a :

∀t∈I, ϕ0(t) = (Reϕ)0(t) + i (Imϕ)0(t)

Ainsi la d´eriv´ee d’une fonction `a valeurs complexes est d´efinie par d´erivation des parties r´eelle et imaginaire.

Exercice 4.2.2 D´eterminer les d´eriv´ees des fonctionsf :t7→(1 + i)t3+ 2it2 etg:t7→eit.

Propri´et´e 4.2.3 Soitϕune fonction `a valeurs complexes d´erivable sur un intervalle I alorst 7→eϕ(t) est une fonction `a valeurs complexes d´erivable surI et :

∀t∈I, (eϕ)0(t) =ϕ0(t) eϕ(t)

Exercice 4.2.4

1. D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

2. D´eterminer les d´eriv´ees des fonctionsf :t7→eatet g:t7→eiθt.

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(15)

4.3 Fonctions cosinus, sinus et tangente r´ eciproques

D´efinition et propri´et´e 4.3.1

(i) La fonction cosinus est strictement d´ecroissante de I = [0, π] dans J = [−1,1]. Elle admet donc une application r´eciproque not´eearccos, d´efinie de J dansI, ´egalement strictement d´ecroissante.

(ii) arccosest d´erivable sur]−1,1[et :

∀x∈]−1,1[, arccos0x=− 1

√1−x2

D´emonstration : La fonction cosinus est strictement d´ecroissante deI = [0, π] dans J= cos([0, π])⊂[−1,1] et on admettra queJ = [−1,1]. Concernant le point (ii), on a :

∀x∈]0, π[, cos0x=−sinx6= 0

Donc arccos est d´erivable sur ] −1,1[ et pour tout x∈]−1,1[, arccos0x=−sin(arccos1 x).

Puisque, pour toutx∈ R, on acos2x+ sin2x= 1 on en d´eduit que sinx = ±√

1−cos2x. En particulier, pour tout x ∈]−1,1[, arccosx ∈]0, π[ donc sin arccosx > 0 etsin arccosx=√

1−cos2arccosx. Par ailleurs pour tout x∈]−1,1[, cos arccosx = xdonc sin arccosx= √

1−x2 et :

∀x∈]−1,1[, arccos0x=− 1

√1−x2

C.Q.F.D.

La courbe repr´esentative de la fonction arccos est donn´ee ci- contre.

π

CArccos

b

b

1

1

1 Exercice 4.3.2 A l’aide de l’exercice 4.1.3, d´emontrer que :`

∀x∈[−1,1], »

2(1−x)6arccosx

D´efinition et propri´et´e 4.3.3

(i) La fonction sinus est strictement croissante de I =

π2,π2

dans J = [−1,1]. Elle admet donc une application r´eciproque not´eearcsin, d´efinie deJ dansI, ´egalement strictement croissante.

(ii) arcsin est d´erivable sur]−1,1[et :

∀x∈]−1,1[, arcsin0x= 1

√1−x2 Exercice 4.3.4 D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(16)

Remarque 4.3.5 Il est important de constater que la fonctionarccos(respectivementarcsin) est d´efinie sur[−1,1]

mais non d´erivable en −1 et 1; cela est du au fait qu’en arccos(−1) = π et arccos(1) = 0, la d´eriv´ee de cos est nulle (respectivement enarcsin(−1) =−π2 etarcsin(1) = π2, la d´e- riv´ee desinest nulle).

On a par exemple le mˆeme ph´enom`ene pour la fonction racine carr´ee, r´eciproque de la fonction carr´e. La fonction ra- cine carr´ee est d´efinie sur[0,+∞[mais non d´erivable en0car la fonction carr´e a une d´eriv´ee nulle en0.

La courbe repr´esentative de la fonction arcsin est donn´ee ci-contre.

Exercice 4.3.6

1. ´Etudier les variations de x7→arccosx+ arcsinx.

2. En d´eduire que :

∀x∈[−1,1], arccosx+ arcsinx= π 2

π2

π2

CArcsin

b

b

1

1

1 D´efinition et propri´et´e 4.3.7

(i) La fonction tangente est strictement croissante deI=

π2,π2

dansJ =R. Elle admet donc une applica- tion r´eciproque not´eearctan, d´efinie de J dansI, ´egalement strictement croissante.

(ii) arctanest d´erivable surRet :

∀x∈R, arctan0x= 1 1 +x2 Exercice 4.3.8 D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

La courbe repr´esentative de la fonction arctanest la suivante :

π 2

π

2

CArctan

1

1

1

Exercice 4.3.9 Etudier les variations de´ x7→arctanx+ arctanx1. Que peut-on en d´eduire ?

5 Fonctions hyperboliques et hyperboliques r´ eciproques

5.1 Fonctions cosinus, sinus et tangente hyperbolique

D´efinitions 5.1.1

(i) On appellecosinus hyperbolique la fonction not´eechet d´efinie surRpar :

∀x∈R, chx=ex+ e−x 2

(ii) On appellesinus hyperboliquela fonction not´eesh et d´efinie surRpar :

∀x∈R, shx= ex−e−x 2

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(17)

(iii) On appelletangente hyperboliquela fonction not´eethet d´efinie surR(car pour toutx∈R,chx >0) par :

∀x∈R, thx= shx chx

Exercice 5.1.2

1. (a) ´Etudier la parit´e dech.

(b) ´Etudier les variations de ch.

(c) D´eterminer les limites dechen±∞.

2. Mˆemes questions poursh.

Propri´et´e 5.1.3

(i) La fonctionchest paire.

(ii) La fonctionchest d´erivable et : ∀x∈R, ch0(x) = shx. (iii) La fonctionchest croissante surR+ et d´ecroissante surR.

Propri´et´e 5.1.4

(i) La fonctionshest impaire.

(ii) La fonctionshest d´erivable et :∀x∈R, sh0(x) = chx.

(iii) La fonctionshest croissante surR.

Propri´et´e 5.1.5

(i) Pour toutx∈R:ch2x−sh2x= 1.

(ii) Pour toutx∈R:ex= chx+ shx.

Exercice 5.1.6 D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

Les courbes repr´esentatives des fonctions cosinus et sinus hyperbolique sont les suivantes :

Csh Cch

1

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(18)

Remarque 5.1.7 De mˆeme que dans la remarque 4.1.5, la propri´et´e 5.1.5 s’interpr`ete g´eom´etriquement puisqu’on peut d´emontrer que l’ensemble des points de coordonn´ees (cht,sht) (o`u t ∈R) est une branche de l’hyperbole H(cf. chapitre Courbes param´etr´ees. Coniques) ; celle-ci est repr´esent´ee ci-dessous. Les fonctions pr´esent´ees sonthyperboliques en r´ef´erence `a cette propri´et´e.

H

1 Exercice 5.1.8

1. D´emontrer les relations suivantes (o`uaetb sont des r´eels quelconques) : ch(a+b) = chachb+ shashb ch(ab) = chachb−shashb sh(a+b) = shachb+ shbcha sh(ab) = shachb−shbcha 2. D´emontrer les relations suivantes (o`uaest un r´eel quelconque) :

ch(2a) = ch2a+ sh2a sh(2a) = 2 chasha th(2a) = 2 tha 1 + th2a

Propri´et´e 5.1.9

(i) La fonctionthest impaire.

(ii) La fonctionthest d´erivable et :∀x∈R, th0(x) = 1−th2x= ch12x. (iii) La fonctionthest croissante surR.

Exercice 5.1.10 D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

La courbe repr´esentative de la fonction thest la suivante :

Cth

1

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(19)

5.2 Fonctions cosinus, sinus et tangente hyperboliques r´ eciproques

D´efinition et propri´et´e 5.2.1

(i) La fonction cosinus hyperbolique est strictement croissante deI=R+ dansJ= [1,+∞[. Elle admet donc une application r´eciproque not´eeargch, d´efinie deJ dansI, et ´egalement strictement croissante.

(ii) argchest d´erivable sur]1,+∞[et :

∀x∈]1,+∞[, argch0x= 1

x2−1

D´emonstration : La fonction cosinus hyperbolique est strictement croissante de I = [0,+∞[ dans J = ch([0,+∞[)⊂[1,+∞[ (ce qu’un simple calcul de limites permet de justifier) et on admettra que J= [1,+∞[. Concernant le point (ii), on a :

∀x∈R+, ch0x= shx6= 0

Doncargchest d´erivable sur]1,+∞[et :∀x∈]1,+∞[, argch0x= 1 sh (argchx). Puisque, pour toutx∈R, on ach2x−sh2x= 1on en d´eduit queshx=±p

ch2x−1. En particulier, pour toutx∈]1,+∞[, argchx > 0 doncsh argchx > 0 et sh argchx

ch2argchx−1. Enfin, pour toutx∈]1,+∞[,ch argchx=xdoncsh argchx=√

x2−1et :

∀x∈]1,+∞[, argch0x= 1

x2−1

C.Q.F.D.

La courbe repr´esentative de la fonction argchest la suivante :

CArgch

1 D´efinition et propri´et´e 5.2.2

(i) La fonction sinus hyperbolique est strictement croissante de I = R dans J = R. Elle admet donc une application r´eciproque not´eeargsh, d´efinie de J dansI, et ´egalement strictement croissante.

(ii) argshest d´erivable surRet :

∀x∈R, argsh0x= 1

x2+ 1 Exercice 5.2.3 D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

La courbe repr´esentative de la fonction argshest donn´ee en page suivante.

D´efinition et propri´et´e 5.2.4

(i) La fonction tangente hyperbolique est strictement croissante deI=RdansJ =]−1,1[. Elle admet donc une application r´eciproque not´eeargth, d´efinie de J dansI, et ´egalement strictement croissante.

(ii) argthest d´erivable sur]−1,1[et :

∀x∈]−1,1[, argth0x= 1 1−x2

St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent

(20)

CArgsh

1 Exercice 5.2.5 D´emontrer la propri´et´e pr´ec´edente.

La courbe repr´esentative de la fonction argthest la suivante :

CArgth

1 Exercice 5.2.6

1. Pour tout(x, y)∈R×]−1,1[, r´esoudre l’´equationthx=y d’inconnuex.

2. En d´eduire une expression deargth.

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