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DEUXIEME PARTIE

II- 4 Zones du Danien

Zone à Guembelitria cretacea

Auteur : Smit (1982 =P0); modifiée (Molina et al., 1996) Catégorie : zone d’intervalle

Age : Danien basal

(65.00-64.97 Ma)*; (65.000-64.981 Ma)**; (Chron C29r) (*Berggren et al., 1995; **Arenillas et al., 2004)

Durée : ~19** / ~30* Ka

Définition : Intervalle compris entre la disparition de A. mayaroensis (et des autres Globotruncanidés) et l’apparition de Parvularugoglobigerina eugubina.

Remarques : Dans la coupe d'Ouled Haddou, les premiers niveaux du Danien représentent cette zone, qui couvre un peu moins de 50cm de dépôts de marnes argileuses. Dès la base de cet intervalle, on retrouve, en proportions assez importantes, les toutes

premières espèces daniennes (très petites) des genres Parvularugoglobigerina (P. longiapertura, P. minutula) et Globoconusa (G. alabamensis). Dans sa partie supérieure on note l'apparition de P. sabina et P. extensa, ainsi que les premiers représentants du genre Woodringina (W. claytonensis). Au début du Danien, ces espèces caractérisent donc les associations antérieures à l’apparition de Parvularugoglobigerina eugubina et à la prolifération du genre Woodringina. Dans cette zone, le marqueur G. cretacea persiste et, bien qu'il montre une nette réduction sur le plan quantitatif, semble le moins affecté par la crise fini-crétacée. Dans les premières populations de la zone à G. cretacea, les Heterohelicidés (Heterohelix globulosa, H. navarroensis, H. planata), le genre Guembelitria et le genre Parvularugoglobigerina montrent des proportions voisines. A côté de "naines" Rugoglobigerines et de rares spécimens d’Hedbergella, le genre Globigerinelloides est assez bien représenté. Dans le reste de cette zone les espèces du genre Parvularugoglobigerina dominent nettement. Quelques spécimens de Globotruncanidés (G. aegyptiaca, G. petaloidea, R. macrocephala, R. scotti) et de Pseudoguembelina costulata sont irrégulièrement présents dans cette zone. Extrêmement rares et sporadiques, en comparaison avec le Maastrichtien sommital, ces taxons sont vraisemblablement issus de remaniements. En dehors de ces espèces supposées remaniées, tous les Foraminifères planctoniques de cette zone se retrouvent dans la fraction inférieure à 160µ.

Discussion : La zone P0 (zone à G. cretacea) a été introduite par Smit (1982), pour désigner l’intervalle compris entre l’extinction en masse des Foraminifères planctoniques du Crétacé (dont l’espèce A. mayaroensis) et l’apparition de "Globigerina minutula". Cette zone a été initialement décrite dans les coupes de Caravaca et d’El Kef pour des dépôts respectivement de 10 cm et de 25 cm d’épaisseur (Smit, 1982). G. minutula a été considérée comme première espèce apparaissant à la base du Danien. La zone P0, telle qu’elle a été introduite, pose des problèmes de corrélations liés d’une part aux conceptions taxonomiques et d’autre part aux environnements de dépôts. G. minutula figurée par Smit (1982, pl. 3, figs. 3-6) suscite des confusions taxonomiques avec Globoconusa conusa (voir Keller, 1988) ou encore avec Parvularugoglobigerina extensa (voir Olsson et al., 1999). Les premières espèces typiques du Tertiaire peuvent être trouvées dans les dépôts attribués à la zone P0 (Keller, 1993; Keller et al., 1995; Apellaniz et al., 1997; Luciani 2002). Par ailleurs, dans les Cordillères Bétiques, l’apparition de Globoconusa conusa s’effectue à des niveaux nettement inférieurs par rapport à l’étude de Smit (Canudo et al., 1991; Molina et al., 1996; Pardo et al., 1996), ce qui réduit nettement l’épaisseur de la zone P0 (sensu Smit). Dans la coupe d’El Kef,

Norris et al. (1999), signalent de rares spécimens de P. eugubina (et/ou P. longiapertura?) dans les quelques centimètres qui suivent la limite K/T. Ces auteurs considèrent que l’intervalle correspondant à la zone P0, de par sa coutre durée, est sans utilité stratigraphique; son absence dans les sondages océaniques n’implique pas un hiatus contrairement aux conclusions de MacLeod et Keller (1991a,b). La zone P0 de Smit (1982) ne représente que la partie inférieure de la zone à G. cretacea telle qu’elle est utilisée dans cette étude. La zone P0 de Keller (1988) pose quelques difficultés dues à des confusions entre Parvularugoglobigerina longiapertura et P. eugubina.

La zone à Guembelitria cretacea a été reconnue par plusieurs auteurs comme première zone à Foraminifères planctoniques du Danien, mais son épaisseur ainsi que les critères relatifs à ses limites, inférieure et supérieure, montrent des variations selon les auteurs et les régions. Se basant sur des études détaillées, particulièrement en domaine téthysien, Arenillas et al. (2004) utilisent l’apparition de P. longiapertura pour subdiviser la zone à G. cretacea en deux sous-zones. La sous-zone à Hedbergella holmdelensis, mise en équivalence avec la zone P0 (sensu Smit, 1982) et la sous-zone à Parvularugoglobigerina longiapertura, comprise entre l’apparition du marqueur et l’apparition de P. eugubina. La sous-zone à H. holmdelensis est particulièrement réduite (4 à 5 cm) dans les coupes de la Cordillère Bétique, où elle correspond approximativement à la couche d’argiles noires de limite K/P. Dans la coupe d’Ouled Haddou, nous n’avons pu mettre en évidence la sous-zone à H. holmdelensis, elle serait certainement très réduite, les premières espèces daniennes se retrouvent dans le premier échantillon couvrant 3 à 5 cm au dessus de la limite K/P. Mais l’absence de cet intervalle ne peut être écarté, elle indiquerait l’existence d’un léger hiatus à la base des marnes argileuses.

Zone à Parvularugoglobigerina eugubina

Auteur : Luterbacher et Premoli Silva (1964); Modifiée (Premoli Silva et Bolli, 1973) Catégorie : zone d’Intervalle

Age : Danien basal

(64.97-64.90Ma)*; (64.981-64.945 Ma)**; (Chron C29r)

Durée : ~36** / ~70* Ka

Définition : Intervalle compris entre l’apparition de P. eugubina et l’apparition de

Parasubbotina pseudobulloides.

Remarques : Cette zone est utilisée ici dans son sens classique (emend. Premoli Silva et Bolli, 1973) avec, toutefois, la distinction entre Parvularugoglobigerina eugubina (LUTERBACHER et PREMOLI SILVA) et Parvularugoglobigerina longiapertura (BLOW), deux

espèces dont les morphologies et les niveaux d’apparitions sont nettement distincts (voir discussion). Dès le début de cet intervalle, les associations commencent à se diversifier, avec l’apparition des premières espèces appartenant aux genres Chiloguembelina, Woodringina, Eoglobigerina et Globanomalina. P. longiapertura montre des proportions réduites par rapport à la zone précédente, avant de disparaître complètement. Au cours de cette zone, on assiste également à la disparition des rares espèces des genres Globigerinelloides et Hedbergella, issues du Crétacé.

Plusieurs auteurs utilisent l’extension verticale totale du marqueur dans la description de la zone à P. eugubina (voir discussion ci-dessous). L’apparition de P. pseudobulloides, qui précède légèrement la disparition de P. eugubina, nous semble ici plus pratique pour caractériser la limite supérieure de cette zone; de plus, les grands morphotypes de P. eugubina se prêtent à des confusions taxonomiques, particulièrement avec Praemurica taurica).

Discussion : Luterbacher et Premoli Silva (1964) ont introduit la zone à "Globigerina"

eugubina pour désigner les dépôts caractérisés par la présence cette espèce, compris entre les calcaires du Maastrichtien terminal (à "Abathomphalus, Globotruncana, Rugoglobigerina, Ticinella, Racemiguembelina, Pseudotextularia et Lepidorbitoides") et les calcaires à microfaune typique du Danien ("Globigerina pseudobulloides et Globigerina daubjergensis"). Cette zone, décrite initialement à Gubbio, en Apennins centrales (Italie), a été ensuite reconnue dans plusieurs régions du Monde. Dans la littérature, en dehors de l’usage de l’extension verticale totale du marqueur (Keller, 1993; Berggren et al., 1995; Pardo et al., 1996; Olsson et al., 1999), les auteurs utilisent deux principaux critères pour définir la limite supérieure de cette zone. Il s’agit soit de la disparition du marqueur (P. eugubina) soit de l’apparition de Parasubbotina pseudobulloides. Les difficultés de corrélations se révèlent plus sérieuses quant à sa limite inférieure, elles sont relatives soit à la taxonomie (confusions dans les petites espèces du Danien basal), soit aux différences dans la chronologie des bio- marqueurs (voir ci-dessus: zone à G. cretacea). Plusieurs auteurs ont utilisé la zone à P. eugubina comme première zone à Foraminifères du Danien (Luterbacher et Premoli Silva, 1964; Bolli, 1966; Premoli Silva et Bolli, 1973; Stainforth et al., 1975; Toumarkine et Luterbacher, 1985; Berggren et Miller, 1988; Shahin, 1992).

Blow (1979) introduit la zone à "Globorotalia longiapertura (Pα)", pour désigner l’intervalle compris entre la disparition de "petites Rugoglobigerines" et l’apparition de Parasubbotina pseudobulloides. Plusieurs auteurs considèrent cette zone comme l’équivalent de la zone à P. eugubina, en mettant les deux espèces en synonymie (Berggren et Miller,

1988; Berggren et Norris, 1997; Olsson et al., 1999). Canudo et al. (1991), admettant la distinction entre les espèces P. longiapertura et P. eugubina (voir remarques taxonomiques), mais avec des apparitions quasi-synchrones, utilisent la zone à P. longiapertura pour l’extension verticale totale du marqueur. Dans le Pays Basque Espagnol, Apellaniz et al. (1997) utilisent également cette zone, mais retiennent pour sa limite supérieure l’apparition de Parasubbotina pseudobulloides. A Agost (S-E Espagne), Molina et al. (1996), faisant également cette distinction, utilisent pour la base de la zone à P. eugubina l’apparition du marqueur. Ces auteurs notent que les confusions taxonomiques entre les deux espèces (P. longiapertura et P. eugubina) laissent supposer que dans plusieurs études, le début de la zone à P. eugubina serait placé au niveau de l’apparition de P. longiapertura (antérieure à celle de P. eugubina). Cette mise au point a été confirmée par Arenillas et Arz (2000) lors de la révision de l’association de Foraminifères planctoniques de la région-type de la zone à P. eugubina.

Dans cette étude, nous retenons la distinction entre les espèces P. eugubina et P. longiapertura. Nous suivons la mise au point apportée par Molina et al. (1996) et par Arenillas et Arz (2000), et nous utilisons l’apparition du marqueur comme critère indiquant le début de la zone à P. eugubina. Etant donné que dans notre matériel l’apparition de P. longiapertura précède celle de P. eugubina, nous attribuons la zone M18 et la partie basale de la zone à P. longiapertura (sensu Blow, 1979) à la zone à Guembelitria cretacea.

Zone à Parasubbotina pseudobulloides

Auteur : Bolli (1966), modifiée (Berggren, 1969 = P1a) Catégorie : zone d’Intervalle

Age : Danien

(64.90 - 64.50 Ma); (Chron C29r-Chron C29n)* (64.945 - 64.774 Ma); (Chron C29r)**

Durée : ~171** / ~400* Ka

Définition : Cette zone couvre l’intervalle compris entre l’apparition du marqueur P.

pseudobulloides et l’apparition de Subbotina triloculinoides.

Remarques : A la base de cet intervalle, l’association Parvularugoglobigerina

eugubina-Parasubbotina pseudobulloides est très brève. La partie inférieure de cette zone se caractérise par l’association : P. pseudobulloides, E. eobulloides, P. taurica et sa partie supérieure par l’association P. pseudobulloides, S. trivialis, E. edita. C’est donc à partir de cette zone que s’observent les assemblages de Globigerinacés classiques du Danien, auxquels

sont associées quelques espèces appartenant aux genres Chiloguembelina et Woodringina. A l'exception de G. cretacea, le reste des espèces issues du Crétacé (Heterohelicidés) disparaissent dans cette zone.

Discussion : Cette zone a été introduite par Berggren (1969) (Globorotalia

pseudobulloides Subzone = P1a), comme première sous-zone de "Globoconusa daubjergensis/Globorotalia pseudobulloides Concurret-range Zone (= P1)". Sa place se trouve dans les parties inférieures de la zone à "Globorotalia pseudobulloides" de Bolli (1966) et de la zone à "Turborotalia pseudobulloides/Turborotalia archeocompressa Concurrent- range subzone" (P1a) de Blow (1979). Dans la littérature, la plupart des auteurs utilisent la zone à P. pseudobulloides pour l’intervalle compris entre l’apparition du marqueur et l’apparition de Praemurica inconstans, suivant ainsi la définition originelle de Bolli (1966) (voir ci-dessous : zone à S. triloculinoides).

Zone à Subbotina triloculinoides

Auteur : Berggren (1969 = P1b), modifiée (Berggren et Miller, 1988) Catégorie : zone d’Intervalle

Age : Danien

(64.50 - 63.00 Ma); (Chron C29n-Chron C28n)* (64.774 - 64.545 Ma); (Chron C29r-Chron C29n)**

Durée : ~229** / ~1500* Ka

Définition : Cette zone couvre l’intervalle compris entre l’apparition du marqueur S.

triloculinoides et l’apparition de Praemurica inconstans.

Remarques : Dans cet intervalle se diversifient les grandes espèces appartenant aux genres Eoglobigerina, Parasubbotina, Praemurica et Subbotina. Les associations deviennent alors franchement paléocènes et montent un certain équilibre par rapports aux associations "instables" du Danien basal (à petites espèces de courtes distributions verticales).

Discussion : Dans de nombreux travaux, l'apparition de Subbotina triloculinoides n'a pas utilisée comme critère de découpage biozonal, l’apparition de Praemurica inconstans et/ou de Globanomalina compressa étant retenue pour définir le toit de la zone à P. pseudobulloides (sensu Bolli, 1966). Certains auteurs citent l’espèce S. triloculinoides dans les associations qui caractérisent l’intervalle définit par cette zone (Bolli, 1966; Stainforth et al., 1975; Toumarkine et Luterbacher, 1985; Canudo et Molina, 1992), d’autres précisent son apparition au sein de cet intervalle (Berggren et Miller, 1988; Canudo et al., 1991; Molina et

al., 1996; Arenillas et al., 2000c)

.

Telle qu’utilisée ici, cette zone correspond à la partie supérieure de la zone à "Globorotalia pseudobulloides" (Bolli, 1966). Elle se corrèle approximativement avec la partie supérieure de "Turborotalia pseudobulloides/Turborotalia archeocompressa Concurrent-range subzone (P1a)" de Blow (1979), limitée à son toit par l’apparition de Globorotalia compressa, qui est légèrement postérieur à l’apparition de Praemurica inconstans dans notre matériel.

L’intervalle couvrant les deux zones à Parasubbotina pseudobulloides et à Subbotina triloculinoides, tel qu’elles sont utilisées ici, correspond à la zone à "Globorotalia pseudobulloides" de Bolli (1966).

Zone à Praemurica inconstans

Auteur : Bolli (1957b) Catégorie : zone d’Intervalle

Age : Danien (63.00 - 61.2 Ma; Chron C28n-Chron C27n)* Durée : ~1800* Ka

Définition : Intervalle compris entre l’apparition du marqueur P. inconstans et l’apparition de Praemurica uncinata

Remarques : Dans notre matériel, l’apparition de P. inconstans précède légèrement les apparitions de Parasubbotina varianta et de Globanomalina compressa, Cette dernière étant utilisée par certains auteurs en substitution à l’apparition de P. inconstans. L’association de ces trois espèces aux dernières Praemurica pseudoinconstans et Eoglobigerina edita caractérise une grande partie de cette zone. A sa base s’effectue la disparition de Globoconusa daubjergensis.

Discussion : Bolli (1957b, 1966) décrit la zone à "Globorotalia trinidadensis" pour l’intervalle compris entre l’apparition de ce marqueur et l’apparition de "Globorotalia uncinata". Dans la présente étude, nous admettrons que ces deux espèces sont respectivement synonymes de Praemurica inconstans et de Praemurica uncinata. Berggren (1969) et Blow (1979) définissent la limite inférieure de cette zone par l’apparition de Globanomalina compressa, qu’ils considèrent synchrone de l’apparition de Praemurica inconstans. Des études postérieures ont montré que ces apparitions s’effectuent parfois à des niveaux différents (Toumarkine et Luterbacher, 1985; Berggren et al., 1985; Berggren et Miller, 1988; Arenillas, 1998). Berggren et al. (1995) indiquent que ces deux critères peuvent se substituer pour définir la base de cette zone (=Globanomalina compressa/ Praemurica inconstans-

Praemurica uncinata Interval Subzone (P1c)). Dans la présente étude, nous trouvons que l’apparition de Praemurica inconstans est antérieure à celle de Globanomalina compressa. Nous considérons que les différences dans les conceptions taxonomiques des espèces "Globorotalia trinidadensis", Praemurica inconstans et Globanomalina compressa conduit à des différences dans la chronologie des apparitions de ces espèces selon les auteurs.

Zone à Praemurica uncinata

Auteur : Bolli (1957b), modifiée (Bolli, 1966) Catégorie : zone d’Intervalle

Age : Danien (61.2 - 61.0 Ma; Chron C27n)* Durée : ~200* Ka

Définition : Intervalle compris entre l’apparition du marqueur P. uncinata et l’apparition de Morozovella angulata.

Remarques : au Danien terminal, l’apparition de Praemurica uncinata (=Globorotalia

uncinata BOLLI) constitue un critère important dans l’évolution vers des morphologies plus complexes et carénées, qui indiquent le passage au Paléocène supérieur. L’association Praemurica uncinata, Eoglobigerina spiralis, Globanomalina compressa, Parasubbotina varianta et Subbotina triloculinoides caractérise cette zone. L’apparition de Morozovella praeangulata s’effectue dans sa partie supérieure.

Discussion : les deux critères qui indiquent la base et le sommet de cette zone (Bolli, 1966) sont faciles à reconnaître car les deux espèces Praemurica uncinata et Morozovella angulata possèdent des morphologies typiques. Exceptés quelques problèmes de synonymie, la presque totalité des auteurs est unanime sur son utilisation et la considèrent comme dernière zone du Paléocène inférieur (Beckmann et al., 1969; Premoli Silva et Bolli, 1973; Stainforth et al., 1975, Toumarkine et Luterbacher, 1985; Canudo et Molina, 1992; Shahin, 1992; Berggren et al., 1995; Arenillas, 1998, Olsson et al., 1999…). Pour cet intervalle, Blow (1979) utilise "Globorotalia (Acarinina) praecursoria praecursoria Partial-range zone" (Globorotalia uncinata BOLLI étant considérée par Blow comme synonyme de Acarinina praecursoria MOROZOVA). Pour le même intervalle, Berggren et al. (1995) utilisent "Praemurica uncinata-Morozovella angulata Interval zone (P2)".

II-5. Remarques sur quelques corrélations biochronologiques et